De notre confrère canadien (Québec) journaldequebec.com – Par Marie-France Bornais
Intriguée par l’univers des tarots, des voyants et des astrologues, l’écrivaine montréalaise Anne-Renée Caillé s’est plongée dans une enquête personnelle étonnante à ce sujet. Le résultat de ses trois années de recherches et de rencontres avec le monde de l’occultisme lui a fourni la matière pour écrire son nouveau roman, Voyances. Avec Anne-Renée Caillé, le passé s’entremêle avec le présent et le futur dessine ses contours.
Pendant trois ans, l’écrivaine Anne-Renée Caillé a écouté avec attention le langage rempli de symboles, de promesses et d’avertissements des cartomanciens en tout genre qu’elle a rencontrés. Elle s’est familiarisée avec les tarots et les cartes du ciel, étudiant cela de près pour démêler cet univers et mieux le comprendre.
L’expérience s’est avérée très intéressante, comme elle l’explique en entrevue. « Au début, c’était un jeu littéraire d’écrire autour de récits de soi, par un autre que soi. Qui je suis pour ces gens ? Qu’est-ce qu’ils voient en moi ? Il y a quelque chose d’extrêmement abstrait en tout ça, un peu marginal, un peu tabou. Ceux qui n’aiment pas ça vont vraiment lever le nez sur ça, mais moi, j’y suis allée vraiment avec ouverture, amusement, curiosité et scepticisme aussi. »
Anne-Renée ajoute qu’elle a entendu des choses très diverses. « Selon l’art divinatoire, parfois c’est plus poétique, d’autres fois c’est plus technique. L’astrologie, par exemple, ça peut être un peu rebrousse-poil. Les astrologues, c’est ceux que j’ai trouvés les plus connaisseurs de leur art, les plus théoriciens. »
Elle-même, par souci d’exactitude, faisait des recherches et des vérifications de son côté. « J’ai un doctorat en littérature. Mon côté chercheur s’est activé. Je suis presque devenue un peu obsessive, par moment, pour être sûre de ce que j’allais écrire, être sûre d’avoir bien entendu. À un certain moment, pour vrai, il fallait arrêter parce que ça devient presque trop d’informations ! Ce sont vraiment des passionnés. »
Une première fois surprenante
Est-ce qu’il y en a qui ont visé juste ? « Oui ! Dès le départ. Si la première expérience avait été un peu décevante […], je ne pense pas que j’aurais fait un livre. Tout part de cette première voyance avec un tireur de cartes qui m’a dit certaines phrases. Il y avait beaucoup de choses qui étaient dites qui m’ont surprise. » « Ils m’ont donné envie de poursuivre, en sachant très bien que j’allais peut-être tomber sur des voyants moins intéressants qui allaient me donner un matériau d’écriture beaucoup moins riche. »
Anne-Renée Caillé a évalué qu’elle avait assez de motivation pour ouvrir les portes de l’inconnu et aller de l’avant dans l’écriture. Elle a beaucoup apprécié l’aventure. « Je sais que je demande au lecteur de s’intéresser à ma carte du ciel… mais je lui donne aussi quelque chose. Plus le livre avance, moins il y a de voyance des autres et plus il y a de voyance de la narratrice, Anne, qui est mon alter ego. »
Anne-Renée Caillé est une écrivaine montréalaise née à Rimouski.
Elle vit et enseigne à Kingston en Ontario depuis 2018.
Son premier livre, L’embaumeur, a été sélectionné aux Rendez-vous du premier roman et il est paru en anglais chez Coach House Books.
La commune recèle un vestige de l’ordre religieux et militaire, la Commanderie. Au fil des siècles, le bâtiment est devenu chapelle puis église.
L’histoire de la Commanderie des templiers remonte à plusieurs siècles. Dernier vestige de ces temps moyenâgeux, la chapelle, devenue église paroissiale, regorge d’anecdotes. L’endroit est étroitement lié au village de « Saussac », qui surplombe Bessamorel, dont les seigneurs possédaient le terrain sur lequel la construction de la commanderie a eu lieu vers 1210.
Vers 1270, il y avait un logis dont on ne sait son importance, et une exploitation agricole. La chapelle était alors une annexe du bâtiment principal. Le commandeur, un templier, n’était pas curé.
La paroisse dépendait d’Yssingeaux alors que la justice était donnée par les seigneurs de Saussac. Le cimetière était situé à côté de la chapelle avant, dans les années 1830, de migrer en dehors du village.
Un sarcophage découvert en 1990
Lors de travaux dans les années 1990, un sarcophage d’adulte en grès jaune, datant probablement du XIIIe siècle, avait été découvert. Il était exposé au musée de Saint-Roch à Yssingeaux.
Le roi de France, Philippe Le Bel, a mis fin au règne des Templiers qui ont été remplacés par les Hospitaliers de Saint-Jean. Une pierre tombale, avec une croix de Malte gravée, témoigne de leur passage.
Les guerres de religion sont aussi passées par là. En 1574, les protestants ont détruit la commanderie. À l’époque le site comportait, entre autres, une tour carré et une place fortifiée permettant d’accueillir toute la population de Bessamorel mais aussi celle du village voisin d’« Echabrac », ne préservant que le presbytère et la chapelle.
