Robert Burns a été franc-maçon toute sa vie d’adulte
Une étude de la chanson la plus aimée de Robert Burns relie la pratique à la franc-maçonnerie, où chanter les bras croisés et les mains jointes était un rituel de séparation dans de nombreuses loges.
Le musicologue de l’Université d’Édimbourg, Morag Grant – qui a publié un livre sur la chanson – a repéré le lien maçonnique en fouillant dans les archives de la Mitchell Library de Glasgow.
Un article de journal sur le Burns Supper d’une loge d’Ayrshire en 1879 décrit la chanson chantée alors que les membres formaient « le cercle de l’unité » – un rituel maçonnique commun également appelé la « chaîne d’union ».
Le Dr Grant a déclaré que la tradition de chanter la chanson au moment de la séparation, et de le faire avec les mains croisées, est apparue au milieu du XIXe siècle, non seulement parmi les francs-maçons, mais dans d’autres organisations fraternelles.
Burns a été franc-maçon toute sa vie adulte et l’organisation a joué un rôle déterminant dans la promotion de son travail de son vivant et après sa mort.
Le Dr Grant a étudié une gamme de sources historiques – y compris des comptes rendus écrits, des articles de journaux, des affiches de théâtre, de la musique imprimée et des enregistrements anciens – pour éclairer le chemin de la chanson vers la popularité mondiale.
“Les sentiments d’Auld Lang Syne n’ont pas seulement résonné avec les francs-maçons”, a-t-elle déclaré.
“Certains des premiers rapports sur l’utilisation de la chanson lors de la séparation proviennent de remises de diplômes universitaires américains dans les années 1850.”
En quelques décennies, l’utilisation de la chanson lors de la remise des diplômes s’est étendue au Japon, où la mélodie – connue sous le nom de Hotaru no hikari – est toujours jouée à la fermeture des bureaux dans certains magasins.
L’étude du Dr Grant montre que la renommée mondiale d’Auld Lang Syne est antérieure à l’invention de l’enregistrement sonore et de la radio, bien que de nombreux commentateurs aient précédemment lié son essor à l’aube de l’ère de la radiodiffusion.
Son livre rapporte qu’en 1877, Alexander Graham Bell l’a utilisé pour faire la démonstration du téléphone, et en 1890, c’était l’une des premières chansons enregistrées sur le gramophone d’Emil Berliner.
L’utilisation de la chanson au nouvel an est apparue à peu près à la même époque, principalement à travers des Écossais en exil se réunissant devant la cathédrale Saint-Paul de Londres, mais aussi des expatriés vivant à l’étranger.
En 1929, la tradition était si bien établie à l’échelle internationale qu’une ligne de la chanson a été affichée sur le téléscripteur électronique lors des célébrations du nouvel an à Times Square, New York.
Les scouts ont également joué un rôle clé dans la diffusion de sa renommée. La chanson a été chantée à la fin du premier Jamboree Scout Mondial en 1920 et des versions en français, allemand, grec et polonais ont rapidement suivi.
Le livre du Dr Grant, Auld Lang Syne: A Song And Its Culture, explore également les origines de la chanson et le rôle de Burns dans la création de la chanson moderne à partir de modèles plus anciens.
Elle a déclaré : « C’est remarquable à quel point cette chanson, écrite dans une langue que même la plupart des Écossais ne comprennent pas entièrement, est devenue si synonyme de nouvelle année dans le monde entier.
« Les nombreuses traditions et rituels associés à la chanson – ainsi que son air simple et chantable – sont essentiels pour comprendre sa propagation phénoménale et pourquoi nous la chantons encore aujourd’hui.
“Auld Lang Syne est une chanson sur les liens qui nous unissent aux autres au fil des ans et même si son attrait est maintenant mondial, il est très enraciné dans le monde habité par Burns.”
L’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN souhaite à tous les êtres humains répartis sur les 5 continents : PAIX, SERENITE et BONHEUR. Tous ensemble, en 2022, luttons pour plus d’égalité et de justice sociale.
Pour mémoire, le fondement de l’Ordre :
L’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN affirme l’égalité de l’homme et de la femme.
En proclamant LE DROIT HUMAIN, l’Ordre veut qu’il/elle parvienne, sur toute la terre, à bénéficier, d’une façon égale, de la justice sociale dans une humanité organisée en sociétés libres et fraternelles.
