dim 14 décembre 2025 - 07:12
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(VIDEO) La vengeance est au cœur de l’instruction maçonnique – L’histoire bouleversante d’un vieux rabbin de Vienne

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L’Homme vulgaire, se laissant guider par ses passions se trouve perpétuellement balancé entre son désir de fuite et son besoin de réparation. Le raccourci vers celle-ci se nomme vengeance. Œil pour œil est inscrit dans le Code d’Hammurabi, que chacun peut consulter au Musée du Louvre. Mais cela amène t’il la paix ? Ce précepte permet-il de continuer durablement à vivre son chemin d’Homme ?

Le témoignage de Christiane Singer à propos du vieux rabbin de Vienne résume en quelques mots ce que la Franc-maçonnerie détaille en plusieurs décennies de travail sur le chemin initiatique. Chacun comprendra à son niveau…

Colloque « Le Sefer Yetsirah »

Attribué par la tradition juive au patriarche Abraham, le Sefer Yetsirah, ou Livre de la Création, fait figure de référence dans l’enseignement de la Kabbale. Ce texte relatant la formation du monde au moyen des lettres de l’alphabet hébraïque et de leurs différentes combinaisons a suscité une littérature entière de commentaires. À travers l’étude d’un manuscrit espagnol du XIIIe siècle réunissant le Sefer Yetsirah et douze commentaires kabbalistiques médiévaux, chercheurs français, italiens et israéliens approfondiront l’histoire de cet ouvrage majeur de la mystique juive, en s’intéressant notamment à sa diffusion et à sa réception, ainsi qu’à son influence dans l’histoire des idées et ses doctrines.

Avec la participation de : Emma Abate, CNRS, IRHT ; Jean Baumgarten, CNRS-EHESS ; Saverio Campanini, université de Bologne ; Yossi Chajes, université de Haïfa ; Giacomo Corazzol, CNRS, IRHT ; Julien Darmon, EHESS ; Paul Fenton, Sorbonne Université ; Laurent Héricher, BnF ; Piergabriele Mancuso, The Medici Archive Project, Università dell’Insubria ; Paul Salmona, mahJ ; Michaël Sebban, Beit HaZohar

Colloque coordonnée par Jean Baumgarten (CNRS-EHESS) et Michael Sebban (Beit HaZohar).

Découvrez également l’accrochage « Le Sefer Yetsirah » sur https://www.mahj.org/fr/programme/le-sefer-yetsirah-75844

Infos pratiques :

Colloque « Le Sefer Yetsirah – Histoire et réception d’un texte kabbalistique majeur » ouvert à tous

Quand : 14/11/2021 – de 9:30 jusqu’à 18:00

Lieu : Musée d’art et d’histoire du Judaïsme/Hôtel de Saint-Aignan – 71, rue du Temple 75003 Paris

Inscription obligatoire sur https://www.mahj.org/fr/civicrm/event/register?id=79&reset=1

Moi et le monde

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Je rêve ?

Lorsque je suis entré dans notre mouvement, il y a 40 ans, j’avais compris que l’objectif individuel était double :

– devenir meilleur

– transmettre des valeurs

Ce mouvement me convenait bien et me convient toujours en tant que modèle de communication, avec soi et les autres. Comme tout apprenti, je l’avais idéalisé. Je l’ai depuis « réalisé », avec ses forces et ses faiblesses, avec ses hommes et ses femmes, qui ne sont que l’un et l’autre. Et je me suis analysé.

Je ne sais pas si je me suis vraiment rencontré moi-même, le peut-on jamais (quand on sait que pour chacun de nous, ce n’est pas le rameur qui mène la barque, mais le passager clandestin, nous dit Freud) toutefois les rencontres que j’ai faites, et continue de faire, me montrent que je ne me suis pas trompé dans ma démarche d’ouverture. L’autre, cet autre moi, agrandit souvent avec bonheur mon trop petit cercle de lumière. Deux lampes éclairent mieux le chemin qu’une seule.

Le temps passant, l’âge venant, je me demande toutefois si, à l’entrée dans ce nouveau millénaire, nous ne devrions pas inverser notre symbole de la pierre à polir ! En effet, à force de lisser cette pierre, pour qu’elle s’emboîte dans les autres, se précise le risque d’une standardisation qui, certes, élève des gratte-ciel bétonnés, mais jamais plus d’édifices de caractère, aux reliefs ciselés et personnalisés. La culture de masse ne peut que nous prendre dans la masse…si nous ne nous écartons pas de la bétonnière! Comme me l’a récemment fait remarquer un apprenti, ne vaudrait-il pas mieux justement partir de la pierre policée et neutralisée par la socio-culture, pour revenir vers celle qui nous individualise, précisément avec ses creux et ses bosses. J’ajoute, avec ses oasis pour accueillir, et ses aspérités pour refouler.

