mar 16 décembre 2025 - 06:12
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Les occupations du grand-rabbin de France

De notre confrère jforum.fr et la Voix du Nord

Nous ne doutons pas un moment que le grand-rabbin de France est relativement occupé. C’est bien ainsi. Qu’il soit apprécié, pour certaines de ses interventions, comme l’indique la Voix du Nord est une très bonne chose. Les représentations du grand-rabbin sont certes très utiles, d’autant que celle du grand-rabbin de Paris, sont plus rares voire inexistantes.

Mais soyons juste un peu lucides. La communauté devrait être leur première préoccupation. Nous ne voyons pratiquement jamais ces deux personnages (grand-rabbin de France ou de Paris)  dans nos communautés dites de banlieue.

Il parait que se déroulent actuellement des élections au Consistoire de Paris, où non seulement les jeux sont déjà faits, mais qui plus est, cette association qui est devenue une SASU – société par action simplifiée unipersonnelle-, n’est plus un bien commun, puisque Joël Mergui a la main mise sur toutes les entités composant le consistoire.  C’est aussi sur ces points-là que l’on aurait aimé entendre le grand-rabbin: le mépris des adhérents, la démocratie bafouée, l’absence de transparence, la cacherout en chute libre, bref tout ce qui fait le judaïsme qui se meurt petit à petit. Mais bon, tant que cela amuse la galerie, c’est bien. Dormez bien bonnes gens, votre communauté se meurt, tandis que d’autres se servent des institutions pour des intérêts étrangers aux fidèles.

Une conférence sur les spiritualités organisée par la franc-maçonnerie au Touquet

Haïm Korsia, grand-rabbin de France, a participé dimanche 13 novembre matin, au palais des Congrès du Touquet, à une conférence organisée par l’Agapé du Touquet, une société philosophique. Approche philosophique, réponses universelles ? Etait l’objet du débat.

La laïcité et la liberté de conscience sont des principes intangibles pour la franc-maçonnerie. Elle se pose en gardienne du temple, mais reste ouverte au débat sur les multiples façons de vivre sa spiritualité, quelle que soit sa religion.

Cette réflexion sur une spiritualité laïque, détachée de la religion, donnera lieu à une conférence, ce dimanche, au palais des Congrès du Touquet. Elle est organisée par l’Agapé, une société philosophique qui regroupe des franc-maçons de différentes obédiences (Grande Loge de France, Grand Orient, Droit Humain, etc.).Laurent Requier, membre d’Agapé, estime le moment opportun pour débattre : « Le judaïsme s’est particularisé, le christianisme s’est sécularisé et l’islam s’est politisé, un chemin spritituel est possible sans qu’il soit nécessaire d’avoir recours à dieu ou à la religion, c’est en tout cas ce qu’on pense. »

Un grand maître de la GLF

Un invité de marque sera présent, il s’agit d’Haïm Korsia, grand-rabbin de France, qui représentera la communauté juive. Yves-Max Viton, ex-grand maître de la Grande Loge de France, animera les débats.

Haïm Korsia illumine le colloque touquettois consacré à la spiritualité.

« L’Agapé Touquettoise » organisait, ce dimanche, un colloque consacré aux différentes spiritualités. Spiritualités monothéistes bien sûr mais aussi polythéistes, animistes et laïques. Parmi les différentes interventions, celle d’Haïm Korsia.

Haïm Korsia, grand-rabbin de France, c’est-à-dire plus haute personnalité de la communauté juive française, a été récompensé l’an dernier par le prix Edgar-Faure pour son essai politique Réinventer les aurores, présenté comme « un manifeste contre l’indifférence, un plaidoyer pour la fraternité et une politique de la jubilation ».

