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SUISSE : Qui veut la peau des francs-maçons valaisans?

De notre confrère suisse letemps.ch – Par Xavier L.

Les parlementaires conservateurs veulent contraindre les députés francs-maçons à révéler leur identité. En Valais, le conflit est ouvert depuis plus d’un siècle

Transparence Les conservateurs veulent obliger les élus à déclarer leur loge

Cette guerre est plus que centenaire

Dans le Chablais, de curieuses affiches apparaissent dans les lieux publics.

« Notre démocratie est menacée par trop de politiciens et magistrats francs-maçons. »

Très remonté, l’homme qui les pose entend dénoncer des personnalités qu’il soupçonne d’appartenir à la franc-maçonnerie. Coïncidence du calendrier, le parlement valaisan vote cette semaine sur une modification du règlement du Grand Conseil. Elle exige des députés qu’ils inscrivent au registre des liens d’intérêt leur appartenance à une loge maçonnique ou à un club de services.

Pour rencontrer les francs-maçons valaisans, il faut se rendre dans les cafés discrets du Chablais vaudois. « L’homme qui pense librement dérange les puissants », explique un initié. L’Eglise leur a déclaré la guerre en 1738. Sept ans plus tard, la Diète valaisanne décrétait que « le citoyen convaincu d’appartenance à la franc-maçonnerie sera [it] déchu de ses droits civiques », et promettait une «bonne récompense» aux délateurs. Pour Robert Giroud, auteur de Deux cent cinquante ans de franc-maçonnerie à Bex, il n’y a donc rien d’étonnant à ce que la première loge valaisanne ait été fondée dans le canton de Vaud. L’historien soutient que «la franc-maçonnerie a toujours eu mauvaise presse par méconnaissance». En 1908, pour Le Nouvelliste, « c’est le rôle du journaliste de montrer à tous l’ignominieuse bêtise de cette lèpre qui ronge et avilit ». Quatre ans plus tard, l’évêque de Sion reprend les propos du pape Léon XIII. Il écrit que la franc-maçonnerie «travaille à la ruine de l’Eglise et à la perte éternelle des âmes». Lors des élections au gouvernement de 1945, une circulaire anonyme prétend que le candidat radical est franc-maçon. Dans l’intervalle, le Valais, comme la Suisse, a rejeté l’initiative du fasciste Arthur Fonjallaz qui visait à interdire les loges maçonniques.

Aujourd’hui, alors que Vaud et Genève abritent respectivement 30 et 20 loges, le Valais en compte trois, qui ont essaimé à partir de Bex. Celles de Saint-Maurice et Martigny ont été fondées à la fin des années 60, et celle de Sion en septembre dernier, après de nombreux échecs. Suivant l’obédience de la Grande Loge suisse Alpina, elles sont exclusivement masculines. Une quatrième, mixte, se trouve non loin de Saint-Maurice. Selon Maurice Badoux, bibliothécaire de la loge Vérité et progrès, une centaine de Valaisans sont aujour­d’hui «des initiés». Pour l’historien Robert Giroud, ils sont près de 300, et ce sont surtout « des cols blancs », fonctionnaires, assureurs et entrepreneurs.

La franc-maçonnerie entretient toujours des relations compliquées avec les ministres du culte. « C’est parce que les loges invitent à dépasser les clivages religieux », explique Maurice Badoux, tout en reconnaissant que le discours de l’Eglise s’est adouci au fil des ans. Pour Pierre-Yves Maillard, vicaire général du ­diocèse de Sion, « le secret et l’ésotérisme sont difficilement compa­tibles avec l’Eglise ». Pour François-Xavier Amherdt, professeur de théologie à l’Université de Fribourg, « leur conception relativiste de la vérité pose problème », mais « un catholique n’est plus excommunié s’il devient franc-maçon ». Seul l’abbé Henry Wuilloud, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, soutient que ­

« celui qui fait partie de la secte franc-maçonnique est toujours excommunié ».

Dans les milieux conservateurs, on prête beaucoup d’influence aux francs-maçons, et on prétend même qu’ils auraient choisi un juge cantonal. Le coprésident de l’UDC valaisanne, Cyrille Fauchère, pense que «la discrétion constitue la force de ce réseau». Ancien garde du pape, le chercheur en histoire est devenu spécialiste de la question, et il se méfie de ces «frères» dont «on a l’impression qu’ils n’existent pas, alors qu’ils ont du pouvoir». Pour Maurice Badoux, les loges valaisannes sont insignifiantes, « politiquement et économiquement ». Il estime que l’UDC répète les fantasmes éculés du XVIIIe siècle, pour « imposer sa pensée unique ».

