Il y a un endroit dans notre pays qui cache une histoire pleine de symbolisme et de secrets. Un espace unique où les visiteurs peuvent s’immerger dans un héritage méconnu. Certains sites historiques en Espagne recèlent des histoires peu connues, pleines de symbolisme et d’un passé resté dans l’ombre. Dans l’une de ses villes les plus emblématiques, il existe un site caché qui permet aux visiteurs de plonger dans une histoire marquée par le secret et la tradition. Cette enclave, malgré son importance, reste largement méconnue du public.
Certains sites historiques en Espagne recèlent des histoires peu connues, pleines de symbolisme et d’un passé resté dans l’ombre. Dans l’une de ses villes les plus emblématiques, il existe un site caché qui permet aux visiteurs de plonger dans une histoire marquée par le secret et la tradition. Cette enclave, malgré son importance, reste largement méconnue du public.
Centre de Documentation de la Mémoire Historique. (Tourisme Castille et León)
Le Centre de Documentation de la Mémoire Historique , situé à Salamanque , abrite l’une des expositions les plus complètes sur la Franc-Maçonnerie d’Espagne. Parmi ses principales attractions se trouve la reconstitution d’une loge maçonnique , un espace conçu avec des meubles originaux saisis au cours de l’histoire. Cette exposition propose un regard détaillé sur les rituels, les symboles et les objets utilisés par les francs-maçons, offrant une expérience unique à ceux qui souhaitent découvrir les secrets de cette société discrète.
L’accès à cette exposition est entièrement gratuit , bien qu’il soit nécessaire de présenter une pièce d’identité pour entrer. À l’intérieur, les visiteurs pourront explorer une vaste collection de documents historiques, de bijoux, de bagues et d’autres éléments représentatifs de la franc-maçonnerie en Espagne. Grâce à son niveau de conservation et à l’ampleur de sa collection, ce centre est devenu une référence en matière de recherche et de diffusion sur ce sujet.
Situé rue Gibraltar, le Centre de Documentation de la Mémoire Historique ouvre ses portes avec des horaires spécifiques pour visiter ses expositions. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur la Franc-Maçonnerie et son impact sur l’histoire de l’Espagne, ce site représente une opportunité unique. Un voyage qui nous permet de plonger dans les détails d’une organisation qui, depuis des décennies, est entourée de mystère et de controverse.
Un don de 30 000 £ des Francs-maçons du Cheshire, effectué à l’occasion de leur 300e anniversaire, marque une première étape essentielle pour assurer l’avenir de MyCWA (connu sous le nom de Cheshire Without Abuse), après que l’association caritative de lutte contre la violence domestique a reçu un préavis de moins de 10 semaines du retrait complet du financement du conseil à partir d’avril 2025.
Le don des Francs-maçons, combiné aux plus de 28 000 £ collectés grâce aux efforts communautaires au cours des deux dernières semaines, représente une étape importante dans un appel d’urgence urgent. MyCWA, l’une des plus anciennes organisations caritatives de lutte contre la violence domestique en Grande-Bretagne, fournit un soutien vital aux familles du Cheshire depuis 1977. Rien que l’année dernière, elle a aidé près de 4 000 adultes et enfants touchés par la violence domestique. Aujourd’hui, alors qu’il ne reste que quelques semaines pour obtenir un financement alternatif, les services essentiels aux survivants risquent de fermer.
Les Francs-maçons se mobilisent pour soutenir une cause essentielle
Chris Renshaw, Franc-maçon senior du Cheshire, a déclaré :
« La visite du centre de soutien de MyCWA nous a montré pourquoi les services spécialisés en matière de violence domestique sont si essentiels pour notre communauté. Nous avons vu de nos propres yeux comment leur équipe dévouée fournit un soutien d’urgence, de la sécurité et de l’espoir aux familles en crise. Alors que les francs-maçons du Cheshire célèbrent leur 300e anniversaire, nous sommes fiers que nos 3 500 membres de la région puissent contribuer à garantir la continuité de certains de ces services essentiels.
« Soutenir nos communautés locales est au cœur même de la franc-maçonnerie, et il ne pourrait y avoir de cause plus importante que la protection des familles vulnérables de notre région. »
MyCWA doit lever 500 000 £ pour maintenir sa gamme complète de services spécialisés au-delà d’avril 2025. Malgré une gestion financière solide et des efforts pour devenir plus autonome, par exemple grâce à des services de formation et de conseil, la perte soudaine du financement du conseil met en péril les programmes essentiels.
Grâce à une récente collecte de fonds communautaire et au généreux don des francs-maçons, le premier cap des 50 000 £ a été atteint. Cela garantit que les groupes de soutien aux survivants et les séances de groupe pour enfants peuvent continuer, mais potentiellement dans d’autres lieux si le financement n’est pas assuré pour le centre de soutien MyCWA de Crewe et le centre communautaire de Macclesfield.