Très à l’aise derrière son pupitre, interagissant avec le public et illustrant ses démonstrations de notes d’humour, Haïm Korsia a délivré en quinze minutes quelques pistes de réflexion simples pour une spiritualité riche. L’engagement et la continuité par exemple : « Nous ne sommes crédibles dans les rapports avec Dieu comme avec autrui que si l’on s’inscrit dans la régularité. Faire une chose une fois est à la portée de n’importe qui. Le refaire dans la continuité, c’est autre chose. »

Le rapport à l’étranger, aussi, qu’il illustre par ce verset biblique : « Tu aimeras l’étranger comme toi-même, car tu as été étranger en terre d’Égypte. » Face à une personne nécessiteuse, que faire ? Prier Dieu pour qu’il accomplisse un miracle ou donner au nécessiteux un billet ? Plus religieuse en apparence, la première solution n’est pas la bonne pour Haïm Korsia. Une métaphore de l’engagement que le grand-rabbin a offerte en guise de conclusion à son exposé. « Peut-être que le judaïsme c’est cette religion où Dieu nous dit : « Prenez vos responsabilités » et où nous lui répondons « oui, nous allons prendre nos responsabilités pour essayer de faire de ce monde le reflet de ce que tu as fait pour moi. »  »

Le 07 octobre 2021 à la grande synagogue de Lille…

«Je suis Catholique» : à Lille, le touchant soutien du Grand recteur de la Mosquée de Paris

Les grands représentants des religions monothéistes se sont retrouvés mercredi soir à la Synagogue de Lille, pour une conférence autour de la foi en Dieu et en l’Homme. Deux heures d’échanges riches, profonds, sur un ton parfois léger. Qu’est-ce que ça fait du bien ! Retour sur les temps forts…

Mercredi soir, à la Synagogue de Lille, une conférence inédite a réuni les représentants des quatre principales religions monothéistes : l’archevêque de Lille, Monseigneur Ulrich, le pasteur de l’Église Unie Protestante, Jan Roetman, le Grand-rabbin de France, Haïm Korsia et le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz. Sous les yeux de Martine Aubry, et avec un dispositif de sécurité autour du lieu de culte, où se côtoyaient des fidèles des quatre courants religieux, à la hauteur de la rareté du moment.

De gauche à droite, Laurent Ulrich, archevêque de Lille ; Élie Dahan, rabbin des Hauts-de-France ; Haïm Korsia, grand-rabbin de France ; Chems-Eddine Hafiz, recteur de la grande mosquée de Paris ; Jan Roetman, pasteur de l’Église unie protestatnte et Élie Korsia, avocat au barreau de Paris, modérateur de la soirée. PH PIERRE LE MASSON – VDNPQR

Quatre religions unies pour « le vivre ensemble »

Des mots forts, entre quelques instants de légèreté, presque main dans la main. Un discours qui n’empiète pas l’un sur l’autre, et se complète même. Juïfs, Catholiques, Protestants et Musulmans veulent démontrer qu’il est possible de coexister. « On parle de bien vivre ensemble, de mieux vivre ensemble ! C’est la laïcité », synthétise Monseigneur Ulrich. Le grand-rabbin de France, Haïm Korsia, y va de son idée, sous forme de théorème : « Dieu préfère que nous soyons rassemblés contre lui, que désunis en son nom. »

Camus, Alain… Brassens et même Khaled. À chacun sa source d’inspiration. On ressent l’énergie du pasteur protestant Jan Roetman, à grands coups de métaphores lumineuses. « Je ne connais que les hommes en minuscule, je suis un homme en minuscule ! », lance-t-il.

Les excuses de Monseigneur Ulrich…

Quelques jours après la publication d’un rapport accablant par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, Monseigneur Ulrich, a présenté à nouveau ses excuses aux victimes. Et il y eut ces mots, tendres, sincères, à destination de l’Église catholique, dans un contexte lourd, qualifié de « une terrible sentence ».

… et le « Je suis Catholique » du Grand recteur de la Mosquée de Paris

« Le nombre de victimes, ces douleurs, ces familles brisées, ces vies brisées, énumère Chems-Eddine Hafiz. Moi Musulman, je ne peux pas ne pas me sentir concernéEt je suis véritablement, aujourd’hui, Catholique. »

Le « J’aime les Juifs », du Grand recteur de la Mosquée de Paris

Entendre des versets du Coran résonner dans une Synagogue, c’est rare, c’est beau. « J’aime les Juifs ! », lance Chems-Eddine Hafiz, en citant directement le texte sacré et regrettant que l’on « tente de séparer les Musulmans des Juifs ».

