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Découvrez le cœur de Fès dans un voyage musical inoubliable

« Fès ma belle, ma délicieuse – Une ode à l’impériale médina », réalisé par Jean-Claude Cintas et coréalisé avec Jean-Pierre Zirn, est un film poétique de 64 minutes qui rend hommage à la ville impériale de Fès, au Maroc.

Fès, perle du Maroc

La ville repose sous le voile d’une histoire millénaire, se faisant l’écho des épopées et des sagesses d’antan. En ses murs, la mémoire du monde arabo-andalou se fond dans l’ocre de ses bâtisses, où chaque pierre et chaque détour racontent un récit de conquêtes, de savoir et de spiritualité. C’est une ville qui se vit comme un poème ininterrompu, dont les vers seraient tissés par les ruelles labyrinthiques de sa médina, la plus grande zone piétonne du monde, un chef-d’œuvre inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ses souks, vibrant au rythme d’un quotidien qui n’a guère changé depuis des siècles, offrent un kaléidoscope de couleurs, d’odeurs et de sons, où le cuivre, le cuir, les épices et les étoffes racontent des histoires de caravanes lointaines. Fès est cette mosaïque vivante, où se mêlent le bleu profond de ses céramiques, le vert émeraude de ses tuiles et l’or scintillant de ses ornements, témoignage de son âge d’or sous la dynastie des Idrissides.

Fès, vue panoramique

Au cœur de Fès bat Al-Qarawiyyin, joyau de la spiritualité et de l’éducation, considérée comme la plus ancienne université encore en activité. Fondée par Fatima al-Fihri au IXe siècle, elle symbolise le rôle central de Fès dans la transmission du savoir à travers les âges, carrefour des civilisations où se sont rencontrés et fécondés pensée islamique, philosophie grecque et science.

Mosquée El Qaraouiyyine

Fès, c’est aussi une symphonie de jardins cachés et de fontaines murmurantes, oasis de fraîcheur et de paix au sein de l’effervescence urbaine. Ses palais dérobés, avec leurs cours intérieures où le temps semble suspendu, invitent au rêve et à la contemplation.

La spiritualité imprègne chaque coin de rue, dans les chants des muezzins qui s’élèvent vers le ciel à l’unisson, rappelant les fidèles à la prière. La ville, sanctuaire de saints et de savants, demeure un phare de la foi, où les minarets pointent non seulement vers les cieux mais aussi vers les profondeurs de l’âme.

Fès, c’est l’appel du passé qui résonne dans le présent, une mélodie intemporelle qui chante la richesse d’un héritage préservé. Elle est la gardienne de traditions ancestrales, témoignant de la grandeur d’une civilisation qui a su marier l’art, la foi et le savoir, faisant d’elle non seulement une ville impériale mais aussi une cité de lumière et de sagesse. Fès invite à un voyage au cœur de l’histoire, un pèlerinage de l’esprit et du cœur dans les dédales de sa beauté éternelle.

Jean-Claude Cintas

Tout cela, Jean-Claude Cintas nous le conte !

Ce film se distingue comme le premier film poétique dédié à la ville, célébrant sa riche histoire, sa culture, et son architecture à travers ce que Cintas appelle « 12 Chantpoèmes ». Le film est un voyage à travers la médina de la ville, mettant en avant ses artisans, ses marchés et la vie vibrante de ses murs, le tout complété par la musique du célèbre oudiste marocain Driss El Maloumi.

Driss El Maloumi, par Jacob Crawfurd

Directeur du Conservatoire de Musique d’Agadir depuis 2010, El Maloumi est non seulement un interprète de la musique traditionnelle berbère, mais sa musique s’enrichit également de rencontres avec des musiciens de renom international. Il a collaboré avec des artistes tels que Jordi Savall & l’Ensemble Hesperion XXI, Montserrat Figueras, et Pierre Hamon, et participé à de nombreux albums et projets, couvrant un large éventail de genres musicaux, de la musique traditionnelle et classique au jazz.

