Monseigneur Antonio Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie, a donc déclaré que la franc-maçonnerie est « une hérésie fondamentalement alignée sur l’hérésie arienne», vu que le prêtre Arius, né en 250 après J.-C. (oui, je sais…), « s’imaginait que Jésus était un “Grand Architecte de l’Univers” [comme il en va de la franc-maçonnerie qui s’y réfère aussi, ndlr], niant la divinité du Christ». Errare humanum est : certains Francs-Maçons, mais pas tous, pensent, en effet, que Dieu serait ce Grand Architecte… dont Jésus ne serait qu’un prophète. Mais, attention ! Il ne faudrait pas que le prélat se prélasse dans des considérations par trop générales, rapides et fausses car il serait guetté par la fin de la formule : sed perseverare diabolicum. (L’erreur est humaine, certes, mais persévérer dans la voie de l’erreur est diabolique.) Aussi, dans sa réponse du berger au berger (on ne saurait dire à la bergère), l’humoriste JISSEY (oui, il sait…) trouve les eaux du dogme plus saumâtres que celles du Jourdain, même si celles-ci opposent, depuis 1948, l’État d’Israël aux États arabes, ce qui ne les rend pas très claires non plus. À sa manière, Mgr Staglianò a souhaité user de sa dignité pour jeter le trouble. Un excès de charité, peut-être !

Cet évêque du Vatican , s’il a tenu de tels propos aurait de toute évidence raconter des âneries. Il serait intéressant cependant de fournir les sources plus précises de telles affirmations sinon on risque colporter de n’importe quoi venant de n’importe qui