Car, pour qui, pour quoi et pourquoi devenir meilleur, dans une société qui triche à tous les niveaux (de la politique à l’économie, de l’administration aux institutions, de l’industrie à l’agriculture, des religions aux sociétés de pensée, de l’art au sport, cf la presse quotidienne). Mensonges, mains dans la caisse, urnes trop pleines, produits frelatés, favoritisme, népotisme, détournements, soif de pouvoir, abus de biens sociaux, dopage, pédophilie civile, religieuse et même bouddhique, etc, etc, je n’invente rien. Voila la réalité profane, même s’il ne faut pas amplifier et généraliser. L’important aujourd’hui n’est pas de commettre un délit, quelle qu’en soit la gravité – mais de ne pas se faire prendre! L’important est aussi de montrer dans tous les domaines une belle vitrine, une bonne image de marque. Visite des cuisines interdite ! Tout va bien dans le meilleur des mondes. L’étiquette prime sur le contenu de la bouteille! Vous en reprendrez bien une goutte, pour la route!

Cette primauté du faux sur le vrai, du paraître sur l’être, du superflu sur l’essentiel, conduit à faire des joueurs stars du football les personnages les plus aimés et admirés. Pour nous, interprètes de symboles, il est surtout aisé de décoder celui-ci : fini le travail (même si nous le glorifions toujours), vive le jeu ! (et ajoute Narcisse, vive le « je ») Parce que le jeu fabrique aujourd’hui la fortune et fait rêver les fauchés (l’Etat et la télé l’ont bien compris en multipliant les jeux de toutes sortes, au mépris de toute morale).

Partant, à moi, franc-maçon, que me reste-t-il à penser, à dire, dans ce monde masqué où chaque jour est « mardi gras », quand je vois que les nouvelles cathédrales sont les tours, tant à  Dubaï et qu’à la Défense,  où l’on prie le dieu ARGENT. Où ferveur rime avec peur… et que je constate que les valeurs à transmettre sont surtout boursières.  Et enfin, que penser quand nous apprenons que, après les sinistres avions kamikazes porteurs de mort, c’est maintenant le doigt d’un trader, qui, d’un simple clic de souris sur son ordinateur, peut faire imploser un empire financier de béton et de verre…….

Je rêve ou je cauchemarde….

J’ai bonne mine sur le parvis, avec mon équerre, mon ciseau, mon maillet et mon fil à plomb comme viatiques, pour valoriser l’effort, l’honnêteté,  la rigueur et l’altruisme ! Et à quoi bon m’agiter,  vitupérer : si je fais de ma pierre un hérisson cubique, je m’écarterai de l’autre, cet autre moi !

…Alors, mes Sœurs, mes Frères, je choisis de me resserrer contre vous, par la pensée (Covid oblige !). Pour garder l’espoir. Pour que notre carré rejoigne d’autres carrés, qui deviendront des cercles. Pour que ces cercles s’agrandissent par le ricochet de nos pierres. Pour que nous continuions notre précieux rôle  de  passeurs, de « naisseurs ». Pour que dans la cité, notre fraternelle essence, loin de flamber des voitures,   fasse tâche d’huile ! Pour que dans ce monde à repenser, à vraiment refaire, les hommes communiquent  moins pour se parler plus Parce que au commencement était  le Verbe !

ESPAGNE : L’héritage symbolique. Souvenir de la franc-maçonnerie basque

De notre confrère espagnol deia.eus – Par Urko cost gutiérrez

S’il y avait déjà des francs-maçons basques au XVIIIe siècle, ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que de nombreuses loges furent créées. Bilbao, Bermeo, Portugalete ou Erandio ont accueilli certains d’entre eux.

Une appartenance à la franc-maçonnerie basque et à l’illustre Bilbainos semble avoir été oubliée ou ignorée par certains au hasard, comme si cette partie de leur vie ne méritait pas qu’on s’en souvienne. Avant le Bilbao que nous connaissons, avant ce Bilbao qui grandit et progresse ouvert au tourisme au 21ème siècle avec des musées, des ponts et des hôtels de designers internationaux, il y avait un Bilbao de sociétés, d’associations, de groupes et de clubs où se rencontraient intellectuels et éclairés, industriels, artistes et hommes d’affaires de nature progressiste. L’engouement croissant pour les athénées au milieu du XIXe siècle a donné naissance à d’innombrables sociétés telles que : Les Chevaliers de la Table Ronde ou de la Théosophie, Rama Bilbao. Ils sont devenus un point de rencontre pour les écrivains, les poètes, les journalistes et les hommes politiques où, encouragés par une atmosphère libérale, ils ont débattu de ceci et de cela. La franc-maçonnerie de Bilbao avait également sa place dans ce scénario, où les Loges avaient un rôle naturel et intégré dans cette société.

Au XVIIIe siècle, il est peut-être possible de parler de francs-maçons au lieu de franc-maçonnerie. Pour cela, il est possible de présenter deux représentants de l’époque, où l’appartenance à la franc-maçonnerie était encore quelque chose d’exclusif pour les classes privilégiées.