Cependant, de nombreux services essentiels restent menacés, notamment :
· Hébergement d’urgence en refuge (MyCWA est l’un des 5 % seulement des refuges britanniques qui acceptent les familles avec des animaux de compagnie)
· Dispositions d’urgence pour les familles fuyant les abus
· Programmes spécialisés de rétablissement après un traumatisme pour les survivants adultes et les enfants
· Un centre de soutien multi-agences hébergeant des services de police et des services spécialisés
· Programmes de changement de comportement visant à briser le cycle de la maltraitance
Saskia Lightburn-Ritchie, directrice générale de MyCWA, a déclaré :
« Nous sommes extrêmement reconnaissants pour ce généreux don des francs-maçons du Cheshire et profondément émus par l’effusion de soutien de la communauté au cours des deux dernières semaines. Après près de 50 ans de soutien aux familles du Cheshire, cette générosité montre à quel point notre communauté apprécie ces services essentiels.
« Notre centre de soutien de Crewe et notre centre communautaire de Macclesfield sont des havres de sécurité où les gens peuvent accéder à de la nourriture, à de la chaleur et à un soutien spécialisé lorsqu’ils en ont le plus besoin. Ces services peuvent faire la différence entre la sécurité et le retour au danger, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour garder nos portes ouvertes pour ceux qui ont besoin de nous. »
Pour soutenir l’appel d’urgence de MyCWA, visitez :
L’étymologie du terme « absolu » révèle une notion de plénitude et d’indépendance, quelque chose qui est complet en soi et ne dépend de rien d’autre pour exister. Ce concept est central non seulement dans la philosophie mais aussi dans le mysticisme et les traditions ésotériques comme la Franc-maçonnerie. Nous allons explorer comment les Francs-maçons perçoivent et se rapportent à cette notion d’absolu, souvent résumée dans leur terme unique : GADLU, qui signifie “Grand Architecte de l’Univers”.
L’Absolu : Définition et Perception
Selon la définition étymologique, l’absolu est ce qui n’est pas conditionné, séparé ou délié. Il est inconditionné, indépendant, complet en soi. Pour les Francs-maçons, comme pour beaucoup d’autres traditions spirituelles ou initiatiques, l’absolu est synonyme du Créateur, de l’Unique, de Dieu sous toutes ses formes et noms diversifiés à travers les cultures : Allah, Jéhovah, Krishna, etc. Pour eux, l’absolu se nomme GADLU, un terme qui encapsule le mystère de l’ineffable, de l’immanifesté.
GADLU et Franc-Maçonnerie
En Franc-maçonnerie, l’absolu n’est pas seulement un concept théorique mais un objectif spirituel et initiatique. GADLU, bien que non prononcé explicitement, est symbolisé et recherché à travers les rituels, les symboles, et surtout à travers la quête de la « parole perdue », qui est un symbole de la connexion ultime avec le divin. Cette parole n’est pas un mot à prononcer mais une compréhension à atteindre, une unité avec l’absolu.
Symboles et Escalier en Colimaçon : Chaque degré de l’escalier maçonnique représente une étape dans la compréhension de l’absolu. C’est un voyage initiatique où chaque marche est une occasion de se rapprocher de la vérité ultime. Les symboles comme le compas et l’équerre, le soleil et la lune, sont des rappels constants de l’harmonie et de l’ordre universel, reflets de GADLU.
Le mot perdu : Ce concept central dans la Franc-maçonnerie symbolise la perte de la connexion directe avec le divin, et chaque Franc-maçon travaille à sa redécouverte, qui n’est autre que la reconnaissance de l’absolu en soi. Cette quête est symbolisée par Hiram Abif, le maître architecte dont la mort est un rappel de la mort du moi pour renaître à une compréhension supérieure.
Philosophie et Spiritualité de l’Absolu
La philosophie de l’absolu est vaste mais converge souvent vers l’idée d’un commencement et d’une fin, d’une cause première. Spinoza, admiré par Einstein, soulignait que Dieu n’est pas à chercher en dehors de soi mais à comprendre en soi-même.
Spinoza et l’Unité avec Dieu : Pour Spinoza, Dieu est l’univers entier, le macrocosme, et nous en sommes un reflet, le microcosme. Cette idée résonne avec la quête maçonnique d’unité avec l’absolu. Dans la Franc-maçonnerie, cette recherche de l’unité se fait à travers l’étude, la méditation, et la pratique de la fraternité, des vertus qui élèvent l’esprit vers GADLU.