Ce vendredi, le Grand Conseil débattra d’un règlement qui pourrait contraindre les élus francs-maçons à s’afficher. Selon différentes sources consultées par Le Temps, un seul député valaisan est membre d’une loge. Le chef de groupe de l’UDC n’y croit pas. Pour Charles Clerc, «les francs-maçons valaisans sont plus discrets, mais tout aussi nombreux qu’ailleurs». En 2003, Oskar Freysinger avait déposé une motion similaire qui ciblait les magistrats. C’est la quatrième fois en douze ans que le parlement s’intéresse aux francs-maçons sur une proposition de l’UDC.

Le PLR dénonce une atteinte à la sphère privée. Pour son chef de groupe, Christophe Claivaz, «si on veut chasser les sorcières, il faut aussi obliger les députés à annoncer leur appartenance à des organisations telles que l’Opus Dei ou la Fraternité Saint-Pie X, qui représentent des réseaux d’intérêts plus puissants». Pour Grégory Logean, membre de la fraternité, «Ecône n’a rien d’un réseau d’intérêts». Le député UDC affirme que son parti n’est pas «en croisade contre les francs-maçons» et que «le PLR tente d’occulter un vrai débat sur la transparence». Son collègue Cyrille Fauchère convient que «ce n’est pas un hasard si la proposition émane de politiciens qui ont une solide éducation chrétienne». Et explique que «les loges concurrencent l’Eglise en réfléchissant aux destinées de l’humanité».

Avec le soutien des démocrates-chrétiens, ce règlement pourrait bien être adopté par un parlement majoritairement conservateur. «Il sera inapplicable et contraire au droit», s’insurge le PLR, qui rappelle que «l’appartenance à une loge est par définition secrète». Même l’UDC en convient, «le bureau du Grand Conseil n’aura pas les moyens d’enquêter ou d’infliger des sanctions». Mais «les tricheurs démasqués devront assumer d’avoir trompé le citoyen».

En 2007, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé illégal d’obliger les élus francs-maçons à déclarer leur appartenance à une loge. Elle statuait sur un règlement similaire proposé dans la région du Frioul, en Italie, et elle a condamné «une ingérence dans le droit à la liberté d’association».

«En réfléchissant aux destinées de l’humanité, les loges concurrencent l’Eglise»

Freud était-il franc-maçon ?

De notre confrère belge levif.be – Par Olivier Rogeau

Bridé dans sa carrière, Freud a adhéré à la franc-maçonnerie en 1897. Un ouvrage de 2012 éclaire quarante années de fidélité discrète au B’nai B’rith.

La plupart de ses biographes ont préféré l’ignorer, et parfois le taire : Sigmund Freud (1856-1939) était franc-maçon. En 1897, à l’âge de 41 ans, il adhère à la loge « Wien », fondée dans la capitale austro- hongroise. Marié, père de trois enfants, le pionnier de la psychanalyse est, à l’époque, un médecin isolé et dépressif, bridé dans sa carrière hospitalo- universitaire et dans ses recherches. C’est aussi, en cette fin du xixe siècle, un homme sans illusions : il estime que l’assimilation des Juifs n’est plus possible dans son pays, où se répand à nouveau un climat d’antisémitisme.

Jusqu’à sa mort, quarante-deux ans plus tard, Freud restera fidèle à sa loge, qui dépend de l’association maçonnique juive B’nai B’rith. Il y trouvera un soutien moral et une audience : à de nombreuses reprises, il y présente ses travaux. Ainsi, ses deux premières conférences, en décembre 1897, sont consacrées au rêve – la « voie royale qui mène à l’inconscient » – et à son interprétation. Encouragé par le succès rencontré, il défendra le même travail quelques jours plus tard à l’université de Vienne. Mais trois auditeurs seulement peupleront les bancs de l’amphithéâtre !

« De quoi le conforter dans le choix d’un auditoire choisi », remarque Jean Fourton, auteur de Freud franc-maçon, un ouvrage dont nous vous proposons les « bonnes feuilles ». Lui-même membre du B’nai B’rith – et du Grand Orient de France depuis 1958 -, Fourton a été clinicien psychanalyste, disciple du psychiatre français Jacques Lacan et membre de l’Ecole freudienne de Paris. Son livre est le fruit d’une recherche dans les bibliothèques du B’nai B’rith et dans les archives freudiennes de Washington, désormais accessibles au grand public.

Extraits

Le rituel d’initiation

Vient le jour de 1895 où Edmund Kohn propose à son ami etpatient désespéré de le parrainer pour qu’il entre au B’naiB’rith ; ainsi sortira-t-il de son isolement. Il était normal àl’époque de patienter le temps d’une longue enquête. C’esttoujours le cas aujourd’hui. Il s’agit d’éloigner les candidatsinspirés par l’ambition, l’agressivité, la curiosité, l’infiltration.L’initiation de Freud aura lieu 2 ans après sa demande, le 29septembre 1897, à la loge « Vienne » […]. Il n’y a déjà plus àl’époque de rituel d’intimidation ou de bizutage de l’impétrantau B’nai B’rith. L’institution n’a jamais été très preneuse deces humiliations phobogènes d’un autre âge qui seraient unhéritage des pratiques médiévales appartenant aux Compagnonset que l’on a retrouvées en certaines obédiences maçonniques.Mais quelque chose de l’ordre d’une castration symbolique,ou plutôt d’une totémisation, dans les limites territorialesde l’institution, fonctionne.