Driss El Maloumi a également composé de la musique pour des spectacles et des films, confirmant son statut de compositeur polyvalent. Ses collaborations s’étendent à de grandes figures poétiques telles qu’Abdellatif Laâbi et Adonis. Parmi ses réalisations discographiques, on trouve l’album de jazz Tawada, son premier album solo L’âme Dansée, 3MA avec Ballaké Sissoko & Rajery, et « Makan » en trio avec Saïd El Maloumi et Lahoucine Baqir, ainsi que « Aswat », son dernier projet en trio. Sa discographie reflète une exploration continue de nouvelles sonorités et la fusion des traditions musicales à travers le monde.

Jean-Claude Cintas, décrit comme un artiste aux multiples facettes, intègre diverses formes d’expression artistique dans son travail, incluant l’écriture, le chant, la musique, la peinture, et le cinéma. Son lien profond avec le Maroc, ayant été né à Oujda et y ayant vécu durant ses premières années, imprègne le film, qu’il décrit comme la quintessence de son engagement poétique avec le pays.

Le film plonge dans l’essence de Fès, explorant sa profondeur spirituelle et historique, présenté comme une lettre d’amour à la ville. Il guide le spectateur à travers les ruelles intemporelles, les mosquées, les écoles et les ateliers de Fès, capturant le mélange d’âme, de tradition et d’artisanat de la ville. Le récit est à la fois une réflexion personnelle et collective sur l’identité, l’appartenance et la beauté transcendante de Fès.

Jean Claude Cintas est un artiste et écrivain qui explore souvent des thèmes profonds et symboliques dans son travail. Son œuvre « Fès, ma belle, ma délicieuse » s’inscrit dans cette démarche, mêlant poésie et chant évoque des réflexions spirituelles ou initiatiques. Ces chantpoésies initiatiques mettent en valeur ce lieu symbolique qu’est Fès, une des villes impériales du Maroc, chargée d’histoire, de spiritualité et de mysticisme. Ces chantpoésies servent à initier l’auditeur ou le lecteur à des états de conscience différents, utilisant le rythme, le son et le verbe pour évoquer une quête spirituelle, une transformation intérieure et le thème de la quête. Avec « Fès, ma belle, ma délicieuse », chantpoésies initiatiques, plongez dans un monde qui évoquera un fantastique voyage spirituel.

Pour ceux intéressés par l’exploration du riche tissu culturel de Fès et de son héritage, « Fès ma belle, ma délicieuse » offre une perspective unique et artistique, invitant les spectateurs à voir la ville à travers les yeux de quelqu’un qui la chérit profondément. L’édition DVD Collector du film est disponible avec un livret de 12 pages, fournissant des renseignements précieux sur les thèmes abordés.

« Fès ma belle, ma délicieuse – Une ode à l’impériale médina »

CD Collector’s Édition, avec Booklet de 12 pages, 21 €

Disponible sur les sites marchands/Suivez Jean-Claude Cintas sur son Facebook.

« Fès ma belle, ma délicieuse » Bande Annonce du film du Chantpoète Jean Claude Cintas

La 4e de couverture du booklet

Évolution des mœurs ? Quand la Libre Pensée rencontre familles, sexualité et genres

Avant de partager le dernier La Raison, revenons, pour celles et ceux, sœurs, frères et amis(ies) profanes qui ne connaissent pas encore la Fédération nationale de la libre pensée et La Raison, son mensuel.

La Fédération nationale de la libre pensée est une association loi de 1901 fédérant les associations locales se réclamant de la libre-pensée en France.

Historiquement, de telles fédérations ont une longue tradition en France, datant du XIXe siècle, enracinée dans les valeurs républicaines et laïques de la Révolution française. Elles ont joué un rôle important dans les débats sur l’éducation laïque, la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État en France, et continuent d’influencer les débats publics sur des questions telles que les signes religieux dans les espaces publics et l’enseignement de la religion à l’école. La Fédération nationale de la libre pensée organise régulièrement des conférences, des séminaires, des campagnes et des publications, comme la revue La Raison, pour diffuser ses idées et soutenir ses principes. Elle peut aussi engager des actions en justice pour défendre la laïcité et les droits humains. La fédération travaille souvent en réseau avec d’autres organisations nationales et internationales partageant des objectifs similaires.

La libre pensée est donc un mouvement intellectuel qui prône la liberté de pensée et d’expression en matière de religion, de philosophie et de science. Les adeptes de la libre pensée peuvent être des agnostiques, des athées, des laïcs ou simplement des individus qui remettent en question les croyances traditionnelles et encouragent l’indépendance de la pensée. En 2017, la Fédération nationale de la libre pensée comptait environ 3000 adhérents. En 2023, elle en revendique 4000.

