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A la source de la fraternité

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L’OUVRAGE En s’appuyant sur le Livre des Rois, l’auteur concentre sa réflexion sur la relation entre le roi de Tyr, Hiram, l’architecte Hiram Abi et le roi Salomon. Hiram et Hiram Abi sont tous deux païens et incirconcis mais viennent en aide au roi Salomon. Ces faits mythiques symbolisent la nécessité de faire appel à l’humanité pour accomplir un projet divin. Dans le Temple de Jérusalem, Temple primordial et essentiel pour lire l’architecture du monde, tous peuvent entrer simultanément égaux et distincts. Chargés en même temps de leur histoire et en même temps librement unis. La Franc-Maçonnerie, en se référant au Temple de Jérusalem a fondé sa symbolique et son enseignement. Chaque Temple que suggère une Loge est à l’image de l’homme et à l’image de l’Univers ce qui permet aux maçons d’accéder à la connaissance du Temple Spirituel. Les «habitants » de ces loges, hommes et femmes issus de toutes origines, de toutes croyances ou simplement athées vont concourir à la construction de ce Temple spirituel. La tenue maçonnique est un temps d’arrêt avant un autre départ. Les Sœurs et les Frères se retrouvent dans l’ETRE et oublient l’AVOIR. On regarde l’autre dans la fraternité, on quitte le pouvoir de domination que l’on peut exercer dans la société. C’est ainsi que les différences sociales s’estompent. C’est ainsi qu’est perçue une œuvre cosmique qui est en définitive la rencontre du profane et du sacré.

L’AUTEUR

 Jean Bartholo, cadre dirigeant à la retraite d’une grande entreprise de Télécommunications, est franc-maçon au Grand Orient de France depuis 1978. Il a été vénérable de sa loge. Il est également membre des Hauts Grades du Rite Ecossais Ancien Accepté et a dirigé des ateliers de la loge de perfection jusqu’au consistoire. Depuis 2010 il a publié une dizaine d’ouvrages sur la spiritualité maçonnique aux éditions Télètes dont Veilleur Franc-Maçon où en est la nuit ? (2012), Pourquoi le Grand Architecte de l’Univers au 21e siècle ? (2013) Méditations sur les Hauts Grades du R.E.A.A. (2014), un Guide franc-maçon des égarés (2018), Un Franc-Maçon lit l’évangile de Jean (2020).

Journée du Devoir de Mémoire

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La Commission des Droits de L’homme et du Citoyen de la GLDF organise depuis plus de vingt ans la journée du Devoir de Mémoire.

Elle aura lieu cette année le 27 Novembre 2021 à partir de 14h30 au Temple Pierre Brossolette – Hôtel de la Grande Loge de France – 8, rue Puteaux 75017 Paris.

L’invité d’honneur sera Arno KLARSFELD, Avocat, Membre du Conseil d’état.

Pour vous inscrire : https://www.gldf.org/obedience-maconnique/actualites/fiche-actualite/27112021-journee-du-devoir-de-memoire.html

(VIDEO) Au cœur de l’Histoire: Les francs-maçons et l’Histoire – Franck Ferrand

Franck Ferrand nous parle aujourd’hui de la Franc-Maçonnerie…

Elle existe depuis au moins 4 siècles et pourtant, elle reste entourée de beaucoup de mystères. D’où vient la Franc-maçonnerie ? Quel rôle les Francs-maçons ont-ils joué dans l’Histoire ?

Ce sont des questions que Franck Ferrand se pose, aujourd’hui. Parmi tous les Francs-maçons illustres Franck Ferrand en a choisi un qui doit beaucoup à son appartenance… Fils d’un simple procureur à Pau, il est devenu roi – roi de Suède – et précisément parce qu’il était Franc-maçon !

C’est une histoire inouïe que celle de Jean-Baptiste Bernadotte, devenu le roi Charles XIV de Suède.

