mer 04 décembre 2024 - 08:12

(VIDEO) Au cœur de l’Histoire: Les francs-maçons et l’Histoire – Franck Ferrand

Franck Ferrand nous parle aujourd’hui de la Franc-Maçonnerie…

Elle existe depuis au moins 4 siècles et pourtant, elle reste entourée de beaucoup de mystères. D’où vient la Franc-maçonnerie ? Quel rôle les Francs-maçons ont-ils joué dans l’Histoire ?

Ce sont des questions que Franck Ferrand se pose, aujourd’hui. Parmi tous les Francs-maçons illustres Franck Ferrand en a choisi un qui doit beaucoup à son appartenance… Fils d’un simple procureur à Pau, il est devenu roi – roi de Suède – et précisément parce qu’il était Franc-maçon !

C’est une histoire inouïe que celle de Jean-Baptiste Bernadotte, devenu le roi Charles XIV de Suède.

Ses invités : Marc de Jode, journaliste et écrivain, professeur de journalisme à l’école de la Chambre syndicale de la Presse Monique Cara, journaliste-animatrice, productrice et écrivain.

Jean-Baptiste Bernadotte

Né le 26 janvier 1763 à Pau et mort le 8 mars 1844 à Stockholm, est un militaire français devenu roi de Suède en 1818 après avoir choisi par le Parlement suédois comme héritier et régent du roi Charles XIII.

Bernadotte sera roi de suède sous le nom de Charles XIV Jean (en suédois, Karl XIV Johan) et roi de Norvège sous le nom de Charles III Jean (en norvégien, Karl III Johan) de 1818 jusqu’à sa mort,

Il s’engagea dans l’armée française en 1780 et connut un avancement rapide sous la Révolution française, atteignant le grade de général en 1794 après avoir longtemps végété dans des fonctions subalternes. Il se distingua à plusieurs reprises sur les champs de bataille et occupa également, pendant une courte période, le poste de ministre de la Guerre. Ses relations avec Napoléon Bonaparte furent houleuses, mais les deux hommes se réconcilièrent en 1804 et Bernadotte fut élevé à la dignité de maréchal d’Empire, la plus haute distinction militaire du pays. Il participa aux campagnes napoléoniennes à la tête d’un corps d’armée, mais son inaction le jour de la bataille d’Auerstaedt en 1806 et le mauvais comportement de ses troupes à celle de Wagram en 1809 lui attirèrent les critiques de l’Empereur.

En 1810, il fut choisi par le Parlement suédois comme héritier du roi Charles XIII, vieux, malade et sans enfants, prenant alors le nom de Charles Jean et le titre de régent du royaume. Alors que sa nomination laissait entrevoir une amélioration des relations entre la France et la Suède ainsi que la possibilité pour cette dernière de recouvrer la Finlande, le nouveau prince héritier conduisit la politique étrangère suédoise dans une direction totalement opposée en s’alliant avec la Russie et le Royaume-Uni contre l’Empire français. Il accepta d’entrer dans la Sixième Coalition contre Napoléon en 1813, prenant personnellement la tête de l’armée du Nord, et obtint en contrepartie que la Norvège fût cédée à la Suède. Cette revendication fut satisfaite par le traité de Kiel de 1814, ratifié quelques mois après la victoire des Alliés à la bataille de Leipzig. Les Norvégiens s’étant rebellés contre la domination suédoise, Charles Jean mena une brève campagne militaire qui se solda par la convention de Moss et l’entrée de la Norvège dans une union personnelle avec la Suède.

Il monta sur les trônes suédois et norvégien en février 1818 après la mort de Charles XIII/II. En tant que nouveau souverain, Charles Jean s’efforça d’améliorer l’économie du pays en équilibrant le budget intérieur avec le paiement de la dette extérieure et en développant les infrastructures, avec par exemple la construction du canal Göta. Il essaya également de rapprocher la Norvège de la Suède par le biais d’un projet de fusion territoriale mais se heurta à l’opposition du Parlement norvégien. La politique étrangère qu’il mit en œuvre permit de maintenir les droits de douane à un niveau relativement acceptable, et le royaume connut sous son règne une période de paix sur le plan intérieur tout en adoptant une attitude neutre dans les affaires internationales. Ses adversaires libéraux lui reprochèrent néanmoins son entêtement, particulièrement manifeste au cours des années 1830, ce qui incita le roi à effectuer certaines concessions dans les dernières années de son règne. Il mourut en 1844 à l’âge de 81 ans et fut remplacé par son fils Oscar Ier.

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