mar 10 décembre 2024 - 00:12

“Le 16 Cadet” : En 2004, Édouard Boeglin décryptait le Grand Orient de France

Chers amis(ies) lecteurs(trices), très chères sœurs, très chers frères, à l’occasion de nos lectures estivales, nous avons le plaisir de vous proposer un ouvrage d’une profondeur rare et d’une analyse incisive : Main basse sur la maison Cadet ? La Franc-Maçonnerie libérale dans la tourmente d’Édouard Boeglin.

Paru en 2004, ce livre de 264 pages plonge au cœur des tumultes et des défis qui ont secoué le Grand Orient de France, puissance symbolique régulière souveraine, plus ancienne obédience maçonnique française, la plus importante d’Europe continentale mais aussi la plus importante obédience libérale au monde.

Édouard Boeglin, journaliste et essayiste engagé, offre une exploration détaillée et sans concession des crises internes et des luttes idéologiques qui ont marqué l’histoire récente du GODF. À travers une prose érudite et un regard critique, Édouard Boeglin retrace les grandes figures et les moments clés qui ont façonné cette institution séculaire, autrefois flambeau du progrès républicain et aujourd’hui en quête de renouveau.

Cet ouvrage est bien plus qu’un simple récit historique ; il est une méditation sur la nature du pouvoir, des idéaux et de la communauté humaine. En nous plongeant dans les débats passionnés et les intrigues internes, l’auteur nous invite à réfléchir sur le rôle et l’avenir de la franc-maçonnerie dans notre société contemporaine.

Nous espérons que cette lecture vous inspirera autant qu’elle nous a captivés, et nous vous souhaitons un été enrichissant et intellectuellement stimulant.

Afin de mieux saisir toutes les subtilités qui se glissent sous la plume érudite et parfois acerbe de l’auteur, nous vous offrons, en fin de recension, la biographie des onze anciens grands maîtres du GODF cités l’ouvrage. Sur le bandeau, L’Express, magazine d’actualité hebdomadaire d’obédience libérale – vendu à 432.000 exemplaires en 2003 et paraissant alors le lundi – titrait « Ce livre est attendu avec impatience ». Bonne lecture !

Édouard Boeglin, dans son ouvrage magistral nous plonge dans les profondeurs des tumultes internes du Grand Orient de France (GODF). Ce texte, d’une prose incisive, offre une analyse pénétrante des défis qui accablent cette institution séculaire, jadis flambeau du progrès républicain.

L’auteur nous entraîne d’abord dans les méandres de la rencontre initiale avec Jacques Mitterrand1, futur Grand Maître du GODF. C’est une époque marquée par les répercussions de mai 68, où les idéaux de jeunesse s’entrechoquent avec la réalité politique et maçonnique. Édouard Boeglin décrit avec finesse les tensions entre le besoin de transparence et le maintien du secret maçonnique, soulignant les dilemmes auxquels sont confrontés ceux qui se veulent gardiens des idéaux républicains. Jacques Mitterrand incarne cette génération de maçons qui doit se positionner face à une jeunesse en quête de liberté et de changement. Les débats sur l’expression politique de l’obédience et le secret de l’appartenance révèlent les contradictions et les espoirs de cette période.

L’évocation de Fred Zeller2, figure emblématique entre 1971 et 1973, est un hommage vibrant à un homme dont la vision révolutionnaire et la morale inébranlable ont façonné une époque. Fred Zeller, par son héritage philosophique, incarne cette quête incessante de justice sociale et de progrès intellectuel, un phare dans la tempête des luttes internes du GODF. Édouard Boeglin relate la période de février 2003 à Bergerac, où « L’Internationale » et « Le dernier Grand » rendent hommage à Fred Zeller. Les discours sur le libéralisme et l’ordre moral, la nécessité d’une morale révolutionnaire, et la tradition du GODF témoignent de l’influence durable de Fred Zeller. Son testament philosophique et sa critique des élites maçonniques médiocres de 1976 sont des appels à l’action et à la réflexion.

Les années 70, sous la férule de Jean-Pierre Prouteau3, Michel Baroin4 et leurs contemporains, sont dépeintes comme une période de luttes fratricides et de débats enflammés. Édouard Boeglin n’édulcore rien des conflits qui ont ravagé l’obédience, décrivant avec une acuité douloureuse les rivalités personnelles et les ambitions dévorantes qui ont souvent pris le pas sur les idéaux communs. L’auteur évoque les textes lisses et les horreurs militantes, les scandales financiers, et les tensions entre les loges parisiennes et provinciales. L’impact des personnalités comme Serge Béhar, et les défis de la structure clanique du GODF sont explorés avec une précision dévastatrice.

Le récit des années 80, marqué par la présidence de Paul Gourdot5 et les ombres tutélaires de François Mitterrand, nous plonge dans une période de silence et de réformes avortées. Édouard Boeglin décrit ces années comme un temps de stagnation, où les convergences politiques entre le GODF et le Parti socialiste n’ont pu masquer les fractures internes et les hésitations stratégiques. Les lettres de Renucci à Mitterrand, les divergences internes, et l’analyse des événements marquants de l’année de Christian Pozzo di Borgo6 en 1988-1989, montrent une obédience en quête de direction et de sens.