José de Mazarredo y Salazar , ce marin et soldat né en 1745, lieutenant général de la Royal Navy, était franc-maçon. Né à Bilbao, il a développé la mesure astronomique avec des applications à la navigation maritime. En 1793, il fonda un observatoire astronomique et occupa également le poste d’ambassadeur plénipotentiaire de la Marine auprès de Napoléon, ce dernier poste à la demande de son ami et frère Mariano Luis de Urquijo y Muga, un autre membre de Bilbao de l’Ordre maçonnique. Il était un homme politique et secrétaire d’État au bureau de Carlos IV et plus tard de José I Bonaparte. En tant qu’intellectuel, il s’intéressait particulièrement au progrès. De sa position, il a dirigé une réforme du système universitaire et une autre de la Marine avec Mazarredo. Il s’est battu pour l’abolition de l’esclavage, a instauré la libération des prisonniers politiques et a durci la position du gouvernement sur les privilèges de l’église en procédant à plusieurs tentatives de confiscation. Le Saint-Office l’accusa d’être franc-maçon et il fut emprisonné à Pampelune. Urquijo et Mazarredo ont tous deux été impliqués dans la Zamakolada de 1804 où un groupe de villageois armés a fait irruption dans le Conseil provincial de Bilbao et a arrêté le magistrat et un bon nombre de députés. Son rôle, étant donné le prestige qu’il avait, était celui de médiateur, réalisant la libération des otages.

ENCLAVES GÉOSTRATÉGIQUES 

S’il est vrai qu’à cette époque on ne sait pas qu’il y avait une activité particulièrement féconde de la franc-maçonnerie à Bilbao (il n’y a aucune preuve documentaire qu’il y ait eu des loges maçonniques à Bilbao avant 1838 avec la Loge Vigilance). Depuis le XIXe siècle pour la franc-maçonnerie en Espagne, il y aura un débat constant entre clair-obscur où des périodes de croissance modérée seront entrecoupées de persécutions, de censure et de divers édits ecclésiastiques condamnatoires.

En Euskadi, il y aura généralement un boom des lodges dans des villes comme Bermeo, Portugalete, Erandio ou Bilbao, où l’industrie minière et métallurgique a commencé plus tard. Enclaves géostratégiques du fait de sa situation à proximité de l’estuaire et des mines. De nombreux Francs-Maçons arrivés d’Angleterre (industriels, ingénieurs et hommes d’affaires) peupleront les Loges de ces vallées favorisant un corpus maçonnique actif . Par exemple, à Portugalete, nous trouvons de la correspondance sur la création de la Loge capitulaire de Constancia et des documents maçonniques sur l’activité de la Loge Esperanza VII . Dans les deux cas, la présence de noms et de prénoms anglo-saxons ressort.

A Bermeo, l’ Euskaria Lodge, composée principalement de nationalistes basques, a promu la création de l’hôpital psychiatrique Bermeo et, à travers des associations et des confréries, a aidé les pêcheurs et leurs familles, ainsi que la création de la Clinique d’entraide.

Du côté de Bilbao, on sait, grâce aux documents abandonnés, récupérés et restaurés des archives de Salamanque, qu’il y avait au moins sept loggias parfaitement opérationnelles au début du XIXe siècle et jusqu’en 1936.

Le premier maire républicain (1873) de Bilbao était un franc-maçon nommé Bernabé Larrinaga ; Des années plus tard, pendant la deuxième république, un autre franc-maçon appartenant à Acción Republicana deviendra également maire de Bilbao, Ernesto Erkoreka. À propos de Bernabé Larrinaga, nous savons qu’avec Cosme Echevarrieta, ami et partenaire, il était un élément clé du capitalisme de Bilbao de l’époque. Pour reprendre les mots de Ramón de la Sota Aburto :

« Un type Don Bernabé très extraordinaire qui était horloger amateur, jouait du cornet, était républicain, pêcheur et secrétaire de la loge maçonnique de Bilbao. »

Dès qu’ils en ont eu l’occasion, ce groupe de frères et d’autres ont fondé un partenariat pour construire les arènes de Vista Alegre, qu’ils vendraient plus tard pour les bénéfices afin d’obtenir suffisamment de traction pour entreprendre de plus grandes entreprises dans l’industrie minière en pleine croissance. A partir de ce moment, ils connaîtront une période de boom économique progressif.

En tant que directeur du consistoire, il réduisit le déficit, approuva un règlement d’hygiène par lequel un médecin hygiéniste serait nommé pour la ville et, sur proposition de Cosme Echevarrieta, hâta la construction d’un nouvel hôpital pour Bilbao.

CLUBS DE FOOT 

De Deusto vient à nous un autre personnage. Il s’agit de Cándido Palomo, homme d’affaires et franc-maçon qui fut l’un des fondateurs du Deusto Soccer Club et du Alameda de San Mamés Sports Club. Il a fait partie du bataillon des défenseurs auxiliaires de Bilbao pendant le siège carliste de 1874 et a ensuite participé à la fondation de la Sociedad El Sitio. C’était un passionné de cyclisme. En fait, en Euskadi pendant de nombreuses années et jusqu’en 1936, il y avait un tour à vélo avec son nom. Il a participé très activement à la création de loges à Bilbao telles que Logia Caridad, Luz del Norte ou la Gran Logia Regional Cantabrica. D’après les livres de présence et les procès-verbaux, on peut voir comment il a occupé divers postes, dont celui de Vénérable Enseignant –président– et est devenu symboliquement connu parmi ses frères sous le nom de Riego.. Indalecio Prieto lui a dédié quelques lignes :

« J’ai rencontré les premiers francs-maçons à Bilbao à la fin du siècle. (…) le franc-maçon le plus notoire de Bilbao s’appelait Cándido Palomo. (…) Mais, en plus, Don Cándido et Don Segundo étaient beaux, simples , bon et affable. Palomo n’a été vu fier que le 2 mai coiffé de sa casquette de bataillon auxiliaire écossais ou se promenant fièrement avec le ténor Florencio Constantino, également franc-maçon, dès son retour à Bilbao, sa ville natale. (…) « 