La Révolution française a mis fin à cette histoire. La commanderie a, alors, disparu. Ce qui restait a été vendu à un négociant d’Yssingeaux.
Kaiserslautern Freemason Lodge « WA Mozart 965 » révèle un aperçu des coulisses – les rituels du travail du temple restent entourés de mystère
Mystères, énigmes et secrets s’entremêlent encore aujourd’hui autour des activités des francs-maçons. Des romans tels que « Da Vinci Code » ou « Le Symbole Perdu » de Dan Brown, best-sellers vendus à des millions d’exemplaires, ont alimenté les rumeurs sur ces sociétés majoritairement masculines et diverses sociétés secrètes. Les francs-maçons sont-ils vraiment des leaders mondiaux du complot, comme ils sont souvent décrits dans ces ouvrages de fiction ? Ou s’agit-il simplement de groupes humanistes inoffensifs à la recherche de la vérité ?
Peter Floch est l’un d’entre eux. Depuis 2013, il préside le Kaiserslautern Johannisloge « WA Mozart 965 » en tant que « Maître de la Chaire ». Le chanteur d’opéra de Sarrebruck est engagé auprès des francs-maçons depuis 2009 et ne peut que sourire légèrement aux théories du complot sauvages. « Notre alliance n’est vraiment pas un grand secret », dit-il avec un sourire. « La seule chose qui soit mystérieuse, ce sont les rituels de notre travail dans le temple », poursuit-il, et ils ne devraient pas non plus être portés vers l’extérieur, puisque notre travail est uniquement intérieur.
Les francs-maçons appellent leurs rituels mensuels « travail ». Le temple est le lieu où s’accomplit le « travail » des francs-maçons. Il est destiné à élargir la conscience des frères et des initiés et à renforcer la cohésion de la loge. « Les non-initiés pourraient penser que ces actes rituels sont comme une sorte de méditation », explique Peter Floch. Ces actions symboliques offrent aux frères des expériences spirituelles et émotionnelles qui, selon Floch, peuvent difficilement être mises en mots.
Lorsqu’on lui demande pourquoi un tel secret est gardé sur le contenu du rituel, Floch répond :
« Si nous devions révéler les rituels à tout le monde, l’effet mystique qui définit notre réunion serait perdu. »
Le terme « franc-maçon » est dérivé du terme anglais « freemason », l’artisan qui travaille habilement les pierres. La légende prétend que la franc-maçonnerie s’est développée à partir des construction de cathédrales du Moyen Âge. Les tailleurs de pierre, les maçons en tabliers qui étaient actifs dans la construction d’édifices sacrés formaient une union à cette époque. Artisanat et rituels secrets unissent les hommes. Les symboles maçonniques tels que les compas et les équerres indiquent encore ces origines aujourd’hui.
Le but déclaré des francs-maçons est le renouvellement intérieur et une tentative constante de perfectionnement, rapporte Peter Floch. Le but ultime est de travailler sur soi pour grandir en tant qu’individu.
« Peut-être que la pensée est un peu naïve, mais nous essayons toujours de rendre le monde un peu meilleur avec nos actions »
déclare le maître de loge et ajoute :
« Personnellement, je préfère être un bienfaiteur pour la société qu’une mauvaise personne, pour faire face à la situation actuelle. »
Environ 20 000 personnes à travers l’Allemagne se sont engagées dans la franc-maçonnerie et leur éducation dans la tolérance et la charité. « La mise en route est simple », déclare Floch. Une fois par mois, il y a une soirée à laquelle les personnes intéressées participent, appelées « cherchants » par les frères. Tout le monde peut participer et avoir ainsi un premier aperçu. Au bout de quelques mois, la demande d’adhésion est votée dans le cercle fraternel selon une vieille coutume des boules blanches et noires. Un parrain sera placé aux côtés de la personne admise, qui la soutiendra également après son admission jusqu’à l’obtention du diplôme de Maître.
La Kaiserslautern Lodge, dont le nom fait référence au célèbre compositeur et franc-maçon Wolfgang Amadeus Mozart et exprime ainsi son affinité particulière pour les arts musicaux, est née en 1983 de la Kaiserslautern Lodge « Galilei 810 ». Selon Floch, des désaccords et des intérêts différents ont conduit à la scission. La coopération fonctionne beaucoup mieux aujourd’hui et s’accumule dans la célébration conjointe de la fête de la Saint-Jean le 24 juin, date officielle de fondation de la franc-maçonnerie en 1717, et des visites mutuelles pendant l’œuvre du temple.
Le fait que les francs-maçons soient majoritairement des sociétés purement masculines entraine souvent l’accusation de discrimination. « Mais nous ne le sommes pas du tout », souligne Floch. Il existe des Loges mixtes et d’autres, purement féminines. « Nous pensons juste qu’il vaut mieux être entre nous », explique-t-il.
« Nous, les hommes, avons tendance à agir différemment en présence de femmes, et cela peut être contre-productif à un échange d’idées honnête.»