Après le premier jour festif de l’an neuf, viendront le deuxième jour puis les suivants. En se succédant, ils prendront déjà de la vitesse et nous entraîneront à nouveau dans une ronde folle de lumières et d’ombres.
Ma Très Chère Sœur, Mon Très Cher Frère, puisses-tu adopter une ponctuation nouvelle, plus lente, plus douce, plus sage, pour écrire la page de 2022, sur le parchemin de ta vie ! Avec, au fil de tes phrases, davantage de virgules pour respirer, de points virgule pour réfléchir ; de « guillemets » pour sourire, – de tirets pour ralentir- de parenthèses pour te distraire, de points pour t’arrêter. Un point pour faire le point. Un point d’exclamation pour rire ! Un point d’interrogation pour te questionner ? Deux points superposés pour comprendre : trois points en triangle pour échanger ∴ Trois points de suspension pour affirmer ton autonomie… Et le signe égal = comme pont vers l’autre.
Ainsi tu écriras le monde au rythme de tes désirs. Et tu le vivras joliment, posément, intensément. Comme un art, royalement. Avec des temps pleins et des moments déliés. Avec des élans de plume et des arrêts sur images ! Afin de regarder mieux que voir, écouter mieux qu’entendre, ressentir mieux que sentir, déguster mieux que goûter. Persévérer mieux que continuer. Dire un oui direct mieux qu’un non pointilleux. Te permettre mieux que t’interdire.
Pour que l’écrit dure, il faut que le stylo graphe ! Alors, sur le Journal 450 FM, notre planche à tracer, trois mots prendront tout leur sens : Liberté, Egalité, Fraternité !
Tels sont mes souhaits et « suprêmes conseils » pour toi : Que la santé s’inscrive dans ton corps, la joie dans ton cœur, le rêve dans ton esprit. Et l’Amour dans ton âme !
Dans le petit monde de la franc-maçonnerie française, beaucoup connaissent Alain-Noël Dubart, ancien Grand-Maître de la Grande Loge de France, devenu conférencier et animateur de nombreuses rencontres maçonniques.
C’est avec la grande sûreté d’information qu’on lui connaît, la rigueur de point de vue dont il ne se départ jamais et cet engagement rationnel qui fait sa marque de fabrique, que l’auteur a troussé ce livre rapide et lumineux qui se lit d’une traite. Il met en perspective la franc-maçonnerie dans son histoire nationale et internationale – soulignant la périlleuse singularité du cas français, dans sa diversité qualitative et numérique –, il en expose les fondements intellectuels et les combats, rapportant les uns et les autres à leur intérêt principal et à leur pertinence actuelle, conduisant toujours son examen avec une scrupuleuse honnêteté, ne masquant jamais les limites de ses connaissances et de ses interrogations et ramassant, à chaque étape, avec force ses arguments.
Si le chirurgien qu’il fut se contente, dans ce premier ouvrage publié sous sa plume, de radiographier les situations et de préciser des diagnostics, nul doute qu’il se réserve de manier son scalpel avec la même précision quand, dans un futur opus, il exécutera son ordonnance…
Certes, le titre de son essai est plutôt passe-partout : « Franc-maçonnerie entre passé et avenir »… Mais, l’auteur en tient toutes les promesses et au présent, s’il vous plaît, scrutant scrupuleusement les origines et les orientations, révélant des impasses et des rebonds possibles, car son souci n’a vraiment rien de la tarte à la crème dont Molière se gaussait à plaisir : Alain-Noël Dubart pense que la franc-maçonnerie vaut mieux que des gargarismes éthérés et des érythèmes sociaux et qu’elle a encore toutes les armes pour affronter l’avenir, non point pour son bien – c’est franchement secondaire – mais pour le bien de l’humanité – et c’est tout ce qui compte. Dans cette période de vœux, on ne peut que lui souhaiter de nombreux lecteurs !
Références : Alain-Noël Dubart, Franc-Maçonnerie entre passé et avenir, Marseille : éditions Ubik (coll. « À hautes voix », coéd. avec Académie maçonnique Provence), 2021, 156 p., 14 €.
