mar 16 décembre 2025 - 14:12
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Aux frontières de l’humain, l’exposition-événement au Musée de l’Homme

Explorer nos limites, interroger notre devenir en tant qu’humain et, plus globalement, envisager celui de la planète, tel est le vaste champ d’exploration que vous propose cette nouvelle exposition à découvrir au Musée de l’Homme !

L’exposition

Les progrès technologiques ont permis de réparer notre corps biologique et d’accroître nos potentiels physiques et intellectuels, mais jusqu’où peut-on aller tout en restant humain, individuellement et collectivement ? N’avons-nous pas compromis notre propre avenir en malmenant la planète au nom du progrès ? 

Un parcours en 6 parties, encadrées par un prologue et un épilogue, vous invite à réfléchir à ces grands questionnements. Chaque partie vous plonge dans une ambiance en lien avec la thématique abordée. Vous y retrouverez des œuvres d’art contemporain, des objets muséographiques, des dispositifs multimédias et des projections audiovisuelles.

Une exposition conçue en partenariat avec l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) qui a contribué au Commissariat scientifique.

La bande annonce https://bit.ly/3csY8vt

Aller plus loin

Aux frontières de l’humain – Catalogue de l’exposition

Jamais l’humain n’a disposé de tant de pouvoirs. L’Homme réparé, augmenté, amélioré, qui relevait autrefois de la science-fiction, est devenu réalité. De là, une tentation de toute-puissance, voire d’immortalité.

Mais tout est-il souhaitable ? Des limites ne devraient-elles être réhabilitées au-delà desquelles l’Homme – et notre planète – risque de se perdre ?

Le défi de ce livre est de nous placer face à notre miroir. Par le prisme de l’histoire naturelle, il interroge notre part d’humanité et les contraintes qui contribuent à nous équilibrer, en tant qu’individus, membres du collectif et habitants de la Terre.

Sous la direction scientifique de Frédérique Chlous, Evelyne Heyer et Guillaume Lecointre.

Éditions du Muséum national d’Histoire naturelle • 20,5 x 32 cm • 175 pages • broché • 25 €

Manifeste du Muséum. Face aux limites.

« Face aux limites » est le 4e manifeste du Muséum. Il propose une réflexion sur l’avenir de notre planète. À l’heure où la « collapsologie » tente de s’inviter dans le monde universitaire, d’autres modes de pensée perpétuent l’absence de prise en compte des limites : limites physiques et historiques du corps humain, limites des ressources de la planète.

Éditions du Muséum national d’Histoire naturelle • 11,5 x 18,5 cm • 97 pages • broché • 7,50 €

Infos pratiques :

Du 13 octobre au 30 mai 2022 – Ouvert tous les jours de 11h à 19 h sauf les mardis – Dernier accès aux caisses 45 minutes avant la fermeture.

Fermeture exceptionnelle les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet et 25 décembre.

Pour tous renseignements complémentaires : 01 44 05 72 72 de 11 h à 19 h, sauf le mardi – Contact contact.mdh@mnhn.fr

Les conditions de visite https://bit.ly/3csXFcH

PORTUGAL : Fernando Cabecinha élu Grand Maître du Grand Orient Lusitanien

De notre confrère portugais expresso.pt – Par Manuela Goucha Soares

Ce samedi, les Francs-Maçons du Grand Orient Lusitanien ont élu le nouveau Grand Maître et les Grands Maîtres adjoints. Dans la course à la direction de la plus ancienne obédience maçonnique portugaise se trouvaient l’avocat Carlos Vasconcelos et le manager Fernando Cabecinha

Le second tour des élections des Grands Maîtres et Grands Maîtres adjoints de la Grande Oriente Lusitano (GOL), la plus ancienne obédience maçonnique portugaise (fondée en 1802), s’est déroulé ce samedi. Les résultats du second tour ne seront définitifs qu’après « ratification par le tribunal maçonnique « , a indiqué à Expresso un partisan d’un des candidats présents au second tour, mais les résultats partiels indiquent que Fernando Cabecinha a obtenu 58% des voix.

Interview France-Info : « Le programme des Francs Maçons est d’éliminer la population mondiale ! »

De notre confrère France-Info

Il y a quatre ans et demi, les journalistes de France-Info, suite à la visite du Président Hollande au GODF, étaient allés à la rencontre de citoyens ordinaires afin de recueillir leur avis et leur perception sur la maçonnerie. Certaines réponses font très peur !