Quant à la revue mensuelle La Raison – originellement fondée en 1889 à Bruxelles, le titre a connu plusieurs refondations –, elle sert de fil conducteur à la libre pensée pour aborder divers sujets, notamment la politique, la culture, l’histoire, et la philosophie. Cela reflète un engagement envers le questionnement, l’analyse critique, et la discussion ouverte, sans se laisser restreindre par des dogmes ou des doctrines. Le magazine offre à lecteurs des articles qui stimulent la réflexion et le débat sur des questions d’actualité et de pertinence historique, avec une perspective qui valorise la raison et l’analyse objective.

Source https://www.lyon.fr/actualite/commemoration/lyon-commemore-les-50-ans-de-la-revolution-des-oeillets

Ce numéro d’avril 2024 célèbre le cinquantième anniversaire de la « révolution des œillets », faisant référence à la révolution portugaise qui a renversé la dictature en place et a établi une démocratie. L’éditorial, rédigé par Jean-Sébastien Pierre, président de la Fédération nationale de la libre pensée, souligne l’émotion toujours vive à l’évocation de cet événement, considéré comme un point tournant pour le Portugal et l’Europe. La révolution est décrite comme ayant été menée par le peuple ouvrier et s’étant manifestée dans les rues de Lisbonne et partout dans le pays.

L’éditorial fait aussi le parallèle entre cette révolution pacifique et les autres dictatures du continent européen, indiquant que le Portugal a été capable de s’affranchir sans effusion de sang. Il note que les autres dictatures ont été, à contrecœur, contraintes d’adopter une façade démocratique sous la pression de la gauche et du mouvement international. Il mentionne également la constitution ‘’normale’’ qui a été établie à la fin de la révolution en 1976.

La thématique principale de cette édition tourne autour du genre et des libertés sexuelles, un sujet que le journal semble aborder pour la première fois, avec une attention particulière portée sur l’attitude de l’Église et sur des questions sociétales contemporaines telles que le mariage pour tous. La revue en fait la première de sa couverture.

Jean-Sébastien Pierre termine l’éditorial en soulignant l’importance de la discussion et du débat sur ces sujets au sein de la publication, incitant les lecteurs à s’engager activement dans les discussions et à apporter leurs contributions aux résolutions des congrès.

En termes de structure organisationnelle, l’équipe éditoriale est listée avec les noms des rédacteurs et des membres du comité de rédaction, ainsi que des détails sur l’abonnement et la publication.

Jean-Marc Schiappa

Fondée sur le sommaire, voici un résumé des thèmes et sujets couverts dans cette édition.

Ce 690e numéro commence avec des « Notes de lecture », une rubrique de critiques de livres récents ou d’importance historique. Cette section, écrire par Jean-Marc Schiappa, historien spécialiste de la Révolution française, approfondit Le pilori au Moyen Âge dans l’espace français d’Isabelle d’Artagnan, publié par les Presses universitaires de Rennes (PUR, en 2024, explore l’histoire du pilori du XIIe au XVe siècle en France. Il examine l’émergence de cette structure comme un symbole de justice dans les villes prospères du nord de la France et son rôle dans l’affichage public de l’autorité seigneuriale et la protection de l’espace urbain. Le pilori est analysé non seulement comme un édifice public mais aussi comme la peine infamante la plus répandue de l’époque. Le contenu du livre est structuré en trois parties principales : la genèse du pilori comme signe de justice urbain, y compris son invention et sa diffusion suivant les circuits économiques des marchés, l

La scène du pilori – les ressorts d’un rituel d’humiliation, détaillant la mise en œuvre du rituel d’exposition et son adaptabilité – et les usages pénaux de l’exposition infamante, offrant une perspective sur la sociographie des condamnés à l’exposition.

Suit ensuite la rubrique « Ainsi va le monde », une locution française signifiant « c’est comme ça que ça marche » ou « c’est comme ça que les choses se passent » est souvent utilisée pour exprimer une résignation face à la nature inévitable des événements ou des comportements humain. Avec La Raison, cette section est dédiée, avec beaucoup de lucidité, à l’analyse des événements actuels ou récents avec un regard critique, en mettant l’accent sur les motifs récurrents de l’histoire, la politique, ou les affaires sociales et culturelles.