L’ancien avocat prône l’apaisement et dénonce l’Islam politique qui « instrumentalise une idéologie mortifère. C’est facile de le dire, mais nous essayons de le démontrer chaque jour. L’Islam, tel qu’il est véhiculé, n’est pas le vrai Islam. »

Jforum et Voix du Nord

ANGLETERRE : Les francs-maçons d’Ilkley soutiennent la fondation de recherche sur le diabète

De notre confrère anglais ilkleygazette.co.uk – Par Claire Lomax

Le franc-maçon Andrew Wellock a remis un chèque à Penny Robinson de la Juvenile Diabetes Research Foundation.

Le don fait suite à une présentation animée et informative du travail entrepris par FRDJ au Ilkley Freemasons Hall sur Cunliffe Road, Ilkley.

FRDJ est la principale organisation à but non lucratif qui cherche à trouver un remède contre le diabète de type 1, une maladie auto-immune qui change la vie et qui n’a pas de remède connu.

FRDJ finance la recherche sur le diabète de type 1, fournit un large éventail de services communautaires et militants à la population DT1 et milite activement pour une réglementation favorable à la recherche médicale et l’approbation de modalités de traitement nouvelles et améliorées.

Pour plus d’informations sur le travail de la fondation, visitez https://jdrf.org.uk.

Pour en savoir plus sur la franc-maçonnerie et le travail caritatif que les francs-maçons Ilkley entreprennent, contactez Peter Smeaton au 07814 863839.

Hermès intervient !

Zeus, le roi du panthéon olympien était son père et Maïa, sa mère, fille d’Atlas, une mortelle. Qui ne connait pas  Hermès, ce jeune homme, quasi nu, avec un petit manteau sur les épaules, tenant dans une main une bourse et de l’autre le caducée ? Une statue célèbre pleine de significations intemporelles…

Un air effronté, un chapeau avec le cordon, (le pétase), noué sous le menton ou derrière la tête, pour le maintenir en place dans des périples incessants, ce jeune dieu est éternellement engagé dans des aventures multiples et curieuses. Il y démontre une vitalité étonnante, se dévoile tel un passeur audacieux entre deux rives, car c’est bien comme cela que les mythologies anciennes nous le donnent à voir sous le nom d’Hermès pour les Grecs ou de Mercure pour les Romains … Comme un astre dans l’espace, il est vrai que le garçon se déplace vite avec ses sandales ailées pour porter les messages qui lui sont confiés. Une vraie performance pour celui que l’on reconnaît comme volant « aussi léger que la pensée pour remplir sa mission » ! Faiseur de tours, expert en larcins et mensonges, quelle ardeur, quelle fièvre il met pour accomplir son activité de coursier autant pour les dieux que pour les mortels !

Il est vrai que turbulent et dérangeant, il a commencé très jeune son activité de voleur : dès sa naissance (dit-on !) :

«  L’enfant naquit à l’aube

Et avant que la nuit tombe

Il avait dérobé les troupeaux d’Apollon …

Ah, quelle audace ! Zeus les lui fit rendre aussitôt et Hermès obtint le pardon d’Apollon en lui offrant la lyre qu’il vient d’inventer, faite de trois cordes fixées à une écaille de tortue. Amoureux des sons célestes, il en profite pour tailler dans des roseaux la flûte de Pan qui reflètent ses origines pastorales et ses goûts champêtres.

Sans prendre du repos, Hermès, Dieu de l’air et du Vent, va toujours sur les routes et chemins. Il est le gardien des carrefours, mais aussi le dieu des marchands et des voleurs. Passé maitre en éloquence, il donne l’espoir aux marchands voyageurs de réaliser la bonne vente des marchandises qu’ils ont transportées, non sans souci, d’un point à un autre. Avec le caducée, ce bâton autour duquel deux serpents s’entrelacent, un autre rôle lui revient : guider les âmes des morts vers le royaume souterrain, les Enfers ! Dans ces derniers moments de passage entre la vie et la mort, être présent le conduit à manifester de la compassion pour l’Autre, à se montrer sensible à sa douleur, au déchirement de la séparation. Son écoute et sa bienveillance sont de douces consolations …

Sur le plan des amours, (multiples d’ailleurs !), on lui prête d’avoir avec Aphrodite engendré Hermaphrodite, divinité bisexuée, mais aussi Eros dans les traditions plus tardives. Selon certains auteurs, il est le père de dieux rustiques à la sexualité débridée, tel que Pan, et ses amours sont aussi bien féminines que masculines. L’univers des mœurs n’est-il pas un univers de communication, porteurs de signes et d’attentes, parfois les plus intimes, les plus cachées ?

