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Faut-il dire la vérité ?

C’est une question que les médecins se posent à longueur de journée ! Mais c’est aussi une question qui préoccupe tout un chacun que ce soit dans la sphère privée « M’aimes-tu encore ? « , dans les activités professionnelles et aussi dans l’activité publique ! Même les enfants « Papa, pourquoi préfères-tu mon petit frère ?  » ! Question transversale qui existe aussi en loge « J’ai été bon ce soir ?  » ! Que répondre ?

On ne rentrera pas dans le débat  » philosophique  » qui comme tous les débats de ce genre « botte en touche » avec des « peut-être », « pas totalement », « avec tact et mesure », etc.

En ce qui concerne la démarche maçonnique, nous devons très prudents dans la mesure où notre préoccupation affichée c’est « la recherche de la vérité » !  Cette « galanterie » du langage autorise tous les « exercices » de la pensée ! Chacun sait qu’on est globalement pas très bons mais faut-il le crier sur les toits ? Faut quand même pas être maso !

Etre « à la recherche de… » nous laisse libres d’énoncer des contre-vérités, voire de fabuler ou d’avancer des hypothèses plus ou moins farfelues !

Cette formulation qui d’une certaine manière figure dans notre ADN collectif a mis sur la Franc-Maçonnerie le sceau du « Pas Sérieux » qui nous colle à la peau et explique toutes les difficultés que nous avons à être crédible !

Comment affirmer être sérieux quand on prétend ne pas connaître la Vérité ?

Personne ne peut vous croire puisqu’on avoue ne pas savoir ! Je ne sais pas qui est l’auteur de cette formule la plus creuse qui puisse exister mais elle vaut son pesant d’or et de cacahuètes ; celles et ceux qui la répètent comme « Parole d’Evangile » ont compris combien elle était riche de sens !

Mais ce « Pas Sérieux » nous permet aussi d’exister, de recruter et de rêver, car les « Pas sérieux ! » ne sont-ils pas plus bons vivants que les « Sérieux » qui sont tristes à mourir ?

Mais tout se complique lorsque le rituel nous incite à «répandre les vérités acquises».  On comprend bien que dans l’Europe du XVIIIème siècle l’inspiration des rituels maçonniques était d’ordre biblique et ces fameuses « vérités acquises »  concernaient la foi dans le Grand Architecte de l’Univers autrement dit Dieu ! Mais dire que les rituels c’est du tout et du n’importe quoi, c’est bientôt trop sérieux pour être affirmé !

Au XVIIIème siècle, nous sommes sur ce sujet de la Vérité comme une médaille avec ses deux faces : « Pas Sérieux » d’un côté car sans vérité et débordant de vérités de l’autre soi-disant acquises par la pratique maçonnique : occultisme, astrologie, kabbale et autres « grandes vérités sur les mystères » !!

Dans un numéro d’ Humanisme , la revue du GODF, Youri Chelkovski signe un aricle initulé « Le bêtisier du franc-maçon » dans lequel il aborde cette question de la confusion entre vérités et  recherche de la vérité.

Ne pas dire la Vérité, c’est de facto mentir mais cela fait toujours du bien surtout lorsqu’on vous annonce que vous allez bientôt guérir alors que vous êtes dans le service des soins palliatifs ! Le mensonge n’est-il pas toujours paré des plus bienveillantes intentions ?

En tous les cas on pourrait le croire tellement le mensonge est devenu une institution langagière ! L’actualité récente, avec le défoulement provoqué par l’épidémie de la Covid-19, en a donné une excellente illustration ! Les fake-news font plus facilement le buzz que la parole sage et mesurée de celui qui sait qu’il ne sait pas !

Aujourd’hui, aucune information n’est devenue crédible d’emblée même celle qui concerne la recherche scientifique : une enquête s’impose pour en vérifier l’authenticité !

Alors imaginer tout ce qui s’écrit sur la franc-maçonnerie par des autodidactes qui donnent leurs sensations et qui ont parfois tendance à se prendre au sérieux !

Mentir est une pratique naturelle et spontanée ! Nous mentons tous allègrement avec le sourire et la conviction d’être bienveillant ! Car Mentir c’est éviter les conflits, trouver une porte de sortie élégante, faire de l’humour et finalement rendre l’autre heureux ! A 450.fm on est bien placé pour savoir mentir ! Faut dire qu’avec notre grand chef de la publication, on est à bonne école !

J’imagine les tourments de notre rédaction quand nous autres, modestes contributeurs sans expérience, nous leur envoyons le fruit de nos cogitations :

« Faut-il leur dire que leurs articles ne valent pas un clou ? »

« Le silence règne sur l’une et l’autre colonne, VF Rédacteur en chef ! ».