« Est-ce que vous savez ce que sont les Francs Maçons » ? C’est cette question que notre journaliste est allé poser aux passants dans la rue : « Les gros bras, ceux qui ont de l’argent« , répond l’un. « Le programme des Francs Maçons est d’éliminer la population mondiale. Créer des choses dont on n’a pas vraiment besoin mais qui vont en réalité nous détruire. La cigarette par exemple« , pense un autre. « Si François Hollande rend visite aux Franc Maçons, c’est qu’il ne pense pas au développement de la France. On est dans un système où la vérité n’existe pas« , poursuit ce dernier. « Les Franc Maçons utilisent les médias pour nous pousser à consommer sans doute« , explique t-il.

« On a vu chez Daech des attaques très violentes contre la république judéo-maçonnique »

Rudy Reichstadt est rédacteur en chef à Conspiracy Watch. Il explique : « La Franc Maçonnerie, c’est une vingtaine d’obédiences différentes, environ 150 000 maçons en France, de toutes les professions, de tous les horizons« . Selon lui, il y a maintenant « une extrême droite antisémite qui utilise le ressort de l’anti-maçonnisme pour faire de l’agitation politique. Et puis, dans le sillage du printemps français, du mouvement de la Manif pour tous, on a vu ressurgir des mots d’ordre anti-maçonniques« . Et de poursuivre : « Daech dit que la franc maçonnerie corromp la jeunesse, détourne de la religion, qu’elle cherche à régner par l’argent, le sexe, etc ».

« On n’est pas une secte » : les francs-maçons organisent une conférence à Vitré

De notre confrère breton actu.fr – Par Par Benjamin Chenevière

La loge maçonnique de Fougères, installée à Luitré, organise une conférence à Vitré, vendredi 26 novembre, pour « démystifier » l’image des francs-maçons.

Cela fait plus de dix ans que les francs-maçons ne s’étaient plus montrés officiellement à VitréVendredi 26 novembre 2021, la loge « Humanité Pierre Harmonie », basée à Luitré, proposera une conférence publique ouverte à tous dans le but de « présenter et démystifier la franc-maçonnerie » et « pas forcément pour recruter », indique son président, Patrick Erard.

La franc-maçonnerie, c’est quoi ?

« On n’est pas une secte », prévient d’emblée Joël Montel, fondateur de la loge fougeraise. En France, la franc-maçonnerie rassemble environ 170 000 personnes, réparties en loges. Elle se définit comme une institution « philosophique, philanthropique et progressive ».

Par exemple, la loge de Fougères se réunit deux fois par mois en moyenne pour débattre de sujets de société, de thèmes philosophiques, culturels ou symboliques.

Localement, qui sont ses membres ?

La loge de Fougères, créée en octobre 2007 et affiliée au Grand Orient de France, est donc la plus proche de Vitré. Mais il en existe aussi cinq à Rennes. « Un petit quart de nos effectifs provient du Pays de Vitré », affirme Patrick Erard, médecin.

Actuellement, elle regroupe une trentaine de personnes, dont une majorité d’hommes. « Cela va de 30 à plus de 80 ans. Ouvriers, commerçants, artisans, médecins… On a un peu de tout », énumère le président, appelé « vénérable maître » au sein de la loge. « Ce qui fait notre richesse, c’est notre diversité. »

Qui est Xavier Le Bris, conférencier ?

Franc-maçon depuis 35 ans, il a été président de sa propre loge et a participé à la création de trois autres loges. Il s’est aussi engagé dans les instances nationales du Grand Orient de France.

À Vitré, Xavier Le Bris présentera les origines de la franc-maçonnerie, son fonctionnement et les différences qui existent entre le Grand Orient et les autres obédiences, puis répondra aux questions des participants.

L’intégralité de l’article de notre confrère à cette adresse

Pour la Grande Loge de France, «l’idée que l’islam serait une menace pour la France» est «raciste»

De notre confrère francais.rt.com

La deuxième plus importante obédience maçonnique française a dénoncé par la voix de son grand maître Pierre-Marie Adam « le déferlement médiatique qui consiste à faire le jeu des populismes et des extrémismes, qui dressent bloc contre bloc ».

Pierre-Marie Adam, grand maître de la Grande Loge de France (GLDF), a expliqué dans un article du Figaro publié le 19 novembre que « l’idée que l’islam serait une menace pour la France » était « raciste et nauséabonde ». Représentant la deuxième obédience maçonnique française en nombre de membres – après le Grand Orient de France -, il a également dénoncé « le déferlement médiatique qui consiste à faire le jeu des populismes et des extrémismes, qui dressent bloc contre bloc ».

