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∴ 3 POINTS C’EST TOUT ∴ – Lundi 8 novembre

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🎥 Gillette, le franc-maçon devenu millionnaire en inventant la lame jetable et qui a voulu propager ses idéaux socialistes utopiques – https://450.fm/2021/11/06/espagne-gillette-le-franc-macon-devenu-millionnaire-en-inventant-la-lame-jetable-et-qui-a-voulu-propager-ses-ideaux-socialistes-utopiques/

🎥 La gestuelle maçonnique – https://450.fm/2021/10/28/la-gestuelle-maconnique-2/

🎥 (VIDEO) Découverte du Kybalion – https://450.fm/2021/10/31/video-decouverte-du-kybalion/

📰Le rendez-vous quotidien des lecteurs de https://450.fm

Le journal de la FM sous tous ses Angles

  • Présentation Hadrien Berthaut
  • Réalisation Laurent Sirguy
  • Directeur de la Publication Franck Fouqueray

« La Dame à la licorne » s’expose à Toulouse

Le chef d’œuvre du musée de Cluny voyage à Toulouse dans le cadre d’un prêt exceptionnel aux Abattoirs. Les tapisseries des années 1500 de « La Dame à la licorne » y dialoguent avec des artistes contemporains dans une perspective renouvelée.

Tissée vers 1500 au tournant du Moyen Âge et de la Renaissance, La Dame à la licorne est considérée tant par les historiens que par le public d’aujourd’hui comme un chef-d’œuvre. Imprégnant la culture visuelle contemporaine, populaire au point d’apparaître dans des films ou des livres comme un symbole idéalisé de la période médiévale, sa beauté et son mystère résonnent jusqu’à nous.

Profitant de l’opportunité des travaux de rénovation du musée de Cluny – musée national du Moyen Âge, ces six tapisseries voyagent pour la première fois dans un lieu d’art contemporain, aux Abattoirs. Travaillant sur deux époques différentes, ces deux institutions se rejoignent pourtant dans leur démarche : collecter, conserver, étudier, pour transmettre, discuter et partager avec le public. Cette proposition offre donc un cadre fort pour engager une réflexion sur les définitions de l’art, sur la temporalité de la création, car chaque œuvre, même ancienne, a un jour été contemporaine, et soulève des questionnements sociétaux différents pour chaque époque.

Qu’est-ce qu’une icône aussi forte dit du passé mais aussi du présent ? Si le propre d’un chef d’œuvre est de rester actuel quelle que soit l’époque, comment cette tenture est-elle comprise aujourd’hui ? Qu’est-ce que le regard contemporain dit d’une œuvre historique, et parmi ces regards, quelles lectures les artistes en font-ils pour aujourd’hui ?

Chacun et chacune de ceux participant à cette exposition offre à sa manière une réflexion sur l’actualité du Moyen Âge et son héritage, ainsi que sur la figure mythique de la licorne. Chaque proposition contemporaine est une porte ouverte sur un enjeu différent : l’importance de la représentation et de l’affirmation féminine et féministe qui fait corps avec la licorne, le rapport à la nature, parfois abordé sous l’angle du merveilleux, mais aussi confronté aux enjeux écologiques actuels.

Si le médiévalisme est présent dans la culture populaire, celle des jeux de rôle, de la vidéo ou de la Fantasy, les artistes soulignent ici également la dimension collective de l’art au Moyen Âge, son répertoire de formes, d’histoires, mais aussi de techniques, comme la tapisserie et l’enluminure.  La programmation culturelle, conçue comme un volet de l’exposition, éclaire cette place importante du Moyen Âge dans l’histoire contemporaine, celle d’un « Moyen Âge émancipateur », bien loin des clichés attendus.

À ce titre, rencontrer La Dame à la licorne dans les Abattoirs permet au public qui ne l’a jamais vue de la découvrir, et à tous et toutes, y compris ceux qui la connaissent déjà, de mesurer combien une œuvre ancienne aussi puissante est porteuse d’une incroyable modernité sans cesse renouvelée.