Doit-on dire en loge qu’une planche est exécrable et ennuyeuse ? Jamais de la vie ! Ce sera « Mon TCF, j’ai beaucoup apprécié ton travail , mais …. » ; ou « Ma TCS, ta planche est remarquable et j’ai beaucoup appris mais ne penses-tu pas que … » !

En vérité, je vous le dis, la Vérité est un secret qu’il ne faut surtout pas divulguer ! Chacun sait que la plupart des prises de parole n’ont pas pour but de dire la vérité mais de faire croire qu’elle nous préoccupe !

Si vous l’annoncez « Urbi et Orbi », elle ne sera pas reconnue comme telle et perdra sa crédibilité !

Dans ce monde de folie qui nous mène à la perte, dire la Vérité n’a plus de sens, gardez la pour vous, n’en parlez jamais et vous la préserverez !

Il n’y a qu’une seule exception à cette règle ; on ressent parfois la nécessité de transmettre la Vérité ; (Faut bien reconnaître que généralement la mort n’est pas loin); c’est un besoin intime à l’intention d’une personne particulière pour laquelle un mélange d’affection et de respect vous lie. C’est exceptionnel mais lorsque cela arrive, il faut mieux le faire ! Cela fait du bien !


Autres contributions de l’auteur


Que se passe-t-il dans le cerveau du menteur ? (un article paru dans Le Monde du 03/10/2019)

Post-vérité : la face sombre du cerveau

La vérité ou la lumière par Peter Bu dans La chaine d’Union

Le bêtisier du franc-maçon par Youri Chelkovski

Tous résistants dans l’âme

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Il s’agit d’un ouvrage d’entretiens entre une médecin réanimateur et un créateur d’association ayant pour objectif les partage des savoirs, la mise en oeuvre de projets artistique et pédagogiques de développement d’espaces naturels en permaculture. L’interview est centré sur les concepts de relation en médecine et sur les transferts possible du savoir faire dans la nature aux savoirs être dans la vie. Des réflexions qui appellent chacun d’entre nous à tirer des leçons de la CRISE. Les message pourrait être :

«  l’empathie est une compréhension empreinte de respect de ce que les autres vivent. Au lieu de proposer de l’empathie, nous avons souvent tendance à donner des conseils, à réconforter, à donner notre avis ou à exposer notre sentiment. L’empathie exige, en revanche, que nous fassions le vide dans notre esprit et que nous écoutions l’autre de tout notre être. »

( Marshall Rosenberg – Les mots sont des fenêtre)

L’INTERVIEWE : Louis Fouché

Est médecin anesthésiste réanimateur, diplômé en éthique médicale (spécialisation anthropologique) Il est porte parole d’un collectif de médecins, de scientifiques, de chercheurs, d’artistes et de citoyens

L’INTERVIEWE : Louis Fouché

Est médecin anesthésiste réanimateur, diplômé en éthique médicale (spécialisation anthropologique) Il est porte parole d’un collectif de médecins, de scientifiques, de chercheurs, d’artistes et de citoyens

ITALIE : Franc-maçonnerie – Cet amour fou de notre propre image

De notre confrère italien expartibus.it – Par Hermes

Lorsqu’ils entrèrent, ils trouvèrent, accroché au mur, un splendide portrait de leur maître tel qu’ils l’avaient vu pour la dernière fois, dans tout l’émerveillement de son exquise et belle jeunesse. A ses pieds se trouvait un homme mort, en tenue de soirée, avec un couteau dans le cœur.

Son visage était ratatiné, ridé, repoussant. Et s’ils n’avaient pas regardé les bagues à ses doigts, ils n’auraient pas reconnu qui il était.
Oscar Wilde – Le portrait de Dorian Gray

Quand Salomon était vieux, ses femmes tournaient son cœur pour suivre d’autres dieux, et son cœur ne restait pas entier avec le Seigneur son Dieu, comme le cœur de son père David. Salomon suivit Astarté, déesse de ceux de Sidon, et Milcom, opprobre des Ammonites. Salomon a commis le mal aux yeux du Seigneur et n’a pas pleinement suivi le Seigneur comme David son père.

Salomon a construit une colline pour Camos, l’opprobre des Moabites, sur la montagne en face de Jérusalem, et aussi pour Molok, l’opprobre des Ammonites. Il fit de même pour toutes ces femmes étrangères, qui offraient de l’encens et des sacrifices à leurs dieux.

L’Éternel s’indigna donc contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois et lui avait ordonné de ne pas suivre d’autres dieux, mais Salomon n’a pas observé ce que l’Éternel lui avait commandé.