Dans l’histoire antique, Hermès est la personnification de l’ingéniosité, de la mètis (intelligence rusée) et de la chance. Et pour le peuple dire qu’ « Hermès est à tout le monde » signifie que le dieu est loué pour avoir apporté la bonne fortune, produit l’heureux hasard. Un dieu léger, dansant et virevoltant au-dessus de chacune de nos vies et de nos secrets, n’est ce pas un secours indéniable et assurément providentiel ?

Aujourd’hui que reste-t-il du souvenir d’Hermès, messager, dieu des voleurs et dieu de l’éloquence, divinité de l’entre-deux ou trois mondes ?

Curieusement : une marque de luxe ! Celle d’un bagagiste mondialement connu dont les sacs, valises et malles identifient des propriétaires riches et snobs. Mais encore : pour protéger des entrepôts et magasins pourvus de biens de consommation innombrables, l’enseigne « Hermès-Sécurité » signale sur les réseaux aux craintifs propriétaires, des sociétés de formation d’agents à la sécurité des biens. Sécuriser physiquement ses trajets et déplacements passe également par le recours d’Hermès mais d’un nouveau style : des athlètes aux larges épaules, mystérieux derrière de larges lunettes de soleil et appareillés d’oreillettes pour communiquer avec ??? On ne sait : quelques guetteurs haut placés ? On suppose l’obligeance de tous ces nouveaux protecteurs moyennant une forte tarification du service ! Quant à la réponse au besoin de prévoyance pécuniaire, le nom d’Hermès distingue sur le marché financier, une compagnie d’assurances-crédits qui conduit nécessairement aux bons placements ! Incontestablement Hermès est toujours là pour aider l’humanité dans ses nouveaux soucis médiatiques d’une société bousculée et égotiste !

Du côté de la Franc-Maçonnerie, Hermès et l’herméneutique sont par contre des thèmes qui pavent le chemin de la connaissance vers Soi et l’Autre. Dans le respect de la Tradition, la démarche initiatique dévoile autant les bénéfices du voyage « à la rencontre de … » que les bienfaits d’une parole riche de multiples formes d’expressions. Interpréter, traduire, expliquer, exposer, transcrire, argumenter, transmettre, conclure sont toutes des actions qui renvoient à Hermès, Dieu du logos, de la parole et de l’éloquence… Ses origines lui donneraient-elles un savoir venu de loin : du fond de l’Égypte ancienne, un savoir disponible aux initiés pour se sonder, transformer les choses, modifier leurs destinées ? Quand le silence se faisait lourd entre les convives d’agapes gourmandes, les Grecs remarquaient d’ailleurs : « Hermès intervient ! ». Et l’amphitryon disait alors : « Entraînons Hermès ! ». Une telle invite appelait à boire une dernière coupe d’ambroisie. Mais attention : Hermès conduit du sommeil à l’éveil et de l’éveil au sommeil. Et s’il se dit que mourir c’est « rejoindre le troupeau d’Hermès », sachons nous accorder du temps avant d’aller rejoindre le royaume d’Hadès !

Café maçonnique : Progrès et humanité, le point de vue des francs-maçons

L’Association Georges Troispoints est heureuse de vous inviter à son prochain Café Maçonnique qui se déroulera le :

Jeudi 25 novembre courant, au café l’1ntendance, Boulevard de Trèves à Metz, à partir de 18h30.

Ce café Maçonnique aura pour thème :  Progrès et humanité, points de vue de Francs-Maçons.

Ils seront à votre écoute pour répondre aux questions que vous vous posez. Ce café se déroulera dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.