Relié aux frères par une corde

Précisons que l’on demande généralement tout juste à l’impétrant, »à la gloire et sous la protection du Très-Haut », d’entrerdans la loge entouré de deux frères et relié à eux parune corde. Cette corde matérialise le lien d’intégration etde solidarité du nouveau venu. Paradoxalement, ce sera historiquementpour Freud un lien de plus et non une aliénation,pour découvrir et mettre en paroles sa conceptualisation del’inconscient et de la psychanalyse, discipline clinique,école de l’amour et de la liberté. La loge est un lieu de paroleréglementé. Sa créativité aurait pu s’en trouver assourdie, maisc’est un paradoxe, certains liens ont une fonction libératrice[…].

Psychanalyse et franc-maçonnerie

Beaucoup d’auteurs se sont fait piéger à établir des similitudesentre psychanalyse et franc-maçonnerie. Que l’on fasse sa proprecure psychanalytique et la différence surgit tout de suiteà la conscience. Nombre d’obédiences ont pour objet de chercher »la » vérité, alors que l’analyse donne à un sujet lapossibilité de découvrir la sienne. Jung qui fut également francmaçon,mais à l’Alpina, obédience suisse souvent protestante,défendait la théorie d’un inconscient universel, projetant ainsile sien et faisant de lui Dieu. Une telle conviction peut fairepartie d’un épisode dans une cure inachevée. Il semble en effetque Jung soit tombé du divan de Freud quelques mois avantl’arrivée, ce qui ne diminue en rien l’esthétique de son propos[…].

La place des femmes en loge

Il interviendra en 1901 au sujet des buts du B’nai B’rith et,un an plus tard, on l’entendra sur le rôle de la femme dansla vie de la loge. Il faut dire qu’à l’époque les femmes sont fréquemmentau centre des discussions et qu’il n’est pas toujoursfacile qu’elles se trouvent une place. Par exemple, en1902, un texte de Paul Möbius intitulé La Faiblesse d’espritdes femmes (sic) sera inscrit pour étude approfondie à l’ordredu jour de la deuxième loge de Vienne qui s’appelleHarmonie (Eintracht). Freud viendra visiter cette loge soeurqu’il a d’ailleurs contribué à fonder et il interviendra massivementdans le débat […]. En principe, il prendra plutôt laparole sur des sujets qui font partie de ses travaux en cours,ou de travaux qu’il va publier. Par exemple, le 9 février 1900,il donne une conférence, à laquelle les dames sont invitées enloge, sur la Psychologie de l’enfant que l’on retrouve aussisous le titre La Vie mentale de l’enfant. La même année, le 24avril, il parle de Fécondité, roman d’EmileZola qu’il avait classé parmi un choix de dixbons livres, en réponse à une enquête d’éditeur[…].

Freud Franc-maçon, par Jean Fourton,éditions Lucien Souny.

La franc-maçonnerie : une religion parmi d’autres ? (VIDEO)

La Chaire Théodore Verhaegen 2021, proposait une leçon inaugurale sur le thème : « La franc-maçonnerie : une religion parmi d’autres ? » | ULB TV 25 févr. 2021.

La leçon inaugurale publique « La fracture avec le religieux et l’émergence d’une autre conception du sacré » a été donnée le 24 février 2021 de 18h à 20h par le professeur Baudouin Decharneux, philosophe et historien des religions.

« Franc-maçonnerie et église catholique française, un dialogue délicat »

Mercredi 19 janvier 2022, au Temple de La Garde, la Respectable Loge Bartholdi N° 500, Loge Provinciale de Recherche, Cercle Villard de Honnecourt Provincial en Provence, vous invite à une conférence exceptionnelle du Très Respectable Frère Dominique CHARPENTIER, Assistant Grand Maître d’Honneur de la Grande Loge Nationale Française et membre du groupe de travail pour l’établissement d’un accueil pastoral des membres des Grandes Loges Françaises de la Franc-Maçonnerie régulière et de tradition dans l’Église catholique.

TRF Dominique Charpentier

La Respectable Loge « Bartholdi » :

Cette RL a été consacrée le 28 octobre 1986, par le TRF Jean Mons, Grand Maître d’alors, à l’occasion des 100 ans de la mise en place de la « Statue de la Liberté » à New York. Avec ses 250 fondateurs, cet Atelier, qui maçonne au REAA, présente trois caractéristiques essentielles suivantes :

  • Une méthode originale dans le travail ;
  • Une qualité particulière des planches ;
  • Une volonté de nouer des liens forts entre tous les Frères de la GLNF à travers le monde ;
  • L’installation dans la chaire de Vénérable Maître se fait toujours au sein d’une des 213 Grandes Loges régulières étrangères, en relation d’amitié avec la GLNF.