Puis il dit à Salomon : « Parce que tu as agi ainsi et que tu n’as pas gardé mon alliance ni les lois que je t’avais données, je vais t’arracher ton royaume et le remettre à l’un de tes serviteurs. Cependant, je ne le ferai pas de ton vivant, à cause de ton père David ; Je vais l’arracher de la main de votre fils. Mais je ne lui ravirai pas tout le royaume ; Je donnerai une tribu à ton fils, à cause de David mon serviteur, et à cause de Jérusalem que j’ai choisie ».
1 Rois 11, 4-13

Le nouveau pacte avec le diable s’appelle une levée globale. Des joues creuses, qui se relèvent miraculeusement, des visages pendants qui surmontent la force de gravité. Les yeux cerclés et alourdis par des poches ridées qui scintillent désormais sinistrement dans un nouveau lit étiré et caoutchouteux. Des charges et du silicone qui réduisent les lèvres aux manches. Bras avec des ailes de chauve-souris pendantes qui se transforment en triceps minces et jeunes.

Au jeu du « si c’était le cas », la bande originale ne serait pas de Mozart, Bach, Pink Floid, Battiato ou Loreena McKennitt. Mais le gargouillement sinistre et assourdissant personnel d’une canule qui aspire les cellules graisseuses jour et nuit. Un spectacle révoltant, souvent reproduit la nuit par des programmes télévisés qui montrent, à caractère pornographique, des interventions sur la chirurgie esthétique. Et des éclats continus de boutons écrasés entrecoupés de nez martelés et rectifiés.

Ce que j’ai écrit dans les premiers mots et ce que je m’apprête à dire est une métaphore évidente qui vaut aujourd’hui pour les hommes, les femmes et les institutions. Et, last but not least, pour la franc-maçonnerie bavarde et spéculative.

Si avec le troisième œil on pouvait voir l’homme sous une forme énergétique pure, selon Don Juan, maître de Castaneda, chacun apparaîtrait comme un œuf lumineux rayonné de fibres filiformes indéfinies d’énergie rayonnante de la même taille qu’un corps avec les bras étendus le long du corps. .

Les fibres du composé humain, à leur tour, sont des émanations d’une source inimaginable et incommensurable, symboliquement appelée Aquila, qui, cabalistiquement, fait penser à la Couronne de l’Arbre de Vie Kether, la dernière allusion « formelle » possible avant le saut dans l’Infini, au-delà du duel.

Ceux qui se réfèrent à une tradition ancienne ne sont pas vieux, ceux qui ne savent pas renouveler le texte sont vieux, ils sont ceux qui sont soumis au dogme. Et les rides affectées par une sécheresse incurable sont inutilement arrachées, car la cause est interne, profonde : dans le désert et le noyau vital sclérosé. Une sécheresse de cœur et de pensée.

Vieux est celui qui s’assèche comme un marécage stagnant. Qui continue de confondre tradition et coutume. Ceux qui ne savent pas se renouveler ou qui ne savent pas voir les corrélations de la diversité apparente avec l’unité intime et l’interrelation du tout.

Un tout où, comme le disait le mathématicien Edward Lorenz dans une célèbre conférence dans les années 70

le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas.

Dans le monde de « l’intérieur », tout est holistique, lié main dans la main les uns avec les autres, avec les êtres humains, avec la Terre, avec les arbres, même avec les êtres secrets et mystérieux de la forêt. Gobelins, fées, gnomes et elfes. Avec les sylphes qui peuplent l’air, avec les nymphes des eaux et les sirènes de la mer, avec les salamandres alchimiques, dansant dans le feu.

De tels éléments existent, mais nous ne pouvons les voir que dans des aperçus de méditation ou au bord d’états altérés de conscience, activés par des chocs , des accidents et des fractures internes, car la fréquence de nos yeux est insuffisante.

Dans le monde du « dehors », notre travail destructeur vise perpétuellement à diviser, démembrer et centrifuger la réalité. Couper, comme Moira Atropo, les fils de sa propre existence et de celle des autres. L’obscurité s’infiltre comme un brouillard sombre dans les fissures du temps.

La haine du secret et du travail initiatique monte comme une vague, parallèlement à la croissance d’une pression interne explosive faite de colère, d’angoisse et d’aveuglement spirituel. De la belle affirmation égotique.

Mais à côté de l’enfer du « dehors », de la douloureuse conscience du « dedans », comparable à notre formidable et merveilleux purgatoire initiatique opératoire, il y a un « au-delà » surhumain qui ne peut et ne doit même pas être pensé et prononcé. Qui ne peut pas comprendre qui ne l’essaye pas et que même la plus brillante étincelle d’intuition ou de mise en évidence contemplative ne suffit pas à fixer.

Si vous voulez vivre éternellement, vous devez mourir pour toujours.
Déstructurer, déformer, dépersonnaliser.
Peur? À propos de quoi? Perdre l’attachement rassurant à la personnalité profane ?