Avec : Will Cotton, Maïder Fortuné, Rebecca Horn, Suzanne Husky, Agathe Pitié, Southway Studio et avec la présentation du rideau de scène de Pablo Picasso

Programmation Culturelle : Clovis Maillet et Thomas Golsenne

Infos pratiques :

« La Dame à la licorne » – Du 30 octobre 2021 au 16 janvier 2022

Les Abattoirs, 76 allées Charles-de-Fitte – 31300 Toulouse

05 62 48 58 00 (administration) :05 34 51 10 60 (accueil musée)

Horaires : Ouvert du mercredi au dimanche de 12h à 18h.

Nocturne les jeudis soir jusqu’à 20h (hors vacances scolaires)

Tarifs : Les caisses ferment 30 minutes avant la fermeture du musée.

Plein tarif : 9 € ; Demi-tarif : 7 € ou 6 €

En savoir plus, notamment sur les conditions d’accès  https://www.lesabattoirs.org/infos-pratiques/horaires-et-tarifs

Sources : France Bleu Occitanie ; Les Abattoirs

(Éphéméride) 8 novembre, fête des « Quatre Saints Couronnés »

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Carpophore, Second, Sévérien, et Victorien subirent le martyre à Albano en Italie en 306.

Selon La légende dorée de Jacques de Voragine les quatre couronnés furent Sévère, Séverin, Carpophore et Victorin qui, par l’ordre de Dioclétien, furent fouettés à coups d’escourgées de plomb – fouets faits de plusieurs lanières – jusqu’à ce qu’ils en meurent.

D’abord leurs noms furent inconnus, mais longtemps après Dieu les révéla. On décida donc que leur mémoire serait honorée sous les noms de cinq autres martyrs, Claude, Castorius, Symphorien, Nicostrate et Simplicien, qui souffrirent deux ans après eux.

Or, ces derniers martyrs étaient d’habiles sculpteurs qui ayant refusé à Dioclétien de sculpter une idole, et de sacrifier aux dieux, furent mis vivants, par ordre de cet empereur, dans des caisses de plomb et précipités dans la mer vers l’an du Seigneur 287.

Le pape Melchiade ordonna d’honorer sous les noms de ces cinq martyrs les quatre précédents qu’il fit appeler les quatre couronnés, avant que l’on découvrît leurs noms.

Ces saints sont particulièrement honorés chez les tailleurs de pierre en Europe.

Quatre Saints couronnés (Nanni di Banco)

En Angleterre dans le cadre de la Maçonnerie spéculative, la première Loge de recherche pris le nom de « Quatuor Coronati » N° 2076.

Établie en 1884 et consacrée en 1886, les fondateurs ont adopté une approche de l’histoire maçonnique basée sur des preuves, qui a remplacé les écrits plus imaginatifs des auteurs antérieurs ; elle a été connue comme « l’école authentique » de la recherche maçonnique.

Quatuor Coronati (QC) maintient les mêmes principes aujourd’hui. La Loge organise des réunions comprenant des conférences cinq fois par an, généralement au Freemasons’ Hall, Great Queen Street, Londres.

La Loge publie ses conférences, ses articles de recherche et ses « Notes & Questions » dans Ars Quatuor Coronatorum (AQC), la publication annuelle de la Loge.

Sources : AQC ; https://nominis.cef.fr/

Savez-vous où se trouve le temple maçonnique de Saint-Dié ?

De notre confrère vosgesmatin.fr – Par Sarah CIAMPA

Vous l’apprendrez peut-être dans cet article, la ville de Saint-Dié-des-Vosges possède un temple maçonnique. Il remplace un premier temple installé en 1903, construit après la Première Guerre mondiale. Il a été réalisé par l’architecte Fürst et décoré d’une verrière de Jacques Grüber. L’édifice est d’ailleurs inscrit au titre des monuments historiques par arrêté le 13 février 1997.

Quèsaco ?

Un temple maçonnique est le nom symbolique donné au lieu où se réunissent les loges maçonniques – une confrérie civile qui réunit un petit groupe de membres de la franc-maçonnerie au niveau local – pour pratiquer leurs rituels, dans le cadre de réunions qu’ils nomment des « tenues ».