Baruch Spinoza
La Conscience et la Spiritualité : La conscience de l’absolu dépend du niveau spirituel de chacun. La simplicité, la lutte contre l’égoïsme, et l’humilité sont des signes d’un haut niveau de conscience, menant potentiellement à des états de maîtrise des lois naturelles, comme illustré par les enseignements de figures comme Bouddha ou Jésus. Dans la maçonnerie, cela se traduit par l’idée que chaque membre doit travailler sur lui-même pour atteindre une meilleure compréhension de GADLU.
L’Absolu dans le Quotidien : La Vie et le Mystère
« La vie n’est pas un problème à résoudre, c’est un mystère à vivre »
Cette phrase invite à une compréhension plus profonde de l’absolu dans la vie de tous les jours. GADLU ou l’absolu n’est pas à chercher dans les livres ou les dogmes mais dans l’expérience de la vie, dans les moments de connexion avec autrui, la nature, et soi-même. Pour un Franc-maçon, chaque action, chaque pensée, doit être un pas vers une plus grande harmonie avec l’univers, un reflet de l’ordre instauré par GADLU.
L’Exploration Continue
La Franc-maçonnerie, en tant que voie initiatique, offre une structure pour cette exploration de l’absolu. Les loges sont des espaces sacrés où les Francs-maçons se réunissent pour progresser, non seulement dans la connaissance des rites et des symboles mais aussi dans leur propre transformation intérieure. Chaque tenue de loge, chaque travail rituel, est une occasion de méditer sur la nature de GADLU, de chercher à comprendre comment l’absolu se manifeste dans le monde visible et invisible.
La Diversité Culturelle et Spirituelle
Il est important de noter que la Franc-maçonnerie, tout en ayant des principes universels, reconnaît et respecte la diversité des croyances et des approches spirituelles. GADLU, dans ce contexte, devient un terme universel pour le divin, permettant à des hommes de toutes confessions de se retrouver autour d’une quête commune de vérité et de lumière. Cette universalité est un des fondements de la fraternité maçonnique, où le respect de l’autre et la recherche de la vérité personnelle sont privilégiés.
Conclusion
Pour les Francs-maçons, et ceux qui cherchent une vérité absolue, l’approche est intérieure. L’absolu est à comprendre, non à résoudre ou à conceptualiser de l’extérieur. GADLU reste un mystère, une vérité à vivre plutôt qu’à définir, rappelant que dans la quête spirituelle, ce n’est pas seulement la destination qui compte mais aussi le voyage lui-même. Nous continuons à explorer ces thèmes, cherchant à élargir notre compréhension de l’univers, de la spiritualité, et de l’absolu, non pas comme une entité séparée, mais comme une réalité qui nous englobe tous.
En conclusion, cette exploration de l’absolu à travers le prisme de la Franc-maçonnerie met en lumière l’idée que la quête de la vérité ultime est un effort personnel et collectif, une recherche qui ne s’arrête jamais mais qui enrichit chaque instant de notre vie.
Le chef-d’œuvre d’Umberto Eco, “Le Nom de la Rose“, publié en 1980, entrelace une intrigue policière médiévale avec des thèmes philosophiques et mystiques, offrant un terrain fertile pour des parallèles avec les idéaux et les pratiques de la franc-maçonnerie.
Résumé intrigant
Dans “Le Nom de la Rose”, l’action se déroule en 1327 dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie, où une série de meurtres énigmatiques survient. Le moine franciscain Guillaume de Baskerville, accompagné de son novice Adso de Melk, se lance dans une enquête qui explore non seulement les sombres couloirs de l’abbaye mais aussi les profondeurs de la connaissance humaine. La quête de vérité mêle ici la raison, la théologie, et la philosophie, confrontant les protagonistes à des mystères aussi bien matériels que spirituels.
Parallèles avec la Franc-maçonnerie
La franc-maçonnerie, une société initiatique qui se base sur la recherche de la vérité, de la lumière et de la connaissance, trouve dans le roman de nombreux échos :
La quête de la vérité : Au cœur de l’initiation maçonnique se trouve la recherche de la vérité, non seulement dans le monde extérieur mais aussi à l’intérieur de soi. Le personnage de Guillaume de Baskerville, avec sa méthode rationnelle et sa soif de connaissance, incarne cette quête de vérité au-delà des apparences, un principe central en maçonnerie.
Les symboles et mystères : L’abbaye et sa bibliothèque labyrinthique sont chargées de symbolisme, rappelant les loges maçonniques où chaque symbole (l’équerre, le compas, etc.) a une signification cachée à découvrir. La quête de Guillaume pour comprendre les meurtres est une métaphore du chemin initiatique maçonnique où l’on découvre des vérités par l’interprétation des symboles.