Il faut avoir le courage de tenter un saut transpersonnel, au-delà des limites de l’espace et du temps. Tellement, malmenés, mal avisés et tragiquement naïfs, nous y arriverons tous dans l’ autopsie . Mieux vaut s’entraîner d’abord, dans la vie, à une « mort alternative ». Et préparez-vous.

La tâche de la franc-maçonnerie, comme l’écrit Boyer, est d’amener l’initié dans la zone du Silence. Et au-delà. Transcender la forme ne veut pas dire, ici-bas, renoncer à la Franc-Maçonnerie de la Cité, faite de Grandes Loges, sièges, plaques, chaises, fauteuils, photocopieurs, salles de réunion, agapes et boissons.

Mais de considérer constamment qu’à côté d’elle, il y a un Jardin de la Franc-Maçonnerie, qui est un pur plan de conscience, où retrouver, dans la Liberté de l’Esprit, d’autres initiés, mystiques, fous, pèlerins et chercheurs sur le chemin de l’Eveil, sur le même plan de conscience et de vibration. Car, comme toujours, ce qui semble très haut, lointain et inaccessible, est comme ce qui est en bas. C’est le mystère du Royaume de Malkuth : comme au Ciel, ainsi sur Terre.

Dîner Hommage pour Bernard de BOSSON : LUNDI 10 JANVIER 2022, 20h

Dîner Hommage 

LUNDI 10 JANVIER 2022, 20 h. 

Accueil à partir de 19 h 30.

Bernard de BOSSON

Ancien Président de Warner Music, ancien Grand Maître de

la GLTSO-Grande Loge Symbolique et Traditionnelle Opéra

Interviewé par Eric JEANJEAN 

 Journaliste, animateur, RTL

Du jazz, du rock, des artistes, des chansons, des musiques et de la fraternité,

une soirée exceptionnelle !

Dans le nouveau lieu de FM&S, un grand et bel endroit :

LE MASHA, 85 avenue Kléber, 75016 (Boissière ou Trocadéro) 

Avant le 05 janvier 2022  inscrivez-vous à 

 https://my.weezevent.com/diner-hommage-bernard-de-bosson | 

Ø 49 € par personne pour les non-membres de FM&S

44 € pour les membres de FM&S. Apéritif, amuse-bouche, Dîner, Champagne, Vins, eaux, café. Vestiaire Sonorisation.

Consignes : passe-sanitaire obligatoire. Masque obligatoire. Gel hydroalcoolique à disposition.

Josselin Morand et Emmanuel Pierrat en dédicace chez DETRAD, le 11.XII, à 15h30

Samedi 11 décembre 2021, à partir de 15h30, la Librairie DETRAD vous convie à venir rencontrer Josselin Morand et Emmanuel Pierrat.

  • Josselin Morand est l’auteur de L’éthique en franc-maçonnerie (Numérilivre, 2020) et de Éthique et Athéisme – Construction d’une morale sans dieux (Numérilivre, 2021).
  • Emmanuel Pierrat pour Je crois en l’athéisme (Cerf, 2020) et Ernestine ou la justice (Les Escales, 2021), coécrit avec Joseph Vebret.

DETRAD vous propose aussi son service de « DÉDICACE EN LIGNE » et recevez votre ouvrage dédicacé par l’auteur. Rendez-vous sur www.detrad.com

Infos pratiques

DETRAD – 18, rue Cadet 75009 PARIS

USA : Comment la franc-maçonnerie a-t-elle influencé la conception de Washington, DC ?

De notre confrère américain blog.philosophicalsociety.org – Par elaine paulionis phelen

Parmi les villes des États-Unis, Washington DC se démarque de toutes les autres par sa conception unique et complexe. Ignorant un plan de quadrillage strict qui était courant à l’époque, les architectes du Capitole de notre nation avaient une vision grandiose développée sur un modèle élaboré d’avenues diagonales et de ronds-points. La ville est une représentation de l’unité car elle rassemblait symboliquement l’union des treize colonies en lutte pour l’indépendance.

La conception de l’enfant

Carte_de_Washington_D.C

Le District de Columbia était la conception unique de Pierre Charles L’Enfant : un français qui est venu en Amérique pour lutter contre les Britanniques pendant la guerre d’Indépendance et est devenu le confident de confiance de George Washington. Comme Washington, L’Enfant était un franc-maçon, initié à la Holland Lodge No. 8 à New York en 1789.

Créé en 1790 en tant que loi du Congrès, Washington DC a été créé et autorisé en tant que district fédéral. Dans le but d’unifier les treize colonies, DC était situé le long de la rivière Potomac entre les États du nord et du sud. L’Enfant a conçu la ville à partir d’une toile vierge : mettre sur papier sa vision d’une grande capitale de larges avenues, de places publiques et de bâtiments inspirants. La pièce maîtresse du designer était une grande promenade publique, connue aujourd’hui sous le nom de National Mall, de Capitol Hill à la rivière Potomac. Les historiens notent la nature égalitaire de la conception de L’Enfant signalant au monde que tous les citoyens devaient avoir un accès égal au Capitole de la Nation.