Son agencement et sa décoration obéissent à des règles symboliques précises qui peuvent cependant différer selon les époques, les pays, les rites et les degrés maçonniques. Celui de Saint-Dié est à observer au 64, rue des Travailleurs. Au-dessus de la porte, le décor représente les principaux symboles maçonniques, à savoir un compas, une équerre, une étoile et un maillet.

Pour lire l’intégralité de l’article, voir les photos et le plan visitez le site vosgesmatin.fr

« Fin d’un Monde et fin(s) de moi(s) » au Droit Humain, le 13 novembre 2021

La Commission Perspectives Sociétales de la Fédération française LE DROIT HUMAIN vous invite à participer à une conférence-débat « La dimension sociale de la transition écologique », avec comme intervenantes :

  • Catherine Larrère, philosophe et professeure émérite à l’Université de Paris 1 – Panthéon – Sorbonne ;
  • Alix Levain, chargée de recherche en anthropologie au CNRS, membre de l’Institut Universitaire de la mer (Plouzané – 29).

Cette conférence sera retransmise en direct sur le site https://www.droithumain-france.org/

Infos pratiques :

Conférence publique et gratuite

Maison Maria Deraismes

Samedi 13 novembre 2021, à 14h

Adresse : 9 rue Pinel 75013 PARIS – Téléphone : +33 01 44 08 62 62

Inscriptions obligatoires : accueil@apfdh.org ou 01 44 08 62 62

BRESIL : Si c’est facile, méfiez-vous !

De notre confrère brésilien Folhado Litoral

Ces dernières semaines nous avons démontré ici que la franc-maçonnerie moderne, avant de se considérer secrète, s’est affirmée comme « discrète »

Ces dernières semaines, nous avons démontré ici que la franc-maçonnerie moderne, avant de se considérer secrète, s’est affirmée « discrète ». Selon le dictionnaire, la discrétion est la qualité de quelqu’un qui se comporte avec parcimonie, avec prudence ; attitude de quelqu’un qui est réservé, circonspect et essaie de ne pas attirer l’attention, « de ne pas se faire remarquer ». 

C’est ainsi que de nombreuses actions en faveur de l’humanité ont été menées institutionnellement par la franc-maçonnerie ou individuellement par des francs-maçons, sans grand-chose, voire sans fanfare. Un exemple local et très ponctuel : aujourd’hui à Morretes une personne touchée par les pluies et la récente inondation sera habillée et nourrie grâce à la solidarité maçonnique, dans l’accomplissement des devoirs de philanthropie et de discrétion. 

Cependant, même cette posture discrète a été partiellement élargie ces derniers temps, avec la Franc-Maçonnerie unie, surtout au Paraná, dans le sens de se présenter plus ouvertement à la Fraternité. 

Il s’agit d’un besoin conforme à ses principes et fondements moraux, pour faire face à l’action de personnes malveillantes qui profitent de la facilité de communication sur les réseaux sociaux pour, par la fraude, attirer et tromper de nombreuses personnes qui, de bonne foi, sont intéressées à rejoindre l’Ordre Maçonnique. Ces profiteurs vendent l’initiation maçonnique comme s’il s’agissait d’une denrée, ce qui n’est absolument pas le cas, et ils ont malheureusement trouvé des acheteurs sans méfiance. 

Ce sont des escrocs qui se présentent généralement comme des membres de la Franc-Maçonnerie, arborant de somptueuses tenues et/ou titres pour créer une fausse image de sérieux et de régularité, et qui demandent des « dons » en espèces en échange d’un accès facilité à l’Institution. Habituellement ils utilisent des références à des postes administratifs de l’Ordre maçonnique, liés à des pays étrangers, tels que la France et l’Angleterre.