En ce qui concerne le rôle des femmes dans la franc-maçonnerie entre la fin du XIXe et le milieu du XXe siècle, la majorité était des militantes de la lutte pour l’égalité et le suffrage universel, et malgré le fait que le système par lequel les femmes accédaient à la franc-maçonnerie était connu sous le nom de Loges d’adoption où ces les loges étaient toujours supervisées par un membre masculin de l’ordre, en pratique elles fonctionnaient comme des loges indépendantes en toute liberté. Il convient de mentionner Concepción Arenal, défenseur de l’autonomie des femmes et auteur, entre autres, de l’essai La Mujer del Porveniro Ana María Ronda Pérez et Matilde Muñoz en tant que promoteurs de l’initiative Education and Teaching League. A Bilbao, nous n’avons enregistré que deux femmes maçons ; Concepción Cubas, dont on sait qu’elle était une célèbre chanteuse de Zarzuela et qu’elle exerça son travail au sein de la franc-maçonnerie à la Loge Caridad 200 à Bilbao sous le nom symbolique de Juana de Arco . La seconde concerne Nicolasa Casamayor, qui apparaît comme la fondatrice de la Loge Luz de Vizcaya en 1892. Les deux apparaissent dans la documentation relative aux Tenidas (une Tenida est une réunion ou assemblée de Maçons réalisée dans un cadre rituel) et les Cartes Logiques (Document maçonnique qui enregistre les charges ou les fonctions des membres d’une loge) avec lequel on peut penser qu’au moins ces loges de Bilbao étaient mélangées.

THOMAS MEABE BILBAO 

Cet homme politique, journaliste et écrivain est né à Durango vers 1879 dans une famille très traditionnelle, avec un père carliste et un frère collaborateur direct de Sabino Arana. Dans sa jeunesse il est lié aux jeunesses nationalistes où il commence à étudier le socialisme, ce qui finit par le séduire au point de changer radicalement sa vision de la politique et de la société. Non seulement il s’est affilié au Parti socialiste et a fondé la Jeunesse socialiste en Biscaye, mais il a également commencé dans la Loge d’émulation de Bilbao sous le nom de Cosmopolita, selon les archives de la Loge. José Madinabeitia Ortiz de Zarate, un médecin né à Oñati, comme Meabe, est passé d’un milieu nationaliste au socialisme. Partagez des emplois dans le même Lodge que Tomas Meabe et Spinoza. Il fut l’un des fondateurs d’Eusko Ikaskun-tza et collaborateur à la création de la Jeunesse socialiste. En tant que médecin, il fut un pionnier dans le traitement de la tuberculose, il créa un sanatorium à Gorbea pour traiter cette maladie, bien qu’elle ne prospérât pas.

Pendant le gouvernement en exil d’Aguirre au sein de son cabinet, on retrouve un franc-maçon qui avait été adjoint au maire de la mairie de Bilbao avec la formation du Parti républicain autonome basque ; Ambrosio Garbisu et Pérez. Conseiller commercial et co-fondateur de la Caisse d’Epargne Municipale, Commissaire aux Finances au Commissariat Général de la Défense de Biscaye et dernier président de la Sociedad El Sitio avant la dictature et qui, lorsqu’il s’est exilé, a chargé clandestinement les caisses de la Caisse d’Epargne Municipale Banque. Maçonniquement, il appartenait à la Loge Puritanos entre autres, avec le nom symbolique de Galilée .

Après le soulèvement, la franc-maçonnerie était l’un des objectifs prioritaires du dictateur, qui voulait non seulement retirer les francs-maçons de la société, mais aussi éradiquer à la fois leur mémoire et leurs symboles. Dans cette entreprise, il a créé une loi ad hoc: Loi de répression de la maçonnerie et du communisme, à utiliser comme un outil juridique et qui conduirait plus tard à un tribunal spécial. À l’aide des documents saisis, il a procédé à l’extermination de toute personne pouvant avoir un lien avec l’ordre maçonnique. Toute activité maçonnique en Euskadi a cessé et nombre de ses membres ont dû fuir à l’étranger, aidés et accueillis par des frères d’Iparralde. Il faudra attendre juillet 1979 pour que la franc-maçonnerie redevienne officiellement légale. Maçonnerie – pour reprendre les mots de Rutyard Kipling – : « Il a vu les choses auxquelles il avait consacré sa vie se briser et a dû se baisser et les reconstruire avec des outils usés pour continuer son travail pour le progrès de l’humanité. »

∴ 3 POINTS C’EST TOUT ∴ – Mardi 9 novembre

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🎥 Les ouvriers d’Hiram Abiff – d’où vient la franc-maçonnerie ? – https://450.fm/2021/10/31/venezuela-les-ouvriers-dhiram-abiff-dou-vient-la-franc-maconnerie/

🎥 Une sœur témoigne ! – https://450.fm/2021/11/03/une-soeur-temoigne/

🎥 RUSSIE : Ce n’est pas un rêve – maintenant je suis franc-maçon. (Correspondant infiltré dans une loge maçonnique) – https://450.fm/2021/10/29/russie-ce-nest-pas-un-reve-maintenant-je-suis-franc-macon-correspondant-infiltre-dans-une-loge-maconnique/