La crise de 1995, centrée sur des figures telles que Jean-Robert Ragache7 et Gilbert Abergel8, est décrite avec une intensité dramatique. Édouard Boeglin dissèque les querelles intestines et les débats idéologiques qui ont secoué l’obédience, révélant une institution en proie à ses propres contradictions, incapable de s’unir face aux défis extérieurs. Les accusations de manque de transparence, la critique de Patrick Kessel9, et les confrontations idéologiques avec des personnalités comme Patrick Kessel illustrent la profondeur de la crise.

L’usage du Convent et les intrigues corses, sous la plume de Édouard Boeglin, deviennent des récits presque épiques, où les ambitions personnelles se mêlent aux enjeux politiques. Les luttes de pouvoir décrites sont autant de batailles pour l’âme du GODF, une quête de contrôle et de direction dans un monde en mutation rapide. L’auteur explore les manœuvres de Philippe Guglielmi10, les tensions avec le Front National, et les intrigues autour des élections internes de 1998, qui révèlent une scène politique interne tumultueuse et complexe.

Les années 1996-2003 sont marquées par des débats sur la liberté et la censure, où Édouard Boeglin explore les tensions autour de la revue Humanisme et les conflits sur l’indépendance éditoriale. Les scandales internes, notamment l’affaire Quintrec, ajoutent une couche de complexité à cette période tumultueuse, où la transparence et l’intégrité sont mises à l’épreuve. Les luttes pour la liberté d’expression, les controverses sur les articles et les interventions éditoriales montrent une obédience en quête de sa propre voix.

La figure d’Alain Bauer11, leader controversé, est examinée dans toute sa complexité. Édouard Boeglin décrit ses tentatives de réforme et les résistances qu’il a rencontrées, soulignant les défis de leadership dans une institution aussi diverse et fracturée. Les débats sur la souveraineté du GODF, les relations avec les politiciens tels que Chirac et Jospin, et les initiatives comme la “révélation” d’Alain Bauer illustrent les efforts pour moderniser et diriger une obédience en pleine transformation.

Édouard Boeglin aborde également les tensions entre le GODF et le journal Le Monde, analysant les critiques médiatiques et les réponses de l’obédience, mettant en lumière les enjeux de communication et de perception publique. Les débats sur la transparence, les accusations de lynchage médiatique, et les réponses des dirigeants du GODF montrent les défis de maintenir une image publique cohérente et respectée.

Le fonctionnement interne du GODF est décrit en détail, Édouard Boeglin exposant les structures administratives et les processus décisionnels. Il critique la lourdeur bureaucratique et le centralisme, tout en proposant des pistes de réforme pour une décentralisation efficace et une plus grande participation des membres. Les règlements, les rôles des conseillers de l’Ordre, et les défis de gestion interne sont examinés avec une clarté impitoyable.

Le dernier chapitre est une réflexion profonde sur l’avenir du GODF. Édouard Boeglin appelle à une renaissance idéologique et philosophique, une revitalisation des idéaux républicains et progressistes. Il voit dans les crises passées non pas des signes de déclin, mais des opportunités pour une réforme courageuse et nécessaire. Les discussions sur le noyautage possible par l’UMP, les enjeux de l’identité maçonnique française, et les perspectives pour le GODF offrent une vision à la fois critique et optimiste.

À travers ce panorama détaillé, Édouard Boeglin rend un hommage à une institution qu’il a profondément aimée et servie. Main basse sur la maison Cadet est une œuvre qui transcende le simple récit historique pour devenir une méditation sur la nature du pouvoir, de l’idéal et de la communauté humaine.

Edouard Boeglin avec une statue de Jules Guesde -Source L’Ours

In Memoriam : « Édouard Boeglin » par Denis Lefebvre est un éloge vibrant à un homme aux multiples facettes, né en 1942 et décédé en 2009. Journaliste et essayiste, Édouard Boeglin a été un éducateur passionné, un communicateur hors pair et un historien engagé. Sa carrière, des Dernières Nouvelles d’Alsace à L’Alsace-Le Pays, témoigne de son dévouement à l’éducation et à la transmission du savoir. Organisateur infatigable de colloques internationaux, il a su attirer à Mulhouse des intellectuels et des chercheurs de tous horizons, pour débattre des grands enjeux de notre époque.

Édouard Boeglin a laissé une empreinte indélébile dans la franc-maçonnerie. Initié en 1972 au Grand Orient de France, il a gravi les échelons jusqu’à devenir Grand Maître adjoint. Son travail dans les publications de l’obédience, sa réforme de la charte graphique et son ouverture vers le monde profane sont autant de témoins de son engagement pour la modernisation et la transparence de la franc-maçonnerie.

Au-delà de son engagement maçonnique, Édouard Boeglin était profondément attaché à Mulhouse, sa ville natale. Conseiller municipal délégué au patrimoine, il a œuvré pour la reconnaissance des richesses historiques de la ville, obtenant le label de ville d’art et d’histoire. Son travail pour réhabiliter la mémoire d’Alfred Dreyfus dans la conscience collective locale témoigne de son dévouement à la justice et à la vérité.

L’Hôtel de ville de Mulhouse

Denis Lefebvre, dans son hommage, capture l’essence d’un homme généreux, dont les discussions, les débats et les promenades restent gravés dans les mémoires. Édouard Boeglin, à travers ses œuvres et son engagement, continue d’inspirer ceux qui croient en un avenir fait de justice, de progrès et de fraternité.