Ses invités : Marc de Jode, journaliste et écrivain, professeur de journalisme à l’école de la Chambre syndicale de la Presse Monique Cara, journaliste-animatrice, productrice et écrivain.

Jean-Baptiste Bernadotte

Né le 26 janvier 1763 à Pau et mort le 8 mars 1844 à Stockholm, est un militaire français devenu roi de Suède en 1818 après avoir choisi par le Parlement suédois comme héritier et régent du roi Charles XIII.

Bernadotte sera roi de suède sous le nom de Charles XIV Jean (en suédois, Karl XIV Johan) et roi de Norvège sous le nom de Charles III Jean (en norvégien, Karl III Johan) de 1818 jusqu’à sa mort,

Il s’engagea dans l’armée française en 1780 et connut un avancement rapide sous la Révolution française, atteignant le grade de général en 1794 après avoir longtemps végété dans des fonctions subalternes. Il se distingua à plusieurs reprises sur les champs de bataille et occupa également, pendant une courte période, le poste de ministre de la Guerre. Ses relations avec Napoléon Bonaparte furent houleuses, mais les deux hommes se réconcilièrent en 1804 et Bernadotte fut élevé à la dignité de maréchal d’Empire, la plus haute distinction militaire du pays. Il participa aux campagnes napoléoniennes à la tête d’un corps d’armée, mais son inaction le jour de la bataille d’Auerstaedt en 1806 et le mauvais comportement de ses troupes à celle de Wagram en 1809 lui attirèrent les critiques de l’Empereur.

En 1810, il fut choisi par le Parlement suédois comme héritier du roi Charles XIII, vieux, malade et sans enfants, prenant alors le nom de Charles Jean et le titre de régent du royaume. Alors que sa nomination laissait entrevoir une amélioration des relations entre la France et la Suède ainsi que la possibilité pour cette dernière de recouvrer la Finlande, le nouveau prince héritier conduisit la politique étrangère suédoise dans une direction totalement opposée en s’alliant avec la Russie et le Royaume-Uni contre l’Empire français. Il accepta d’entrer dans la Sixième Coalition contre Napoléon en 1813, prenant personnellement la tête de l’armée du Nord, et obtint en contrepartie que la Norvège fût cédée à la Suède. Cette revendication fut satisfaite par le traité de Kiel de 1814, ratifié quelques mois après la victoire des Alliés à la bataille de Leipzig. Les Norvégiens s’étant rebellés contre la domination suédoise, Charles Jean mena une brève campagne militaire qui se solda par la convention de Moss et l’entrée de la Norvège dans une union personnelle avec la Suède.

Il monta sur les trônes suédois et norvégien en février 1818 après la mort de Charles XIII/II. En tant que nouveau souverain, Charles Jean s’efforça d’améliorer l’économie du pays en équilibrant le budget intérieur avec le paiement de la dette extérieure et en développant les infrastructures, avec par exemple la construction du canal Göta. Il essaya également de rapprocher la Norvège de la Suède par le biais d’un projet de fusion territoriale mais se heurta à l’opposition du Parlement norvégien. La politique étrangère qu’il mit en œuvre permit de maintenir les droits de douane à un niveau relativement acceptable, et le royaume connut sous son règne une période de paix sur le plan intérieur tout en adoptant une attitude neutre dans les affaires internationales. Ses adversaires libéraux lui reprochèrent néanmoins son entêtement, particulièrement manifeste au cours des années 1830, ce qui incita le roi à effectuer certaines concessions dans les dernières années de son règne. Il mourut en 1844 à l’âge de 81 ans et fut remplacé par son fils Oscar Ier.

Décision d’exclusion et de déchéance des droits maçonniques pour Jacques Cviklinski

De notre confrère stampa-paese.com

Condamné en appel par la cour d’assises du Var en mars 2020 pour viol et atteintes sexuelles aggravées à 15 années de réclusion criminelle, interpellé en septembre dernier à Calvi, écroué à la prison de Borgo avant d’être transféré à la Maison d’Arrêt de Draguignan, Jacques Cviklinski, dit Carolin Linski s’est vu signifier par la présidente de la Fédération Olympe de Gouges, Grande Loge Mixte de France, son exclusion et sa déchéance des droits maçonniques.