Cet ancien fonctionnaire de police de 75 ans, reconduit à un troisième mandat à la tête de l’obédience, a assuré que les francs-maçons n’intervenaient « pas dans les débats politiques », mais étaient « des acteurs de la société, impliqués dans la vie civile », qui souhaitaient défendre la liberté d’expression dans une « période tumultueuse » pour le pays. « Mais pas quand elle met à mal notre démocratie, les valeurs républicaines et les fondamentaux de notre histoire », a-t-il ajouté auprès du quotidien.

Il ne faut donc pas assimiler cette religion au terrorisme et à la radicalité

Ainsi, le représentant de la GLDF a estimé qu’il fallait combattre « les assauts destructeurs de l’obscurantisme, du complotisme et des intégrismes sous toutes leurs formes » qui, selon lui, minent les sociétés humaines, pointant la menace du « bruit des bottes et des armes », du « terrorisme » et des « totalitarismes qui sont autant d’insultes à la liberté ».

Le Figaro souligne que la question de la place de l’islam en France est « peu évoquée publiquement par les obédiences maçonniques ». Pour Jean-Pierre Adam,

« l’idée que l’islam serait une menace pour la France est à la fois raciste et nauséabonde. Si la religion en tant que telle n’est pas une menace, certains de ses pratiquants les plus extrêmes en sont restés au djihad, ce qui fait la différence entre islam et islamisme. Il ne faut donc pas assimiler cette religion au terrorisme et à la radicalité ».

La Kabbale I-Une voie de la connaissance

J’ouvre un dossier qui sera publié en plusieurs articles sur la kabbale : I-Une voie de la connaissance, II-Un paradis à  chercher, III-Les Séphiroth, chemin du divin, IV-La Guématrie, une mystique des nombres. Cela ne fera ni de vous, ni de moi un kabbaliste. Ce n’est qu’avec un regard de franc-maçon que je vous transmets ce qui m’en est paru essentiel pour aborder avec cette voie de la Connaissance.

Ce ne sera qu’au début du IIe siècle de notre ère qu’apparaîtra en Palestine (nom donné par Hadrien en 135 à la Judée-Samarie) le rabbi Siméon Bar Yo’Hai, auteur présumé du Sepher ha-Zohar (Le Livre de la Splendeur). Et ce ne sera qu’un millénaire plus tard que se développera dans le Midi de la France le mouvement kabbalistique, avant de s’épanouir en Espagne. Ce courant prendra, alors, le nom de Kabbale, en remplacement de son nom précédent Hokmah Nistarah, «la connaissance cachée» ; il atteint son apogée à Safed (Galilée) au XVIe avec Cordovero et Louria. La kabbale est essentiellement hébraïque. Son cadre de référence est la communauté d’Israël et la Loi orale révélée à Moïse. Les grands maîtres sont juifs. Les spéculations exégétiques portent sur l’Ancien Testament. La cosmogonie est celle de la Genèse. La kabbale chrétienne, quant à elle, s’intéresse d’avantage aux procédés généraux qu’à l’élaboration d’une véritable science de l’être destinée à être vécue.

La Kabbale est une manière de regarder le monde, de se regarder voir le monde. Cette « manière » est originale parce qu’elle associe l’attente d’une révélation fulgurante (la voie mystique, ou intuitive) à l’étude patiente (la voie rationnelle). Autrement dit, le kabbaliste cultive l’art de comparer et de rendre compte de ses observations tout en intériorisant l’expérience de l’Unité retrouvée.

Le kabbaliste fait travailler en même temps les deux hémisphères de son cerveau. Ses exercices ont pour effet d’établir des connexions entre la raison, l’intuition et l’imagination. Sa démarche est à la fois intellectuelle et spirituelle (Daniel Bérezniak, <archipress.org/?page_id=352>)..

Le mot kabbale, qabalah (קַבָּלָה) est d’origine hébraïque. Il est dérivé du verbe construit sur Q-B-L qui signifie recevoir, accueillir, transmettre (la lettre Qof ק, qui descend vers le bas, symbolise les profondeurs du moi ; le Beith ב est la maison qui désigne l’être ; le  Laméd  ל  montre, par sa forme, ce qui s’élève mais aussi ce qui descend par le  Limoud, l’étude, la lettre Hé  ה représente le Souffle qui donne la vie. Ce que l’on reçoit, c’est la Sagesse d’En Haut. La kabbale constitue dans l’histoire du judaïsme le courant profond et secret qui complète l’initiation biblique et talmudique.