📰 Le rendez-vous quotidien des lecteurs de https://450.fm

Le journal de la FM sous tous ses Angles

  • Présentation Hadrien Berthaut
  • Réalisation Laurent Sirguy
  • Directeur de la Publication Franck Fouqueray

Institut d’études et recherches maçonniques (IDERM), le programme 2022

1.       Les Conférences de l’IDERM (Temple 19 et distanciel)

13 janvier 2022, à 17h : Assemblée générale (Temple 19)

à 18 :15 Paul Baquiast et Bertrand Sabot, « Du maçon sans tablier au haut dignitaire, itinéraire initiatique d’un républicain romantique : Emmanuel Arago »

17 février 2022 (Temple 19), à 17h30 : François Gaudin, « Le vénérable Maître Michel Peigné, un franc-maçon face à la justice de Louis-Philippe »

17 mars 2022 (distanciel), à 17h30 : Sunny La Galloudec, « La Libre pensée (Tourane-Hué), une loge indochinoise au début du XXe siècle »

17 mai 2022 à 17h30 : Séverine Dupuis (Temple 19), « Le Paris maçonnique au XVIIIe siècle (1773-1787) : un état des lieux »

2.      Journée d’études dans le cadre des World Conference Freemasonry (WCF) du 9 au 11 juin 2022, à la BnF

11 juin 2022, « Franc-maçonnerie, race et esclavage » (Paris, Hôtel Cadet, Grand Orient de France)

Pour aller plus loin sur la conférence mondiale sur la Franc-Maçonnerie (WCF) https://ipsonet.org/conferences/ritualconference-main/

Le président de l’IDERM est M. Éric Saunier. Non Maçon, Éric Saunier est un historien français spécialisé dans l’étude des sociétés urbaines, de la franc-maçonnerie et de la traite négrière depuis les ports normands (Rouen, Le Havre, Honfleur). Professeur d’histoire-géographie dans l’académie de Rouen de 1986 à 1996 et maître de conférences en histoire moderne à l’université du Havre ainsi que chercheur rattaché à l’unité mixte de recherche (UMR) du CNRS depuis 1998. Il a dirigé récemment l’ouvrage Franc-maçonnerie et éducation (XVIIIe-XXe siècle) à retrouver sur https://450.fm/2021/10/17/franc-maconnerie-et-education-xviiie-xxe-siecle/

Le but de l’IDERM, créé en 1974, est de promouvoir, soutenir, favoriser les recherches historiques, institutionnelles, etc. se rapportant à la franc-maçonnerie universelle. Si l’histoire de la maçonnerie reste l’essentiel de ses préoccupations, toute étude aussi bien de sociologie, de philosophie voire de linguistique maçonnique peut y trouver place. L’institut a pour vocation de rassembler tous les chercheurs, mais aussi tout simplement ceux qui s’intéressent de près ou de loin à l’étude de ce qu’on peut appeler le phénomène maçonnique, quel que soit le temps ou le lieu.

En savoir plus, l’IDERM, le site http://godf.iderm.free.fr/

Le secret des secrets

La bulle d’excommunication contre les francs-maçons émise le 28 avril 1738 par Clément XII,  In eminenti apostolatus specula,  intervient quelques années après la création de la Grande Loge de Londres, en 1717, par Jean Théophile Désaguliers et James Anderson. Le réquisitoire relève alors deux traits principaux de la Franc-maçonnerie : le multi confessionnalisme des loges et le fait que ses adeptes y prononcent un serment d’allégeance au secret et d’entraide qui, selon le texte, ne peut être que suspect.

Les francs-maçons prêtent de nombreux serments et des promesses qui les engagent moralement

1. Il y a serment.

2. Il est fait avant que les secrets ne soient communiqués.

3. Il est accompagné d’une pénalité.

Le serment est un rite oral, souvent complété par un rite manuel. Sa fonction consiste, non dans l’affirmation qu’il produit, mais dans la relation entre la parole prononcée et la puissance invoquée, entre la personne du jurant et le domaine du sacré[1].

Parmi tous les serments prêtés au cours d’une vie maçonnique, toujours consentis, il y a ceux consistant en promesses solennelles faites par le récipiendaire, puis néophyte, de s’engager à garder les secrets de la Maçonnerie, d’aider ses frères et sœurs, et d’être intégré à l’Ordre. Je m’engage à, je promets…, je jure…, sont les verbes par lesquels les francs-maçons se lient en paroles. C’est l’acceptation d’une règle qui lui ouvre paradoxalement une voie de libération.

The Old Constitutions Belonging to the Ancient and Honourable society of Free and Accepted Masons de 1722 dites de Roberts [2] sont très explicites : sans serment préalable aux divulgations point d’admission (Qu’aucune personne ci-après ne soit acceptée franc-maçon, ou ne connaisse les secrets de ladite Société, jusqu’à ce qu’il ait d’abord prêté le serment du secret ci-après…). Ce qu’il faut comprendre c’est que ces secrets (au pluriel) sont ceux du métier «Vous tiendrez secrètes les parties obscures et compliquées de la Science, ne les révélant à qui que ce soit, sauf à ceux qui l’étudient et la pratiquent.»