Ce sont des manières d’agir très similaires dans lesquelles un air mystérieux et sophistiqué est créé pour enchanter et attirer. Que ce soit par le biais de publicités, de vidéos ou de messages directs via WhatsApp ou d’autres moyens, ils demandent souvent de remplir des formulaires avec des données personnelles, avec la promesse de révéler « le secret », ou en échange d’envoyer, soi-disant, des livres, des documents ou des guides d’études et aboutir à une initiation maçonnique, atteignant la sophistication de la programmation – et de la tenue – des cérémonies dans les hôtels, par exemple. En bref, ce sont des fraudes au sens large, commises par des êtres rusés, trompeurs, de mauvaise foi, avec l’intention de blesser ou de gruger quelqu’un. D’où l’avertissement dans le titre de cette chronique : si vous recevez une approche promettant une facilité d’entrée dans la franc-maçonnerie, méfiez-vous !

La réalité est que, dans la franc-maçonnerie régulière, et au Paraná il n’y a que trois entités maçonniques régulières, il n’y a aucune demande d’argent sur Internet ou sur les réseaux sociaux d’aucune sorte, encore moins comme avance pour une initiation promise. De même, il n’y a pas de franc-maçonnerie itinérante qui effectue des initiations où que ce soit, comme dans les hôtels. La franc-maçonnerie régulière a ses propres structures physiques fixes, où se déroulent ses réunions et cérémonies ordinaires, telles que l’initiation. Loja Perseverança, par exemple, existe depuis 1864 et est établie à la même adresse à Paranaguá depuis 1922. S’il n’y a pas de présence permanente et structurée, méfiez-vous ! 

La franc-maçonnerie du Paraná est formée par le Grand Orient du Brésil – Paraná (GOB-PR), la Grande Loge du Paraná (GLP) et le Grand Orient du Paraná (GOP). Ce sont les trois institutions maçonniques régulières opérant dans l’État, qui maintiennent des procédures sérieuses et transparentes pour l’admission d’un nouveau membre. Si vous êtes approché, veillez toujours à vérifier tous les détails, à poser des questions et à rechercher des informations. C’est l’antidote pour les personnes malveillantes agissant dans l’environnement numérique.

La semaine prochaine, nous présenterons plus d’informations à ce sujet, y compris les exigences et le chemin vers une entrée vraie et régulière dans la franc-maçonnerie.

(Avec des informations du site Web de la franc-maçonnerie du Paraná – https://maconariadoparana.org.br/)

Responsable : Perseverance Store ( store159@fgsia.com ) – Jorn. Fernando Gerlach (DRT-PR n°2327)

La Grande Loge Nationale Française fait un don de 10 000 € à l’école communale d’Ensival

De notre confrère belge vedia.be

L’école communale d’Ensival (Belgique) fait partie des établissements scolaires les plus touchés par les dernières inondations du mois de juillet. L’intégralité du rez-de-chaussée a été ravagée par les eaux, les bâtiments vont devoir être entièrement démolis et reconstruits. L’ensemble du matériel pédagogique qui s’y trouvait a été détruit, y compris les nouvelles tablettes numériques qui venaient d’être acquises par l’école en vue de l’initiation au codage faisant partie des nouveaux référentiels du tronc commun.

Un don de 10 000 € de la Fondation de la Grande Loge Nationale Française à l’ASBL Denier de l’École Communale d’Ensival permettra à cette école de racheter ce matériel numérique. Cette fondation, reconnue d’utilité publique, s’engage depuis 2003 auprès des enfants en France et à l’étranger, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la lutte contre la précarité. Elle mène principalement des actions de soutien à caractère sanitaire ou social pour répondre aux besoins particuliers des enfants qui peuvent apparaître dans toutes les catégories de population. Par ailleurs, grâce à un fonds d’urgence, la Fondation répond à l’appel des victimes éprouvées par les catastrophes naturelles ou industrielles en mettant en œuvre des actions immédiates et ciblées.

Le fonds d’urgence de la Fondation activé

“J’ai pris l’initiative de nouer les contacts entre la Fondation, ma collègue et Députée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Présidente du Conseil communal de Verviers Stéphanie Cortisse, l’Échevine de l’enseignement de la Ville de Verviers et la Directrice de l’École communale d’Ensival, afin de mettre en place ce projet”, explique le Député wallon Nicolas Janssen (MR) domicilié à La Hulpe. “Au vu de la nature et du coût des besoins, ce projet a rapidement été retenu par la Fondation qui a actionné son fonds d’urgence”.