Mgr Rey est l’homme en noir

Elle est consacrée à Mgr Dominique Rey connu pour ses positions très anti-franc-maçonnerie s’alignant finalement avec les attitudes historiques de l’Église catholique qui a souvent été en opposition avec les sociétés secrètes comme la franc-maçonnerie, qu’elle considère comme ayant des philosophies et des pratiques qui contreviennent aux enseignements de l’Église, notamment en matière de laïcité et de relativisme moral. Mais c’est surtout sur le fait qu’ile st chargé de former des professeur « laïcité »… En ce qui concerne la formation des professeurs dans les écoles catholiques, il est probable que Monseigneur Rey préconise une ligne d’éducation qui soit en accord avec les enseignements de l’Église et les valeurs chrétiennes. Étrange, pour un « ultra-réac »…

L’article sur Pierre, Feuille, Ciseaux – Alger, 20 août 1965 (Éd. du Croquant, 2023) permet à Dominique Goussot de revenir sur l’ouvrage de Christian Phéline consacré à une étude historique minutieuse d’un événement de censure politique significatif en Algérie. Notons la postface de Mohammed Harbi, un éminent historien et politologue spécialisé dans l’histoire de l’Algérie, qui souligne l’importance de la liberté d’expression et de la diversité culturelle pour l’épanouissement d’une société. La rubrique « Promenade du cinéphile » suggère une réflexion sur le cinéma dont le thème est celui des « Migrations ». après le « Billets d’humeur », vous trouverez le dossier principal de huit pages « Famille, Sexualité, Genres et la Libre Pensée » qui aborde les discussions contemporaines sur les identités de genre, la sexualité, et comment ces sujets interagissent avec les principes de la libre pensée.

L’« International » et l’« Économie/Écologie » propose une « Interview de Minas Papageorgiou, responsable du KEPEK » et un « De la paysannerie à l’agriculture capitaliste industrielle et productiviste ». Enfin un hommage est rendu à Bruno Segre (1918-2024dans « Une vie de liberté ». Bruno Segre, présenté comme un infatigable défenseur de la laïcité et Président d’honneur de la Fédération Giordano – philosophe, prêtre dominicain, cosmologiste, et occultiste italien du 16e siècle, qui fut brûlé au bûcher pour hérésie par l’Inquisition romaine –, représente une figure emblématique dans le combat pour les valeurs laïques et les droits de l’homme. Né en 1918 et ayant vécu jusqu’en 2024, sa longue vie lui a permis de traverser des périodes historiques cruciales, notamment la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide, la décolonisation, la montée du multiculturalisme, et les débats contemporains sur la laïcité et l’intégration.

Bruno Segre

En tant qu’avocat, il aurait eu les outils et la plateforme nécessaires pour défendre juridiquement les principes de la laïcité, une séparation stricte de l’État et des affaires religieuses, qui est une valeur fondamentale de la République française, ancrée dans la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. Son engagement en faveur de la laïcité suggère un dévouement à promouvoir une société où la liberté de conscience et l’égalité de tous les citoyens devant la loi sont primordiales, indépendamment de leurs croyances religieuses ou de leur absence de croyance.

Les contributions de Bruno Segre, à travers sa défense juridique, son militantisme, et son leadership au sein d’organisations dédiées à la promotion de la laïcité, auront eu un impact significatif sur la société française, encourageant le dialogue, la tolérance, et le respect mutuel dans un contexte de diversité croissante. Son héritage serait celui d’une lutte constante pour les principes démocratiques et les droits fondamentaux, reflétant la complexité et les défis de maintenir la laïcité comme un pilier de la société moderne.

La dernière page est aussi consacrée au « Soutien à une militante franco-palestinienne, Rima Hassan ». Elle est un exemple inspirant d’engagement et de réussite à travers des circonstances difficiles. Née dans un contexte de déplacement et de conflit, dans le camp de réfugiés de Neirab, elle a non seulement surmonté les défis de l’exil mais a également transformé ses expériences en un vecteur de changement social et juridique.