Washington DC : « Comme ci-dessus, donc ci-dessous »

Washington DC a été cartographié comme un reflet terrestre de la canopée céleste au-dessus, conçu avec plus de trente zodiaques différents correspondant aux constellations du ciel. A l’Académie nationale des sciences, douze des zodiaques sont affichés en relief sur les portes métalliques du bâtiment. Le bâtiment du Conseil de la Réserve fédérale ajoute deux zodiaques supplémentaires conçus en verre qui brillent de lumière. Le bâtiment de la Bibliothèque du Congrès affiche cinq autres zodiaques, tout comme de nombreux autres bâtiments importants de Washington DC

L’avenue Pennsylvania qui s’étendait sur un kilomètre à l’ouest du Capitole à la Maison Blanche, qui par coïncidence, est orientée vers la montée et le mouvement dans le ciel de l’étoile Sirius. En utilisant les cercles de Dupont et Logan comme points nord, on peut tracer diverses rues imbriquées pour former une étoile, y compris la Maison Blanche au 1600 Pennsylvania Avenue, NW

Latrobe, architecte du Capitole des États-Unis

Bien que la cérémonie de pose de la pierre angulaire ait eu lieu en 1793, la construction a commencé sérieusement sur le Capitole des États-Unis lorsque le président Thomas Jefferson a nommé Benjamin Henry Latrobe, directeur des travaux publics et l’a nommé architecte du Capitole des États-Unis. Latrobe a été initié à la Loge de l’Antiquité n° 2, à Londres en 1788. Lorsqu’il est venu aux États-Unis, il s’est affilié à la Loge n° 54 à Richmond, en Virginie. En 1814, le Capitole était presque terminé lorsque les Britanniques ont brûlé la structure ainsi que de nombreux autres bâtiments publics de DC De 1815 à 1817, Latrobe s’est engagé dans la reconstruction du Capitole, qui est ressuscité comme un phénix de ses cendres sur son site d’origine . L’historien américain Talbot Hamlin a écrit : « Esthétiquement, toute la structure est essentiellement celle de Latrobe. . . . Dans ce grand bâtiment, donc,

Chronologie de la construction de Washington DC

  • 1783 : La Constitution américaine comprend une disposition pour la construction d’une ville fédérale qui sera le siège permanent du gouvernement fédéral américain.
  • 1790 : La loi sur le séjour met en œuvre Centre commercial nationalla Constitution. Washington confie à Pierre-Charles L’Enfant la mission de concevoir et d’aménager la nouvelle capitale sur un terrain vierge en forme de diamant.
  • 1803 : Début de la construction du Capitole des États-Unis, avec Latrobe comme architecte.
  • 1847 : La Smithsonian Institution est créée par le Congrès.
  • 1848 : Début de la construction du Washington Monument, qui ne s’achève qu’en 1884.
  • 1901 : Le Plan McMillan relance le Plan L’Enfant, avec la mise en place du National Mall. Un objectif commun de L’Enfant et de McMillan Plans était de laisser l’air et la lumière atteindre le niveau des piétons, une conception égalitaire pour tous les Américains.  
  • 1922 : Le Lincoln Memorial est construit. Au cours des premières décennies du 20e siècle, certaines terres ont été récupérées sur la rivière Potomac, afin d’agrandir L’Enfant Plan en construisant des parcs riverains et de nouveaux monuments.

Influence franc-maçonnique

Les francs-maçons ont posé une pierre angulaire dans la plupart, sinon la totalité, des principaux bâtiments de Washington, DC   Le 18 septembre 1793, le président George Washington a dirigé la pose de la pierre angulaire du Capitole des États-Unis. Le journal du jour rapporte :

« Mercredi, l’une des plus grandes processions maçonniques a eu lieu, dans le but de poser la pierre angulaire de la Capitole des États-Unis, qui, peut-être, n’a jamais été exposé à la même occasion importante. Vers dix heures, la Loge n° 9 reçut la visite de cette congrégation si gracieuse pour l’embarcation, la Loge n° 22, de Virginie, avec tous leurs officiers et insignes ; et immédiatement après apparut sur la rive sud de la rivière Grand Potomack, l’une des plus belles compagnies d’artillerie volontaire que l’on ait vue dernièrement, défilant pour recevoir le président des États-Unis… Le président des États-Unis et ses frères qui l’accompagnaient montèrent du cavazion à l’est de la pierre angulaire et là, le Grand Maître, pro tem., élevé sur une triple tribune, a prononcé une oraison appropriée à l’occasion, qui a été reçue avec amour fraternel et éloge.