Infos pratiques : Mercredi 19 janvier 2022, à partir de 18h30

GLP Provence – GLNF/Temple de La Garde

64, rue Cugnot 83130 LA GARDE

Ticket repas en vente sur place : 20 € – Pass sanitaire requis

Pour tous renseignements :

Henri Couillot : henri.couilliot@orange.fr – Dominique Didier : didier.dominique@icloud.com

Shambala

« Ici le combat du guerrier ne doit pas être pris comme une lutte extérieure animée par l’attachement et l’aversion mais comme une volonté de vaincre sans retour les poisons qui affligent la plupart des êtres : désir, haine, obscurité mentale, orgueil et jalousie.

Il faut pour cela une farouche détermination à abandonner les voies profanes, une compassion illimitée envers les êtres, et une perception pure de la nature ultime de toute chose ». Dilgo Khyentsé Rimpoché

Shambala, la voie du guerrier, a été développée par Chögyam Trungpa qui est renommé surtout pour ses livres sur les enseignements bouddhiques, qui jouissent d’une grande popularité. Ces écrits sur Shambala sont une approche séculière plus que religieuse, bien qu’il existe un lien entre les enseignements Shambala et les principes bouddhiques.

L’apprentissage Shambala est axé sur la voie du guerrier, le chemin du courage, qui est accessible à tout être humain à la recherche d’une existence authentique qui transcende la peur. C’est aussi une voie pour retrouver le sacré, la dignité et l’esprit du guerrier intérieur.

Les enseignements Shambala se fondent sur la prémisse qu’il existe réellement une sagesse humaine fondamentale qui peut nous aider à résoudre les problèmes du monde. Cette sagesse n’est pas l’apanage d’une culture ou d’une religion, pas plus qu’elle n’est l’exclusivité de l’Occident ou de l’Orient. Il s’agit plutôt d’une tradition humaine de l’art du guerrier, qui a existé dans de nombreuses cultures et à bien des périodes de l’histoire.

Au Tibet, comme dans bien d’autres pays d’Asie, on parle d’un royaume légendaire qui fut source de savoir et de culture pour les sociétés actuelles de l’Asie. Selon la légende, c’était un lieu de paix et de prospérité, gouverné par des souverains sages et compatissants. Les citoyens y étaient eux aussi bienveillants et cultivés, de sorte que le royaume était, en général, une société modèle. Cette contrée s’appelait Shambala

On dit également que le Bouddha Shabyamuni transmit des enseignements au premier roi de Sambala et ainsi tous les habitants se mirent à pratiquer la méditation et à suivre la voie bouddhiste de la bienveillance et de la sollicitude à l’égard de tous les êtres. Ainsi, non seulement les souverains, mais l’ensemble des sujets du royaume devinrent des êtres extrêmement évolués.

La vision Shambala nous enseigne que devant les graves problèmes du monde nos pouvons être héroïques et bienveillants à la fois.

La vision Shambala part de l’hypothèse qu’il nous faut d’abord découvrir en nous-mêmes ce que nous pouvons offrir au monde avant d’établir une société illuminée. Donc, pour commencer nous devons nous efforcer d’examiner notre propre expérience afin de voir ce qu’elle contient d’utile pour ennoblir notre existence et pour aider les autres à en faire autant.

L’essence de l’art du guerrier, l’essence de la vaillance humaine, est le refus de désespérer d’une personne ou d’une situation.

Il faut accepter personnellement la responsabilité d’élever sa vie. Quand on cesse de se punir ou de se condamner, quand on se détend encore plus et que l’on apprécie son corps et son esprit, alors on touche de près une notion essentielle, celle de la bonté primordiale qui existe en chacun.

La suite dans un prochain article.

Que cette nouvelle année soit jalonnée de joie, malgré les craintes, avec des moments inattendus, de grandes et petites surprises, des plaisirs minuscules et des splendeurs imprévisibles.

« Il est temps de se demander si la fragilité n’est pas une force, si la conscience de notre précarité n’est pas le meilleur garant d’une vie meilleure, et peut être tout simplement la condition de notre survie… » Philippe Granarolo (philosophe et écrivain)

Ida RADOGOWSKI

Ida a créé avec d’autres personnes LA LETTRE DES DEUX VOIES pour favoriser des échanges et des liens entre Francs-Maçon (nes) qui sont déjà dans une démarche bouddhiste ou qui souhaite connaître un peu mieux le bouddhisme.La lettre est trimestrielle et gratuite, on peut s’y inscrire en précisant son Ob., sa L. et la Ville de résidence à ce mail : lesdeuxvoies@orange.fr

La Pologne expose des trésors volés aux francs-maçons par les nazis

De notre confrère lepoint.fr

La magazine Le Point nous livre aujourd’hui une information essentielle. Dans l’université de Poznan, quelque 80 000 volumes anciens constituent un des plus grands catalogues maçonniques et recèlent encore beaucoup de mystères.