“Il est important de continuer à se mobiliser et de recueillir des dons pour les sinistrés des inondations, à côté des interventions des pouvoirs publics. Ce don est une nouvelle bouffée d’oxygène pour les élèves et équipes éducatives de cette école qui fait partie des établissements scolaires les plus touchés. Je remercie encore vivement cette fondation, ses donateurs, et mon collègue Janssen pour leur aide précieuse”, explique la Députée Stéphanie Cortisse.

VENEZUELA : Les ouvriers d’Hiram Abiff : d’où vient la franc-maçonnerie ? (III)

De notre confrère vénézuélien El Nacional – Par Mario Munera Muñoz PGM

Poursuivant sur le thème « D’où vient la franc-maçonnerie ? », je vais me référer aux déclarations historiques faites par Herbert Ore Belsuzarri dans son livre : Origine de la franc-maçonnerie sur le début de son fonctionnement, bien sûr, basé sur la « Maçonnerie ou Constructeur », dont la Franc-Maçonnerie a pris ses instruments pour en faire des symboles initiatiques dans son avenir « spéculatif ».

Lorsque les premiers groupements humains apparaissent, la première chose qui se forme est leur mode de communication : la langue et l’écriture. Selon les historiens antiques, la première forme « urbaine » connue est celle de la civilisation sumérienne. Selon les archéologues, ils ont trouvé une ville appelée Uruk (3 000 à 3 500 avant JC) et là les premiers vestiges de l’écriture la plus ancienne ont été trouvés, ainsi que d’autres villes qui ont formé la civilisation sumérienne.

Les Sumériens étaient constitués en plusieurs cités-états et chaque cité ou ville avait une ziggourat (pyramide à gradins) pour observer les étoiles et la demeure du dieu de la cité, un palais et un roi.

Les Sumériens étaient de grands bâtisseurs, mais le matériau utilisé était de l’adobe de boue, qui n’a pas résisté au passage du temps, et il en reste peu de vestiges. Le peuple sumérien était situé en Mésopotamie, l’actuel Irak. C’est dans ce secteur de Babylone ( Bab ili , porte de Dieu) que la célèbre Tour de Babel (une ziggourat carrée à sa base) a été construite.

En franc-maçonnerie, nous nous définissons comme les architectes de notre temple intérieur.

Qu’est-ce qu’un architecte ? Selon les Grecs, « c’est celui qui connaît la technique de construction du temple », et ils n’étaient pas prêtres des cultes religieux. Les architectes sont les premiers maçons, ceux qui connaissent la technique, le savoir; ils sont les bâtisseurs initiés. Le mot architecte vient du grec : arkho , le premier, celui qui sait faire, et tekton , un ouvrier qui construit, un charpentier… « arkhitekton : l’ouvrier d’abord, celui qui sait construire le temple ».

Il est important de noter que si un architecte ne « construit » pas il n’est pas dans la fonction qui lui est assignée par le rite. Les architectes ont eu une évolution dans leurs connaissances qui les a amenés à faire de grands travaux, dont beaucoup subsistent encore. Ils connaissaient la géométrie, l’arithmétique, l’astrologie, l’écriture, la mécanique. Ils développèrent l’astronomie, ils divisèrent l’année en 12 mois, les mois zodiacaux, les heures du jour et de la nuit : 12 pour les Sumériens était le nombre de l’Univers. Ils n’utilisaient que l’adobe d’argile, la pierre qu’ils n’avaient pas.

Les Égyptiens ont hérité de la connaissance sumérienne de l’architecture. Ils ont utilisé la pierre comme élément de construction, ce qui nous a permis d’apprécier leurs grandes œuvres des temps modernes. La Grande Pyramide de Khéops constitue la plus grande réalisation architecturale noble au monde, faite à la main, avec des pierres de grand tonnage, et la roue n’a pas été utilisée. Imhotep (il y a 4.600 ans) connaissait la science, avait une réputation d’architecte expérimenté, les scribes d’Egypte le classent comme l’architecte le plus imminent de son temps. Il était le successeur des architectes sumériens : roi, prêtre et architecte. Il connaissait les lois de l’Univers.