Jacques Mitterand et Fred Zeller – Source Le Maitron

1Jacques Mitterrand, né à Bourges le 10 juin 1908 et décédé le 5 juin 1991 à Paris, est un homme politique français reconnu pour son rôle de grand-maître du Grand Orient de France (GODF). Issu d’une lignée de francs-maçons, il est initié le 20 juin 1933 à la loge parisienne “La Justice” de l’obédience maçonnique du GODF. Il est élu vénérable maître de cette loge de 1953 à 1956, puis intègre le conseil de l’ordre du GODF en 1957. Il devient grand orateur de l’obédience en 1958 et 1959, puis grand secrétaire en 1960. En 1961, il accède au poste de grand maître adjoint, avant de devenir grand-maître pour deux mandats, de 1962 à 1964 et de 1968 à 1971.

Jacques Mitterrand est également porteur du 33e degré du Rite Écossais Ancien et Accepté. Orateur et tribun reconnu, il est l’auteur de nombreux ouvrages polémiques et politiques. Sa tendance à politiser la franc-maçonnerie lui vaut souvent des critiques. Durant sa grande maîtrise, il œuvre à moderniser et extérioriser l’Ordre en créant une association dédiée à la formation technique des Africains et Malgaches résidant en France. Il obtient également la publication d’un numéro spécial de la revue Présence Africaine consacré à la franc-maçonnerie en Afrique.

Sous son impulsion, la tradition des conférences publiques à la fin des convents est rétablie, contribuant à une augmentation significative des effectifs de l’obédience. Cependant, le coût élevé de ces rencontres incite le GODF à les limiter à des journées d’études plus modestes par la suite. Son fils, Jean-Jacques, a également suivi ses traces, devenant vénérable de la loge « Combats » du Grand Orient.

Fred Zeller

2Frédéric Victor Zeller, né le 26 mars 1912 à Paris et décédé le 7 février 2003 à Bergerac en Dordogne, est un homme politique et artiste peintre français. Militant trotskiste durant les années 1930 et 1940, il est élu à la tête du Grand Orient de France (GODF) en 1971, poste qu’il occupe jusqu’en 1973.

3Jean-Pierre Prouteau, personnalité influente de la franc-maçonnerie française, est né en 1928 et a exercé un rôle central au sein du Grand Orient de France (GODF). Il est surtout connu pour avoir été élu Grand Maître de cette prestigieuse obédience maçonnique.

Issu d’une famille profondément ancrée dans les traditions républicaines et laïques, Jean-Pierre Prouteau a été initié à la franc-maçonnerie dans les années 1950. Il a gravi rapidement les échelons au sein de l’obédience grâce à son engagement et à sa vision progressiste de la franc-maçonnerie.

En 1973, Jean-Pierre Prouteau est élu Grand Maître du Grand Orient de France, un poste qu’il occupe jusqu’en 1975. Son mandat est marqué par une période de turbulences et de réformes au sein de l’obédience. Jean-Pierre Prouteau, fervent défenseur des valeurs républicaines et de la laïcité, s’efforce de moderniser l’institution et de renforcer son rôle dans la société française.

Durant son mandat, Jean-Pierre Prouteau met l’accent sur l’ouverture et la transparence de la franc-maçonnerie, encourageant les loges à s’engager davantage dans les débats sociaux et politiques. Il est également un ardent défenseur des droits de l’homme et de l’égalité, des principes qu’il considère comme fondamentaux pour la franc-maçonnerie.

Jean-Pierre Prouteau s’attache également à renforcer les liens entre le GODF et les autres obédiences maçonniques en France et à l’étranger. Sous sa direction, le Grand Orient de France continue de jouer un rôle majeur dans la promotion des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

Cependant, son mandat n’est pas sans controverses. Jean-Pierre Prouteau est souvent critiqué pour ses positions fermement ancrées dans le progressisme, ce qui entraîne des tensions avec les factions plus conservatrices de l’obédience. Néanmoins, son leadership et sa vision ont laissé une empreinte durable sur le GODF.

Après son mandat de Grand Maître, Jean-Pierre Prouteau continue d’être une figure respectée et influente au sein de la franc-maçonnerie française. Il reste actif dans diverses loges et poursuit son engagement pour les causes sociales et la promotion des valeurs maçonniques.

Jean-Pierre Prouteau est décédé en 2016, laissant derrière lui un héritage de réformes et de modernisation au sein du Grand Orient de France. Son impact sur l’obédience et sur la franc-maçonnerie en général est indéniable, et il est souvent rappelé comme un défenseur infatigable des idéaux maçonniques.

Michel Baroin

4Michel Baroin, né le 29 septembre 1926 à Paris et décédé le 5 juillet 1987 dans un accident d’avion en République Centrafricaine, est une figure emblématique de la franc-maçonnerie française. Homme d’affaires, écrivain et homme politique, il a laissé une empreinte durable en tant que Grand Maître du Grand Orient de France (GODF).

Issu d’une famille engagée dans les valeurs républicaines, Michel Baroin s’illustre rapidement par son esprit brillant et sa capacité de leadership. Il rejoint la franc-maçonnerie dans les années 1960 et s’investit activement dans les travaux de l’obédience. Son charisme et son engagement le propulsent rapidement dans les rangs des dirigeants maçonniques.