Rima Hassan

En fondant l’Observatoire des camps de réfugiés en 2019, Rima Hassan a pris une initiative importante pour la surveillance, le rapport et peut-être la promotion des conditions de vie dans les camps de réfugiés, soulignant souvent des problématiques négligées et fournissant une voix nécessaire aux populations marginalisées. Le collectif Action Palestine France, créé en 2023, marque un autre chapitre de son engagement, indiquant un effort pour rassembler, sensibiliser et peut-être influencer la politique relative à la Palestine en France.

La Raison, Mensuel de la Libre PenséeFamilles, Sexualité, Genres et la Libre Pensée

CollectifFNLP, N° 690, Avril 2024, 34 pages, 3,50 €/La Libre Pensée, le site.

« Dieux et Déesses d’Égypte », voyage au cœur du panthéon de Champollion

Le Musée Champollion de Vif (département de l’Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes) a récemment inauguré une nouvelle exposition captivante intitulée « Dieux et Déesses d’Égypte », qui se tiendra jusqu’à fin septembre 2024.

Cette exposition vise à révéler les secrets du Panthéon égyptien à travers une plongée dans l’œuvre monumentale de Jean-François Champollion, « Le Panthéon Égyptien ». Champollion, célèbre pour avoir déchiffré la pierre de Rosette – bloc de granodiorite noir, une roche magmatique proche du granite, sur lequel est gravé, en trois écritures différentes, un décret sacerdotal commémorant l’accession au trône du pharaon Ptolémée V, descendant d’un général d’Alexandre le Grand – a joué un rôle déterminant dans la fondation de l’égyptologie en tant que discipline scientifique.

Cette initiative du Musée Champollion de Vif représente une opportunité unique d’approfondir notre compréhension du panthéon égyptien, tout en rendant hommage à l’un des pionniers de l’égyptologie. Pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire et à la culture de l’Égypte ancienne, cette exposition offre une immersion fascinante dans le monde des divinités égyptiennes, révélant la richesse et la complexité de leurs mythologies et de leur culte.

L’exposition, inaugurée le 28 mars dernier, s’avère être un événement marquant pour tous ceux intéressés par l’histoire et la culture de l’Égypte ancienne. Dédicacée aux dieux et déesses égyptiens, elle est conçue pour offrir aux visiteurs une exploration approfondie du panthéon égyptien tel que documenté par Jean-François Champollion, dit Champollion le Jeune, né le 23 décembre (Figeac 1790 – Paris 1832) dans son œuvre majeure, « Le Panthéon égyptien ». Ce travail significatif, comprenant 200 planches colorées et 450 pages de texte, fut publié en 1823 et reste une référence dans le domaine de l’égyptologie, présentant des divinités clés telles que le dieu solaire Ra.

La démarche du musée, situé dans l’ancienne résidence familiale de Champollion à Vif, est non seulement de mettre en lumière la vie et l’œuvre de cet éminent savant mais également celle de son frère. Cette nouvelle exposition, accessible gratuitement et ouverte à tous jusqu’à fin septembre 2024, vise à plonger les visiteurs dans la redécouverte de la civilisation égyptienne et de ses pratiques cultuelles au début du XIXe siècle, tout en ouvrant des perspectives sur les recherches ultérieures en égyptologie.

Jean-François Champollion, par Léon Cogniet

En plus d’offrir un regard approfondi sur les divinités égyptiennes, l’exposition s’étend pour couvrir les cultes locaux et le polymorphisme, des aspects moins reconnus mais tout aussi fascinants de la religion égyptienne. Une section spéciale de l’exposition est dédiée aux jeunes visiteurs, qui, à travers des activités interactives telles que des jeux de cubes et d’aimants, peuvent apprendre à identifier les différentes formes et attributs des divinités égyptiennes.

Cette exposition représente une occasion exceptionnelle pour tous les âges d’approfondir leur compréhension de l’Égypte ancienne, en mettant l’accent sur les contributions inestimables de Champollion à l’égyptologie et sur l’influence durable de l’Égypte dans le domaine des sciences humaines

Champollion, franc-maçon ?