C’est une véritable caverne d’Ali Baba, édition spéciale maçonnerie. Dans les longues travées de la bibliothèque de l’université de Poznan (Pologne), plus de 80 000 vieux ouvrages et objets de collection sont recensés. Ils constituent « l’un des plus grands catalogues maçonniques d’Europe », sinon « le plus important pour certains », explique Iuliana Grazynska, conservatrice de la collection. Du reste, plus de 89 cartons d’archives n’ont toujours pas été classifiés, et demeurent tout à fait mystérieux. Détail majeur : cette inédite collection a été rassemblée… par les nazis.

Parmi les innombrables équerres, compas, gravures et livres recensés, de nombreux objets sont en effet frappés du sceau de Heinrich Himmler, numéro deux du régime nazi et chef de la SS. « Les nazis détestaient la franc-maçonnerie », rappelle à l’AFP Andrzej Karpowicz qui fut pendant une trentaine d’années responsable de la collection de Poznan. Et d’expliquer que le nazisme fut le « fruit d’une vague anti-élites et anti-intellectuels », donc inévitablement « anti-francs-maçons ».

Confisqués à travers l’Europe

Les nazis ont fermé les loges ou les ont poussées à la dissolution, confisqué ou – plus rarement – brûlé leurs bibliothèques. Au long des avancées de l’armée allemande, les collections en provenance des pays conquis ont enrichi celle du Reichsführer-SS Heinrich Himmler, qui comprenait aussi des archives relatives aux juifs, aux jésuites ou aux sorcières, selon M. Karpowicz.

Transportée vers des endroits jugés mieux protégés contre les bombardements des Alliés, la collection fut divisée en trois parties principales, deux d’entre elles cachées en Pologne et la troisième en République tchèque. En 1945, les autorités polonaises en saisissent une partie à Slawa Slaska (Ouest) comptant jusqu’à 150 000 volumes et, selon toute vraisemblance, comprenant les archives du collaborationniste français Henry Coston, le reste ayant été confisqué par l’Armée rouge.

« La France a pu récupérer ces documents » peu après, alors qu’une bonne partie des autres a été distribuée entre diverses institutions et bibliothèques polonaises, indique M. Karpowicz, aujourd’hui à la retraite.

Croire : La croyance fait exister les choses

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Croire (du latin credere, confier en prêt, avoir confiance, admettre pour vrai)

Croyance : le fait de croire une chose vraie, vraisemblable ou possible.

La croyance fait exister les choses.

Croire est un élément de la condition humaine : l’Homme nait sur terre, ne sachant rien sur l’univers, qui l’a crée, qui a créé le créateur ? Et il se pose la quadrilogie questionnante : Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Pourquoi suis-je là ? Il est obligé de croire ce qu’il voit, qui n’est pas forcément le réel mais une réalité (ou un rêve ?) que son cerveau fabrique. C’est le « pourquoi » qui crée sa curiosité et son désir de vivre Cette curiosité le maintien en vie : il « persévère ainsi dans son être » jusqu’à sa mort.

Ce POURQUOI (question primordiale) provoque le « croire ». Doté de raison, d’intuition et d’imagination, privé de réponses, il est obligé de s’en fabriquer. Il a ainsi inventé des dieux puis Dieu. Il constate qu’il va mourir. D’où l’invention des religions, comme « consolatum ». Croire, c’est donc accepter de vivre dans un monde de fictions. Il s’imagine ses ancêtres, il doit accepter ce qui est dit d’eux. L’Homme est un roman vivant. Il croit être libre, mais…sa date de naissance est un hasard, il ne choisit pas son sexe et son nom est une attribution ! Croire, c’est donc subir ! Il est indépendant par nature, mais dépendant  par nécessité.

La croyance est ainsi liée à la fois, au passé, au présent, à l’avenir. Elle lui a fait inventé un calendrier, qui est une fiction. Avec un départ arbitraire (Jésus-Christ, dont l’existence est même contestée, avec des dates de naissance et de mort imprécises). La fiction, toujours, la croyance, encore !

La croyance n’est donc pas vérité ! Elle est une construction mentale qui peut évoluer selon le croyant, de la supposition à la conviction !