En 1977, Michel Baroin est élu Grand Maître du Grand Orient de France, un poste qu’il occupe jusqu’en 1979. Son mandat est marqué par une volonté de réformer et de moderniser l’obédience, tout en renforçant ses liens avec la société civile et les institutions républicaines. Baroin est un fervent défenseur des valeurs de laïcité, de démocratie et de progrès social, des principes qu’il s’efforce de promouvoir au sein du GODF.

Sous sa direction, le Grand Orient de France continue de jouer un rôle actif dans les débats publics et politiques. Michel Baroin encourage les loges à s’ouvrir davantage au monde extérieur et à participer aux grandes questions de société, notamment en matière de droits de l’homme et de justice sociale. Il plaide également pour une franc-maçonnerie plus transparente et accessible, rompant ainsi avec l’image parfois secrète et élitiste de l’obédience.

Michel Baroin est également connu pour ses talents d’écrivain et de communicant. Il publie plusieurs ouvrages où il exprime sa vision de la franc-maçonnerie et de ses valeurs. Son influence s’étend au-delà des cercles maçonniques, et il est respecté pour ses prises de position courageuses et son engagement inébranlable en faveur des idéaux républicains.

Cependant, son mandat n’est pas exempt de défis et de controverses. Les tensions internes au sein du GODF, entre les partisans d’une franc-maçonnerie plus traditionnelle et ceux d’une approche plus moderniste et engagée, se font sentir. Michel Baroin navigue avec habileté entre ces courants, cherchant à maintenir l’unité de l’obédience tout en poursuivant ses réformes.

Après son mandat de Grand Maître, Michel Baroin reste une figure influente au sein du GODF et continue de s’impliquer activement dans les travaux maçonniques. Sa mort tragique en 1987 met fin à une carrière riche et marquante. Il laisse derrière lui un héritage de modernisation et de réformes qui continue d’influencer le Grand Orient de France.

Michel Baroin est souvent rappelé comme un visionnaire et un leader déterminé, dont les efforts pour ouvrir et moderniser la franc-maçonnerie française ont marqué son époque. Son fils, François Baroin, poursuit aujourd’hui une carrière politique, témoignant de l’influence durable de son père dans les sphères publique et politique.

paul Gourdot – Source appl-lachaise

5Paul Gourdot, né en 1926 et décédé en 1995, est une figure marquante de la franc-maçonnerie française, ayant exercé les fonctions de Grand Maître du Grand Orient de France (GODF) au début des années 1980.

Originaire d’une famille profondément républicaine et laïque, Paul Gourdot rejoint la franc-maçonnerie dans les années 1950, s’investissant activement dans les travaux et les débats au sein de l’obédience. Son parcours maçonnique est marqué par une ascension rapide due à son dévouement, sa compétence et son engagement pour les valeurs maçonniques.

Élu Grand Maître du Grand Orient de France en 1981, Paul Gourdot occupe cette fonction jusqu’en 1984. Durant son mandat, il se distingue par son leadership durant une période de changement et de consolidation pour l’obédience. Gourdot, connu pour son sens de la synthèse et son aptitude à fédérer, s’attache à renforcer l’unité et la cohésion du GODF dans un contexte de tensions internes et de défis externes.

Sous sa direction, le GODF maintient son rôle actif dans les débats sociétaux et politiques de la France. Paul Gourdot œuvre pour que l’obédience continue de promouvoir les valeurs de laïcité, de démocratie et de justice sociale, tout en encourageant les loges à s’impliquer davantage dans les questions d’actualité et les luttes pour les droits de l’homme. Il est particulièrement attentif à l’extériorisation des travaux maçonniques, cherchant à faire de la franc-maçonnerie une force vive et influente dans la société.

Durant son mandat, Paul Gourdot met également en place des initiatives pour moderniser les structures internes du GODF. Il prône une gestion plus transparente et efficace, tout en renforçant les liens entre les différentes loges de l’obédience. Son approche pragmatique et sa capacité à dialoguer avec toutes les tendances au sein de la franc-maçonnerie contribuent à stabiliser et à dynamiser l’organisation.

Cependant, son mandat n’est pas sans controverses. Les débats sur le rôle politique de la franc-maçonnerie et les tensions entre les différents courants internes sont des défis constants. Paul Gourdot navigue habilement entre ces forces divergentes, cherchant à maintenir l’équilibre tout en avançant ses réformes.

Après son mandat de Grand Maître, Paul Gourdot reste une figure influente et respectée au sein du GODF. Il continue de participer activement aux travaux maçonniques et à contribuer par ses écrits et ses discours à la réflexion collective sur l’avenir de la franc-maçonnerie.

Paul Gourdot décède en 1995, laissant derrière lui un héritage de modernisation et d’engagement pour les valeurs maçonniques. Son leadership au sein du GODF est rappelé comme une période de transition et de renforcement, marquée par une volonté de faire de la franc-maçonnerie une force de progrès et de cohésion sociale.

6Christian Pozzo di Borgo, né en 1944, est une figure notable de la franc-maçonnerie française. Il est surtout connu pour son rôle en tant que Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), où il a exercé une influence significative au cours de son mandat.