La dualité raison/foi : Le roman explore la tension entre la raison et la foi, un thème récurrent dans la franc-maçonnerie où l’on encourage à réfléchir sur la nature de la connaissance et sur comment elle peut être conciliée avec la spiritualité. Guillaume, avec sa logique, représente la raison face à l’obscurantisme, tandis que la bibliothèque symbolise la connaissance sacrée, souvent gardée secrète.
Le silence et le secret : La bibliothèque de l’abbaye est un lieu de mystère et de secret, à l’image des secrets maçonniques. La maçonnerie valorise le silence et le secret comme des outils pour la méditation et la conservation du savoir sacré, un concept que l’on retrouve dans la narration d’Eco où le secret est au cœur de l’intrigue.
La transformation à travers la connaissance : Comme les francs-maçons qui cherchent à se transformer à travers l’acquisition de la sagesse, Guillaume et Adso sont transformés par leur expérience dans l’abbaye. Ils passent d’une simple enquête à une exploration de la condition humaine et des limites du savoir.
Le symbolisme de la bibliothèque
La bibliothèque de l’abbaye peut être vue comme un parallèle direct à la quête maçonnique de connaissance. Elle représente :
Le labyrinthe de la connaissance : Tout comme un franc-maçon doit naviguer à travers les degrés de son ordre pour atteindre la lumière, la bibliothèque est un labyrinthe où seule la compréhension des symboles et la persévérance permettent de découvrir la vérité.
Le gardien de la connaissance : La figure du bibliothécaire qui contrôle l’accès au savoir peut être comparée au rôle du maître maçon qui guide les initiés dans leur apprentissage.
Approfondissement des thèmes et symboles
Pour approfondir les liens entre “Le Nom de la Rose” et la franc-maçonnerie, voici des éléments supplémentaires à considérer :
Le rôle de la lumière : Dans le roman, la lumière est souvent utilisée métaphoriquement et littéralement pour révéler des vérités cachées. En maçonnerie, la lumière est un symbole primordial de la connaissance et de l’illumination spirituelle, une quête où Guillaume de Baskerville s’engage à travers son enquête.
L’importance de l’interprétation : Eco montre que la vérité n’est pas toujours évidente mais doit être interprétée, beaucoup comme dans la maçonnerie où les symboles demandent une compréhension personnelle et évolutive. Le travail hermétique de Guillaume sur les manuscrits est semblable au travail maçonnique sur les symboles et les enseignements.
Le pouvoir du livre et de l’instruction : La bibliothèque dans le roman est un lieu de pouvoir, contenant des ouvrages qui peuvent changer la perception du monde. La franc-maçonnerie, avec son accent sur l’éducation et la philosophie, voit également dans les livres et l’instruction un moyen de transformation et d’illumination.
Le débat théologique et philosophique : Les discussions entre les différents personnages sur la nature de la foi, de la raison, et du rire même, reflètent la tradition maçonnique de débats et de discussions philosophiques destinés à aiguiser l’esprit et à approfondir la compréhension des mystères de la vie.
L’enquête comme Initiation
L’enquête menée par Guillaume peut être perçue comme un processus initiatique :
Les épreuves : Chaque meurtre et chaque découverte est comme une épreuve initiatique, forçant Guillaume et Adso à se confronter à des aspects de la réalité et d’eux-mêmes qu’ils ignoraient.
La confrontation avec le mal et l’inconnu : Tout comme un franc-maçon doit affronter l’obscurité de l’ignorance pour trouver la lumière, Guillaume doit confronter les forces obscures de l’abbaye pour parvenir à la vérité.
Le mentor et l’apprenti : La relation entre Guillaume et Adso peut être comparée à celle d’un maître maçon guidant un apprenti, où l’enseignement ne se fait pas seulement par les mots mais par l’exemple et l’expérience partagée.
L’universalité de la recherche de la vérité
“Le Nom de la Rose” n’est pas seulement un roman pour les francs-maçons ou les historiens; c’est une œuvre qui parle de la quête humaine universelle pour comprendre le monde et soi-même. La franc-maçonnerie, avec son idéal de fraternité et de recherche de la vérité, trouve dans ce livre une résonance profonde, illustrant comment cette quête peut prendre des formes variées mais toujours avec le même but ultime : l’élévation de l’esprit humain.
Le travail de Guillaume de Baskerville est une métaphore de l’engagement maçonnique envers la lumière, la sagesse et la vérité. Ce livre invite donc non seulement à résoudre un mystère narratif mais aussi à réfléchir sur les mystères de notre propre existence, une réflexion qui est au cœur du voyage maçonnique.