La FM est bâtie sur la fiction. Du temple de Salomon (qui n’existe que dans la Bible) à tous les personnages qui surgissent tout au long des rituels. C’est donc avec du mensonge que nous fabriquons de la vérité (les valeurs maçonniques). Avec la mort d’Hiram, les vrais mots de passe, partent avec lui dans la tombe. Salomon invente les mots substitués…auxquels sa cour est bien obligée de croire. Cette invention des mots substitués constitue donc un mensonge. Celui-ci est la métaphore même du mensonge dans la cité, où il est devenu une pratique nationale ! (Religion, politique, sport, etc).

Ainsi l’homme peut croire mais aussi, l’autre peut lui faire croire ! L’animal est programmé, il ne sait pas pourquoi il vit et il ne sait pas qu’il va mourir. L’Homme, lui, ne sait pas non plus pourquoi il vit, mais il sait qu’il va mourir, donc il vit en cherchant un sens à la vie et un sens à sa vie. La croyance lui est donc utile…pour survivre ! Il est probable que sans la croyance (aux constructions de son imagination) l’espèce humaine n’aurait pas survécu.

Comme l’Homme est à la fois poète et curieux, il a inventé un peuple fictif dans le ciel et partant, le récit, qui a donné un début à l’univers. Avec ce récit auquel son inconscient finit par croire, l’homme calme son angoisse existentielle. Ce qui lui permet de mieux supporter son destin.

Comme l’Homme est intelligent, il a aussi inventé la technique et la science, à la fois pour mieux vivre et mieux connaître son milieu ambiant. Mais au fur et à mesure que la science avance, le mystère de l’univers et celui de la vie reculent !

Il a tout de même découvert que la terre n’est pas au centre de l’univers (Copernic) qu’il est un animal comme les autres (Darwin) et qu’il n’est pas maître de sa personne (Freud). Il est obligé d’accepter à ces réalités. D’autant que lorsque les choses sont vérifiables…la croyance n’est plus nécessaire ! Il constate aussi qu’il est prisonnier de ses déterminismes (biologique, psychologique, social). Il est tenu de croire à ses évidences….

Alors, pour être heureux, il ne lui reste qu’à s’évader dans l’imaginaire ! Petit, il croit au père Noël et aux fantômes. Adulte devenu, il élargit son esprit avec le mythe, la légende, la science-fiction, le conte, le roman, le cinéma, le théâtre. Faire semblant, c’est déjà croire, c’est s’identifier, devenir un autre, c’est en éprouver la sensibilité. L’émotion est complice de la croyance ! Ainsi, croire peut être à la fois une souffrance et un plaisir !

Les connaissez-vous ?

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Les connaissez-vous ? 

Pas bien ?

Et pourtant….

C’est sur leurs épaules que reposent le fonctionnement de la plus grande obédience francophone !

Le Grand Orient de France !

On les critique souvent ! Trop injustement, car ils et elles ne sont pas responsables de tout !

Souvent victimes des pesanteurs d’une structure parfois vieillotte et non adaptée au monde d’aujourd’hui !

Mais quand on voit le temps qu’ils et elles consacrent bénévolement, on peut leur tirer un chapeau !

Les hauts grades écossais au féminin – Le Suprême Conseil Féminin de France

Andrée Buisine – Conform édition, 2021, 128 pages, 18 €

Présentation de l’éditeur :

En 1945, quelques dizaines de Sœurs, devenues indépendantes, demeuraient marginalisées par le Rite d’Adoption qu’elles pratiquaient encore, malgré leur nouveau titre de Grande Loge Féminine de France. En 1958, elles font valoir leur droit historique à travailler au Rite Écossais Ancien et Accepté : la franc-maçonnerie féminine avait désormais sa place au sein des obédiences françaises. Il restait à compléter le Rite Ecossais par ses Ateliers supérieurs ce que Gisèle Faivre avait envisagé dès 1947. Son charisme joint à la conviction universaliste de la franc-maçonnerie d’une Anglaise, Marjory C. Debenham, débouchèrent sur la fondation du Suprême Conseil Féminin de France en 1970.

Ce premier Suprême Conseil Féminin du continent européen, est considéré avec respect et amitié par les divers Suprêmes conseils mixtes et masculins. En plus de son expansion nationale, il coopère déjà à la formation de nouveaux Suprêmes Conseils Féminins de par le monde.

Biographie de l’auteure :

Andrée Buisine, membre fondateur du Suprême Conseil Féminin de France, est entrée en Franc-Maçonnerie féminine en 1952. Docteur d’État ès Lettres (Histoire), elle a publié La Franc-Maçonnerie anglo-saxonne et les femmes, animé le groupe de rédaction de la Grande Loge Féminine de France : « Autoportrait », et coécrit avec Michaël Segall (OE) Un Panorama de l’Ordre maçonnique. Elle est chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur et commandeur des Palmes académiques.