Le savoir des architectes sumériens se transmettait par la parole aux architectes égyptiens. « Leur tradition transmise de maître à apprenti au fil des siècles a atteint un haut degré de sagesse qui a permis des solutions techniques et de gestion des ressources , tant naturelles qu’humaines, de ceux qui aujourd’hui n’ont aucune explication », et ce savoir perdu pour le monde moderne . Nous ne comprenons pas comment ils ont fait ces grandes structures architecturales.

L’Egypte est la civilisation où l’ arkhitekton reflète son caractère , le premier ouvrier, celui qui sait. Même aujourd’hui, nous n’avons pas pu récupérer la sagesse perdue que possédaient les architectes égyptiens, elle s’est perdue dans le temps car elle n’était transmise de maître à apprenti que sous forme orale et non écrite. Tournons-nous maintenant vers Israël, où le roi Salomon a reçu, dans un rêve, les instructions de Jéhovah pour construire le Grand Temple. Il a demandé de l’aide à l’Égypte, qui a accepté, et pour sceller ce pacte, il a épousé la fille du Pharaon, Saimon.

Le pharaon nomma son plus grand architecte pour ce projet : Hiram Abib, le fondateur. En Grèce, à l’entrée du frontispice de l’École platonicienne, il y avait un écrit : « Que personne n’entre ici s’il n’est géomètre. La géométrie est la base de l’art de la construction et de l’architecture, c’est la science des nombres. La géométrie est le corps du nombre (Pythagore) et harmonise les différentes parties. La géométrie a besoin d’un processus d’initiation pour sa connaissance et sa pratique, en tant que science initiatique elle est sacrée et secrète pour le profane.

A Rome, le roi Numa Pompilius (deuxième roi de Rome) crée et organise les collèges d’architectes (VIIe siècle av. J.-C.). Les écrivains allemands Krause, Heldmann et d’autres soutiennent la théorie selon laquelle les collèges romains d’architectes sont liés à la Société des francs-maçons. Son organisation, ses idées et ses actions sont dues au Romain Coleegii Artificium qui est passé de nos jours, avec très peu de changements, à la franc-maçonnerie.

La 5ème paramita est La Concentration ou dhyana paramita

C’est maintenir son esprit concentré sur un objet, un but vertueux, pour un temps sans limite. Bien souvent, après avoir pris de fermes résolutions, nous avons placé notre esprit dans un état concentré. Et puis, après quelques instants, quelques minutes, quelques heures, quelques jours ou quelques mois, nous nous sommes laissés distraire par toutes sortes de circonstances, par d’autres pensées. Nous avons alors perdu le fil de notre concentration. Nous nous sommes éloignés de notre but, allant même jusqu’à nous diriger vers un but complètement opposé en oubliant totalement notre objectif initial.

Pour toute spiritualité, on pourrait même dire pour tout projet, la concentration est nécessaire. Il ne s’agit pas de se torturer l’esprit du matin au soir en fronçant les sourcils tant on se veut concentré.  Il faut dissocier concentration et tension. On peut être très concentré sans qu’existe de tension. On peut même dire que la tension est génératrice de perte de concentration. Être concentré signifie plutôt placer son esprit sur un objet ou un but, et l’y maintenir sans se laisser distraire par des phénomènes extérieurs.

Une pensée survient ? Alors, qu’elle passe et disparaisse. Je ne la retiens pas, je ne quitte pas mon objet de concentration. Une baisse de concentration peut aussi apparaître, soit parce qu’une pensée traverse le champ de la conscience, soit parce qu’une certaine torpeur naît, souvent d’un manque de vigilance et d’effort. La concentration génère une flexibilité à la fois mentale et physique. Cette flexibilité mentale permet à l’esprit d’être touché par une pensée perturbatrice sans « casser ». Et si l’esprit est bien concentré, alors tout le schéma corporel est libre de tension et acquiert aussi une certaine souplesse.

On distingue 3 étapes dans la stabilité méditative : la concentration du débutant, la concentration qui discerne le sens véritable, la suprême concentration des tathagatas (ainsi venu traduction la plus courante). Ces étapes correspondent à des niveaux de détachement de plus en plus profonds. Ce détachement est favorisé par l’atténuation de la distraction et de l’agitation mentales.