Il offre une exploration de la quête humaine pour la vérité qui trouve un écho profond dans les principes de la franc-maçonnerie. Umberto Eco, à travers son intrigue, nous invite à réfléchir sur la nature de la connaissance, sur la manière dont elle est gardée, partagée ou cachée, et sur l’importance de la recherche intellectuelle et spirituelle. Ce roman est une allégorie de l’initiation, où chaque page tournée est un pas vers une compréhension plus vaste de l’univers et de soi, des thèmes qui résonnent avec la tradition maçonnique.
Dans le cadre de la Franc-Maçonnerie, l’être humain est perçu comme un être en perpétuelle quête de perfectionnement. Cette volonté de transcender la dualité inhérente à notre existence sur ce plan est l’essence même de la philosophie maçonnique. Ici, l’amour est vu non seulement comme une émotion mais comme la substance même de l’existence, la force qui distingue et unifie tout.
L’Amour en Franc-Maçonnerie
L’amour se décompose en trois aspects fondamentaux :
La Substance : L’amour du Père, qui est la racine de toute création, donne vie à tout ce qui existe. La Distinction : Par le Verbe, l’amour se manifeste et distingue, créant ainsi une infinité de formes et d’êtres. Maître Jésus, vu comme le Verbe incarné, illustre ce principe par son sacrifice pour permettre à tous d’être enfants du Père. L’Unité : Le but ultime de l’amour est l’unification, l’épuisement des modalités sans perte de leur puissance, tendant vers l’unité de l’Être et des êtres.
L’objectif pour chaque franc-maçon est de vivre cet amour universel, de l’incarner dans sa vie quotidienne, en aimant tout, car c’est la Loi Suprême de l’Amour. Cet amour est une énergie expansive, pacifique, qui unit et donne force.
GADLU et la Conscience Humaine
GADLU, ou le Grand Architecte de l’Univers, est l’incarnation de cet amour infini, ineffable et absolu. Bien que l’humain ne puisse saisir la totalité de son essence, il peut comprendre sa divinité. Chaque individu perçoit GADLU selon son niveau de conscience, reflétant ainsi les cultures, désirs et processus évolutifs de l’humanité. Dieu, dans ce contexte, peut être vue comme la nature, l’énergie ou les lois universelles qui régulent l’équilibre cosmique.
Charité, Bonté et Amour
Jeune garçon et son chien
La charité, souvent confondue avec la bonté, est une manifestation de l’amour entre les êtres humains, un partage dans les moments de besoin. La bonté, quant à elle, provient d’une conscience élevée, caractérisée par l’amour désintéressé et le détachement. L’amour est lumière, opposé aux ténèbres de l’erreur et du mal, et il ne tolère ni fanatisme, ni ambition excessive, ni hypocrisie.
L’Humilité et la Simplicité
L’humilité, souvent mal interprétée comme simplicité, est un état de conscience élevé, résultant d’évolutions à travers plusieurs vies. Elle n’est pas acquise par l’étude mais par une transformation intérieure, où l’individu perd tout intérêt pour la reconnaissance personnelle, se concentrant uniquement sur le service. L’humilité réside dans le cœur, et comme le dit Matthieu 11:29, elle apporte un repos pour les âmes.
Méditation et Libération
La méditation dans le cadre maçonnique est un outil pour atteindre cet état de paix et de connexion spirituelle. Elle vise la transcendance de la réalité matérielle, la pleine conscience et la libération de la souffrance. C’est une pratique de détachement, permettant une connexion directe avec la Grande Énergie Universelle, conduisant à une maîtrise de soi et à une profonde relaxation. Selon Osho, la méditation est le chemin vers la libération ou l’illumination, un moyen de se détacher des illusions du monde physique pour atteindre un état supérieur de conscience.
Conclusion
La Franc-Maçonnerie, à travers ses enseignements sur l’amour, l’humilité, et la méditation, offre un cadre pour que chaque individu puisse travailler sur son évolution spirituelle. Elle propose non seulement un chemin vers la compréhension de soi et du monde mais aussi vers l’unité avec le divin, encourageant ainsi une vie de service, de fraternité, et de recherche constante de la vérité et de la lumière.
Vendredi 28 février, à 20h45, au Salone Tartara de Piazza Castello (Italie), se tiendra la conférence « La Franc-maçonnerie : 300 ans de fraternité, de symbolisme et de dénigrement ». La rencontre retracera l’histoire de la Franc-Maçonnerie depuis les écoles initiatiques de la Grèce antique jusqu’à l’époque contemporaine.
Seront analysés le mithraïsme à l’époque romaine, le rôle des guildes médiévales et le moment crucial de la naissance de la franc-maçonnerie moderne en 1717 avec la fondation de la Grande Loge d’Angleterre.