Les kabbalistes admettent généralement que la sagesse fut révélée à Moïse sur le mont Sinaï, en marge de la Loi écrite, le Pentateuque (Torah).

Chez les Juifs, comme chez les égyptiens, la kabbale faisait partie de ce que toutes les Universités métropolitaines appelaient la Sagesse, c’est-à-dire la synthèse des sciences et des arts ramenés à leur principe commun. Ce principe était la Parole ou le Verbe.

La kabbale développe des concepts théogoniques et cosmogoniques basés sur les 32 chemins de la sagesse (le cœur, en hébreu לב, a pour valeur 32) à savoir : les 22 lettres de l’alphabet kabbalistique associer aux 10 Séphiroth (Voir un article suivant, Les Séphiroth, chemin du divin). 

Née à Alexandrie dans un milieu lévitique hellénisant (par exemple avec Philon d’Alexandrie), elle est restée fidèle au monisme originel, arguant que le Divin et l’humain, le monde céleste et le monde terrestre, etc … n’étaient que deux manifestations de la même Unité impersonnelle nommée Eïn-Sof : le «Sans-Limite » (apeiron, en grec) dont YHWH n’était qu’un des Élohim, une des Puissances, celle du Pacte et de la Loi (Marc Halévy, Kabbale et Franc-maçonnerie, p. 26, coédition Académie maçonnique de Provence et éd. Ubik, 2021).

La kabbale remonte à l’origine gnostique de Dieu et des choses : c’est la science de l’Être par excellence. En désignant l’ésotérisme juif, elle va au-delà du Texte, elle cherche la symbolique de tous les éléments bibliques, ainsi que des mots et des lettres, dans leur rapport avec Dieu. Elle prend en charge des questions qu’on peut dire de type philosophique. Ainsi à propos – propos central en l’occurrence – de Dieu, du néant et de la création. L’arrière-fond thématique est ici néo-platonicien : une série d’émanations dérivées, à partir de l’Un, intermédiaires entre Dieu et le néant, et où se tient le monde. La kabbale reprend et approfondit cette donne, en dépassant le dualisme Être et Néant pour considérer en Dieu tout ce qui tient le monde (les dix sefiroth) ainsi que le néant lui-même. Ce qui conduit à faire du néant autre chose que du simple non-être et, partant, à lui attribuer une consistance ou une qualité ontologique (Pierre Gisel,Gershom Scholem, d’une redécouverte de la kabbale et de ses enjeux : <journals.openedition.org/theoremes/150?lang=en>).

Cette science est basée sur la parole. Le mot «qabalah» a commencé par désigner dans le Talmud, les livres bibliques des Prophètes et des Hagiographes, et à partir du cinquième siècle, toute la loi orale, puis à partir du Moyen Âge et surtout après la sortie du Zohar, toute la Tradition ésotérique de la Bible. On peut lui retrouver ainsi trois grandes orientations : la kabbala ‘iyounith contemplative, extatique et méditative, aujourd’hui encore théologique, spéculative et philosophique ; la kabbala ma’assith cherchant des transformations par des incantations des Noms divins qui sont rattachés aux Séphiroth ; la kabbala névouith prophétique par la technique du tsérouf (art de la permutation des lettres pour révéler d’autres sens cachés d’un mot ou d’une locution jusque dans leur essence pour y dissoudre l’énergie qui y est contenue).

Ce qui est nommé acquiert existence. En hébreu, parole se dit davar, ce qui signifie chose, parole, affaire ou ordre. C’est pourquoi, la chose n’a d’existence que si elle porte un nom. Par conséquent, la connaissance du nom implique la connaissance de la chose elle-même ; connaître les noms de Dieu reviendrait à connaître Dieu lui-même.

La Kabbalah  est le 4ème niveau de lecture de la Torah, du PARDES (voir l’article suivant, Un paradis à  chercher),  ce mot qui veut littéralement dire «réception», désigne la transmission orale du Maitre à élève des secrets de la Torah.