Les femmes sont régulièrement mises à l’honneur et sont toujours très respectées.
Aujourd’hui, la loge Mozart compte plus de 20 membres, dont certains ne sont pas actifs, dit Floch : « C’est notre plus gros problème et cela ne semble pas mieux dans d’autres loges de notre district de la Sarre-Palatinat. » Floch pense que les membres diminuent aussi à cause du manque de travail de relations publiques dans les loges. « Les francs-maçons doivent s’impliquer davantage dans la société », exige-t-il.
« On entend souvent dire que nous ne sommes qu’une secte déguisée et secrète », soupire Floch, « mais nous ne nous considérons ni comme une religion ni comme une société secrète. » Bien sûr, les références religieuses ne peuvent pas être occultées. La Bible (ou tout autre livre saint), repose sur l’autel maçonnique en tant que symbole, ce que les maçons nomment « première grande lumière ». La deuxième et la troisième grande lumière étant formés de l’équerre et du compas. Cependant, la Bible est perçue de manière plus abstraite que comme un document éthique et une doctrine morale généralement contraignante. Selon les règles des Loges maçonniques, les soi-disant « anciens devoirs », il n’y a pas d’obligation dogmatique de croire.
Le symbole du « grand architecte de tous les mondes », est un idéal inaccessible. Il est opposé à l’être humain imparfait. Il défend le principe de responsabilité éthique et l’incarnation d’un créateur supra-religieux et gardien du monde.
« Les francs-maçons sont toujours des chercheurs de lumière, attachés à la vérité », dit Floch. Les idées des lumières sont une tendance à la révolte contre l’autorité à la remise en question des idées reçues et cela a toujours été inhérent à la maçonnerie. L’Église n’a jamais été épargnée dans ce sens.
Les rencontres fraternelles sont généralement destinées à comprendre le sens de la pratique maçonnique, aussi bien positives que négatives. « Un franc-maçon doit d’abord travailler sur lui-même, sur sa propre pierre brute, avant de pouvoir juger », est convaincu Floch . « Chaque pierre est unique, mais un mur ne peut être construit qu’avec plusieurs pierres. »
Loges maçonniques du Palatinat
Outre la « Loge Mozart », six autres Loges maçonniques sont connues dans le Palatinat. Leur loge mère « Galilei 810 » fut la première des associations de francs-maçons de Kaiserslautern. Elle a été fondée en 1951 sous le nom de « Barbarossa zur Treue ». Le nom a été changé en « Galilei » en 1952. Parmi les frères, de nombreux francs-maçons américains étaient impliqués en plus des allemands. En 1954, ils ont formé une loge purement anglophone « Galilei 810a », qui s’appelle maintenant « George Washington ». Il existe d’autres loges du Palatinat à Frankenthal, Neustadt, Pirmasens et Zweibrücken. scs
Il y a plusieurs manières d’aborder cette question selon la compréhension que l’on a des perturbations de l’esprit ! Sujet délicat que l’on n’ose pas aborder !
Mais d’abord qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?
Personnellement, il me semble que c’est d’abord une communauté ; les liens communautaires n’y sont pas très développés mais quand même ils existent. Cette communauté se caractérise par une pratique rituelle (pas forcément complètement identique), par une histoire et aussi par quelques valeurs dont la fraternité. L’initiation, c’est avant tout le rite de passage pour intégrer la communauté maçonnique. Une grande variété de pratiques diverses et variées est tolérée.
Être perturbé-e ou Êtres perturbés ?
On doit toujours se poser la question de l’antériorité du trouble par rapport à une action causale. Si la perturbation peut être réelle, provient-elle d’un fait perturbant ou était-elle préexistante ?
Même si une certaine sélection existe pour être accepté dans une loge maçonnique, il est clair qu’elle ne permet pas d’éviter des profils psychologiques « particuliers » voire instables et/ou fragiles. L’exemple le plus caractéristique est celui de la personnalité hyper-anxieuse qui peut facilement être perturbée par des événements anodins.
Dans de telles situations, il serait exagéré de mettre en cause l’activité maçonnique.
Quels pourraient être les éléments « perturbants » liés à l’activité maçonnique ?
Le contenu des rituels maçonniques : il n’y a rien dans ces textes qui puisse être attentatoire à la morale.
Les symboles maçonniques : ce sont soit des objets utilitaires ou de décoration, soit des représentations ; en eux-mêmes ils ne sont pas perturbants cependant leur utilisation en particulier lors des cérémonies rituelles peut provoquer un effet de surprise passager.
Les participants :
Leurs personnalités : toutes les personnalités peuvent se retrouver dans une loge ; certaines peuvent être en elles-mêmes perturbantes pour les autres participants ; ainsi en est-il de la personnalité perverse narcissique dont on connaît le pouvoir déstabilisant. Capables de séduction, généralement intelligents, les femmes ou les hommes qui ont cette prédisposition sont particulièrement dangereux et mieux vaut de changer de loge plutôt que de les subir. Il y a aussi des personnalités délirantes qui peuvent utiliser les travaux maçonniques comme éléments de leurs délires. Dans ces cas là , les échanges peuvent être « difficiles ».
les gestuelles : en dehors de la gestuelle proprement maçonnique, il y a des moments où chacun est libre de son comportement ; il arrive que certains gestes puissent être déplacés voire choquants.