Il avait été reconnu coupable d’avoir en 2004 violé sa fille alors âgée de 19 ans et de lui avoir fait subir des attouchements sexuels pendant près de 14 ans à Marseille, dans le Var et en Corse, et de viol et de tentative de viol sur sa nièce en 1994 à Marseille alors qu’elle n’avait que 18 ans.

Au terme d’une très très longue procédure, après avoir été condamné le 10 novembre 2017 en première instance à 12 ans de réclusion criminelle par la Cour d’Assises des Bouches-du-Rhône, puis en appel le 17 mars 2020 à 15 ans de réclusion criminelle, par la Cour d’Assises du Var.

Jacques Cviklinski, 69 ans, ophtalmologiste bien connu à Marseille où il avait pignon sur rue et en Balagne où il partage une demeure familiale a été incarcéré, avant d’obtenir une remise en liberté pour raison de santé et assigné à Marseille.

Décision qui avait fait grand bruit.

Une affaire hors norme qui a également causé beaucoup de dégâts au sein même de la famille Linski complètement déchirée.

Le père Jacques et un des fils, le célèbre navigateur Marc Linski ont disparu en mer en 1996.

Sur le quai d’honneur du Port de plaisance de Calvi, une stèle avait été érigée à leurs noms. Sous la pression, la Municipalité de Calvi a depuis débaptisé le quai et enlevé la stèle et ce au grand dam des enfants.

Après sa condamnation en Appel, Carolin Linski et ses avocats ont introduit un recours de remise en liberté pour raison de santé. Une demande qui a été acceptée avec assignation à Marseille.

Son pourvoi en cassation ayant été rejeté, cette remise en liberté et cette assignation à résidence tombaient.

Carolin Cviklinski en profitait pour regagner la Corse et pour s’installer avec sa compagne dans la demeure familiale à Calvi, tout près de la plage de Sainte Restitude.

C’est là qu’il a été interpellé au mois de septembre dernier pour être conduit à la prison de Borgo, avant d’être transféré à la Maison d’Arrêt de Draguignan où il purge sa peine.

L’une des victimes, sa nièce Jessica, a alerté à la même époque les instances de la Franc-Maçonnerie dont Carolin Linski était membre.

En date du 20 octobre dernier, Christiane Vienne, Présidente de la Fédération Olympe de Gouges, Grande Loge Mixte de France, annonçait que suite au courrier reçu et à la réunion des administrateurs, « il apparaît que Monsieur Jacques Cviklinski n’a plus sa place parmi nous et que les agissements dont vous avez été victime vont à l’encontre de toutes les valeurs que nous défendons. Nous avons pris à son encontre une décision d’exclusion et de déchéances de ses droits maçonniques. Cette décision lui sera signifiée dans les plus brefs délais …».

À noter également que la même démarche a été effectuée auprès des instances du Lions Club dont il était membre.

(VIDÉO) Racines occultes du nazisme et sociétés secrètes

Quels sont les liens directs ou indirects entre rites anciens, mysticisme ancestral germanique, paganisme pré-chrétien et l’émergence du nazisme ?

Hitler et ses principaux officiers auraient été membres de trois sociétés secrètes nommées Vril, Thule-Gesellschaft et Ahnenerbe. Les rites et croyances développées dans ces organisations auraient influencé le développement de l’idéologie nazie.

La société Thulé – ou l’ordre de Thulé, société secrète allemande de Munich – était à l’origine un groupe d’études ethnologiques s’intéressant tout particulièrement à l’histoire germanique et au pangermanisme aryen. Ses mythes occultistes et sa doctrine raciste inspirèrent le mysticisme nazi, prônant l’idée d’une race aryenne supérieure – la pierre angulaire de la doctrine développée par Adolf Hitler. Heinrich Himmler, le bras droit d’Hitler, était membre fondateur d’Ahnenerbe.