Il n’est peut-être pas surprenant que la franc-maçonnerie, une organisation construite autour du pouvoir symbolique de la métaphore reliant l’architecture et l’art, ait eu un impact si important sur la planification et la construction du district de Columbia. On estime qu’environ 28 des 40 signataires de la Constitution américaine étaient des francs-maçons, dont George Washington et Benjamin Franklin. En fin de compte, Washington DC résume de nombreux secrets qui ne sont pas un secret révélé par les influences maçonniques sur l’architecture, les sculptures et la conception globale de la capitale de notre nation, n’attendant que les yeux ouverts d’un individu prêt pour une telle révélation.



Viens, laisse-moi te conduire sur cette seconde Rome

Cet embryon de capital, où Fancy voit

Carrés dans les marais, obélisques dans les arbres ;

que les voyants myopes, ev’n maintenant, ornent,

avec des sanctuaires non construits et des héros à naître .

– « À Thomas Hume, de la ville de Washington » de Thomas Moore

DETRAD vous convie à venir rencontrer Gérard Contremoulin, le 11.XII, à 14h

Samedi 11 décembre, à partir de 14h, la Librairie DETRAD vous convie à venir rencontrer Gérard Contremoulin, pour ses quatre ouvrages sur les Ordres de Sagesse du Rite Français : Maître Élu, Grand Élu, Chevalier maçon et Parfait maçon libre.

Afin de mieux connaître notre F Gérard :

  • Son site : « Sous la Voûte étoilée – Le Blog pour Tous d’un franc-maçon. « La loi morale au fond de notre coeur et la voute étoilée au dessus de notre tête ». Emmanuel Kant Les pseudonymes ne sont plus acceptés pour les commentaires. (4.11.2018) »

DETRAD vous propose aussi son service de « DÉDICACE EN LIGNE » et recevez votre ouvrage dédicacé par l’auteur. Rendez-vous sur www.detrad.com

Infos pratiques : DETRAD – 18, rue Cadet 75009 PARIS

Prochainement chez DERVY

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Pourquoi la mixité maçonnique devrait-elle se généraliser ? Les féministes actuelles seraient elles à la limite de terroriser les mâles blancs dominants des obédiences mono-sexuées ?

Demander si la mixité maçonnique est inéluctable c’est proposer à une auteure, sœur au style brillant BRIGITTE BOUYSSOU  de nous proposer une avenir évolutif.

Rien dans les textes et les rites ne mentionne les missions potentielles des passés vénérables Maîtres. Doivent-ils coopter leurs successeurs pour assurer la pérennité de leurs loges en particulier et de l’Ordre maçonnique en général ? PATRICE BROCHON s’est posé les questions pertinentes autour de ces objectifs. A quoi peuvent bien servir les passés Vénérables Maîtres ? Après le titre : Passages de grades, comment les réussir ?, voici deuxième ouvrage pour renseigner la curiosité de tous les maçons quelles que soient leurs Obédiences.

Jacques Carletto vient d’interviewer en vidéos express les deux  prochains auteurs 2022 de sa collection LES OUTILS MACONNIQUES DU XXI e siècle qui a déjà produit 28 titres maçonniques en quelques années.

Unité Laïque, nouvelle association militante, prend son essor.

Observant les mutations en cours dans notre société, plusieurs militants laïques ont décidé de regrouper leurs forces au sein d’une nouvelle association à vocation nationale, et dont le siège est actuellement basé à Valence. Pour nous francs-maçons certains visages ne sont pas inconnus. L’association est présente sur les grands réseaux sociaux. Une première réalisation, visible en intégralité sur Youtube, est un colloque en présence de Nicolas Daragon, maire de Valence et d’autres intervenants et élus locaux, ce 4 décembre, avec comme titre « La laïcité, idéal émancipateur et pratique quotidienne ».

L’association se présente comme suit.

« UNITÉ LAÏQUE

DÉCLARATION DE PRINCIPE

Une histoire qui nous engage

L’histoire, la géographie et le peuplement de la France ont contribué à l’édification d’une société présentant des caractères politiques, économiques, culturels et sociaux uniques.

Chaque pays peut certes faire état de ses particularismes et de l’empreinte laissée par un cheminement singulier. Peu sont ceux, pourtant, qui ont tracé une voie aussi originale que la France. Notre pays fut à la fois l’un des plus peuplés du monde jusqu’au début du 19ème siècle, l’une des plus anciennes entités politiques nationales et le premier porteur d’une forme d’organisation politique républicaine, revendiquée dès le 16ème siècle, en opposition à la forme impériale adoptée par la plupart des royaumes et des empires qui couvraient la surface du globe à la veille de la Révolution française.