Leurs prises de parole : suivant la susceptibilité de chacun, les prises de parole peuvent parfois vexer et produire des effets en cascade. On ne dira jamais assez que la vie communautaire impose un « pacte de non agression ». Notons une forme d’agression verbale qui est particulièrement malheureuse ; elle concerne certaines prises de paroles à l’égard de nouveaux apprentis ou compagnons de la part d’officiers de la loge : la condescendance, le mépris vexatoire sous couvert d’un paternalisme dépassé sont capables de faire des ravages.
L’environnement : que ce soit dans un temple maçonnique ou dans des locaux profanes utilisés dans une activité maçonnique, l’environnement peut induire un mal être soit du fait d’une mauvaise ventilation, d’un manque de place, d’une décoration agressive ou d’autres choses.
Le stress : le vécu maçonnique est souvent stressant pour différentes raisons personnelles ou collectives ; cela peut être lié au trac avant une prise de parole ou l’exercice d’une fonction, un contexte de « tension » collective liée à des conflits interpersonnels, des erreurs de mise en scène ou bien d’autres raisons.
La fatigue induite : c’est classique de constater qu’un état de fatigue peut entrainer une vulnérabilité or c’est souvent qu’une mauvaise maîtrise de l’ordre du jour entraine des longueurs !
Comment accepter ces perturbations ?
Si certaines perturbations peuvent être acceptables, il est important de conseiller de ne pas en accepter certaines. Il a été fait référence à la présence d’un-e pervers narcissique qui entraine un climat pénible dans une loge et souvent un départ obligatoire.
Accepter, cela veut aussi dire anticiper. Avec un peu d’habitude, il est clair qu’il y a des tenues ou des réunions maçonniques à éviter lorsque, par exemple, il est prévisible qu’un combat d’égos va se dérouler !
Pour faire allusion à un fait d’actualité, je plains les conseiller-e-s de l’ordre ou les membres d’un suprême conseil qui doivent « cohabiter fraternellement » avec des personnalités paranoïaques !
C’est de la responsabilité d’un collège des officiers de savoir gérer une réunion maçonnique afin que le moins de perturbations possibles puissent survenir mais bien souvent l’absence de compétence s’impose ; dans ces cas là l’assiduité n’est pas à conseiller.
En conclusion
Oui les travaux maçonniques peuvent perturber l’esprit soit de façon directe ou de manière indirecte.
A côté de tenues vivifiantes et positives, il ne faut pas cacher que les réunions maçonniques peuvent se charger d’énergies négatives capables d’entrainer des perturbations psychologiques non négligeables avec parfois des pleurs et des grincements de dents !
Rappelons combien la bienveillance est absolument nécessaire dans une relation d’adulte à adulte où il ne peut y avoir de hiérarchie et où les « anciens » n’ont aucun droit mais que des devoirs !
Si vous avez vécu, dans le cadre d’une activité maçonnique, une situation qui vous a perturbé, votre témoignage m’intéresse ; vous pouvez me le transmettre ; votre anonymat sera respecté.
L’Irish Times et d’autres sources rapportent qu’un incendie s’est déclaré le soir du nouvel an au siège historique de Dublin de la Grande Loge d’Irlande vers 17h30, heure locale. Le bâtiment était censé être vide à ce moment-là et les pompiers soupçonnent un incendie criminel.
Des témoins ont déclaré qu’un homme dans la trentaine avait été vu en train de franchir une fenêtre brisée dans le bâtiment et de mettre le feu à un arbre de Noël qui était exposé dans la bibliothèque du bâtiment. Les pompiers sont arrivés à 5h40 et ont rapidement éteint l’incendie.
Un étrange message anti-vaccination a également été peint sur le trottoir à l’extérieur. Du Irish Times : Le graffiti est compris comme faisant référence à l’ARNm, la technologie utilisée dans certains vaccins Covid-19. Le grand secrétaire de la Grande Loge des Francs-Maçons d’Irlande, Philip Daley, a qualifié l’attaque de « très grave » et « complètement improvisée ». Cependant, il a déclaré qu’il y avait eu des manifestations antérieures devant le Temple et d’autres Temples Masoni en Irlande par des militants anti-vaccination.« Le point de vue est que nous avons créé le virus et que nous faisons partie du nouvel ordre mondial et nous devons être arrêtés. C’est un truc ridicule », a-t-il déclaré. Un homme non identifié a été hospitalisé pour des blessures à la colonne vertébrale après être tombé sur les lieux. Personne ne sait encore si cette personne est soupçonnée de l’incendie, ou simplement un spectateur innocent.
Le magnifique Freemasons Hall sur Molesworth Street à Dublin abrite la Grande Loge depuis 1860. Alors que l’incendie était principalement contenu dans une pièce, la bibliothèque est peut-être le pire de tous les endroits pouvant être endommagé.