La société occulte, intégrée à la SS en janvier 1939, était par ailleurs un institut de recherches pluridisciplinaire nazi dont le but était de prouver la validité des théories nazies.

Le mysticisme nazi (ou ésotérisme nazi) recouvre l’ensemble des doctrines fleurissant en Allemagne avant, pendant et après le régime nazi et mêlant le pangermanisme et l’aryanisme à des doctrines ésotériques. Elles s’inspirent de théories développées en Allemagne à partir du début du xixe siècle.

Ce courant quasi religieux consiste en la combinaison du pangermanisme et du racisme allemand avec l’occultisme, l’ésotérisme et le paranormal en une philosophie de l’histoire qui est un messianisme sécularisé. Le nazisme se veut non seulement une idéologie politique mais aussi une vision globale du monde.

L’établissement du lien entre ésotérisme et nazisme peut se faire sur plusieurs plans :

  • celui de l’histoire, bien que ces aspects idéologiques soient considérés comme secondaires par rapport aux aspects politiques du nazisme ;
  • celui de la religion et de l’histoire des mouvements religieux, en particulier pour savoir si le nazisme participe ou s’oppose au christianisme ;
  • celui des arts et de la littérature, dans la mesure où le mélange du nazisme et de l’ésotérisme a une forte charge émotionnelle (fascination du mal, goût du mystère révélé, goût pour le paranormal) et un fort potentiel romanesque dont les thèmes servent couramment de base à des œuvres de fiction.

Une grande partie de la littérature concernant les liens entre occultisme ou mysticisme et idéologie national-socialiste tient ainsi le plus souvent de la littérature à sensation sans bases historiques sérieuses, genre littéraire qui a connu un succès éditorial important depuis Le Matin des magiciens de Louis Pauwels et Jacques Bergier (1960).

[Certaines actualités n’expriment pas le point de vue du site. Restant fidèle au fait de transmettre celles-ci sous tous ses angles, nous les publions toutefois automatiquement en les traduisant grâce à une technologie programmatique]

Pic de la Mirandole, l’interview des Grands Maîtres…

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En prévision du colloque conjoint de la GLDF et de la GLNF le 6 novembre 2021, voici l’interview donnée par les deux Grands Maitres de ces Obédiences, Jean-Pierre ROLLET pour la GLNF et Pierre-Marie ADAM pour la GLDF.

Retrouvez le dossier complet sur cet évènement sur le site de la GLDF : https://www.gldf.org/obedience-maconnique/actualites/fiche-actualite/61121-les-entretiens-pic-de-la-mirandole-paris.html

« Debout les femmes » : le mépris des élites

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Selon les époux Marx, la stabilité du capitalisme repose sur la gratuité du travail reproductif (soin etc.). L’actualité récente a permis de mettre en lumière ce phénomène toujours actuel : personne ne prend soin des personnes qui prennent soin des autres. Pire encore, les institutions ont fait le choix de maintenir au rang de sous-emploi ces métiers du soin pourtant indispensables.

J’aime aller au cinéma. Au point que j’ai une carte illimitée que j’amortis en un week-end. Et comble du bonheur, j’ai trois salles à petite distance de chez moi. Et très récemment, je suis allé me délecter du nouveau film de François Ruffin, ce sublime portrait de gens « qui ne sont rien » : les premiers de corvée, qui sont en très grande majorité des femmes. Le film nous montre le parcours de la mission parlementaire des députés François Ruffin et Bruno Bonnel, mission dont l’objet est la rédaction d’une proposition de loi permettant d’améliorer la condition des femmes travaillant dans les métiers du soin mais surtout du lien.