Une attention particulière sera accordée à la diffusion de la franc-maçonnerie en Italie, avec un examen approfondi de sa présence historique à Casale Monferrato. En outre, la relation complexe entre la Franc-Maçonnerie et l’Église catholique sera analysée, à travers les excommunications, les tentatives de dialogue et les controverses liées aux loges déviantes, en référence à P2 et Licio Gelli. Enfin, quelques figures illustres liées à la Franc-Maçonnerie et leurs opposants seront rappelées.
La conférence se conclura par une réflexion sur la Franc-Maçonnerie dans le monde contemporain, avec des données relatives à sa diffusion au niveau mondial, européen et local, et un regard sur les perspectives d’avenir, avec une attention particulière aux jeunes et au contexte européen.
La rencontre sera animée par Gianni Brugo, chercheur historique et expert en franc-maçonnerie, qui guidera le public à travers un récit documenté et riche en réflexion. La participation à l’événement sera gratuite et en accès libre jusqu’à ce que les places soient remplies.
Des caractéristiques « impressionnantes » : le temple maçonnique de Phoenix organise une journée portes ouvertes pour son centenaire. Une organisation bien connue célèbre cette année le 100e anniversaire de la pose de la première pierre de son bâtiment. Peu de groupes peuvent atteindre la longévité sans une base solide, et c’est exactement ce qu’ont fait les francs-maçons de la Loge n° 2 de l’Arizona avec leur Temple maçonnique de Phoenix.
« Je n’oublierai jamais la première fois où je suis entré dans ce bâtiment et suis descendu dans la salle humide . J’ai eu l’impression de rentrer chez moi », raconte Bo Buchanan, maître de la Loge n° 2 de l’Arizona. « J’ai immédiatement su que j’appartenais à cet endroit. Une atmosphère chaleureuse et familière vous envahit dès votre entrée dans ce bâtiment. »
L’Arizona Loge No. 2 a été fondée en 1879 et disposait de plusieurs lieux de réunion temporaires avant qu’Egan Construction ne commence la construction du temple maçonnique de Phoenix en 1925. Le célèbre cabinet d’architectes local Lescher and Mahoney a conçu la structure en brique et béton de style néoclassique de 160 000 $ au 345 West Monroe Street, achevée en 1926. Le rez-de-chaussée comprend un auditorium de 4 000 pieds carrés.
Le bâtiment de 46 000 pieds carrés a été inscrit sur la liste historique de la ville de Phoenix en 1996 et a été rénové par étapes depuis 1999. « Nous avons la réputation de démolir et de reconstruire ici, et cela a du sens puisque c’est ce que représente le « Phoenix » : la renaissance, un nouveau départ », explique Buchanan. « Mais lorsque les gens découvrent que notre bâtiment a 100 ans, ils répondent presque toujours : « C’est génial, comment puis-je aider ? » Les gens veulent préserver l’histoire de Phoenix lorsqu’ils en ont l’occasion. »
Le bâtiment présente des caractéristiques enviables. « Je suis complètement fasciné par notre ascenseur », déclare Buchanan. « C’est un ascenseur en forme de cage avec des portes en accordéon qui se ferment, et entrer à l’intérieur, c’est comme remonter dans le temps. »
Le plafond voûté de la salle bleue, l’espace de réunion de la loge, est également impressionnant. « Il mesure environ 6 mètres de haut », explique Buchanan. « L’immensité de l’espace donne à tout ce que nous faisons dans cette pièce un aspect royal. »
Malgré tous les efforts déployés par la franc-maçonnerie pour éduquer le public, elle est un pôle d’attraction pour les théories du complot. « Les gens peuvent parfois être très méchants », explique Buchanan. « Nous recevons des courriels insensés nous accusant de telle ou telle chose. Il est même arrivé que des gens nous rejoignent pour dîner et nous disent ensuite qu’ils veulent que nous arrêtions de les suivre, ou qu’ils nous demandent comment nous pouvons les aider à devenir riches. Nous essayons de dissiper les mythes, mais c’est difficile. »
La meilleure façon de dissiper ces rumeurs est peut-être de rencontrer des francs-maçons lors de la visite du bâtiment historique, généralement sur rendez-vous. Cependant, ils organisent une journée portes ouvertes lors de la réinauguration de la pierre angulaire le samedi 8 février à 10 heures. L’Arizona Loge No. 2 invite également les hommes intéressés par la franc-maçonnerie à se joindre à eux pour dîner le mardi soir à 18 heures.
« Au cours des huit dernières années, nous avons travaillé dur pour restaurer diverses parties de ce bâtiment et le préserver pour les 100 prochaines années », déclare Buchanan. « Venez voir notre travail ! »
Douglas C. Towne est le rédacteur en chef du magazine Arizona Contractor & Community, http://www.arizcc.com/ , lauréat du prix Al Merito 2022 de l’Arizona Historical Society.