L’éditeur est assez confidentiel. N’hésitez donc pas à commander en ligne à l’adresse suivante :
Essai sur le rôle de la Franc-Maçonnerie dans la Révolution de 1789
Michel König – Cépaduès, Coll. de Midi, 2021, 224 pages, 30 €
Présentation de l’éditeur :
On ne peut comprendre le rôle que la Franc-Maçonnerie a joué dans les événements de la fin du 18e siècle, si on ne montre pas comment elle s’insère dans les enjeux politiques, intellectuels et sociétaux de ce siècle qui parachève les évolutions commencées au siècle précédent. Les historiens de la Franc-Maçonnerie ont souvent étudié le « comment » de l’apparition de l’institution, mais peu se sont penchés sur le « pourquoi », car cela suppose de ne pas cantonner le regard à la seule histoire des instances maçonniques et de l’élargir à l’environnement politique et intellectuel des pays et des sociétés dans lesquels la Franc-maçonnerie est apparue et s’est développée.
Biographie de l’auteur :
Michel König est né à Lyon, en 1943. Il est diplômé de Sciences Économiques et de Sciences Politiques. Il est l’auteur de plusieurs romans mais est surtout connu pour ses ouvrages maçonniques tels que 1717, l’initiation de la franc-maçonnerie – Rétablissement d’une vérité historique (Conform édition, Coll. Pollen maçonnique, N° 14, 2017), préfacé par Joël Denis, Grand Officier de la Chambre d’Administration du Grand Chapitre Général du GODF ou encore Le GADL’U – Tome 1 – La franc-maçonnerie « moderne » fille des Lumières (Conform édition, 2016), préfacé par Alain Bauer et
Le GADL’U – Tome 2 – Le Grand Architecte ET l’Univers, préfacé, lui, préfacé par Philippe Guglielmi, Grand Vénérable du Grand Chapitre Général du Rite Français du GODF.
Le sommaire se décline de la façon suivante :
Note méthodologique
Avertissement
Introduction « Le trône et l’autel »
Première partie : De la Révolution anglaise de 1688…
Deuxième partie : … À la Révolution Française de 1789
Troisième Partie : Franc-Maçonnerie et Révolution
Épilogue et conclusion
Table des matières
[NDLR : Un ouvrage, deux révolutions… Ou comment mieux comprendre les changements brusques et violents dans la structure politique et sociale d’un État, ici et maintenant, en Angleterre et en France. Changements qui se produisent quand des personnes se révoltent contre les autorités en place et prend le pouvoir.
Si la Révolution française est sans doute mieux connue de nos concitoyens français, qu’en est-il exactement de la Glorieuse Révolution qui s’est déroulée de 1688 à 1689 et qui eut pour conséquence de renverser le roi Jacques II d’Angleterre (Jacques VII d’Écosse) et provoqua l’avènement de la fille de celui-ci, Marie II, et de son époux, Guillaume III, prince d’Orange, appelés sur le trône par le Parlement anglais. Appelée Seconde Révolution anglaise, elle renforça la monarchie mixte et réaffirma le rôle du Parlement face à la Couronne.
La note méthodologique précise que la Franc-maçonnerie est une association qui se veut discrète et qui a eu tendance à éviter surtout à ses débuts la diffusion de documents la concernant ce sont donc souvent les historiens de cette même franc-maçonnerie qui utilisons ces documents des bulles cations plutôt malveillant d’ailleurs ont permis de diffuser quelques documents essentiels la note se termine par cette très belle phrase d’Aristophane (c. 445 av. J.-C.-c. 380 av. J.-C.), poète comique grec qui disait « de leurs ennemis les sages apprennent bien des choses ».
Quant à l’avertissement, il nous informe qu’afin de ne pas alourdir la lecture, nous pouvons approfondir les thématiques de l’ouvrage en allant sur le site de l’éditeur et ainsi y trouver un index des noms cités, sorte de générique des personnages historiques rencontrés au cours de ce récit www.cepadues.com et dans le champ « Recherche », tapez la référence de l’ouvrage 7810.