De notre confrère belge rtbf.be – Par Marie-Paule Jeunehomme
En novembre dernier, la RTBF consacrait une émission à la Franc-maçonnerie avec un podcast que nous vous invitons à découvrir.
La franc-maçonnerie intrigue, et elle alimente aussi encore aujourd’hui bien des fantasmes. Dans notre pays, la franc-maçonnerie compte quelques vingt-six mille membres, si l’on tient compte de toutes les obédiences présentes.
Qui sont ces francs-maçons, ces frères et ces sœurs, comme ils se désignent entre eux ? Qu’est-ce que la franc-maçonnerie représente pour eux ? Qu’est-ce qu’ils y recherchent et qu’est-ce qu’ils en retirent sur le plan personnel ?
Pour le savoir, Marie-Paule Jeunehomme et Christophe Bernard sont partisà la rencontre de quelques-uns d’entre eux.
Mais qu’est-ce qui anime les francs-maçons ?
Les témoignages de Carine, Julien, Valentin, Martine et Viviane Tam, se complètent l’un l’autre. Ils évoquent chacun une expérience intérieure, une expérience personnelle, mais qui se déploie à travers le groupe.
Avec bien sûr aussi des références communes, et partagées, quand il s’agit d’évoquer la démarche initiatique, les symboles et les rites, ou encore les valeurs de la franc-maçonnerie, comme la fraternité, sur lesquels ils lèvent à leur manière un coin du voile.
Chacun y trouve ce qu’il y veut, rien n’est imposé. Et chacun y apporte une part de soi-même, afin d’œuvrer aussi au progrès de l’humanité. Avec au bout du chemin, le constat que la franc-maçonnerie les a fait évoluer.
» La franc-maçonnerie est un lieu où il y a plus d’interrogations que de réponses «
Martine y a trouvé » un lieu où il y a plus d’interrogations, plus de questions que de réponses « . Martine, qui a frappé elle-même » à la porte du Temple « , comme elle le dit.
Une démarche qui reste rare en franc-maçonnerie. » On travaille sur des symboles, des outils propres à la franc-maçonnerie, chacun est appelé à donner son point de vue, si le vôtre est différent du mien, vous allez l’enrichir et vice versa, et ça dans la vie de tous les jours, ce n’est pas toujours facile à exercer « . Pour elle, il n’y a pas de secret.
» Le chemin initiatique est indicible et donc forcément secret « , elle préfère donc parler de discrétion. Pour elle, la découverte de la fraternité a été essentielle.
Au bout de 15 ans, » mon regard sur la société a évolué, mon regard sur les autres aussi. J’ai gagné en tolérance et en ouverture « , dit Martine, » ce n’est déjà pas mal je trouve « .
Compagnon menuisier du Devoir de Liberté dit Avignonnais la Vertu
Pacificateur et rénovateur du compagnonnage
François Icher – Mor – Éditions Cairn, 2021, 82 pages, 14,90 €
Présentation de l’éditeur :
Agricol Perdiguier, dit Avignonnais La Vertu, compagnon menuisier du devoir de liberté, est l’homme qui a le plus oeuvré pour pacifier et rénover les différentes sociétés compagnonniques au XIXe siècle. Né en 1805, à Morières-lès-Avignon, il part à l’âge de 17 ans sur les routes du tour de France et gravit rapidement tous les échelons de l’initiation compagnonnique.
Marqué par les querelles et les rixes entre compagnons, il se consacre alors à la pacification du tour de France, préconisant respect et tolérance entre compagnons.
En 1839, la parution de son Livre du compagnonnage, le fait connaître auprès de personnalités littéraires et politiques comme George Sand, Victor Hugo, Lamartine, Arago… Élu représentant du peuple en 1848, il est exilé par l’Empire en 1852. Il met à profit cette épreuve pour rédiger, depuis la Suisse, ses Mémoires d’un compagnon.
Dès son retour en France en 1855, il consacre le restant de sa vie au compagnonnage qu’il considère comme la forme la plus élevée de toute association ouvrière.
Mort dans la pauvreté en 1875, Agricol Perdiguier est enterré au cimetière du père Lachaise à Paris où, chaque année à la Toussaint, les diverses familles compagnonniques viennent lui rendre hommage.