Mais, dans cette Transmission traditionnelle, jusque-là réservée uniquement aux initiés, un «Mystère sans nom» a été véhiculé de génération en génération ; «chaque lettre hébraïque est aussi un Nombre et à partir du Nombre,  se fait le calcul de l’énergie perpétuellement et infiniment  créatrice ; cette règle millénaire,  est la 29ème  des 32 règles de la Loi orale  donnée à Moïse sur le Mont Sinaï. Cependant, au cours du partage de La Connaissance, nos Sages décidèrent de nommer le « Mystère sans nom », ils utiliseront un «terme grec», car la Grèce est le symbole de l’exil du Peuple juif, l’exil de la Pensée véritable. Le terme qui sera choisi sera la «Gramma-Métria», la «mesure des lettres», il deviendra la «guématria», «guématrioth» (גימטריאות) au pluriel.

La kabbale se différencie de la métaphysique par le fait qu’elle ne se préoccupe pas de savoir si la chose existe. Il suffit que la chose soit. Le kabbaliste ne cherche pas la vérité, il participe à la vérité par ses actes. La kabbale est donc une démarche de vie et un mode de vie spirituelle ; comme le dit Guénon, «elle est une exaltation spirituelle qui imprègne l’être».

La kabbale offre la particularité d’opérer sur des nombres. Elle est d’abord une tentative d’interprétation et d’approfondissement de la Torah (Le Pentateuque) considérée comme inspirée et dictée par Dieu et porteuse, par-delà son sens littéral, d’un sens profond caché et codé à l’aide des 22 lettres de l’alphabet hébraïque. Le Livre peut être déchiffré par la triple méthode des équivalences numériques (Guématrie, voir un article suivant, La Guématrie, une mystique des nombres), des interpositions dans les acrostiches (Notarikon) et des permutations de lettres (Thémoura, Tsérouf). Les lettres, qui sont des acrostiches, y sont considérées comme gonflées de significations qui attendent l’interprétation (l’ex-plication), les mots sont en attente du révèlement de leur infini et le Livre est une promesse de livre à venir. Papus dit de la kabbale qu’elle est : «les mathématiques de la pensée humaine. C’est l’algèbre de la foi. Elle résout tous les problèmes de l’àme comme des équations, en dégageant les inconnues». Il rajoute : la kabbale apporte paix profonde par la tranquillité de l’esprit et la paix du cœur.»

Beaucoup de philosophes et mathématiciens grecs seront séduits par les révélations dévoilées par le Calcul sacré. Certains mêmes iront jusqu’à se convertir ; citons parmi eux Pythagore dont le nom est la réduction de l’expression «Pitouï Chel Guer» (פיטוי של גר), « la séduction du converti ». 

Le kabbaliste décrypte des textes sacrés composés de mots ; l’hébreu offre la particularité que chaque lettre a une valeur numérique, ce qui permet d’établir des ponts de significations pour les mots ayant même valeur numérique. Ainsi, la kabbale opère, à partir du sens ontologique des nombres, pour retrouver derrière le mot l’image la plus adéquate de la vérité qu’il recèle. La kabbale est d’abord une dynamique de l’interrogation, une quête du sens qui, jamais, ne s’enferme dans la certitude du dit, de la réponse et, toujours, s’échappe vers l’horizon de la pensée en chemin, à l’image même du peuple voyageur qui s’en est fait le messager (le mot «hébreux», selon son origine ivri עברי, peut se traduire par «ceux qui passent»).

Pour les cabalistes, les 22 lettres de l’alphabet hébreu sont les instruments de la Création. En effet, d’après la Tradition, les lettres sont des éléments constitutifs des vibrations de l’univers.

La kabbale est un des grands chemins de la Connaissance. Le Midrash Kabbalistique (l’interprétation ésotérique), transcende par sa réflexion le récit biblique, son seul et unique objectif reste l’amélioration de l’être.

Il existe d’autres formes de la Kabbale : Une Kabbale, sur base d’Isaïe et de Daniel, par Isaac Louria: c’est la Kabbale messianique ou eschatologique qui veut décrypter dans le message biblique, le moment et les circonstances de la fin des temps de souffrances, une fois que les temps messianiques  auront repris le monde en main.

Une autre Kabbale est celle d’Abraham Aboulafia, Kabbale yoguique qui pratique la récitation de  mantras  bibliques, des exercices de respiration en prononçant ou en épelant des versets ou des mots, des travaux de posture du corps, et surtout des pratiques de méditation sur les lettres hébraïques ou sur des textes au moyen de techniques appelées, génériquement, le Tsérouf.