Un index fort utile nous amenant de A comme « Abbé Barruel (1747-1820) Augustin de Barruel est un prêtre jésuite, et essayiste polémiste catholique français. Ses travaux consistent à affirmer que la Révolution française n’a pas été un mouvement de révolte spontanée du peuple, mais un processus organisé pendant plusieurs décennies dans des loges maçonniques et dans des clubs — en particulier celui des Jacobins. Pour lui, la Révolution française est le fruit d’un complot ourdi par les Philosophes et les francs-maçons, le jacobinisme étant le résultat de leur alliance » à W avec « William Hogarth (1697-1764) est un graveur, peintre, et philanthrope anglais. Il apparaît comme une figure majeure de l’Europe artistique du XVIIIe siècle. Il ouvre la voie à une reconnaissance des genres mineurs que sont le portrait des humbles, le paysage urbain et la gravure satirique. Franc-maçon, il grava des eaux-fortes satiriques sur la Franc-maçonnerie, mais fut également donateur du Foundling hospital : il exécute les costumes et le blason de l’orphelinat, ainsi qu’une série de dessins destinés aux appels à dons ».
L’ouvrage offre surtout dans sa première partie « De la révolution 1688 », composée de cinq chapitres, de très nombreuses et très explicatives illustrations.
Pour la petite histoire, certains découvriront, chapitre 3, la mode de la cravate « débraillée » à travers « La cravate de Steinkerque, ‘’dress-code’’ des Lumières » – à découvrir page 41 dont vient cet usage -, ainsi qu’au chapitre 4 « Franc-Maçonnerie et ‘’Cravate de Steinkerque’’ ». Un bande de tissu au nœud simple dont on passe l’un des pans dans la boutonnière dont l’origine remonte à la fin du XVIIe siècle, et qui est apparue lors de la bataille des Flandres du même nom. Pour mémoire, la bataille de Steinkerque, aujourd’hui Steenkerque en Belgique, eut lieu le 3 août 1692 et se solda par une victoire française du maréchal de Luxembourg (1628-1695), pair de France, sur la Ligue d’Augsbourg, une alliance de la plus grande partie des pays européens contre la France de Louis XIV.
Les férus d’histoire pourront assouvir leur passion en revivant les actes des 2 révolutions Quant aux férus de Franc-Maçonnerie les 2e et 3e parties de l’ouvrage étanchent leur soif de curiosité. Il est abordé l’implantation de la Franc-Maçonnerie, l’influence du chevalier Ramsay mais aussi les bulles antimaçonniques et la répression menée contre les Francs-Maçons. De la grande maîtrise du duc d’Antin aux candidats malheureux comme le prince de Conti ou le maréchal de Saxe, de la première Grande Loge de France à la naissance du Grand Orient, l’auteur fouille avec tous les méandres de la Maçonnerie d’alors.
Un livre sérieux qui, s’élargissant à l’environnement politique et intellectuel de l’Angleterre et de la France, nous resitue le contexte dans lequel est apparu l’Art Royal.
L’ouvrage prends surtout en compte les apports de la Franc-Maçonnerie au XVIIIe siècle. En France, elle a joué, pour Michel König, « un triple rôle dans le déclenchement de la Révolution », constituant « un centre de diffusion de la philosophie des Lumières ». La Maçonnerie a été aussi « une force de brassage des populations actives et notamment entre la bourgeoisie libérale et active et la noblesse éclairée », ce « melting pot » dans les Loges, le « Centre de l’Union ». L’auteur prend en compte aussi le fait que la Franc-Maçonnerie pèsera aussi sur « le déclenchement de la Révolution par la qualité et le courage des acteurs venus de ses rangs ».
Pour comprendre l’apparition de la Franc-Maçonnerie spéculative et institutionnelle au début du XVIIIe siècle en Angleterre, il faut bien évidemment comprendre la Glorieuse Révolution du siècle précédent. En France c’est presque le contraire. Avec l’arrivée sur le continent de cette nouvelle sociabilité, vers les années 1725, nous vivrons la nôtre de révolution à la fin dudit siècle. Cet ouvrage a le grand avantage de présenter ces deux révolutions ; chose qui a été à ce jour rarement décrite.]
Le Petit Prince, œuvre culte s’il en est, qui compte parmi les livres les plus traduits et les plus lus au monde, sera à l’honneur d’une grande exposition, prévue du 31 janvier 2022 au 10 juillet 2022 au Musée des Arts Décoratifs de Paris. Bien entendu, Antoine de Saint-Exupéry, créateur du personnage, sera au cœur de l’événement.