Avec les desseins réalistes de Mor, François Icher, historien des compagnonnages, nous offre ici un voyage passionnant dans la vie et l’œuvre d’Agricol Perdiguier dit Avignonnais la Vertu dont une des devises étaient : « Que tous les nobles cœurs s’unissent, le règne d’amour est proche. »
Biographie des auteurs :
François Icher
Né en 1958, François Icher est Professeur agrégé, docteur en histoire, chargé de mission à l’Inspection Académique de l’Aude et au Rectorat de Montpellier. Il est également chercheur associé au CNRS (laboratoire FRAMESPA, université de Toulouse 2). À l’âge de vingt et un ans, dans le cadre du Centre National de Documentation Pédagogique, il publie son premier ouvrage consacré à la vie d’un compagnon menuisier audois du XIXe siècle. C’est le début d’un long parcours et d’une passion entièrement dédiés à l’univers des compagnons, des artisans et des métiers d’autrefois. En 1997, il obtient le titre de Docteur en histoire de l’université de Toulouse 2 avec la soutenance de sa thèse consacrée aux compagnonnages en France. Ses travaux portent non seulement sur les sociétés compagnonniques, sur les bâtisseurs de cathédrales mais aussi sur les corporations et les métiers de l’Ancien régime. On lui doit plus d’une vingtaine d’ouvrages dont plusieurs ont fait l’objet de traductions dans des pays aussi divers que l’Allemagne, les États-Unis ou le Japon. On citera, entre autres publications, La France des compagnons (Éditions de La Martinière, 1998), Les compagnons ou l’amour de la belle ouvrage (Gallimard, Coll. Découvertes, 1995), Les œuvriers des cathédrales (Éditions de La Martinière, 2000), grand prix du livre d’art religieux au salon du livre de Paris 2000, Le compagnonnage (Desclée de Brouwer, 2000), La France des artisans et des métiers– Du Moyen Âge à l’époque industrielle (Éditions de La Martinière) ou encore Les compagnonnages en France au XXe siècle – Histoire, mémoire, représentations (Grancher, 1999).
Mor
Marcel Morote (1951-2017) dessine sous le pseudo de Mor.
« Habitant le Languedoc depuis moult années, c’est tout naturellement que ses plumes et ses crayons se sont animés pour illustrer pendant 10 albums, l’épopée de la croisade albigeoise du 13e siècle. Mor relance sa carrière dès 2011 avec « Lili sur les quais » puis grâce au site de financement participatif Sandawe, il entame « Le chevalier Mécanique » une série de 3 tomes sur un scénario de Cédric Mainil. Suivront « Demba Diop, la force des rochers » en 2013 chez Physalis, « Waterloo » en 2015 chez Sandawe, tous deux sur scénario de TemPoe. En 2016, il sort « Les Archéos », « La Bête de Jumièges » et participe au collectif « Rouen ». Il nous quitte en août 2017 ».
[NDLR : Dans son avant-propos, François Icher ne cache pas que si cet Agricol Perdiguier, publié initialement en 1988 – la 1re de couverture est celle de la réédition parue chez Jacques Grancher en 1994 -, est offert au lecteur, c’est bien à Cairn, maison d’édition fondée en 1997 et portant haut et fort territoire, histoire, valeurs et culture des Pyrénées et du Sud-Ouest, que nous le devons. Une publication qui toutefois n’aurait pu voir le jour sans le soutien des compagnons du tour de France.
Il rend hommage à Mor, son ami, parti trop tôt à l’âge de 65 ans.
Suit ensuite un abrégé de la vie de celui qui fut ouvrier menuisier et inspira à la fois la baronne Dudevant, de son nom de jeune fille d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, plus connue sous le pseudonyme de George Sand (1804-1876) qui, en 1841, écrivit Le Compagnon du tour de France, Eugène Sue (1804-1857) qui le loue dans son roman-feuilleton Le Juif errant et Frédéric Mistral (1830-1914), écrivain et lexicographe français provençal de langue d’oc, qui s’en souviendra en évoquant Calendal.
D’entrée, un lexique des termes compagnonniques de trois pages nous est proposé pour mieux comprendre l’histoire, les traditions et l’importance du savoir-faire ancestral de ces artisans d’exception que sont les compagnons…
Nous découvrons avec plaisir ce récit au premier temps du présent et la vie palpitante d’Agricol Perdiguier (1805-1875), compagnon menuisier du Devoir de Liberté dit Avignonnais la Vertu, écrivain et député français, à l’Assemblée constituante puis législative, et infatigable travailleur qui, toute sa vie, œuvra à la réconciliation des sociétés compagnonniques ainsi qu’à l’amélioration matérielle, intellectuelle et morale des compagnons.
En 1839, il publie Le livre du Compagnonnage, premier ouvrage historique sur ce sujet, essai sous-tendu par un idéal fraternel qui lui amène rapidement la sympathie des milieux littéraires républicains et la célébrité.
Effectuant pas moins de trois tours de France, rappelons que cet « apôtre du compagnonnage » comme le décrit le Fichier Bossu, reçoit la lumière au sein de la Loge « Les Hospitaliers de la Palestine », à l’Orient de Paris, le 21 décembre 1845… même s’il pratiqua peu la Maçonnerie.
Signalons que la couverture de Mor est colorisée par Rodolphe Lupano, dit Ohazar, illustrateur autodidacte et multicasquette : graphiste (communication, événementiel, institutionnel, etc.), illustrateur (jeunesse, presse, BD, jeux de rôles, character design…) et coloriste (Ma Révérence chez Delcourt, prix du polar 2014 à Angoulême).
Nous gardons aussi en mémoire, en avril 2004, cette intéressante exposition retraçant la vie et l’œuvre de Perdiguier à la mairie du 4e arrondissement de Paris qui avait pour thème « Agricol Perdiguier – Compagnon du tour de France & Représentant du Peuple (1805-1875) », prélude aux manifestations du bicentenaire de sa naissance.]