À ces spécificités, les Français ajoutent d’avoir mené jusqu’à son terme une révolution qui a ébranlé le monde et jeté les bases d’un régime qui fut et reste le paradigme de la pensée des Lumières en action. On peut dire que les Français ont largement contribué à « l’invention » de la modernité politique, qui préside au régime sous lequel ils vivent depuis près de 250 ans.

Les caractéristiques de cette organisation sont :

    La souveraineté du peuple sans référence à une figure incarnée qui en serait le symbole ; chaque Français est porteur d’une parcelle de cette souveraineté.

    La construction collective d’un projet politique dans lequel s’inscrivent la souveraineté partagée et la liberté de chacun, acquise par l’émancipation de tous et pas seulement par un droit des individus, qui serait la raison ultime de l’organisation de la société.

    La séparation du religieux et du politique, destinée à garantir l’autonomie de chacun face à la propension des religions à contrôler le fonctionnement de la société.

Ce sont ces qualités qui déterminent la nature d’un régime avant tout politique, dont les membres sont citoyens par adhésion aux principes et aux idéaux et non parce qu’ils appartiendraient à une « race », à une ethnie ou qu’ils partageraient une religion. En Europe, l’exigence de liberté de conscience est née du viol systématique des esprits par l’Inquisition et de la dévastation des Guerres de religion. Ce principe est donc opposé à toute « liberté de croyance » qui donnerait les mains libres aux exigences des Églises. La liberté de conscience autorise le rire et la dérision à propos des croyances, et corrige la violence des passions religieuses par l’ironie platonicienne. C’est l’ensemble de ces caractéristiques qui modèle la République française et le Peuple français.

Cette construction politique unique a été progressivement inscrite dans les textes qui nous gouvernent, à partir de la Révolution française. On peut même la reconnaître dans une variété de décisions politiques et législatives qui remontent pour certaines au Moyen-âge, comme la transformation du roi des Francs (Rex francorum) en roi de France (Rex franciae) ou l’édit royal statuant que « le sol de France affranchit l’esclave qui le touche ». Citons aussi le dénouement des Guerres de religions qui vit le roi Henri IV redevenir catholique en subordonnant la foi à l’unité de ce que l’on pouvait déjà appeler la Nation.

Des idéaux et des principes sans égal

Sur la base de cet édifice national et républicain, en France plus qu’ailleurs en Europe, a émergé progressivement la figure d’un citoyen autonome, rationnel et politique, maître de son destin et prêt à donner corps à cette aspiration au bonheur que lui léguaient les philosophes, « une idée neuve en Europe». C’est à partir de cette histoire et de la volonté de rendre vivants ces idéaux que la Révolution, par l’empreinte indélébile qu’elle a laissée sur le peuple français, a engendré et inspiré les grands textes qui nous gouvernent encore :

    Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ;

    Grandes lois d’émancipation civile de 1789-1793;

    Abolition de l’esclavage en 1794, renouvelée en 1848 ;

    Premier décret de séparation des Églises et de l’État de 1795 ;

    Lois scolaires laïques de 1879-1886 ;

    Fin du délit de blasphème et liberté d’expression par la loi du 27 juillet 1881 ;

    Séparation définitive des Églises et de l’État par la loi du 9 décembre 1905, assurant la liberté

    de conscience ;

    Préambule et premiers articles de la Constitution de 1946, repris dans la Constitution de

    1958 qui nous régit aujourd’hui ;

    Loi de défense de la laïcité scolaire du 15 mars 2004.

Ces innovations politiques remarquables ont été, des siècles durant, combattues tant de l’extérieur que de l’intérieur. Elles étaient et restent porteuses de danger pour tous les régimes et toutes les idéologies qui n’acceptent pas qu’un peuple se construise sans référence à un dieu transcendant ou à des fantasmes ethno-raciaux, ou que la liberté de chacun ne soit effective et réelle que lorsque tous sont émancipés. Depuis 1789 aucun des régimes politiques qui ont vu le jour n’a pourtant réussi à offrir une proposition démocratique plus convaincante et plus opératoire que la république laïque, démocratique et sociale qui nous gouverne.

Les objectifs d’Unité Laïque

 Unité laïque s’engage dans la défense, la promotion et le développement de la laïcité sur la base d’une Déclaration de principe. Cette Déclaration, qui s’attache à faire apparaître la profondeur historique de la République laïque et le caractère ambitieux et original des principes et idéaux de la laïcité, est le socle de notre engagement et le cadre de notre action.

Ce sont ces principes et leur application que défend, illustre et promeut l’association Unité Laïque. Nous sommes bien conscients qu’un idéal n’est jamais atteint ; mais il montre la voie. Les marins trouvent leur chemin sans erreur en se guidant aux étoiles, mais savent bien qu’ils n’atteindront jamais les étoiles. S’il est donc essentiel de critiquer nos manquements et de stimuler sans cesse notre capacité à donner vie à ces principes, il est encore plus important de rappeler que ceux-ci doivent être maintenus, étendus, défendus, plutôt que de vouloir les abandonner parce que nous peinons à les appliquer.