En partenariat avec la maison d’édition Gallimard et la Fondation Antoine de Saint-Exupéry, qui gère les droits relatifs au Petit Prince et à l’œuvre de Saint-Exupéry, le Musée des Arts Décoratifs (1er arrondissement de Paris) accueillera une exposition entièrement consacrée au Petit Prince, à partir du 31 janvier 2022.
« L’exposition présentera pour la première fois le manuscrit original ainsi que des écrits inédits, des esquisses et des aquarelles jamais présentées », promet le musée, qui annonce une exposition conçue pour les petits et les grands, afin de réunir tous les publics autour de cette figure littéraire incontournable.
Plusieurs pièces de l’exposition proviennent de la Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte (Fondation pour l’art, la culture et l’histoire), de Winterthour, en Suisse. En 2019, trois esquisses avaient été retrouvées au sein de la collection du fondateur de cette institution suisse, Bruno Stefanini, magnat de l’immobilier et grand collectionneur. Elles seront sans doute exposées au Musées des Arts Décoratifs.
Rappelons que cette année 2021 marquait les 75 ans du Petit Prince. Parmi les dernières expositions organisées autour du personnage et de son créateur, une datait de 2020, à la galerie du Boléro de la ville de Versoix, en Suisse, et une autre, plus ancienne, de 2018 à la Galerie Gallimard.
Commissariat :
• Anne MONIER VANRYB, conservateur au département moderne et contemporain, en charge de la collection de jouets au Musée des Arts Décoratifs.
• Alban CERISIER, archiviste-paléographe, historien de l’édition et de la littérature.
La scénographie de l’exposition a été confiée à l’agence Designers Unit.
Musée des Arts Décoratifs (MAD)- 107 Rue de Rivoli, 75001 Paris
Horaires :
• Du mardi au dimanche de 11h à 18h
• Fermé le lundi/Fermeture les lundis, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année. Fermeture de la caisse à 17h15. Réservation en ligne recommandée.
Tarif plein : 14 euros – Exposition(s) + collections (audioguide inclus) – Gratuit pour les visiteurs de moins de 26 ans
DETRAD, fabricant de décors, bijoux et accessoires maçonniques mais aussi libraire – rue Cadet (9e arr.) et rue Puteaux (17e arr.) – et éditeur publie Gérard Contremoulin dans une nouvelle collection intitulée Les Cahiers du Rite Français.
Pratiquer les Ordres de Sagesse, tel est le sous-titre apparaissant sur les 4 volumes…
Pratiquer, ce verbe transitif signifiant mettre en action (une théorie, une méthode) ou en application (une prescription, une règle). Ces quatre ouvrages se présentent donc comme de véritables tuileurs !
DETRAD nous les présente.
Le 1er Ordre
Le 1er Ordre du Rite Français – Maître Élu
Présentation de l’éditeur :
Le Rite Français est une continuité de sept grades initiatiques, les trois grades symboliques de la Franc-maçonnerie dite « bleue », puis les quatre Ordres de Sagesse au-delà de la Maîtrise Un Cinquième Ordre s’y ajoute qui reprend en compte l’ensemble du parcours maçonnique
Les Ordres de Sagesse font appel à un récit mythique ou biblique pour stimuler la réflexion sur la hiérarchie des Devoirs de l’homme dans la société. Cet ouvrage aborde le travail du Premier Ordre à partir de la sentence « De la Vengeance à la Justice ». Les Maîtres consternés par l’assassinat d’Hiram, devenus Maitres Élus, vont être confrontés à ces deux conceptions pour réparer cet acte délictueux. Se vengeront-t-ils ou feront-t-ils justice ? La vengeance est-elle un acte légitime ? Peut-on se faire justice soit même ?
Le 2e Ordre
Le 2e Ordre du Rite Français – Grand Élu
Présentation de l’éditeur :
Cet ouvrage aborde le travail du Deuxième Ordre à partir de la sentence « De l’Union des Hommes à l’Unité des Valeurs » Avant de mourir, Hiram s’est séparé de son bijou sur lequel était gravé la somme de ses connaissances Le chantier ne peut se poursuivre Le Grand Élu, va partir à sa recherche Réussira-t-il à transformer l’Union des hommes qui l’accompagnent en Unité des Valeurs ? À quel prix ? Le cheminement dans cette quête va lui faire découvrir les risques de la dissimulation des connaissances tout autant que leur vulgarisation.