La présidente Lucette Berceaux

 

(VIDÉO) Vivre avec l’invisible

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Marie de Hennezel est psychologue clinicienne et écrivain. Auteur d’une dizaine d’ouvrages qui depuis « La Mort intime » (traduit en vingt langues) tentent de transmettre son expérience auprès des personnes en fin de vie et contribuer au changement des attitudes face à la mort.

Elle participe à des congrès internationaux, des séminaires de formation, donne des conférences. Sa formation universitaire s’est enrichie d’une formation psychanalytique jungienne auprès d’Élie G. Humbert (ancien président de la Société Française de Psychologie Analytique), de l’américain Richard Moss, de Frans Veldman, fondateur du Centre International de Recherche et de Développement de l’Haptonomie (CIRDH). Sa formation à l’Haptonomie a été essentielle dans l’approfondissement des qualités de contact et de présence, si nécessaire dans le soin et l’accompagnement des grands malades et des mourants. Le 26 mars 2006, elle est invitée par Monseigneur André Vingt-Trois à donner une conférence à Notre-Dame de Paris, sur le thème du « Mourir », dans le cadre des prestigieuses Conférences du carême.

Elle a été chargée de mission au ministère de la Santé pendant cinq ans et est l’auteur de deux rapports ministériels sur la fin de vie. Elle a été auditionnée par la mission parlementaire sur la fin de vie et elle est membre du Comité national de suivi du développement des soins palliatifs et de l’accompagnement.

Son livre sur l’expérience de vieillir, « La chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller »(Pocket, 2010) lui a valu d’être fréquemment sollicitée par la caisse de retraite AUDIENS pour animer des séminaires sur le « bien vieillir ». Son livre « La sagesse d’une psychologue » (Jean-Claude Béhar Éditions, Coll. Sagesse d’un métier, 2009) retrace son parcours.

Plus de 18 parutions dont :

  • L’adieu interdit – Poxket 2021
  • Croire aux forces de l’esprit – Fayard – 2016
  • L’âge, le désir et l’amour – Poxket – 2016
  • Nous voulons tous mourir dans la dignité Robert Laffont 2013
  • La chaleur di cœur empêche nos cprps de rouiller Robert Laffont 2008
  • Proposition pour une vie digne jusqu’au bout Seuil – 2004
  • Le souci de l’autre Robert Laffont 2004

Jean-Michel Mathonière récompensé du Prix Paul de Faucher par l’Académie de Vaucluse… était-il membre du jury ?

Comme de nombreuses rédactions de média maçonniques, nous avons été informés de l’attribution du Prix Paul de Faucher à Jean-Michel Mathonière par l’Académie de Vaucluse*, pour ses recherches sur les compagnonnages et la transmission des savoirs.

Ce prix lui sera d’ailleurs officiellement remis lors de la séance solennelle du jeudi 2 décembre prochain par Monsieur Pierre Mollier, conservateur du Musée de la franc-maçonnerie, membre du Haut Conseil des Musées de France. Nous adressons toutes nos félicitations à l’heureux lauréat du prix.

La rédaction en préparant cet article a été surprise de constater que Jean-Michel Mathonière, Chevalier de l’ordre des Palmes académiques, est « Secrétaire des Séances » du Conseil d’Administration de l’Académie de Vaucluse. Sans faire aucun procès d’intention à l’intéressé, ni remettre en cause la légitimité de son prix, nous constatons qu’une association aussi prestigieuse honore un membre de son bureau.

La Rédaction.

  • L’Académie de Vaucluse, fondée en 1801, est l’association la plus ancienne de Vaucluse. Cette société savante est une continuation de l’Académie des Émulateurs d’Avignon fondée en 1658, elle est reconnue d’utilité publique en 1919. L’Académie de Vaucluse, généraliste, accorde la priorité à l’histoire locale sous tous ses aspects. Elle exerce un rôle culturel important par l’activité de ses membres, ses périodiques, ses expositions et colloques sur l’histoire et l’archéologie vauclusiennes. Outre ses activités d’édition, elle est dépositaire de fonds de documentations composés d’ouvrages locaux et de revues savantes régionales (histoire, religion, ethnologie, archéologie), de biographies, de tirés à part, de monographies de villes et villages. Belle bibliothèque, avec notamment les publications des sociétés savantes en relation avec l’Académie de Vaucluse.