[NDLR : Forte d’une thèse de doctorat en Histoire, sous la direction de Daniel Ligou, soutenue en 1990 à Dijon, notre Sœur Andrée Buisine est bien connue pour être une inlassable combattante et défenseuse de la Franc-Maçonnerie féminine en France, en Europe et dans le monde.

Personnellement, j’en garde un excellent souvenir du temps où nous pouvions, gratuitement, venir écouter les conférences ouvertes à toutes et à tous données en son temps au sein de l’Académie maçonnique.

La première édition a reçu, en 2007 à Paris, le prix littéraire de l’Institut Maçonnique de France, catégorie histoire.

Nous devons l’actualisation et les compléments de cette seconde édition revue et augmentée à Monique Rigal Grand Commandeur du Suprême Conseil Féminin de France de 2009 à 2010 et la présente préface à Michèle Roméo, Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil Féminin de France (SCFF). L’ouvrage est conçu non seulement comme une histoire du SCFF mais aussi comme un hommage à la vision prophétique de la franc-maçonnerie féminine à la grande bâtisseuse que furent certaines Sœurs telles Gisèle Faivre, Marjory C. Debeham, Blanche Albert, Gilberte Colonari, toutes grandes bâtisseuses. L’ouvrage s’illustre de quelques bannières ou cordons, comme celles du SCFF, du Chapitre N° 1 de « La Rose Noire du Silence » ou de celle de « Les Propylées », Loge de Perfection N° 1.

En fin d’ouvrage nous devons le portrait d’André Buisine, Grand Commandeur d’Honneur née en 1922 par notre très chère sœur Marie-Dominique Massoni. Sont évoqués aussi d’autres Sœurs tel

Liberté Morte, Maria da Graça Pessoa Pons, René Vidal ou encore différents défenseurs et appuis tels que Oswald Wirth, Joannis Corneloup ou Marius Lepage.

Le livre d’André Buisine débute avec une histoire et les principes du Rite Écossais Ancien et Accepté pour traiter après de la Maçonnerie d’Adoption au sein de la Grande Loge féminine de France.

Nous vous invitons à prendre connaissance de la table des matières de cette nouvelle édition :

Préfaces (de la première édition et de la deuxième)

Le Rite Écossais Ancien et Accepté, historique et principes

De la Maçonnerie d’Adoption au Rite Écossais Ancien et Accepté en Grande Loge Féminine de France

Compléter la pyramide des grades

Pourquoi ? Comment ?

La recherche des hauts grades

Les contacts et le processus d’élaboration

La fondation du Chapitre Rose-Croix

La Consécration du Chapitre Rose-Croix, le 25 septembre 1965

La première loge de Perfection

Du 18e au 30e, du Chapitre à l’Aréopage

Du 30e au 32e degré

Le 33e degré

L’intronisation du premier Grand Commandeur du Suprême Conseil Féminin de France ; la promulgation

Le Suprême Conseil Féminin de France

La Fête de l’Ordre

Le patrimoine immobilier

Le Suprême Conseil Féminin de France, ses réalisations

En Europe

– Le Suprême Conseil Féminin d’Italie

– Le Suprême Conseil Féminin du Portugal

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Libéria : les maçons invités à manifester un amour fraternel sans prétention

De notre confrère allafrica.comPar Lewis S. Teh

Le Grand Maître sortant de la Très Vénérable Grande Loge de Maçons, République du Libéria, Cllr. James E. Pierre exhorte les autres membres de l’artisanat maçonnique du pays à montrer un amour fraternel.

« Frères, efforçons-nous de vivre ensemble dans un véritable amour fraternel. Faisons-nous un amour fraternel les uns aux autres sans prétention, mais avec sincérité, et à la mort lorsque nous affrontons en Occident le soleil couchant de nos vies respectives », dit-il.

Cllr. Pierre a fait l’envie ici mardi 27 décembre 2021, à l’église de la cathédrale de la Trinité sur Broad Street à Monrovia, à l’occasion de la 154e célébration de la fête de la Saint-Jean-Évangéliste.

Il note que Saint Jean l’Evangéliste et Saint Jean Baptiste sont les deux saints patrons de l’artisanat maçonnique, et la célébration de la fête de Saint Jean l’Evangéliste est l’une des festivités annuelles les plus importantes de la fraternité, ajoutant qu’elle est célébrée chaque année par les maçons du monde entier, où ils se rassemblent, se réjouissent, renouvellent leur alliance et proclament. Il explique qu’au Libéria la célébration marque le début de l’année maçonnique.

Le Grand Maître Cllr sortant Pierre poursuit qu’il est inutile pour les Frères de se contenter de réciter et de faire semblant d’entendre l’accusation entendue à l’ouverture de chaque Loge. Au lieu de cela, il souligne que les Frères devraient soumettre leurs passions irrégulières et procéder à leur mépris par leurs actions.