Le 3e Ordre
Le 3e Ordre du Rite Français – Chevalier maçon
Présentation de l’éditeur :
Cet ouvrage aborde le travail du Troisième Ordre à partir de la sentence « De la Destruction à la Reconstruction ».
La beauté d’une œuvre bien édifiée excite convoitise et jalousie Le Temple de Salomon sera irrémédiablement détruit, pillé et le peuple des bâtisseurs emmené en captivité par les armées de Nabuchodonosor « Sept semaines d’années » passeront avant que Cyrus ne leur accorde la liberté, leur restitue leurs biens et leur donne l’autorisation de reconstruire le Temple Sur le chemin du retour, ils durent livrer combat, vaincre pour pouvoir reconstruire. Les efforts de tout un peuple pour cette mythique reconstruction nous ouvrent la voie d’une réflexion sur l’utilité sociale mais aussi culturelle de ce type d’entreprise En l’absence de matériaux terrestres indispensables, le Chevalier Maçon est investi du devoir de construire des temples immatériels.
Le 4e Ordre
Le 4e Ordre du Rite Français – Parfait Maçon Libre
Présentation de l’éditeur :
Cet ouvrage aborde le travail du Quatrième Ordre à partir de la sentence « De la Libération à l’Épanouissement »
Le Quatrième Ordre consacre le cheminement du maçon en lui donnant accès au Conseil des Parfaits Maçons Libres En atteignant ce cercle des plus hautes obligations maçonniques, le maçon atteint le niveau ultime de l’exigence éthique Excellence des qualités opératives et intellectuelles, parfaite adaptation des outils maçonniques à ses propres capacités, liberté grâce au courage et à la lucidité, le Parfait Maçon Libre saura-t-il les traduire dans la vie sociale ? Saura-t-il transmettre judicieusement, à bon escient, ses connaissances ? Saura-t-il faire comprendre qu’il n’y a de vérité que dans la recherche de la Vérité ?
Biographie de l’auteur :
Gérard Contremoulin a reçu la lumière en 1982 au Grand Orient de France. Conseiller de l’Ordre de 2008 à 2011, en charge notamment de la lutte contre les dérives sectaires, du programme « L’École Républicaine du futur », puis de la communication et des relations de presse. Il a présidé le convent du GODF en 2016 (La Rochelle 1). Il est membre du Grand Chapitre Général-Rite Français depuis 1998, notamment dans le Chapitre « Frédéric Desmons » et fondateur d’« Europa, l’Esprit des Lumières ». Reçu au Ve Ordre en 2005, il en a exercé les fonctions de Préfet à deux reprises. Il est actuellement délégué départemental de l’éducation nationale (DDEN) dans le Val de Marne (94).
[NDLR : Préfacé par Emmanuel Pierrat, Gérard Contremoulin nous avait donné l’occasion dans son L’homme debout – La république, pour un nouvel humanisme (DETRAD, Coll. Rencontres, 2018), à l’heure où certains tentent d’affaiblir la République, de faire entrevoir une image de « la Franc-maçonnerie issue des Lumières se donnant pour mission d’ouvrir des perspectives pour la protéger mais aussi pour donner aux générations futures un avenir éclairé ». Il y développait l’idée que « en se référant à la République universelle, les Francs-maçons aspirent à construire une authentique fraternité internationale ». Une phrase qui pourrait figurée sur la frise d’un grand monument…
Ces quatre ouvrages ne sont pas une histoire des grades de Sagesse du Rite Français. De leur création en 1784, jusqu’à nos jours. Même si toutefois peut se poser avec la traditionnelle question : D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?
Pour mémoire, le Grand Chapitre décidé en 1994 et réactivé en 1996 permet à ceux qui le désirent de poursuivre leur parcours au sein du Rite Français et ainsi d’offrir un cheminement initiatique.
Par sa connaissance du langage symbolique, sait comment et où retrouver ses Sœurs et ses Frères.
Rappelons que les Ordres de Sagesse – que certains comprennent comme des hauts grades maçonniques du Rite Français – se nomment à l’origine Ordres supérieurs et sont publiés en 1801.