Les prix de l’Académie de Vaucluse
Grand prix de l’Académie de Vaucluse,
Prix Paul de Faucher,
Prix Guillaume de Blégiers

Publications
Bulletin de l’Académie (de Vaucluse)
Mémoires de l’Académie de Vaucluse (publication annuelle)

Source Wikipedia

Holacracy ? Comment travailler dans un monde qui change ?

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Allons donc explorer les nouvelles techniques management et de travail à l’heure où nous avons changé de manière de voir le travail et notre présence au sein des entreprises.
Avec Bernard Marie Chiquet fondateur de l’institut IGI Partners
et Denis Maillard Fondateur du cabinet Temps Commun

La seule émission qui réfléchit les miroirs brisés, c’est le poste zéro sur RadioDelta.fr

Centenaire de la Fédération française LE DROIT HUMAIN – une soirée inoubliable !

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C’est le 6 novembre 1921 que le Suprême Conseil de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN a approuvé la création de la Fédération française.

C’est le 6 novembre 2021 que la Fédération française a fêté son centenaire à l’Institut du Monde Arabe, réunissant membres et sympathisants.

Vous pouvez retrouver ici l’intégralité de la soirée qui s’est déroulée en 3 parties :

  1. L’histoire de la Fédération française par l’historien Bernard Dat.
  2. Une table ronde (animée par Damien Durant ) dont le thème était “Quels progrès de l’ humanité au XXIe siècle ? Avec comme intervenants : Francis Wolff philosophe, Cynthia Fleury Philosophe et Psychanalyste, Martine Cerf Secrétaire Générale de l’association E.G.A.L.E, et Laurence Vanin Philosophe et Professeure d’éthique.
  3. Une allocution de trois dignitaires de l’Ordre : Amande Pichegru, Grand Maître National de la Fédération française, Claudine Fradet Très Puissant Grand Commandeur de la Fédération française et Claudette Clavel Puissant Souverain Grand Commandeur, Grand Maître adjoint de l’Ordre.

Pour des raisons de commodité de lecture, le Film du Centenaire est en deux parties :

  • L’histoire de la Fédération française LE DROIT HUMAIN
  • La table ronde et les allocutions qui ont clos la soirée

Inégalités et charité

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Attention, ce billet contient des éléments politiques susceptibles de déplaire aux Frères conservateurs, trop ancrés dans leurs certitudes, boomers et autres « abonnés du Figaro » ( © Renaud). Si vous êtes trop sensible à une approche marxiste contemporaine, mieux vaut passer votre chemin, je m’en voudrais de heurter votre sensibilité.

J’étais en Loge hier soir et en discutant avec un Frère, celui-ci remarquait qu’à quelques euros près, il aurait pu avoir droit à l’obole gouvernementale pour aider à lutter contre l’inflation et l’augmentation incontrôlée du prix de l’énergie. Lui et moi avons réfléchi à la question et comme nous sommes curieux, nous avons relevé deux-trois choses qui nous posent problème.

A la base, 5,8 millions de ménages vivent sous le seuil de pauvreté. Le seuil est un revenu fiscal de référence de 10 800 Euros. Ce qui signifie que 5,8 millions de ménages, donc 15 à 20 % de la population vit avec un revenu annuel de 10 800 Euros. Ca fait beaucoup pour moi, mais je ne suis pas démographe, ni économiste.

Dans le même ordre d’idée, le revenu médian est de 22 400 Euros annuels, soit environ 1 800 Euros mensuels pour une personne seule. On en construit le seuil de pauvreté, à 50 % ou 60 % du revenu médian, soit respectivement 918 Euros mensuels et 1 102 Euros mensuels pour une personne seule, ce qui permet de retrouver le revenu de référence des 5,8 millions de ménages les plus pauvres. Il y a donc au moins 8 milllions de personnes considérées comme pauvres.