Les menaces faites en cas de parjure. Lors des cérémonies initiatiques, ces menaces permettent au récipiendaire d’appréhender le risque encouru en cas de non-respect de ses engagements. En faisant ce que l’on appelle les signes pénaux, le franc-maçon se rappelle ses serments en mettant en scène les parties du corps qui feraient l’objet de tortures promises au parjure (gorge tranchée, cœur arraché, corps coupé en deux).

Dans les Instructions des Fendeurs à l’usage du Grand Chantier de France séant à Paris de 1786du Rite Forestier on trouve curieusement deux types d’obligations très connotées, une pour les hommes (si je manque à mon obligation, je consens d’avoir la tête séparée du tronc, par toutes les haches du Chantier, & d’être exposé dans le fond d’une forêt, pour y être dévoré par les bêtes féroces)  et une pour les femmes (si je manque à ma promesse, je consens d’être trempée, battue, tordue comme un paquet de linge sale ; ensuite précipitée au fond du baquet de la bonne & bienveillante cousine Cateau ; ensuite d’être exposée, pendant quarante jours, dans les forêts les plus profondes, pour ne vivre que de glands, comme une truie, & d’être dévorée par les bêtes féroces).

Prendre tout cela à la lettre, c’est entretenir et justifier l’anti-maçonnisme le plus primaire.

Alors, toute la littérature maçonnique, ou les publications sur le net, sont-elles des parjures ?

Que dire lorsque ce ne sont pas des francs-maçons qui divulguent les rituels comme le fit le lieutenant de police de Paris René Hérault, dans Le Secret d’un frey-maçon en 1738. Avant-guerre, nombre de journaux de province publiaient même le programme d’activité des loges dans leurs colonnes.

Les Constitutions dites d’Anderson de 1723 n’utilisent jamais le terme de parjure. Elles recommandent seulement la prudence.

Écoutons aussi Casanova qui répond[3] :

«Ceux qui s’arrêtent à la superficie des choses pensent que le secret consiste en mots, signes et attouchements, ou qu’en fin le grand mot est au dernier degré. Erreur. Celui qui devine le secret de la Franc-maçonnerie, car on ne le sait jamais qu’en le devinant, ne parvient à cette connaissance qu’à force de fréquenter les loges, qu’à force de réfléchir, de raisonner, de comparer et de déduire. Il ne le confie pas à son meilleur ami en maçonnerie, car il sait que s’il ne l’a pas deviné comme lui, il n’aura pas le talent d’en tirer parti dès qu’il le lui aura dit à l’oreille. Il se tait, et ce secret est toujours secret.»

Les mots et les signes si pieusement conservés et si solennellement transmis ne sont, en dernier examen, que les manifestations externes et pédagogiques  du secret incommunicable et qu’il est toujours dommageable pour  l’évolution spirituelle du cherchant de croire qu’il suffit de stocker  au fil du temps les nombreux mots et signes qui ponctuent l’avancement hiérarchique au sein des sociétés initiatiques pour atteindre le but de l’initiation véritable[4].

On ne dévoile pas des processus de transformation intérieure, des moments inoubliables de communion, des sentiments furtifs d’élévation, des amitiés salvatrices… toutes choses qui font qu’une vie de société peut être dite initiatique. Quand j’ai promis de me taire sur le sujet, je n’aliénais pas fondamentalement ma liberté, je reconnaissais simplement que ce sujet est incommunicable.

Le secret n’a pas pour but d’exclure le profane, mais pour le bénéfice des initiés. Le secret est précieux, non pas parce qu’il empêche ceux qui sont à l’extérieur du temple de découvrir ce qui se passe à l’intérieur, mais parce qu’il rend les leçons à l’intérieur plus efficaces pour ceux qui sont enseignés. Le secret est utilisé pour empêcher les candidats d’apprendre les leçons autrement que de la manière la plus efficace : par l’expérience active profonde qui place les idées dans les parties les plus intimes de notre esprit et de notre corps, où elles deviennent des forces actives et puissantes contrôlant notre comportement et façonnant nos vies en accord avec les principes les plus élevés du caractère moral et du développement personnel.

Nous reconnaissons que le seul secret maçonnique qui ne devrait pas être trahi est celui qui relève de l’appartenance à la Franc-maçonnerie des autres frères et sœurs pour les protéger des conséquences qu’un tel dévoilement pourrait avoir pour eux dans un environnement hostile à la FM[5].

Éclairer les autres est un acte d’amour, parce que c’est un partage. C’est pourquoi, nous nous donnons le droit de transmettre ce que nous avons reçu, car nous savons ce que nous devons aux dépôts des trésors culturels et spirituels auxquels nous avons eu accès – auxquels tout le monde, par ailleurs, a accès – et sans lesquels nous ne serions pas ce que nous sommes. Qui nous reprocherait de les rapporter, « comme des fenêtres qui ouvrent le monde à d’autres mondes, à d’autres éclats, à d’autres lumières » ?


[1] E. Benvéniste, L’expression du serment dans la Grèce ancienne, Revue de l’histoire des religions, 1947, pp. 81-94 : <persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1947_num_134_1_5601>.