Le recueil Le Régulateur des Chevaliers maçons ou les Quatre ordres supérieurs, suivant le régime du Grand Orient disponible aux éditons Lacour https://bit.ly/3EsXDwX codifie tout cela. Un travail d’Alexandre Roëttiers de Montaleau, à partir des travaux de la Chambre des Grades et du Grand Chapitre Général de France entre 1783 et 1785.
Ces rituels s’inscrivant dans la continuité du grade de « Maître », ils prolongent et approfondissent un parcours symbolique et initiatique débuté en Loge Bleue. À l’origine, ils se déclinent en quatre ordres initiatiques et philosophiques et un cinquième ordre administratif et conservatoire.
Le 1er Ordre du Rite Français – Maître Élu – De la Vengeance à la Justice
(76 pages, 12 €). L’ouvrage nous donne une table des matières à l’identique – avertissement ; repères chronologiques ; introduction ; conclusion provisoire ; glossaire complémentaire ; bibliographie succincte – quel que soit le volume. Seule la spécificité du grade, cœur du livre, s’entend différemment.
Tel un véritable tuileur y sont étudiés tous les aspects du grades : disposition du temple, textes de références, discours rituels, instruction rituelle, commentaires et éléments initiatiques.
Mais cet opuscule, comme les trois suivants, se veut une aide pédagogique tant pour comprendre le récit, les personnages, les situations et les concepts que les couleurs, les objets, les chiffres et les nombres, la batterie, l’acclamation, la marche ou encore les signes, mots et attouchement.
Le 2e Ordre du Rite Français – Grand Élu – De l’Union des Hommes à l’Unité des Valeurs(82 pages, 12 €)
Le 3e Ordre du Rite Français – Chevalier Maçon – De la destruction à la Reconstruction (90 pages, 12 €)
Le 4e Ordre du Rite Français – Parfait Maçon Libre – De la Libération à l’Épanouissement (102 pages, 12 €)
Ce grand contributeur qu’est Gérard Contremoulin, auteur « Sous la Voûte étoilée » https://souslavouteetoilee.over-blog.com/, son bog, de près de 1700 articles depuis 2010, arrivera à sa finalité.
Nous faire adhérer au fait que le Rite Français, rite en sept grades pratiqué au GODF, dont les trois premiers dits symboliques doivent former des Maîtres maçons, ceux des quatre Ordres de Sagesse doivent, eux, former des citoyens.]
Ettore Loizzo a été Grand Maître adjoint du GOI, lors de la deuxième Grande Maestranza d’Armando Corona. « Un franc-maçon à tous les niveaux », définit Stefano Bisi, l’actuel Grand Maître de la plus importante et nombreuse Communion maçonnique italienne, présentant le livre-entretien (« Ettore Loizzo. Confessions d’un Grand Maître » Pellegrini Editorei) qui est arrivé en librairie le 7 janvier 2021, que Loizzo a écrit avec le journaliste Francesco Kostner. Un témoignage qui met en lumière « les mille facettes d’une pensée à bien des égards plus actuelle et fraîche que jamais » : l’héritage d’un franc-maçon qui a écrit « une des belles pages de l’histoire du Grand Orient d’Italie ».
L’expérience de Loizzo est empreinte d’amour pour l’institution dans laquelle il a servi pendant soixante-six ans, mais aussi de courage et de détermination. Une qualité qu’il a démontrée en de nombreuses circonstances, notamment au début des années 1990, après la démission du Grand Maître Giuliano Di Bernardo et l’enquête du procureur de Palmi Agostino Cordova, guidant le GOI hors de la tempête qui l’avait englouti.
Un livre plein d’anecdotes et de révélations qui révèlent la profondeur culturelle d’un protagoniste incontesté de la franc-maçonnerie italienne.
Cette boîte dormait depuis 1887 sous la statue du général confédéré Robert Lee, déboulonnée en septembre.
Les observateurs espéraient découvrir une photo d’Abraham Lincoln présentée comme historique et qui aurait pu affoler le marché des collectionneurs, mais celle-ci ne figurait pas parmi les objets.
Les techniciens du département des ressources historiques de l’Etat de Virginie ont notamment extrait de la boîte, sous l’œil des caméras, des balles Minié (munitions de la guerre de Sécession), des billets et des pièces de monnaie émis par le gouvernement confédéré, des journaux et des revues, un almanach datant de 1887 et des documents de loges maçonniques de la région.