Par ailleurs, la situation que nous vivons (pénuries diverses, hausse du prix des matières premières etc.) a incité dans un souci de maintien de paix sociale nos trop chers dirigeants à fournir une aumône à la population touchant moins de 2 000 Euros mensuels, ce qui représente près de 38 millions de personnes.

Autrement dit, 38 millions de personnes vont recevoir cette obole de 100 Euros, soit plus de 50 % de la population. J’ai beau ne pas être spécialiste, je trouve que ça fait beaucoup de pauvres dans un pays considéré comme riche.

Donc, en France, 6e ou 7e puissance mondiale, puissance nucléaire, membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, mais aussi qualifié d’office à la finale du Concours Eurovision de la Chanson, on admet que plus de la moitié de la population n’a plus les moyens de se chauffer ou de rouler en voiture.

A part ça, les indices économiques et les grandes entreprises et leurs grands patrons se portent bien, merci pour eux. Les dividendes pleuvent, mais très bizarrement, ne ruissellent pas. Si j’en crois l’état des routes, des hôpitaux, la difficulté à maintenir les services publics (vous savez, ces trucs qui permettent de redistribuer les richesses produites qui permettent à chacun de vivre décemment), j’ai l’impression que deux réalités se téléscopent, comme la Terre et Mélancholia dans le film éponyme de Lars von Trier. D’un côté, une classe qui se gave, et de l’autre une classe qui meurt littéralement de faim ou de froid. Mais un Etat ô combien bienveillant qui jette une aumône, mais qui ne fait guère qu’abaisser ceux qui la reçoivent, sans toutefois élever celui qui la donne.

Comment en est-on arrivé là ? Parmi les nombreuses composantes de réponse, on peut citer le fait de cesser l’indexation automatique des salaires sur l’inflation, décision prise en 1983 et engendrant par construction une baisse du niveau de vie. Pourtant, ça marchait bien ! Mais bon, ça déplaisait aux allemands pour l’Europe. Et à la fin, en politique comme au football, ce sont les allemands qui gagnent, on le sait.

Blague à part, j’en viens à me poser cette question : qu’est-ce qui justifie qu’un individu puisse toucher en quelques jours ce que d’autres ne gagneront pas en une vie ? Le mérite ? N’importe quelle étude sérieuse sur la méritocratie montrera qu’il s’agit avant tout d’un ordre social se justifiant lui-même se basant sur une vision religieuse protestante. Si j’en crois mon expérience personnelle et ce que j’ai pu observer (mais aussi les études que j’ai pu lire sur la question), les inégalités s’expliquent (sans qu’elles ne soient justifiées) par la naissance et l’environnement familial. Ainsi, un enfant d’ouvrier aura plus de probabilités de rester ouvrier qu’un enfant de médecin ou d’ingénieur. Ces derniers, outre le capital intellectuel et l’éventuel capital financier, bénéficient du capital social que n’ont pas forcément les enfants des milieux les plus modestes. J’en entends déjà persifler sur le réseau maçonnique et je les arrête tout de suite. Le réseau maçonnique est un réseau comme un autre (anciens élèves, paroisse, syndicat, etc.) et il n’y a rien de honteux à l’utiliser de manière légale. Mais pour en revenir à mon idée précédente, la méritocratie est un mirage destiné à garantir une forme de soumission des plus modestes en les faisant rêver d’une éventuelle élévation sociale, sous réserve d’obéissance à la classe dominante.

On rêve d’ascension, de succès, de se faire une place ou un nom, ou plus simplement de pouvoir mettre de l’essence dans sa voiture, se chauffer, ou manger à sa faim. Cela n’a jamais été qu’un mirage. Les meilleures places restent réservées à ceux qui sortent non des grandes écoles mais des institutions privées des riches où n’évoluent que des riches issus des « ghettos du gothai », et qui ne laisseront jamais un prolo ne fût-ce qu’y poser les yeux. Du moins ceux qui n’auront pas été crevés par un LBD dans une manifestation.

Suite à la discussion que j’ai eue avec ce Frère, je me suis rappelé d’une idée proposée en 2007 par le journaliste Jean-François Kahn : l’idée d’un revenu maximum. A cette époque, Jean-François Kahn s’inquiétait des trop grands écarts entre revenus et de leurs conséquences sociales : incompréhension, ressentiment etc. le tout dans un contexte d’émeutes de la faim en Amérique du Sudii.