Cérémonie mémorielle au Camp de Judes à Caussade Septfonds, suivie d’une conférence-débat publique sur le thème « LaDéportation », dans le cadre des Universités Populaires Maçonniques, samedi 8 janvier 2022 à Montauban.
Les Universités Populaires Maçonniques du GODF
Le programme :
À 16h : Cérémonie mémorielle au Camp de Judes à Caussade Septfonds (82), centre d’internement des réfugiés espagnols puis des opposants politiques, des francs-maçons… avant déportation.
Une cérémonie organisée avec le soutien de l’association « Manuel Azaña » et en présence d’une délégation du Conseil de l’Ordre.
La conférence-débat :
De 18h30 à 20h30 : Conférence-débat dans le cadre du cycle Les Dignités Humaines sur le thème de « La Déportation ». Un événement ouvert à tous. Entrée libre.
Pour des raisons de sécurité et d’accueil, l’inscription est obligatoire pour assister à la conférence : http://reservation.godf.org
Geneviève Dreyfus-Armand,Vice-présidente de l’association « Manuel Azaña », Conservateur général honoraire des bibliothèques et ancienne directrice de la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine.
Les intervenants :
Jacques Fijalkow, Docteur d’État en psychologie, professeur de psycholinguistique à l’université
de Toulouse-le-Mirail, Responsable de l’équipe universitaire de recherches en éducation et didactique (EURED) du centre de recherches en éducation, formation, innovation de Toulouse (CREFIT) de Paris-Nanterre.
Georges Serignac, Grand Maître du Grand Orient de France, pour la conclusion.
Avec une animation par Alexis Lacroix, éditorialiste, historien des idées que nous retrouvons régulièrement sur Radio-GO de France Culture.
Les Universités Populaires Maçonniques du GODF (info parue le 17/09/2019)
Avec l’émergence d’Internet et des réseaux sociaux, les français n’ont jamais été autant connectés et ils ont développé un nombre impressionnant d’amis virtuels. Ceci étant, ils n’ont sans doute jamais été aussi seuls et leur communication sociale s’est réduite au minimum.
La crise des gilets jaunes a montré combien les français ont besoin de pouvoir s’exprimer, d’échanger, de débattre, de redécouvrir la fraternité et les valeurs de la République.
Le Grand Orient de France, héritier de l’esprit des « Lumières », dont l’objectif est d’améliorer l’Homme et la société, a décidé de sortir de ses temples pour aller à la rencontre des françaises et des français, afin d’organiser des espaces de dialogue, d’échanges, de culture.
C’est l’objectif des Universités Populaires Maçonniques.
Celles-ci se tiendront chaque mois, dans des lieux publics ouverts à tous, avec à chaque fois un thème lié à l’actualité, en présence de plusieurs invités universitaires, sociologues, philosophes, économistes, politologues.
Les Universités Populaires Maçonniques sillonneront la France des territoires et se tiendront dans des villes moyennes ou grandes, éloignées des métropoles, là où la population se sent souvent isolée voire délaissée.
Le Grand Orient de France souhaite renouer avec une tradition intellectuelle d’échange et de partage pour faire rayonner ses valeurs humanistes et universalistes ; car c’est le débat qui innerve et vivifie la démocratie républicaine. Jean-Philippe Hubsch, Grand Maître du GODF, Président du Conseil de l’Ordre.
Thématiques abordées durant les Universités Populaires Maçonniques :
– L’antisémitisme contre la République
– Laïcité, fondement de la République
– Comment réparer les fractures territoriales
– L’immigration, une chance pour la France ?
– L’archipel français : état des lieux
– L’amour de la République, nouvelle passion française
– Comment sauver l’école républicaine ?
– Peut-on faire confiance aux politiques ?
– L’intelligence artificielle, ennemie de l’humanité ?
Le mémorial du Camp de Judes site et monument historique à Septfonds
Au lieu-dit Judes, sur la commune de Septfonds (Tarn-et-Garonne), à environ 5 km au nord-est de Caussade, un camp français d’internement a été érigé à partir de février 1939. Sur un terrain de 50 hectares, en toute hâte, 45 baraques de bois sont édifiées, maigre abri contre les éléments extérieurs. Jusqu’à la Libération du camp en 1944, le contexte international va influer sur les raisons et conditions d’internement des étrangers, considérés comme indésirables par le gouvernement. Espagnols fuyant l’instauration de la dictature franquiste, polonais, autrichiens, allemands, fuyant le régime nazi se retrouvent privés de liberté et d’horizon avec pour certains, au bout du chemin, la déportation en 1942 vers les camps de la mort allemands. Aujourd’hui il ne reste que peu de traces matérielles de cet épisode de l’Histoire. Le Mémorial du Camp de Judes abrite une barraque reconstituée et vous propose de découvrir le destin de témoins du camp à partir de l’application « Septfonds, un camp, des mémoires ». Le Camp de Septfonds est fermé en mai 1945.
Le poinsettia ou étoile de Noël, la belle fleur rouge qui est devenue un symbole des vacances d’hiver, a des racines dans la franc-maçonnerie.