« Combien d’entre nous », demande-t-il, « vivons des vies qui peuvent être reconnues comme témoignant de l’Amour Fraternel aux autres Maçons ? Combien d’entre nous peut-on vraiment dire être les gardiens de notre Frère ? ».

Membre respectivement de la New York Bar Association et de l’American Bar Association, Cllr. Pierre explique que la franc-maçonnerie est une société organisée d’hommes appliquant symboliquement les principes de l’architecture de la maçonnerie opérationnelle à la science et à l’art de la construction du caractère.

Il dit que ces principes de maçonnerie opératoire sont appliqués à la construction de temples intangibles où les besoins spirituels d’un homme sont développés et où son âme demeure, tout comme son corps physique est logé dans des bâtiments tangibles construits en bois et en pierre.

Il note également que la franc-maçonnerie est l’art et la science d’unir deux constructeurs en une seule personne, l’un pour construire un temple pour abriter l’être spirituel de l’homme, et l’autre pour construire des bâtiments pour protéger son corps physique des intempéries, deux constructeurs en un seul corps – l’un des temples spirituels et constructifs n’est pas fait de main, tandis que l’autre est physique, construisant des édifices dans lesquels il construit une maison pour sa famille.

Il a dit que ces deux constructeurs symboliques représentés dans le même corps pratiquent l’art de construire pour les besoins matériels et spirituels d’un homme.

« La franc-maçonnerie est construite sur l’amour. Nous sommes des bâtisseurs. Nous construisons des temples, pas en bois et en pierre, ni avec nos mains. Selon l’enseignement du prophète Osée « Quand Israël était un enfant, je l’aimais. »

Servant d’orateur national pour la célébration de cette année pour la première fois depuis qu’il est devenu membre des Maçons, Cllr. Pierre souligne que le fondement de l’accent maçonnique sur l’amour fraternel est directement attribuable aux nombreuses remontrances trouvées dans la Sainte Bible sur l’exigence que l’homme aime son prochain.

Selon lui, la franc-maçonnerie est également basée sur une discipline stricte, ajoutant que, dans le passé, ces anciens repères étaient utilisés pour inculquer la discipline à la franc-maçonnerie.

« Nous semblons avoir oublié l’un des principes de base de notre institution : il vaut mieux qu’aucun ouvrier ne soit ajouté au rôle que même un pied indigne [est] autorisé à franchir le seuil de la Loge. »

Il dit que le non-initié juge la maçonnerie par la conduite de ses membres individuels, il devrait donc être aussi attentif à la réputation de sa Loge qu’à celle de sa famille.

Le Grand Maître sortant observe que la Maçonnerie au Libéria semble avoir perdu l’essentiel de sa force morale et de son efficacité spirituelle, ce qui lui avait permis dans le passé de maintenir un sentiment fraternel particulier et un lien fraternel entre ses membres – cet amour fraternel qui lui faisait l’envie du monde profane.

« Nous semblons avoir perdu l’art de l’amour fraternel et aujourd’hui, il est difficile de dire qui est un frère maçon au Libéria. Aujourd’hui, les maçons au Libéria se tournent vers la franc-maçonnerie pour obtenir un statut, pour faire partie de l’élite perçue », ajoute-t-il.

La célébration de la fête de l’évangéliste de la Saint-Jean a été honorée par le vice-président du Libéria, le Dr Jewel Howard Taylor, ainsi que par neuf invités étrangers, dont le très vénérable frère Sadio Sow, Grand Maître de la Grande Loge Nationale du Mali, Très vénérable frère Abdoul Kabele Camara, Grand Maître National Grande Loge de Guinée, Très vénérable frère Mamadou Alata Doula, Grand Maître de la Grande Loge Nationale du Niger, RWB Bro Joseph Owoudault Berre, Grande Loge Nationale du Gabon et RSF Jean Yves Faboumy, représentant respectivement le Grand Maître du Bénin.

Faisant des remarques lors de la célébration, le nouveau Grand Maître Anthony W. Deline, II, et George E. Henries ont loué le leadership de l’artisanat maçonnique pour l’opportunité qui lui a été donnée de servir en tant que Grand Maître.

« Nous sommes honorés d’être là où nous sommes aujourd’hui en particulier, avec nos frères visiteurs de la région, nous sommes heureux d’être tous ensemble dans le bonheur en tant que frères de la Grande Loge d’Afrique », a déclaré M. Deline.

Il note que la présence de leurs visiteurs était de démontrer leur engagement envers la célébration et la fraternité, ajoutant que « cette célébration est un jour merveilleux pour nous tous et soyons solidaires les uns des autres.

La célébration a commencé par un grand défilé depuis le temple de l’artisanat maçonnique sur Benson Street, suivi d’un programme en salle à la cathédrale de la Trinité et s’est ensuite terminé par une réception chaleureuse au temple. Montage par Jonathan Browne

Lisez l’ article original sur New Dawn .