Unité Laïque s’engage pour l’édification d’une société humaniste où chacun reconnaît en l’autre, quelles que soient ses différences, un semblable, digne de fraternité. Pour cette raison, toute forme de racisme est combattue par Unité Laïque au nom de l’universalisme.


Unité Laïque s’engage pour la liberté de chacun en assurant celle de tous les êtres humains par l’émancipation vis-à-vis des contraintes culturelles, ethniques, sexuelles et religieuses. Des corps intermédiaires qui ne tirent leur légitimité que de l’habitude ou de la tradition tentent sans cesse de les leur imposer. Libre à chacun d’adhérer de son propre gré aux obligations qu’édictent de telles associations, mais à la condition de ne jamais aliéner la liberté des autres et de ne jamais déroger à la dignité humaine.

Unité Laïque défend l’idéal d’une société démocratique et pacifique dans laquelle il n’est nul besoin de recourir à la violence pour faire respecter les droits politiques, économiques et sociaux des citoyens qui la composent.

Dans ce combat, Unité Laïque accorde une importance fondamentale à la réhabilitation de l’école publique comme fabrique du citoyen laïque et républicain et à l’adhésion des jeunes Français à ces idéaux. Unité Laïque s’attache en outre à la défense de tous les citoyens menacés par le totalitarisme obscurantiste et intégriste.


Les conditions de la mondialisation, les évolutions cognitives engendrées par les révolutions technologiques, la dépersonnalisation des peuples sous la bannière de l’égocentrisme, la multiplication de revendications communautaires qui tendent vers une dictature des identités, rendent plus crucial que jamais le combat pour le maintien et le développement de l’idéal laïque et républicain.


Liberté, égalité, fraternité ; universalisme et émancipation ; projet politique commun d’une société solidaire, démocratique et sociale.
Tels sont les idéaux qui fondent la république laïque.

C’est à leur concrétisation que se consacre Unité Laïque dans le cadre national, mais aussi en Europe.
Nous nous réclamons du principe laïque, principe rassembleur et unificateur
entièrement tourné vers la liberté de conscience et l’émancipation. »

L’association est reconnaissable à son logo :

logo Unité Laïque

Contact : https://unitelaique.org/

Maine-et-Loire. Les francs-maçons sont-ils des influenceurs ?

Le Courrier de l’Ouest – Bruno JEOFFROY

Par leurs travaux et leurs réflexions, les loges maçonniques travaillent-elles dans l’ombre pour les décideurs politiques ? Réponse avec les responsables angevins du Grand Orient de France.

En maçonnerie, tout travail, discours, exposé ou rapport est appelé une planche. Il y a des planches sur des sujets libres et des planches données par des commissions sur des sujets d’actualité. Ces travaux sur les grands débats de société ont-ils une résonance particulière auprès des femmes et des hommes politiques ?

Pour l’exemple, au Grand Orient de France (GO), les maçons peuvent intervenir dans différentes commissions : une commission bioéthique qui peut travailler sur l’euthanasie, la procréation pour autrui ; une commission développement durable ; une commission laïcité. « Nous avons une commission du numérique même si la franc-maçonnerie se vit en loge et pas sur Internet, souligne en clin d’œil Yves Guéret, le conseiller de l’ordre pour les Pays de la Loire. Notre côté utopiste nous a fait beaucoup travailler sur le revenu universel.​ »

Les candidats à la présidentielle reçus

Au regard des thématiques des planches, les maçons sont-ils des influenceurs ? « L’influence est ce qu’influe chaque franc-maçon dans son domaine​, répond Richard Lescure, le président d’un atelier GO d’Angers. On ne prétend pas avoir raison sur tout. Il s’avère malgré tout que le GO a des réflexions qui intéressent le monde. Là encore, rien de secret. Il y a des publications que l’on retrouve en librairie. ​»

Le responsable régional l’admet, « les politiques posent un regard intéressé sur nos travaux. Les présidents de la République ont toujours rencontré régulièrement les principaux représentants des obédiences maçonniques. À quelques mois des élections présidentielles, le Grand Orient a déjà reçu Yannick Jadot comme orateur. Nous recevrons prochainement Anne Hidalgo et, désormais connaissant le candidat des Républicains, nous allons inviter Valérie Pécresse. Laïcité et tolérance jusqu’à un certain point. Nous n’accueillerons jamais les candidats des extrêmes.​ »

Source : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/maine-et-loire-les-francs-macons-sont-ils-des-influenceurs-8687a852-583d-11ec-a1c3-ccfd47f2face