  • La concentration du débutant désigne les expériences teintées de plaisirs et de clarté ou marquées par une suspension de la pensée. Ces expériences doivent être reconnues simplement comme des signes de l’esprit se détendant. L’antidote à cet attachement est la compréhension directe de la vacuité.
  • La concentration qui discerne le sens véritable suppose que l’apprenti est parvenu à se défaire de l’attachement grossier précédent. Toutefois il conceptualise la vacuité et ne parvient pas à se défaire de cette opération mentale. Il convient alors de revenir à une compréhension saine de la vacuité, celle d’un mot-outil, d’une voie de la négation directe, d’une suspension du jugement.
  • La suprême concentration des tathagatas survient une fois que l’apprenti cesse de se représenter la vacuité. Elle est l’essence de la stabilité méditative, ce moment où l’esprit se trouve dans l’état de contemplation dénué de concepts et de représentations mentales. Cet état correspond à l’expérience effective de la nature ultime des phénomènes.

La méditation régulière entraine la concentration. Il s’agit, non pas de ne plus « penser » mais d’apaiser l’esprit qui a comme fonction de passer d’une pensée à l’autre.

Il y a plusieurs façons de se concentrer pour méditer :

  • Sur la respiration : simplement se focaliser sur l’inspire et l’expire ce qui entraine un apaisement
  • Sur un mantra : dans la tradition de la forêt (bouddhisme Theravada) il s’agit du mot Bouddha en pâli : boudo

Le fait d’apaiser le mental, aide à la concentration, qui nous amène à une certaine intériorité. Les pensées peuvent continuer mais elles ralentissent au fur et à mesure et nous pouvons aussi les projeter sur un écran face à nous, et les laisser passer.

Concentration et méditation vont de pair. C’est un « entraînement de l’esprit » qui demande de la persévérance (4ème paramita).

Ida Radogowski

Ida a créé avec d’autres personnes LA LETTRE DES DEUX VOIES pour favoriser des échanges et des liens entre Francs-Maçon (nes) qui sont déjà dans une démarche bouddhiste ou qui souhaitent connaître un peu mieux le bouddhisme.

La lettre est trimestrielle et gratuite, on peut s’y inscrire en précisant son Ob., sa L. et la Ville de résidence à ce mail : lesdeuxvoies@orange.fr

Arcachon : quatre auteurs réunis pour débattre de la société

De notre confrère Sud Ouest

La 6e édition du Grand débat aura lieu les 12 et 13 novembre à Arcachon autour d’Alain Bauer, François Heisbourg, Philippe Bilger et Myriam Boyer.

Une série d’échanges consacrés aux thèmes de société réunissant philosophes, écrivains et observateurs autour de leurs livres, voilà l’essence du Grand débat, un rendez-vous que propose depuis 2015 la ville d’Arcachon. Marek Halter, Axel Kahn, Laurent Joffrin, Alexandre Jardin, Laure Adler, Nina Bouraoui et Eric-Emmanuel Schmitt se sont déjà pliés à l’exercice.

Animée par Philippe Lapousterle, ancien rédacteur en chef de RMC, l’édition de cette année se tiendra les 12 et 13 novembre au Palais des Congrès. Ouverte à tous et gratuite elle débutera vendredi 12 novembre à 17 h 45 avec Jérôme Fourquet, analyste politique et directeur du département opinion à l’IFOP qui a écrit avec Jean-Laurent Cassely « La France sous nos yeux. Economie, paysages, nouveaux modes de vie » (Seuil).

À 19 heures, Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM et aux universités de New York et Shanghai, responsable scientifique du Pôle Sécurité Défense Renseignement Criminologie Cybermenaces et Crises interviendra autour de son ouvrage « L’Encyclopédie illustrée des espionnes et des espions » (Gründ). Il y sera question de Joséphine Baker, de transfuges célèbres telle qu’Anna Chapman, du Mossad, du KGB, de la CIA et même d’OSS 117.

Suite de l’article sur SudOuest