Le cinéaste (je sépare les fonctions) François Ruffin dresse un portrait touchant de ces femmes, qui s’occupent d’enfants handicapés à l’école, de personnes âgées ou dépendantes, ou encore qui font le ménage dans les hôpitaux et nos bureaux et que nous nous refusons à voir. On y apprend ainsi qu’une accompagnante d’élève en situation de handicap (AESH) touche péniblement 750 Euros par mois pour un temps plein et qu’elle n’a tout simplement pas de statut, pas de droit à la formation, pas de diplôme, bref, rien du tout. A part le droit de travailler et de fermer sa gueule. De la même manière, durant la crise sanitaire, les assistantes à domicile ont dû se déplacer pour prendre soin de leurs patients, parfois sans équipement de protection, comme l’ensemble des soignants, rappelons-le, sans compensation aucune de leur dévouement. Certaines ont raconté aussi comment elles ont vu mourir les personnes dont elles prenaient soin, et comment leur employeur s’en est royalement foutu. On y apprend aussi que les accidents de travail y sont plus nombreux que dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. De manière générale, la situation de ces travailleuses du lien est en complet décalage avec les discours lénifiants du Chef de l’État. Et le recul nous permet de voir l’ampleur du vide abyssal qui sépare l’intention de l’action, l’idée de la matière.

On l’aura compris, ce film illustre parfaitement ce que feu l’anthropologue David Graeber appelait la « loi d’airain du capitalisme » : plus un emploi est utile et important pour la société, moins il est rémunéré et valorisé. Ce qui prolonge la réflexion de Karl Marx et son épouse (et co-autrice oubliée) Jenny Marx : la société capitaliste ne peut fonctionner que si le « travail reproductif » incluant l’entretien du foyer, le soin et le lien est gratuit ou sous-payé. Le monde n’a décidément pas changé.

Dans leur souci de vouloir changer les choses pour le mieux, les députés François Ruffin et Bruno Bonnel ont franchi les étapes du processus législatif jusqu’à la présentation du texte devant l’Assemblée et des membres du gouvernement. Et là, j’ai pu me rendre compte du décalage entre la réalité du terrain et celle des Ors de la République. Toutes les propositions visant à donner des horaires, un statut ou des conditions de travail décentes à ces femmes ont été balayées d’un revers de la main par nos représentants. Pire, le ministre de l’Education Nationale, premier concerné par la situation des AESH a brillé non seulement par sa calvitie mais surtout par son silence, traduction de son mépris pour ses propres agents. La proposition de loi de François Ruffin et de Bruno Bonnel a tourné court… pour le moment. Mais ce que ce film a révélé est très important : nos élites ont bien fait le choix de la déconnexion de la réalité que vivent grand nombre de ceux qui les ont placées là. L’addiction au pouvoir leur a fait perdre de vue leur devoir : représenter le peuple et défendre ses attentes. En un sens, ce mépris balaie tout ce pour quoi nous, Francs-maçons, nous battons depuis le XVIIIe siècle. Nos Loges avaient instauré cette idée novatrice de choisir leurs dirigeants, qui en retour, devaient s’engager à agir dans l’intérêt de celle-ci. Lors de la Révolution Française, cette idée a commencé à s’établir en politique : le peuple devait avoir la possibilité de choisir ses dirigeants qui devaient en retour lui rendre compte de leurs actions. Et ce à quoi nous assistons en ce moment va à l’encontre même de nos valeurs : nos dirigeants ont choisi une voie de mépris de l’humain et d’entretenir une société de castes, relançant par là-même la lutte des classes dont ils refusent pourtant l’existence.

En attendant, le dégoût et le mépris que m’inspirent nos actuels dirigeants, autant à l’Assemblée que dans les Ministères ont déclenché chez moi un syndrome de La Tourette. Je ne vous remercie pas pour les frais que je dois engager pour me soigner. Prétendus modernistes en réalité vendus au capital et aux lobbies, traîtres à l’humanisme républicain, opportunistes sans scrupule, vous pour qui le lien, le soin et la fraternité ne valent guère mieux qu’un mouchoir jetable, vous pour qui les travailleurs du lien sont des « gens qui ne sont rien » ©, je vous méprise. Tous. J’espère que les prochaines échéances vous balaieront et que le vent de l’Histoire reléguera votre souvenir aux égouts de la pensée dont vous n’auriez jamais dû sortir.