Issu d’une famille noble corse, Christian Pozzo di Borgo rejoint la franc-maçonnerie dans les années 1970. Son engagement et sa passion pour les valeurs républicaines et laïques lui permettent de gravir rapidement les échelons au sein du GODF. Il s’investit profondément dans les travaux maçonniques et dans les débats internes de l’obédience, apportant sa vision et son dévouement aux idéaux maçonniques.

En 1988, Christian Pozzo di Borgo est élu Grand Maître du Grand Orient de France, un poste qu’il occupe jusqu’en 1989. Son mandat est marqué par une période de réformes et de modernisation pour l’obédience. Christian Pozzo di Borgo plaide pour une franc-maçonnerie plus ouverte et engagée dans les grands débats de société, mettant l’accent sur les valeurs de laïcité, de démocratie et de justice sociale.

Sous sa direction, le GODF renforce son rôle dans les débats publics et politiques. Christian Pozzo di Borgo encourage les loges à s’ouvrir davantage au monde extérieur et à participer activement aux discussions sur les grandes questions de société. Il organise de nombreux colloques et conférences, visant à promouvoir les valeurs républicaines et à faire de la franc-maçonnerie une force vive pour le progrès social.

Christian Pozzo di Borgo est également reconnu pour ses talents de communicateur et d’orateur. Il utilise sa position pour moderniser l’image de la franc-maçonnerie, la rendant plus accessible et transparente au grand public. Son mandat voit une augmentation significative de la visibilité du GODF dans les médias et la sphère publique, contribuant à démystifier les activités de l’obédience et à promouvoir ses valeurs.

Cependant, son mandat n’est pas exempt de défis et de controverses. Les tensions internes au sein du GODF, entre les partisans d’une franc-maçonnerie plus traditionnelle et ceux soutenant une approche plus moderniste et engagée, sont des défis constants. Christian Pozzo di Borgo navigue habilement entre ces courants, cherchant à maintenir l’unité de l’obédience tout en avançant ses réformes.

Après son mandat de Grand Maître, Christian Pozzo di Borgo reste une figure influente et respectée au sein du GODF. Il continue de participer activement aux travaux maçonniques et à contribuer par ses écrits et ses discours à la réflexion collective sur l’avenir de la franc-maçonnerie.

Christian Pozzo di Borgo demeure une personnalité marquante de la franc-maçonnerie française, dont l’engagement et les réformes ont contribué à moderniser et à dynamiser le Grand Orient de France. Son leadership est rappelé comme une période de transition et de renforcement, marquée par une volonté constante de faire de la franc-maçonnerie une force de progrès et de cohésion sociale.

Jean-Robert Ragache

7Jean-Robert Ragache, né le 12 janvier 1939, à Charleville en Ardennes, est une figure éminente de la franc-maçonnerie française, connu pour son rôle en tant que Grand Maître du Grand Orient de France (GODF). Historien de formation et universitaire, il a marqué de son empreinte le paysage maçonnique par son engagement intellectuel et ses réformes audacieuses.

Issu d’une famille engagée dans les valeurs républicaines et humanistes, Jean-Robert Ragache rejoint la franc-maçonnerie dans les années 1960. Il est initié au GODF où il s’investit activement, gravissant rapidement les échelons grâce à son dévouement et à sa vision progressiste de la franc-maçonnerie.

En 1987, Jean-Robert Ragache est élu Grand Maître du Grand Orient de France, une fonction qu’il occupe jusqu’en 1988, puis de nouveau de 1989 à 1992. Son mandat est marqué par une période de réformes et d’ouverture, où il s’efforce de moderniser l’obédience et de renforcer ses liens avec la société civile. Ragache est un fervent défenseur des valeurs de laïcité, de démocratie et de justice sociale, qu’il promeut activement au sein du GODF.

Sous sa direction, le Grand Orient de France continue de jouer un rôle crucial dans les débats publics et politiques. Ragache encourage les loges à s’ouvrir davantage au monde extérieur et à s’engager dans les grandes questions de société. Il plaide pour une franc-maçonnerie plus transparente et accessible, cherchant à rompre avec l’image parfois secrète et élitiste de l’obédience. Son approche vise à rendre la franc-maçonnerie plus pertinente et influente dans le contexte contemporain.

Jean-Robert Ragache est également connu pour ses talents d’historien et d’écrivain. Il publie plusieurs ouvrages où il exprime sa vision de la franc-maçonnerie et de ses valeurs. Ses écrits sont appréciés pour leur profondeur intellectuelle et leur engagement pour les idéaux maçonniques. Il est respecté pour ses prises de position courageuses et son engagement inébranlable en faveur des idéaux républicains.

Cependant, son mandat n’est pas exempt de défis et de controverses. Les tensions internes au sein du GODF, entre les partisans d’une franc-maçonnerie plus traditionnelle et ceux d’une approche plus moderniste et engagée, se font sentir. Jean-Robert Ragache navigue avec habileté entre ces courants, cherchant à maintenir l’unité de l’obédience tout en poursuivant ses réformes.

Après son mandat de Grand Maître, Jean-Robert Ragache reste une figure influente au sein du GODF et continue de s’impliquer activement dans les travaux maçonniques. Il contribue à de nombreuses publications et conférences, partageant sa vision et son expérience avec les générations futures de franc-maçons.