[2] P. 14 : <freemasonry.bcy.ca/history/old_charges/robertsconstitutions1722.pdf>

[3] Giacomo Casanova : « Histoire de ma vie » – 1789-1798 – Bibliothèque Nationale, NAF 28604

[4]  Jean-Elias Benahor, à propos du secret et de son bon usage, p. 18 : <) » target= »_blank »>linitiation.eu/telechargement/L-Initiation-1993-1.pdf>

[5] À titre indicatif, consulter l’article : <academia.edu/2020122/La_condamnation_du_secret_maçonnique_à_lépoque_contemporaine_le_cas_italien?>

GUATEMALA : Un cent cinquantenaire maçonnique

De notre confrère guatémaltèque prensalibre.com – Par Antonio Mosquera Aguilar

Les francs-maçons d’Amérique centrale expriment leur joie pour les festivités du centenaire de cette année. On sait l’implication des membres de cette fraternité dans le mouvement indépendantiste continental. La persistance de ses idéaux se manifeste dans le pays, avec la présence d’une Loge Lautaro, émulation de celles formées par Miranda, Bolívar, San Martín, Sucre, Santander parmi tant d’autres.

Dans les environs de Puerto Coro, au Venezuela, en embarquant sur un navire corsaire en 1811, les autorités espagnoles ont découvert une liste confidentielle de francs-maçons des différentes communes du continent, partisans de l’indépendance, où figurait le nom de Juan Batres pour le Guatemala. Les francs-maçons formaient des triangles ou trois personnes, pour partager des critères avec une grande confidentialité. C’était inutile, la répression contre les idées de liberté et d’égalité, à la fin elle s’est exprimée dans les indépendances continentales. Comme on le sait, en Amérique centrale 200 ans de l’acte ont été célébrés.

Après l’émancipation de l’Amérique centrale, après des années de luttes politiques, de réunions secrètes et d’actions contre les gouvernements dits conservateurs, les maçons ont convergé au Costa Rica où ils ont organisé des loges, c’est-à-dire les groupements de base de cette fraternité. En janvier 1871, à San José Costa Rica, ils tinrent une assemblée pour constituer un Conseil suprême pour l’Amérique centrale. Parmi les autorités, le Guatémaltèque Lorenzo Montúfar, professeur d’université et réfugié dans ce pays, a été choisi comme Grand Orateur. En avril de la même année, cet organe a reçu l’approbation des francs-maçons de Carthagène, en Colombie, qui ont agi en tant que Grand Sénat.

Il a coïncidé avec le triomphe de la révolution libérale au Guatemala, où il y avait une influence maçonnique importante. Lors d’une réunion internationale à Lausanne en 1875, le Conseil suprême a été nommé l’Orient, ce qui équivalait à lui accorder l’autonomie de s’autoréguler. Une partie des membres du Conseil suprême s’installa dans le pays, où l’organisation maçonnique se développa. Cela a permis d’établir le siège de l’Amérique centrale dans la capitale. À ce titre, ils coïncident, à la fois le 150e anniversaire de la révolution libérale et le Conseil centraméricain.

Les éphémérides ont été éclipsées par la pandémie. Les appels ont été suspendus et n’ont pas été passés sur des plateformes informatiques. En raison de la discrétion de la commande, ils n’utilisent généralement pas de portails électroniques ouverts à accès gratuit. Le musée maçonnique, situé au siège du Rite écossais ancien et accepté, à côté du parc Colón, en face de la Cour constitutionnelle, dans la ville, n’a pas non plus été ouvert au public. Seuls quelques-uns l’ont visité.

On y expose des décorations, des documents, des vêtements, des instruments utilisés lors de leurs réunions, ainsi que d’anciens registres et listes actuelles. Certains visiteurs non-membres de la corporation se plaignent de l’absence de confirmation d’appartenance par les autorités des agences de l’Etat, des hommes d’affaires, des syndicalistes et même des membres des forces armées. On leur a répondu qu’il n’est tout simplement pas possible d’affirmer l’appartenance d’un membre sans leur autorisation préalable ; mais les mal pensés, considérez que ce groupe ne veut pas tirer le voile sur son influence actuelle. Les conspiranoïdes ne manqueront pas de signaler l’existence d’un gouvernement de l’ombre et même la présence des célèbres Illuminati.

En fait, les expressions de joie parmi les Maçons s’expliquent par la fierté qu’ils éprouvent à l’exposition centenaire de leur contribution et d’exemples civiques.

MEXIQUE : Les francs-maçons rendent hommage aux fondateurs

De notre confrère mexicain el manana – Par Sandra Jasso

« Les francs-maçons membres des Loges de Nuevo Laredo ont organisé cet événement en mémoire de nos chers frères dans le mausolée maçonnique et le mausolée du maître primaire dans l’ancien panthéon municipal et en commémoration du centenaire de deuil du Q:. H:. Juan E. Richer Cervero, fondateur de la franc-maçonnerie à Nuevo Laredo », a informé Raymundo Ríos Mayo , secrétaire de la Commission Grande Histoire de la Grande Loge de Tamaulipas

Il expliqua que, se conformant aux lois du Grand Maître Architecte de l’Univers, ils se rendirent à l’Orient Éternel, où ils habitaient; Les membres de la franc-maçonnerie se sont réunis au cimetière à 9h00 le dimanche 31 octobre pour célébrer la mémoire de leurs compagnons le Jour des Morts .