Il serait temps aussi que nos grandes obédiences qui se targuent de vouloir améliorer l’homme et la société s’emparent de la question. Je serai curieux de connaître ce que pourrait montrer un petit audit sur les conditions de travail des employés et sous-traitants qui prennent soin de nos Temples. J’ose espérer qu’elles seraient compatibles avec les valeurs que nous nous vantons de défendre. Sinon, nous ne serions guère que des hypocrites et ne vaudrions pas mieux que les malandrins qui nous dirigent.

En attendant, pour être cohérents avec nos belles valeurs maçonniques, commençons déjà par prendre soin de ceux qui nous soignent : soutenons les aides-ménagères, les assistantes maternelles, les soignantes, les accompagnantes d’élèves en situation de handicap etc. en leur offrant un salaire décent et les droits associés. Quand nous clamons fièrement « Gloire au Travail », agissons, payons les ouvrières et assurons nous qu’elles sont satisfaites.

Parlant de ça, je dois préparer mes CESU pour mon aide-ménagère, ce qui me demande un travail fou.

Je vous embrasse.

Un « grand lyonnais » et les secrets de la Franc-maçonnerie

C’est avec beaucoup d’émotion que nous sommes allés à la rencontre de ce « grand lyonnais » qu’est Jean-Jacques Gabut. Il nous a reçus chez lui, en toute simplicité, toujours souriant et enjoué. Il nous a fait voyager dans le passé de la ville de Lyon à laquelle il est si attaché. Son « Lyon magique et sacré », réédité trois fois, reste pour les amateurs de mystères lyonnais, une référence absolue. Cet épisode se veut un hommage discret à cet homme attachant, d’une grande érudition, et d’une profonde culture maçonnique.

PRÉSENTATION DE VERTICAL PROJECT :

Vertical Project Media est une plateforme novatrice et fédératrice qui propose du contenu numérique et organise des événements publics tels que des colloques, des conférences et des ateliers de groupe, en lien avec les thèmes liés à la conscience et à son développement. Vertical Project Media est implanté à Lyon et notre collectif compte plusieurs membres et intervenants à travers le monde.

L’ESPRIT DANS LEQUEL NOUS TRAVAILLONS Vertical Project Media n’est pas seulement une plateforme numérique qui propose des colloques, des conférences et des ateliers. C’est beaucoup plus que cela. Il est en effet important de souligner que toutes ces activités sont fondamentalement animées par un ensemble de valeurs et d’idées que nous entendons promouvoir.

L’une des idées fondatrices de Vertical Project Media est que l’être humain est un être spirituel qui vit une expérience humaine, et non l’inverse. Il découle de ce postulat que nous accordons la primauté au spirituel, c’est-à-dire à la conscience et à ses formidables possibilités.

L’article « 15a » du Manifeste post-matérialiste qui est publié dans son intégralité ICI, va totalement dans ce sens : « L’esprit représente un aspect de la réalité tout aussi primordial que le monde physique. L’esprit joue un rôle fondamental dans l’univers, il ne peut être dérivé de la matière et réduit à quelque chose de plus basique ». 

En accord avec nos idées et nos valeurs, nous défendons toutes les propositions qui sont contenues dans le manifeste pour une science post-matérialiste rédigé par un groupe d’experts et de scientifique de niveau international. Nous mettrons donc tout en œuvre pour promouvoir le contenu de ce Manifeste qui est la base philosophique et scientifique du paradigme post-matérialiste dont nous avons besoin pour construire le monde de demain. 

Le Manifeste pour une science post-matérialiste est publié dans plusieurs langues sur le site Internet Open Sciences (opensciences.org). Plus de 300 scientifiques, philosophes, penseurs et médecins cautionnent les propositions du Manifeste.