Jean-Robert Ragache laisse derrière lui un héritage de modernisation et de réformes au sein du Grand Orient de France. Son impact sur l’obédience et sur la franc-maçonnerie en général est indéniable, et il est souvent rappelé comme un leader visionnaire et déterminé, dont les efforts pour ouvrir et moderniser la franc-maçonnerie française ont marqué son époque.

Gilbert Abergel, le 16 janvier 1994 – Appel du GODF pour Défendre l’École et la Laïcité

8Gilbert Abergel, né en 1941, est une figure notable de la franc-maçonnerie française, ayant exercé les fonctions de Grand Maître du Grand Orient de France (GODF) de 1994 à 1995. Son mandat est marqué par un engagement fort en faveur des valeurs républicaines, de la laïcité, et par une volonté de réformer et moderniser l’obédience.

Issu d’une famille attachée aux principes républicains et laïques, Gilbert Abergel rejoint la franc-maçonnerie dans les années 1970. Il est initié au GODF, où il s’investit activement dans les travaux et les débats, grimpant rapidement les échelons grâce à son dévouement et à son engagement intellectuel.

En 1994, Gilbert Abergel est élu Grand Maître du Grand Orient de France. Son mandat se déroule dans une période de tensions internes et de défis externes pour l’obédience. Gilbert Abergel, connu pour sa vision progressiste, s’attache à moderniser les structures du GODF et à renforcer son rôle dans la société. Il met l’accent sur l’ouverture et la transparence, encourageant les loges à s’impliquer davantage dans les débats publics et à contribuer aux grandes questions de société.

Sous sa direction, le GODF maintient une forte présence dans les débats sur la laïcité, les droits de l’homme, et la justice sociale. Gilbert Abergel plaide pour une franc-maçonnerie active et engagée, rompant avec l’image parfois secrète et élitiste de l’obédience. Son approche vise à rendre le GODF plus pertinent et influent dans le contexte contemporain.

Gilbert Abergel est également reconnu pour ses talents de communicant et d’orateur. Il s’exprime régulièrement dans les médias et lors de conférences, partageant sa vision de la franc-maçonnerie et des valeurs qu’elle défend. Son mandat est marqué par des initiatives visant à renforcer les liens entre le GODF et la société civile, ainsi qu’à promouvoir les idéaux maçonniques auprès du grand public.

Cependant, son mandat n’est pas sans controverses. Les tensions internes au sein du GODF, entre les partisans d’une franc-maçonnerie plus traditionnelle et ceux d’une approche plus moderniste et engagée, sont des défis constants. Gilbert Abergel navigue avec habileté entre ces forces divergentes, cherchant à maintenir l’équilibre tout en avançant ses réformes.

Après son mandat de Grand Maître, Gilbert Abergel reste une figure influente et respectée au sein du GODF. Il continue de participer activement aux travaux maçonniques et à contribuer par ses écrits et ses discours à la réflexion collective sur l’avenir de la franc-maçonnerie.

Gilbert Abergel demeure une personnalité marquante de la franc-maçonnerie française, dont l’engagement et les réformes ont contribué à moderniser et à dynamiser le Grand Orient de France. Son leadership au sein du GODF est rappelé comme une période de transition et de renforcement, marquée par une volonté de faire de la franc-maçonnerie une force de progrès et de cohésion sociale.

Patrick Kessel

9Patrick Kessel, né le 25 septembre 1947 à Paris, est une figure éminente de la franc-maçonnerie française et un fervent défenseur de la laïcité et des valeurs républicaines. Son parcours au sein du Grand Orient de France (GODF) est marqué par son engagement intellectuel et politique, ainsi que par ses initiatives en faveur de l’ouverture et de la modernisation de l’obédience.

Patrick Kessel rejoint le GODF en 1974, où il s’implique activement dans les travaux maçonniques et les débats internes. Sa carrière professionnelle en tant que journaliste et écrivain lui confère une visibilité et une influence considérables, qu’il met au service de ses idéaux maçonniques.

En 1994, Kessel est élu Grand Maître du Grand Orient de France, un poste qu’il occupe jusqu’en 1995. Son mandat est caractérisé par une volonté de renforcer l’engagement du GODF dans les débats publics et politiques, en particulier autour des questions de laïcité et de droits de l’homme. Kessel voit en la franc-maçonnerie un vecteur essentiel de promotion des valeurs républicaines et d’émancipation individuelle.

Sous sa direction, le GODF intensifie ses actions en faveur de la laïcité, un thème central de son mandat. Kessel organise et participe à de nombreuses conférences et débats publics, affirmant la position du GODF contre les menaces à la séparation des églises et de l’État. Il milite pour une société où la liberté de conscience et l’égalité de traitement sont des principes inviolables.

Patrick Kessel est également connu pour ses talents de communicateur et d’orateur. Il utilise ses compétences pour moderniser l’image de la franc-maçonnerie, la rendant plus accessible et transparente au grand public. Son mandat voit la publication de nombreux écrits et interventions médiatiques visant à expliquer et à promouvoir les valeurs maçonniques.

Cependant, son mandat n’est pas sans défis. Les tensions internes au sein du GODF, entre les partisans d’une approche plus traditionnelle et ceux soutenant une franc-maçonnerie plus engagée politiquement et socialement, sont présentes. Kessel navigue habilement entre ces courants, cherchant à maintenir l’unité de l’obédience tout en poursuivant ses réformes.