Dans le paysage contemporain, deux mouvements, bien que différents en leur essence, se retrouvent parfois à interagir ou à s’affronter : le wokisme et la franc-maçonnerie. Le wokisme, terme dérivé de l’anglais “woke“, fait référence à une conscience sociale aiguë des injustices, notamment en termes de race, de genre, et de sexualité, tandis que la franc-maçonnerie, avec ses racines historiques et ses principes philosophiques, prône des valeurs comme la liberté, l’égalité, et la fraternité. Cet article explore comment ces deux courants se croisent, s’opposent ou se complètent dans le contexte sociopolitique actuel.
Origines et Définitions
Wokisme : Originellement utilisé dans les années 2010 dans les milieux afro-américains pour inciter à la vigilance face aux injustices raciales, le terme a évolué pour couvrir un spectre plus large de sensibilité sociale. Selon des articles de La Maçonne (2021), certains critiquent le “wokisme” comme une idéologie gauchiste extrémiste, accusée d’être une forme de “marxisme culturel” (Chaigneau, 2022).
Franc-Maçonnerie : Fondée sur des principes de tolérance, de fraternité et de recherche de la vérité, la franc-maçonnerie est une société initiatique qui, à travers des rituels et des cérémonies, vise à améliorer l’individu et par extension, la société. Historiquement, elle a joué un rôle crucial dans les mouvements de libération et de démocratisation, notamment avec la Révolution française.
Points de Confrontation et de Convergence
Liberté de Pensée vs. Sensibilité Sociale : La Franc-maçonnerie, en tant que bastion de la liberté de conscience, peut parfois se trouver en désaccord avec ce que certains perçoivent comme la censure ou l’auto-censure promue par le wokisme. La loge Phoenix (2021), par exemple, a critiqué le “wokisme” comme étant une forme de contrôle idéologique, ce qui entre en conflit avec l’idéal maçonnique de libre discussion.
Égalité et Justice Sociale : Si les deux mouvements partagent une conviction profonde en l’égalité, leurs approches diffèrent. La Franc-maçonnerie s’attache à une égalité spirituelle et morale, tandis que le wokisme met l’accent sur l’égalité sociale et économique, souvent en pointant du doigt les structures systémiques de pouvoir.
Critiques et Réactions dans la Franc-Maçonnerie : Des francs-maçons expriment des réserves face à ce qu’ils perçoivent comme une idéologie divisant plutôt qu’unifiant. Par exemple, la discussion autour de la conférence de Loïc Chaigneau (2022) met en lumière une Franc-maçonnerie qui critique la radicalisation de certains aspects du wokisme, en le voyant comme une forme de propagande déconnectée du marxisme véritable.
Le Débat sur la Laïcité et la Religion : Le wokisme, en abordant la religion souvent sous l’angle de la critique sociale, peut entrer en conflit avec les traditions maçonniques qui, bien que laïques, respectent la liberté de culte. Des débats émergent, comme ceux rapportés par France Catholique (2023), sur la “déconstruction” de l’Église par des mouvements “wokes” perçus comme une menace à la spiritualité maçonnique.
Réflexions et Perspectives
Adaptation ou Résistance ? : La franc-maçonnerie, en tant que mouvement ancien et adaptatif, fait face au défi de s’aligner ou de s’opposer aux nouvelles formes de militantisme social. Un article dans Le JDD (2024) montre une franc-maçonnerie qui, tout en défendant ses principes, doit naviguer dans un monde où les identités et les luttes sociales sont de plus en plus visibles et parfois radicales.
Un Dialogue Nécessaire : Les discussions entre les deux mouvements pourraient être enrichissantes, permettant à la franc-maçonnerie de revisiter ses propres engagements envers l’égalité et la justice, tout en offrant aux activistes “wokes” une plateforme de réflexion sur la méthodologie et la philosophie de leur activisme.
Conclusion
Le dialogue entre le wokisme et la franc-maçonnerie est complexe, marqué par des contradictions apparentes mais aussi par des points de convergence potentiels. Alors que la franc-maçonnerie continue de prôner une amélioration morale et spirituelle à travers la fraternité, le wokisme pousse pour des changements sociaux immédiats et souvent radicaux. Cette interaction peut, au mieux, conduire à une synthèse où les anciennes traditions rencontrent les nouvelles exigences de justice sociale, ou, au pire, à une polarisation des idéologies où chaque camp se voit menacé par l’autre. Le futur de cette relation dépendra de la capacité de chaque mouvement à s’engager dans un dialogue constructif, respectant à la fois les anciennes sagesses et les nouvelles urgences du monde moderne.