M’est alors venue une idée simple, inspirée du fonctionnement de nos Loges. Il faut savoir qu’après son mandat, le Vénérable (donc grand patron de la Loge) doit occuper la place de Couvreur, soit portier ou huissier. Sans aller jusqu’à la confiscation à la Lénine du patrimoine des milliardaires ou à la mise sous tutelle d’État de leurs biens lorsqu’ils touchent au patrimoine industriel ou stratégique tout en dépassant un « seuil de décence », peut-être serait-il bon de faire occuper à ces braves héritiers de fortunes (dont la provenance mériterait une petite enquête judiciaire pour certains) les fonctions les plus humbles, les plus méprisées mais aussi les plus utiles ?

A défaut, et plus prosaïquement, j’aimerais bien que le futur chef d’État s’assure que ces honnêtes gens et leurs non moins honnêtes entreprises paient réellement leurs impôts, ce qui permettra une redistribution plus équitable des richesses (production des travailleurs, ne l’oublions pas). Redistribution plus que jamais indispensable en ces temps de plus en plus sombres.

Sur ce, je vais retourner me réfugier près de ma cheminée. Il fait un peu froid dans mon bureau.

Je vous embrasse.

i© Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

iiL’augmentation drastique du maïs avait fait exploser le prix de la tortilla, base alimentaire sud-américaine. La population, incapable de se nourrir s’est révoltée. D’autres troubles ont eu lieu durant cette crise de 2007-2008, concomitante à celle des subprimes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_alimentaire_mondiale_de_2007-2008

Jean-Marc MILAN nouveau Sérénissime Grand Maître de la Grande Loge Mixte Nationale

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Les 12 et 13 novembre 2021, le convent de la G∴L∴M∴N s’est déroulé à Perpignan et célébrait deux événements d’importance :    

Lors de l’Assemblée Générale Annuelle de la GLMN, ce samedi 13 novembre 2021, les Conseillers Fédéraux de l’Obédience ont élu leur nouveau Grand Maître. Jean-Marc MILAN succède à Olivier CHEBROU de LESPINATS dont le mandat s’achève après trois années.

Agé de 62 ans, cadre du bâtiment, il est initié en 1984 à Africa Nostra – Grand Rite équatorial – devenu depuis la Grande Loge du Gabon. Il intègre la G∴L∴N∴F∴ en 1989 puis la G∴L∴T∴S∴O∴ en 1995 et enfin la G∴L∴M∴N∴ en 2013.

Nommé Grand Chancelier pour l’Océan Indien en 2017, il est élu, au Conseil Fédéral, Grand Orateur en 2018 puis Deuxième Grand Maître adjoint en 2019.

Dans les pas de ses prédécesseurs, l’élection de Jean-Marc MILAN assure la pérennité de l’ADN de cette obédience qui se veut Humaniste, basée sur la Fraternité et le Respect Mutuel.

Lors de son allocution, poursuivant dans l’éthique de l’obédience et de sa devise « Unissons ce qui est épars », Jean-Marc MILAN a souhaité rappeler que la Franc-Maçonnerie était une merveilleuse école de valeurs et de cœur dans laquelle la Tempérance, la Fraternité et la Tolérance doivent s’ériger en vertu.

Les 10 ans de l’Obédience, un moment important et plein d’émotion

De gauche à droite : Olivier CHEBROU de LESPINATS – Jean-Paul GRUYERE – Jean-Marc MILAN

En présence du Fondateur de l’obédience, le Passé Sérénissime Grand Maître Jean-Paul Gruyère, et du Passé Sérénissime Grand Maître Immédiat, Olivier Chebrou de Lespinats et de nombreuses délégations, l’obédience a fêté dignement cet heureux événement qui n’avait pu se dérouler l’an dernier à cause de la pandémie. 

Une Obédience forte maintenant de 112 loges, près de 1500 membres, avec 12 rites mis à la disposition de l’ensemble des loges, permettant de proposer des visions diverses et complémentaires de la Franc-Maçonnerie.