« Il y a 100 ans, le 11 août 1921, le Q : .H : est décédé dans cette ville. Juan Eutimio Richer Cervero, l’un des fondateurs de l’E: .L: .S :. La Rédemption n°27 considérée comme la première Loge maçonnique à Nuevo Laredo et constituée le 15 avril 1881 », a-t-il souligné.

Il dit que le 15 janvier 1890, le Q:.H :. en tant que Vénérable Maître Ad Vitam de ladite loge, a organisé et fondé la Grande Loge d’État « Luz de la Frontera n°14 » avec juridiction à Nuevo Laredo, Ciudad Guerrero, Ciudad Mier, Tamaulipas et une Loge de Laredo, Texas.

Ríos Mayo, orateur principal de la Logia Centenaire Mérite et Respectable Redención Symbolique No. 12 Alma Mater de la Masonería de Nuevo Laredo, a expliqué que Richer Cervero est considéré comme le premier historien de cette ville et que sa tombe se trouve dans la première section ancienne de la municipalité panthéon; ils se sont battus devant les autorités pour commémorer leur centenaire de deuil sous la dernière administration, sans succès.

« Nous étions accompagnés d’anciens grands maîtres : Luis Onofre Hernández Madrigal, ancien grand maître de la Grande Loge des Maçons Libres et Acceptés de Tamaulipas, Ancien Rite Écossais Accepté, M. Olivio Ochoa Gutiérrez ancien Grand Maître de Notre Haut Corps ; MQH Luis Castillo Treviño ancien Grand Maître de notre Grande Loge, ancien Président de la Confédération des Grandes Loges de la République mexicaine et Président de la Grande Commission de liaison de notre Grande Loge avec la Confédération nationale susmentionnée », a-t-il indiqué.

Grandes Dignités MQH Arnoldo Vanoye Gutiérrez, Grand Chef Gardien de notre grande Loge de Tamaulipas, QH Alberto Gabriel González Ornelas, Vice-Président de la Zone Nord de la Grande Commission des Loges AJEF ; QH José Miguel Maurilio Vázquez Portillo, membre de la Commission du Grand Oratoire « Sentimiento Juarista » ; Le QH Gilberto Rogelio Salinas Guzmán, membre de la Grande Commission d’enquête et d’histoire maçonniques, a rendu hommage aux frères décédés.

« Il y avait les parents du professeur Florencio Alvarado, l’enseignantE Irene Alvarado Ríos, fille de l’enseignantE, l’enseignant du primaire issu de la gestion de la franc-maçonnerie, ce sont des enseignants du primaire qui en font la promotion et aussi des maçons », a déclaré Ríos Mayo.

Dans le mausolée reposent les restes de Eligio Benavides R., Silvestre Peña Pérez, Efraín Villalpando Flores, Juan Ramírez Puga, Emilio Willis Garza, Roberto González Montes, Felipe Armendáris R., Celso Víctor Chávez Zepeda, Sergio M. Lara Chavero, Ernesto Lara Chavero Torres, Rigoberto Gutiérrez Florencio Alvarado Martínez, Eduardo Alvarado Ríos, Andrés Benavides Buruato, Manuel Inurreta R., Josué Saldívar Ramírez, Lorenzo Medina Jiménez, Francisco Seca Gómez Antonio Lanfranco, Gilberto Gómez Romera Bernal, Hilario Miguel Chavarr.

Il a ajouté que les quatre loges de maçonnerie d’origine étaient Redemption 12, Orion 19, Alba 37 et Redemption 38. Là reposent les restes de certains enseignants situés au nord-est et la clôture qui jouxte le mausolée de l’instituteur primaire; elle a été réparée suite aux dommages causés par un membre de la franc-maçonnerie.

Étaient également présents QH Isidro Gómez Rodríguez, adjoint du XXIIe District maçonnique et QHRamiro Banda García, adjoint du XXIIIe District maçonnique Vénérables maîtres des Loges orientales.

La chute de l’occident

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L’auteur est analyste financier. Il a déjà publié : VERS LA CHUTE DE L’EMPIRE OCCIDENTAL et LE MIRAGE MONDIALISTE. Il met en concordance les passés historiques des civilisations antiques et les situations monétaires et géopolitiques de 2022. Il prépare un quatrième opus dédié aux pistes de « résurrection » des civilisations occidentales.

L’occident a tourné le dos aux valeurs qu’il véhiculait depuis des siècles et qui avaient construit son hégémonie sur le monde et sa prospérité. Depuis plusieurs années la réalité du monde revient en pleine face de tous ceux qui on cru à l’utopie mondialiste. En effet les autres peuples ne veulent pas suivre un Occident dans son entreprise d’unification de la planète. Mieux, ils fourbissent même leurs armes depuis des décennies contre un Occident dont ils veulent se venger. Ces autres peuples sont déterminés, souverains, largement renforcés après trente ans de mondialisation qui leur ont offert sur un plateau les armes pour le combattre. La crise du Covid  leur a démontré l’éclatante faiblesse de l’occident et de l’incompétence de ses dirigeants. Après exploitation de ces faiblesses notre civilisation se retrouvera t-elle en situation de « mort cérébrale » ?