C’est à partir du XVIIIe siècle qu’apparaissent les mots hébreux dans la Tradition maçonnique avec Fabre d’Olivet, ouvrant la voie ésotérique de la kabbale aux francs-maçons (Marc Halevy). Pour Mackey, la kabbale est intimement liée à la science symbolique de la Franc-maçonnerie, elle peut être définie comme un système de philosophie qui englobe certaines interprétations mystiques de l’Écriture et des êtres métaphysiques et spirituels.

La kabbale est l’alchimie du langage. Les mots sont substance, en déchiffrant les combinaisons des lettres de l’alphabet comme on étudie le lien chimique entre les substances, la kabbale permet de remonter jusqu’au verbe initial, celui qui est à l’origine du monde (le logos).

Baruch Spinoza tenait les kabbalistes pour des gens qui disent des billevesées et se déclara confondu par leur démence ! «Je déclare que la folie de ces charlatans passe tout ce qu’on peut dire», Traité Théologico-Politique, Chap. 9 : <fr.m.wikisource.org/wiki/Traité_théologico-politique/Chapitre_9>.

Pour Déconfiner la kabbale voir les quatre entretiens avec Marc Halévy dont voici le premier: 

La suite demain à la même heure. La kabbale, II-Un paradis à  chercher

PEROU : Franc-maçonnerie, un œil, pyramide, 13 flèches ? Le billet d’un dollar et le vrai sens de tous ses messages cachés

De notre confrère péruvien infobae.com

Quels mystères la monnaie américaine cache-t-elle que de nombreuses personnes dans le monde chérissent dans leur portefeuille

Plusieurs fois, nous avons vu un ami, un membre de la famille ou une connaissance qui chérit un billet d’ un dollar dans son portefeuille afin d’attirer la bonne fortune et la prospérité économique. Cette pratique est tellement répandue dans le monde que personne ne se demande comment elle est arrivée. Les croyances disent que porter un billet d’un dollar dans votre portefeuille, votre sac à main, dans votre chaussure, le donner ou le recevoir peut attirer la bonne fortune et l’argent.

Ce symbole est si puissant qu’il y a même eu un curieux mariage entre les symboles hindous et le célèbre billet de banque. Le lecteur a sûrement déjà vu ces petites figures d’éléphants -qui pour l’hindouisme attirent la chance, la longue vie, la sagesse et éloignent l’envie- avec un billet d’un dollar coincé dans leur tronc, qui, comme les billets précieux attirent la bonne fortune, en particulier économique.

Ceux qui ont analysé ces rituels ont concentré leur attention sur les caractéristiques particulières du billet d’un dollar, à la recherche de qualités magiques auxquelles ses pouvoirs peuvent être attribués, car il contient une série de symboles et de phrases énigmatiques qui ont donné naissance à tous sortes de théories du complot.

QUE SIGNIFIENT LES SYMBOLES DU DOLLAR ?

La pyramide

C’est peut-être le symbole le plus célèbre du billet de banque pour être l’un des plus marquants, pour la Franc-Maçonnerie il représente la construction, l’œuvre de l’homme qui le rapproche du Grand Architecte ou de Dieu.

Cependant, comme le gouvernement des États-Unis l’a lui-même expliqué , la pyramide représente la force et la durabilité de son propre pays. Mais alors pourquoi est-il incomplet ? C’est parce que, comme ils l’ont expliqué, le travail de construction et de création d’une nation ne se termine jamais et doit toujours être en croissance continue.

L’oeil dans la pyramide

L’œil avait différentes interprétations, il y a ceux qui l’ont attribué à Horus, dans la mythologie égyptienne ce dieu a reçu un œil magique après avoir été borgne dans une bataille mythique. L’amulette a pris une grande importance dans l’Egypte ancienne et a même été utilisée par les juifs et les chrétiens pour désigner Yahweh. Les adeptes de cette théorie l’attribueraient alors à Dieu, ou à une force divine supérieure qui observe les hommes depuis un plan supraterrestre.

D’un autre côté, il y a des gens qui soutiennent que l’œil symboliserait le contrôle des États-Unis sur le monde , le summum de la puissance mondiale. Cette interprétation n’est pas étrange compte tenu de la domination économique des États-Unis pendant une bonne partie du dernier millénaire et du fait de la position de l’œil installé dans la partie supérieure de la pyramide, comme s’il dominait la partie inférieure de celle-ci.