Sources :
La Maçonne (2021), “Quand une loge se déclare anti-gauche.“ Chaigneau, L. (2022), “Conférence de Loïc Chaigneau sur l’escroquerie de l’intersectionnalité (wokisme) et du marxisme culturel“, Institut Humanisme Total. France Catholique (2023), “Nouvelles idéologies, wokisme : déconstruction de l’Eglise ?“ Le JDD (2024), “Législatives : les francs-maçons appellent à faire barrage au RN“
Dans un communiqué récent, le Grand Orient de France (GODF) a appelé le Premier ministre français à maintenir les engagements sur la fin de vie pris par la précédente législature. Cet appel s’inscrit dans le cadre d’un débat national croissant sur l’éthique, la dignité, et les droits de l’individu face à la mort. L’article de Petite République publié le 7 février 2025 met en lumière ces préoccupations et les positions prises par l’obédience maçonnique.
Contexte et Développements Législatifs
La législation sur la fin de vie en France a été marquée par des débats intenses et des évolutions significatives. La loi Claeys-Leonetti de 2016 avait déjà franchi un pas en permettant la sédation profonde et continue jusqu’au décès pour les patients en phase terminale. Cependant, les discussions se sont intensifiées autour de la possibilité d’une aide active à mourir, un sujet qui a divisé opinions et partis politiques.
Michel Barnier en 2024 ancien Premier Ministre de la France
Législature Précédente : Sous la précédente législature, un projet de loi visant à renforcer les droits des patients en fin de vie, notamment en introduisant un cadre légal pour l’euthanasie et le suicide assisté, avait été proposé. Ce projet, bien qu’ayant suscité un large consensus, n’a pas abouti en raison de la dissolution de l’Assemblée nationale (Gazette du Palais, 2024).
Position Actuelle : Le Premier ministre actuel, Michel Barnier, a manifesté une volonté de dissocier les soins palliatifs de l’aide active à mourir, ce qui a inquiété le GODF, comme le rapporte Petite République (2025).
La Position du Grand Orient de France
Nicolas Penin Grand Maître du GODF
Le GODF, sous la direction de Nicolas Penin, Grand Maître, a clairement exprimé son opposition à cette dissociation:
Argumentation Scientifique : Le GODF met en avant que le continuum entre les soins palliatifs et l’aide à mourir est bien établi par des études et des comparaisons internationales, soulignant que les deux approches sont complémentaires dans le respect de la dignité humaine (Petite République, 2025).
Argumentation Sociétale : En se fondant sur des sondages d’opinion et les travaux de la Convention citoyenne sur la fin de vie, le GODF rappelle que la majorité des Français soutient le droit à une mort choisie, non pas comme une obligation mais comme une option respectant la liberté individuelle.
Argumentation Démocratique : L’appel au respect des engagements précédents est aussi une question de démocratie, où le consensus législatif et les volontés exprimées par les citoyens via la Convention citoyenne doivent être honorés.
Réactions et Perspectives
Hôtel du Grand Orient de France (GODF), rue Cadet, Paris 9e – Photo YG.
Soutien et Opposition : Bien que le GODF soit une voix majeure dans ce débat, d’autres groupes et personnalités politiques ont des positions variées. Les opposants, souvent issus de milieux religieux ou conservateurs, craignent que cette loi ouvre la porte à des dérives, tandis que les défenseurs de la loi voient dans cette législation une avancée vers une société plus humaine et respectueuse des choix individuels.
Débats Publics : Des débats publics et des consultations citoyennes sont prévus pour continuer à façonner la politique nationale sur ce sujet. La pression pour que le gouvernement reconsidère sa position est significative, avec des appels à rétablir le texte de la précédente législature devant le Parlement dans les prochaines semaines.
Conclusion
Un temple du Grand Orient de France situé au siège de la rue Cadet à Paris -Crédit Photo GODF
L’appel du Grand Orient de France au Premier ministre pour ne pas renoncer aux engagements antérieurs sur la fin de vie reflète une tension entre les valeurs de liberté individuelle, la dignité humaine, et les responsabilités de l’État en matière de soins de fin de vie. Ce débat est loin d’être clos, et les prochains mois seront déterminants pour voir comment la France évoluera sur cette question éthique et sociétale cruciale.
Sources :
Sondages d’opinion divers sur la fin de vie en France, consultables via des plateformes comme l’IFOP ou l’IPSOS.
Petite République. (2025, 7 février). “Fin de vie : le Grand Orient de France appelle le Premier ministre à ne pas renoncer aux engagements de la précédente législature.” [Article en ligne].
Gazette du Palais. (2024). “Fin de vie : le projet de loi sera repris là où il en était avant la dissolution.” [Article en ligne].
Convention citoyenne sur la fin de vie – Documents et rapports disponibles sur le site officiel du gouvernement français.