Après son mandat de Grand Maître, Patrick Kessel continue de jouer un rôle actif au sein du GODF et dans les débats publics. Il reste un ardent défenseur de la laïcité et des valeurs républicaines, intervenant régulièrement dans les médias et les forums publics pour promouvoir ces idéaux.

En dehors de la franc-maçonnerie, Patrick Kessel est également impliqué dans diverses associations et initiatives en faveur de la laïcité et des droits de l’homme. Son engagement pour une société plus juste et égalitaire se reflète dans ses nombreuses publications et interventions publiques.

Patrick Kessel demeure une figure influente de la franc-maçonnerie française, dont le leadership et les réformes ont contribué à renforcer et à moderniser le Grand Orient de France. Son mandat est rappelé comme une période de dynamisme et d’engagement, marquée par une volonté constante de faire de la franc-maçonnerie une force vive pour le progrès et la justice sociale.

Philippe Guglielmi

10Philippe Guglielmi, né le 16 novembre 1951 à Antibes sur la Côte d’Azur, est une figure marquante de la franc-maçonnerie française, connu pour son rôle en tant que Grand Maître du Grand Orient de France (GODF). Son parcours est caractérisé par un engagement profond pour les valeurs de la République, la laïcité et les droits de l’homme.

Issu d’une famille républicaine, Philippe Guglielmi rejoint le GODF en 1980, où il s’investit activement dans les travaux maçonniques et gravit rapidement les échelons. Sa carrière professionnelle dans l’administration publique, notamment en tant qu’officier de carrière – lieutenant-colonel d’infanterie (ER) – au sein du ministère des Armées, lui confère une solide expérience qu’il met au service de l’obédience.

En 1997, Guglielmi est élu Grand Maître du Grand Orient de France, une fonction qu’il occupe jusqu’en 1999. Son mandat est marqué par une volonté de moderniser et d’ouvrir l’obédience à la société civile. Il plaide pour une franc-maçonnerie active et engagée, mettant l’accent sur la promotion des valeurs républicaines et la lutte contre toutes les formes de discrimination.

Sous sa direction, le GODF renforce ses actions en faveur de la laïcité et des droits de l’homme. Philippe Guglielmi organise de nombreux colloques et conférences, positionnant le GODF comme un acteur clé dans les débats publics sur des questions telles que la laïcité, l’égalité des sexes, et la défense des droits fondamentaux. Il travaille également à renforcer les liens entre le GODF et les autres obédiences maçonniques, tant en France qu’à l’international.

Philippe Guglielmi est connu pour ses talents de communicateur et d’orateur. Il utilise sa position pour moderniser l’image de la franc-maçonnerie, en la rendant plus transparente et accessible au grand public. Son mandat voit une augmentation significative de la visibilité du GODF dans les médias et la sphère publique, contribuant à démystifier les activités de l’obédience et à promouvoir ses valeurs.

Cependant, son mandat n’est pas exempt de défis. Les tensions internes au sein du GODF, entre les partisans d’une franc-maçonnerie plus traditionnelle et ceux soutenant une approche plus moderniste et engagée, sont des défis constants. Philippe Guglielmi navigue habilement entre ces courants, cherchant à maintenir l’unité de l’obédience tout en poursuivant ses réformes.

Après son mandat de Grand Maître, Philippe Guglielmi continue de jouer un rôle actif au sein du GODF et reste engagé dans les débats publics. Il est élu en 2015 secrétaire national du Parti Socialiste chargé de la laïcité, et intervient régulièrement dans les médias et les forums publics pour défendre les valeurs républicaines et laïques. Il est également impliqué dans diverses associations et initiatives en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale.

Philippe Guglielmi demeure une figure influente de la franc-maçonnerie française, dont le leadership et les réformes ont contribué à moderniser et à dynamiser le Grand Orient de France. Son mandat est rappelé comme une période de transformation et d’engagement, marquée par une volonté constante de faire de la franc-maçonnerie une force vive pour le progrès social et la justice.

Alain Bauer par Claude Truong Ngoc, janvier 2014

11Alain Bauer, né le 8 mai 1962 à Paris, est une figure éminente de la franc-maçonnerie française, ainsi qu’un criminologue renommé et un expert en sécurité. Son mandat en tant que Grand Maître du Grand Orient de France (GODF) est marqué par une volonté de moderniser l’obédience et de renforcer son rôle dans la société contemporaine.

Issu d’une famille intellectuelle, Alain Bauer rejoint la franc-maçonnerie en 1981, au sein du GODF. Il s’implique activement dans les travaux maçonniques, apportant une perspective novatrice et une énergie renouvelée à l’obédience. Sa carrière académique et professionnelle en criminologie et en sécurité lui confère une expertise précieuse, qu’il met au service de la franc-maçonnerie.

En 2000, Alain Bauer est élu Grand Maître du Grand Orient de France, une fonction qu’il occupe jusqu’en 2003. Son mandat est caractérisé par une série de réformes visant à moderniser et à dynamiser l’obédience. Bauer plaide pour une franc-maçonnerie plus ouverte, transparente et engagée dans les grands débats de société. Il cherche à repositionner le GODF comme une force active et influente dans les questions de justice sociale, de laïcité et de défense des droits de l’homme.