Mais la vraie raison de l’œil est beaucoup plus simple . Lorsque Benjamin Franklin, Thomas Jefferson et John Adams se sont rencontrés pour définir le design du projet de loi, ils n’ont jamais demandé qu’une pyramide apparaisse, mais ils voulaient qu’un œil soit inclus. Pourquoi un œil ? Pour inclure un symbole catholique, pour cette raison, ils se sont penchés pour l’œil à l’intérieur de la pointe de la pyramide qui représente l’œil de la Providence , c’est-à-dire qu’il représente la vigilance constante de Dieu – le Dieu chrétien – sur l’humanité.

Phrases latines

Il y a deux phrases en latin qui ont généré beaucoup de mystère autour d’elles. L’un d’eux est sur la pyramide et dit ‘ Annuit Coeptus’ , l’autre est sous le bâtiment et dit ‘Novo Ordo Seclorum’ . Selon les érudits, ces expressions se réfèrent à l’origine chrétienne des États-Unis . «Notre entreprise réussit» et «Nouvel ordre des siècles», respectivement, sont les traductions espagnoles des phrases qui seraient liées à l’inspiration divine qui a guidé les fondateurs des États-Unis.

Bien sûr, il y a ceux qui cherchent un autre sens et suggèrent que ces phrases sont des déclarations claires de l’origine maçonnique du pays, ou du moins de certains des membres fondateurs les plus pertinents.

Chiffres romains

Au bas de la pyramide, comme s’ils étaient taillés dans les briques de la base, il y a plusieurs chiffres romains, « MDCCLXXVI » est l’inscription, et il n’y a pas tant de mystère ici. Le nombre se traduit par 1776, l’année où les États-Unis ont déclaré leur indépendance.

L’aigle, le bouclier et le nombre 13

Un autre des symboles qui a beaucoup attiré l’attention est le nombre 13 , il n’apparaît pas écrit comme tel mais il y a plusieurs éléments qui se répètent autant de fois. Par exemple, cela se voit dans le nombre d’étoiles qui se trouvent sur la tête de l’aigle, comme dans les 13 fruits et 13 feuilles que l’animal a sur l’une de ses pattes, les 13 flèches qu’il porte sur l’autre et les 13 marches de la pyramide.

Si l’on prend en compte que le nombre 13 représente quelque chose de positif pour les francs-maçons, puisqu’il est transformation, il est logique d’imaginer qu’il y eut des amateurs de complots qui en furent tirés pour justifier et agrandir leurs folies. Mais encore une fois, l’explication est plus simple. Ce n’est rien de plus que la représentation des 13 États d’origine qui composaient les États-Unis.

Les amateurs de complots ont voulu trouver dans cet ensemble de symboles une déclaration claire de l’origine maçonnique du pays. Mais en faisant une lecture plus proche de la réalité, il apparaît qu’il ne s’agit que d’une série de coïncidences dans les élections de symboles pour la représentation de la démocratie américaine.

« Transmettre le principe de laïcité », les rencontres du DROIT HUMAIN, le 4 décembre 2021

En présence de Amande Pichegru, Grand Maître National de la Fédération Française du DROIT HUMAIN, vous êtes invités à une conférence publique le samedi 4 décembre 2021, à 14 heures.

Transmettre la laïcité, c’est faire vivre un idéal d’émancipation par l’universel, ce n’est pas simplement communiquer ou célébrer un principe. L’école, doit jouer un rôle majeur dans cette transmission, mais elle ne saurait le faire seule, sans l’appui et l’engagement des citoyens et du mouvement associatif.

Cette conférence, en faisant intervenir un philosophe, des élus et responsables associatifs, nous permettra d’analyser les mécanismes à l’œuvre dans le creusement du fossé générationnel sur le principe de laïcité.

Les intervenants sont :

Charles COUTEL : Professeur Émérite en Philosophie à l’Université d’Artois, Ancien Directeur de l’Institut d’Étude des Faits Religieux, Vice-Président du Comité Laïcité République ;

Jean-Noël AMADEÏ : Élu local, Directeur général d’Actions pour les Collectivités Territoriales et Initiatives Sociales, Sportives, Culturelles et Educatives (ACTISCE), Patronage Laïque Jules Vallès https://actisce.org/ ;

Nathalie ZENOU-ZAMBROWSKI : Élue locale, consultante en communication, médiateur ;

Josiane REYNAUD : Ancienne proviseure ;

Martine CERF : Secrétaire générale d’Égalité-Laïcité-Europe (EGALE) https://egale.eu/

Infos pratiques :

Maison Maria Desraismes – 9, rue Pinel – 75013 PARIS

Site du DH https://bit.ly/3kGG2dQ

Inscription obligatoire : accueil@apfdh.org ou au 01 44 08 62 62

Dieu – La science – Les preuves

L’aube d’une révolution

Michel-Yves Bolloré – Olivier Bonnassies – Guy Trédaniel éditeur, 2021, 580 pages, 24 €

Présentation de l’éditeur :

Trois ans de travail, une vingtaine de scientifiques et de spécialistes de haut niveau : voici révélées les preuves modernes de l’existence de Dieu.