Visiter le site Vertical Project

Point de vue : À propos de la foi

Par Serge Toussaint, Grand Maître de l’Ordre de la Rose-Croix

Par définition, la foi désigne le fait de croire en Dieu. En règle générale, elle concerne tous ceux et toutes celles qui suivent une religion et adhèrent au credo correspondant. C’est pourquoi on parle parfois de la foi chrétienne, de la foi juive, de la foi musulmane, etc. Cela étant, tout individu qui admet l’existence de Dieu a nécessairement la foi, et ce, quelle que soit la conception qu’il en a, qu’il appartienne ou non à une religion. Cela veut dire qu’elle n’est pas l’apanage des Chrétiens, des Juifs, des Musulmans, etc., mais le propre de tout spiritualiste.

La foi

On oppose souvent la foi à la raison, en ce sens qu’elle est fondée sur une conviction qui transcende le raisonnement, de sorte que l’on parle parfois de «foi aveugle». Effectivement, on ne peut pas prouver l’existence de Dieu. D’un autre côté, il est impossible de démontrer qu’Il n’existe pas. Ainsi donc, on croit en Lui ou non. Par ailleurs, du fait qu’Il est inconcevable, chaque croyant en a une approche différente, bien qu’influencée par sa religion s’il en suit une. Les Rose-Croix ont une belle expression pour se référer à Dieu et traduire le fait que chacun en a sa propre conception ; ils disent en effet : «Dieu de notre cœur, Dieu de notre compréhension», dans un esprit ouvert et non dogmatique.

S’il est vrai que l’existence de Dieu est indémontrable, il est possible néanmoins de postuler qu’Il ne peut pas ne pas exister. En effet, l’univers et la Terre forment une réalité que nous pouvons percevoir et même étudier. Or, d’un point de vue rationnel, l’un comme l’autre proviennent nécessairement d’une cause, car le néant, l’absence, le vide, ne peuvent donner naissance à quoi que ce soit. Par ailleurs, les scientifiques eux-mêmes s’accordent à dire que les lois universelles et naturelles opèrent avec une grande intelligence et sont pour beaucoup d’entre elles un défi à la raison humaine. Dès lors, pourquoi ne pas admettre l’existence de Dieu et voir en Lui l’Intelligence ou la Conscience absolue qui œuvre à travers l’univers et la nature ?

Le doute

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours été convaincu que Dieu, au sens mystique du terme, ne pouvait pas ne pas exister. Mais très tôt, je me suis demandé s’Il intervenait vraiment dans la vie des êtres humains, comme l’enseignent les religions. Et si oui, dans quelle mesure ? Cette question est restée longtemps sans réponse. À ce jour, j’ai acquis la conviction intérieure qu’Il le fait effectivement, mais uniquement à la mesure du respect que nous accordons aux lois par lesquelles Il se manifeste dans l’univers, la nature et l’homme lui-même. Cela suppose d’étudier ces lois et de vivre en harmonie avec elles, ce que les Rose-Croix s’efforcent de faire. On ne peut évoquer le sujet de la foi sans parler du doute. En fait, je pense que très rares sont les croyants qui, à un moment ou à un autre, n’ont pas douté de l’existence de Dieu comme de l’âme et, par voie de conséquence, remis en cause leurs convictions religieuses, spirituelles ou philosophiques. Au risque de vous surprendre, cela me semble naturel, ou plutôt humain. On rapporte que Jésus, tandis qu’il était sur la croix, aurait dit : «Mon Père, pourquoi m’as-Tu abandonné ?» Cela suppose que lui-même aurait douté au moment ultime de sa vie; à plus forte raison, les hommes et les femmes “ordinaires” que nous sommes. Je pense également que le doute n’est pas la négation de la foi, et même qu’il peut la renforcer, au point, comme certains le disent, d’acquérir «une foi à toute épreuve».

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