Sous sa direction, le GODF intensifie ses actions en faveur de la laïcité et de l’engagement civique. Alain Bauer organise de nombreux colloques et conférences, mettant l’accent sur les valeurs républicaines et l’importance de la franc-maçonnerie dans la société contemporaine. Il travaille également à renforcer les relations du GODF avec d’autres obédiences maçonniques en France et à l’international, cherchant à créer des synergies et à promouvoir une vision commune de la franc-maçonnerie.

Alain Bauer est également reconnu pour ses talents de communicant. Il utilise sa position pour moderniser l’image de la franc-maçonnerie, la rendant plus accessible au grand public. Son mandat voit une augmentation significative de la visibilité du GODF dans les médias, contribuant à démystifier les activités de l’obédience et à promouvoir ses valeurs.

Site GODF, page d’accueil

Cependant, son mandat n’est pas sans controverses. Les tensions internes au sein du GODF, entre les partisans d’une franc-maçonnerie plus traditionnelle et ceux soutenant une approche plus moderniste et engagée, sont des défis constants. Alain Bauer navigue habilement entre ces courants, cherchant à maintenir l’unité de l’obédience tout en poursuivant ses réformes.

Après son mandat de Grand Maître, Alain Bauer continue de jouer un rôle actif au sein du GODF et dans les débats publics. Il reste un expert respecté en criminologie et sécurité, intervenant régulièrement dans les médias et les forums publics pour partager son expertise et défendre les valeurs maçonniques. Il est également professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et conseiller sur les questions de sécurité auprès de diverses institutions.

Alain Bauer demeure une figure influente de la franc-maçonnerie française, dont le leadership et les réformes ont contribué à moderniser et à dynamiser le Grand Orient de France. Son mandat est rappelé comme une période de transformation et d’engagement, marquée par une volonté constante de faire de la franc-maçonnerie une force vive pour le progrès social et la justice.

Main basse sur la maison Cadet ?

La franc-maçonnerie libérale dans la tourmente

Edouard Boeglin – Cêtre, 2004, 264 pages, 15 €

Bienvenue sur le nouveau site des Éditions Cêtre

10 Commentaires

  1. J’ai bien connu le passé GM Pozzo di Borgo, passé à l’Orient Éternel il y a 20 ans.
    Nous étions en relations professionnelles dans une administration départementale lorsque j’ai appris sont élection en 88.
    Il m’a fait découvrir la Franc-Maçonnerie et le GO, m’a mis le pied à l’étrier pour me faire devenir ce que je suis devenu.
    Alors, en mémoire de ce Frère, rectifions son prénom. Il s’appelait Christian. C’est inscrit en toutes lettres en bas à droite de la fresque-trombinoscope des Grands-Maître dans le hall de la rue Cadet, pour qui prend le temps de la voir.

    • TCF,
      TC Johaben 89,
      Merci pour ton message. Nous avions, dès le 15 dans l’après-midi, rectifié.
      Nous te remercions pour ta vigilance et ton aide précieuse.
      Avec toute ma fraternelle affection.
      Yonnel

  2. ==> DUFOUR

    Le GM du GODF est LFI, première nouvelle ! C’est vrai que quand on lit son dernier post sur FCB cela saute aux yeux !
    L’article 6 parle de Recettes-Exonérations, une nouvelle erreur
    Enfin depuis quand le GODF ne parle pas de politique ? Il faut revisiter l’histoire de cette obédience

  3. aujourd’hui une obédience aux mains d’un militant politique probablement lfi qui utilise l’obedience comme un instrument de combat politique n’hésitant a envoyer 6 injonctions identiques a ses membres en 60 jourds ..alors que l’article 6 du règlement général dispose que les loges ne s’impliquent pas dans les partis politiques il demande aux loges de se battre contre le rn..alors que l’art premier de la constitution du go dispose que nous avons totale liberté de conscience il donne des consignes de vote..les démissions commencent a arriver ..le pire c’est qu’il faut se taire au risque d’exclusion immédiate….peut-être que 450 fm pourrait enquêter sur les milliers de f et s qui n’en peuvent plus du harcèlement du gm trichard qui est obsédé par la lutte contre le rn….beaucoup de f et s veulent qu’on leuf fiche la paix…ils ne sont pas dans une obédience maconnique pour faire du combat politique ..dans cette obédience le seul rempart de la liberté est le silence …soit on démissionne soit on se tait..

    • Bonjour Coulon,
      Nous tenons à vous remercier chaleureusement pour votre commentaire. Grâce à vos remarques, nous avons ajusté notre texte en conséquence. Votre feedback nous est extrêmement précieux.
      Bien à vous.

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Yonnel Ghernaouti
Yonnel Ghernaouti
Yonnel Ghernaouti, fut le directeur de la rédaction de 450.fm de sa création jusqu'en septembre 2024. Il est chroniqueur littéraire, membre du bureau de l'Institut Maçonnique de France, médiateur culturel au musée de la franc-maçonnerie et auteur de plusieurs ouvrages maçonniques. Il contribue à des revues telles que « La Chaîne d’Union » du Grand Orient de France, « Chemins de traverse » de la Fédération française de l’Ordre Mixte International Le Droit Humain, et « Le Compagnonnage » de l’Union Compagnonnique. Il a également été commissaire général des Estivales Maçonniques en Pays de Luchon, qu'il a initiées.

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