Pendant près de quatre siècles, les découvertes scientifiques se sont accumulées, laissant penser qu’il était possible d’expliquer l’Univers sans avoir besoin d’un dieu créateur.

De façon imprévue, le balancier de la science est reparti en sens inverse. Les découvertes se sont succédées, venant dynamiter les certitudes ancrées dans l’esprit collectif du XXe siècle. Aujourd’hui le matérialisme, qui n’a jamais été qu’une croyance comme une autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle.

Dans une langue accessible à tous, les auteurs tracent de façon passionnante un panorama rigoureux des preuves de l’existence de Dieu. À l’orée du XXe siècle, croire en un dieu créateur semblait s’opposer à la science. Aujourd’hui, ne serait-ce pas le contraire ?

Une invitation à la réflexion et au débat.

Les biographies des auteurs :

Michel Yves Bolloré est ingénieur en informatique, maitre ès sciences et docteur en gestion des affaires de l’université Paris Dauphine. De 1981 à 1990 il participe avec son frère à la direction du groupe Bolloré dont il dirige la branche industrielle. En 1990, il fonde son propre groupe France-Essor dont l’activité est centrée principalement sur l’industrie mécanique.

Olivier Bonnassies est diplômé de Polytechnique (X86), de HEC (Institut HEC start up) et de l’Institut Catholique de Paris (licence en théologie). Entrepreneur, il a créé plusieurs sociétés. Non croyant jusqu’à l’âge de 20 ans, il est auteur d’une vingtaine de livres et de vidéos et de quelques spectacles, scénarios, articles, newsletters et sites Internet sur des sujets souvent liés à la rationalité de la foi.

[NDLR : Cet imposant volume est préfacé par Robert Woodrow Wilson, prix Nobel de physique 1978. Rappelons qu’il est le découvreur en 1964, avec Arnaud Penzias, du rayonnement de fond cosmologique, véritable écho du Big Bang. Cette découverte ayant permis de prouver que notre univers a eu un commencement. Wilson nous informe que le livre est une très bonne présentation du développement de la théorie du Big Bang et de son impact sur nos croyances et notre représentation du monde.

Cet ouvrage offre une perspective particulièrement intéressante sur la science, la cosmologie et les implications philosophiques ou religieuses.

Selon les auteurs, ingénieurs tous les deux, un esprit supérieur pourrait être à l’origine de l’univers…

Le bandeau de l’éditeur annonce « La science, nouvelle alliée de Dieu ! ». Et pourquoi pas ?

Les annexes qui traitent des repères chronologiques, puis des repères des ordres de grandeur en physique et enfin des repères des ordres de grandeur en biologie sont complétées par un glossaire.]

Les « Figures Féminines de l’Ancien Testament » en conférence !

Les « Figures Féminines de l’Ancien Testament » en conférence !

L’Académie Maçonnique de Lille vous propose le samedi 27 Novembre 2021 de 9h à 13h une conférence ayant pour thème : « Figures Féminines de l’Ancien Testament »

Le programme :

9H 15 : Introduction par le Président : Alain-Noël Dubart

9H30 :  Léa et Rachel : « La raison et l’amour », par Robert Florent, Grande Loge de France

10H 30 :  Esther : « Mourir peut attendre… Esther, une étoile dans la nuit », par Claire Reggio, Grande Loge Féminine de France

11H 30 : Judith : « La foi d’une femme », par Bernard Filoche, Grande Loge de France

12H 30 : Conclusions

Possibilité d’acquérir les annales communes des Académies Lyon et Lille 2019 et 2020 (10 € chacun).

Infos pratiques :

Les conférences se tiendront à Ronchin 59790, dans les locaux de la GLDF

Session gratuite pour les membres 2021 de l’Académie

Chèque à l’ordre de : Le Cercle de l’Acacia – Journée seule 25€

Patrick Weslinck – 27 Impasse de la Forge, 59190 MORBECQUE

Ou par virement sur le compte : Association Le Cercle de l’Acacia :

FR76 16706000215395557953073. AGRIFRPP867

Pour tous renseignements : lecercledelacacia@gmail.com