Cette plante ornementale d’origine mexicaine (Flor de Nochebuena) doit son nom au frère Joel Poinsett (1779 1851) premier ambassadeur des États-Unis au Mexique en 1825, qui l’a popularisée aux États-Unis, après l’avoir vue pour la première fois lors d’une messe de veille de Noël en une église catholique à Santa Prisca de Taxco.
De retour à Charleston, dans sa ville natale, Poinsett, passionné de botanique, cultive les graines de la plante dont il fait don l’année suivante à toutes les Églises locales.
Sa carrière de franc-maçon est bien documentée. Poinsett appartenait à Recovery Lodge # 31, Greenville, Caroline du Sud, Salomon # 1 Charleston, a été élu Grand Maître Adjoint de la Grande Loge de Caroline du Sud en 1821. Il n’a pas pu servir comme Grand Maître en raison de sa nomination en tant que Secrétaire à la Guerre en 1841.
Sa plus grande contribution à l’avancement de l’apprentissage aux États-Unis, cependant, a été son travail dans le cadre de la fondation de l’Institut national pour la promotion de la science. James Smithson était déterminé à fonder une institution en Amérique « pour la diffusion du savoir parmi les hommes ». Poinsett a rassemblé autour de lui certains des hommes les plus instruits d’Amérique et, utilisant l’héritage de Smithson, a organisé le grand centre d’apprentissage connu sous le nom de Smithsonian Institution. Poinsett fut son premier président.
Robert Burns a été franc-maçon toute sa vie d’adulte
Une étude de la chanson la plus aimée de Robert Burns relie la pratique à la franc-maçonnerie, où chanter les bras croisés et les mains jointes était un rituel de séparation dans de nombreuses loges.
Le musicologue de l’Université d’Édimbourg, Morag Grant – qui a publié un livre sur la chanson – a repéré le lien maçonnique en fouillant dans les archives de la Mitchell Library de Glasgow.
Un article de journal sur le Burns Supper d’une loge d’Ayrshire en 1879 décrit la chanson chantée alors que les membres formaient « le cercle de l’unité » – un rituel maçonnique commun également appelé la « chaîne d’union ».
Le Dr Grant a déclaré que la tradition de chanter la chanson au moment de la séparation, et de le faire avec les mains croisées, est apparue au milieu du XIXe siècle, non seulement parmi les francs-maçons, mais dans d’autres organisations fraternelles.
Burns a été franc-maçon toute sa vie adulte et l’organisation a joué un rôle déterminant dans la promotion de son travail de son vivant et après sa mort.
Le Dr Grant a étudié une gamme de sources historiques – y compris des comptes rendus écrits, des articles de journaux, des affiches de théâtre, de la musique imprimée et des enregistrements anciens – pour éclairer le chemin de la chanson vers la popularité mondiale.
“Les sentiments d’Auld Lang Syne n’ont pas seulement résonné avec les francs-maçons”, a-t-elle déclaré.
“Certains des premiers rapports sur l’utilisation de la chanson lors de la séparation proviennent de remises de diplômes universitaires américains dans les années 1850.”
En quelques décennies, l’utilisation de la chanson lors de la remise des diplômes s’est étendue au Japon, où la mélodie – connue sous le nom de Hotaru no hikari – est toujours jouée à la fermeture des bureaux dans certains magasins.
L’étude du Dr Grant montre que la renommée mondiale d’Auld Lang Syne est antérieure à l’invention de l’enregistrement sonore et de la radio, bien que de nombreux commentateurs aient précédemment lié son essor à l’aube de l’ère de la radiodiffusion.
Son livre rapporte qu’en 1877, Alexander Graham Bell l’a utilisé pour faire la démonstration du téléphone, et en 1890, c’était l’une des premières chansons enregistrées sur le gramophone d’Emil Berliner.
L’utilisation de la chanson au nouvel an est apparue à peu près à la même époque, principalement à travers des Écossais en exil se réunissant devant la cathédrale Saint-Paul de Londres, mais aussi des expatriés vivant à l’étranger.
En 1929, la tradition était si bien établie à l’échelle internationale qu’une ligne de la chanson a été affichée sur le téléscripteur électronique lors des célébrations du nouvel an à Times Square, New York.
Les scouts ont également joué un rôle clé dans la diffusion de sa renommée. La chanson a été chantée à la fin du premier Jamboree Scout Mondial en 1920 et des versions en français, allemand, grec et polonais ont rapidement suivi.
Le livre du Dr Grant, Auld Lang Syne: A Song And Its Culture, explore également les origines de la chanson et le rôle de Burns dans la création de la chanson moderne à partir de modèles plus anciens.
Elle a déclaré : « C’est remarquable à quel point cette chanson, écrite dans une langue que même la plupart des Écossais ne comprennent pas entièrement, est devenue si synonyme de nouvelle année dans le monde entier.
« Les nombreuses traditions et rituels associés à la chanson – ainsi que son air simple et chantable – sont essentiels pour comprendre sa propagation phénoménale et pourquoi nous la chantons encore aujourd’hui.
“Auld Lang Syne est une chanson sur les liens qui nous unissent aux autres au fil des ans et même si son attrait est maintenant mondial, il est très enraciné dans le monde habité par Burns.”