La question de l’appartenance de Jean-François Champollion à la franc-maçonnerie est un sujet qui a été exploré par divers historiens et chercheurs. Cependant, il n’existe pas de consensus clair ou de preuve définitive concernant son affiliation maçonnique. Les documents historiques ne fournissent pas de confirmation directe de son implication dans la franc-maçonnerie1. Si vous êtes intéressé par ce sujet, je vous recommande de consulter des ouvrages spécialisés ou des articles de recherche qui pourraient offrir une analyse plus approfondie de la vie et des affiliations personnelles de Champollion. Nous joignons les fiches du Fichier Bossu (BnF) concernant le nom de Champollion.

Infos pratiques : Musée Champollion – 45 Rue Champollion, 38450 Vif

04 57 58 88 50 – musees.isere.fr/Le Facebook du musée

Dieux et Déesses d'Égypte
Dieux et Déesses d’Égypte

Déformation maçonnique

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« La déformation serait t-elle le contraire de la formation »

En effet quand on suit une formation, on change, on n’est plus tout à fait la même personne, la formation déforme ! On ne peut pas parler de formation en franc-maçonnerie car il n’y a pas de cours. En loge, on prendra la parole dès que ce sera possible, on échange, on écoute.

Cependant on parle d’apprentissage, de compagnonnage, de maîtrise. Et puis on vous donne des outils. D’accord c’est symbolique on ne travaille pas avec. Heureusement, car j’ai essayé de monter un mur avec le fil à plomb qui m’a été offert à mon initiation mais rien à faire c’est un métier.

Pour moi  le fil à plomb, c’ est plus fait pour me rapprocher de Socrate et de son connais-toi toi-même par la verticalité. La règle, alors attention déjà avec la règle de trois on s’arrache les cheveux, si en plus on  y rajoute des variations et des graduations ça va pas être simple, on risque d’y être encore demain. Remarquez, ils sont sympa, ils ont mis le choix dans les outils. Tenez, le niveau, parait que c’est pratique pour fixer les étagères. Mais à quoi bon, dans les magasins elles sont déjà toutes prêtes, y a plus qu’à les poser. Non vraiment c’est pas fait pour nous simplifier la vie.

Au niveau artistique, ils ont fait des efforts avec l’histoire de la pierre brute, du maillet et du ciseau, oui mais pas simple quand même! Tout le monde n’est pas Rodin, ni Michel-Ange. Personnellement j’aurais préféré la gouache, ou la peinture vinyle pour taguer, ceci dit on risque de se mélanger les pinceaux. Quel chantier! Une truelle, pourquoi pas mais faut penser alors au ciment pour faire tenir les dalles blanches et noires. Au passage ça manque un peu d’originalité au niveau motif.

Avec tous les figurants qui passent en loge on aurait pu trouver plus de fantaisie dans  le choix des échantillons. J’ai regardé d’un peu plus prêt, j’ai trouvé que ça manque un peu de fenêtres, de plus il faudrait mettre les anciennes aux normes et les passer en double vitrage. Pour l’éclairage c’est bien de passer la nuit sous cette voute étoilée mais quelques spots de plus, style halogènes par exemple c’est sympa aussi et plus tendance.

Voila quelques idées pour améliorer l’ambiance. Je ne parlerai pas des autres outils car la liste serait trop longue comme par exemple les incontournables tels que l’équerre et le compas. Je les laisse volontairement de côté car comme vous le savez la somme des angles proposés par ces deux outils (90°+360°) donne 450° comme 450.fm 

Bon anniversaire à notre journal 450.fm au passage pour ses 3 ans d’existence qui ont eu lieu dernièrement !!!

Les relations sociales en dérive

Que fait la Franc-maçonnerie ?

Trois monstres relationnels sont en train de dessécher nos échanges, quels qu’en soient le lieu et la nature : dans la rue, dans la famille, avec nos amis… bref partout. Si nous n’y prenons garde, nous risquons de renforcer une tendance qui, hélas, commence à s’inscrire dans nos mœurs ; celle de l’isolement de l’humain dans sa vie, sous tous ses aspects.

Ces trois monstres sont, selon mes observations, l’indifférence, l’ingratitude et l’inquiétude. Face à ce phénomène sans doute inéluctable, comment se situe la sagesse maçonnique ? Avons-nous, dans notre philosophie et nos pratiques, les ressources pour les contrer ? Nos rites et nos convictions sociales sont-elles en mesure de nous retenir pour ne pas tomber dans ces errements ? Beaucoup, assez ou pas du tout ? En fonction de la réponse, des mesures seront sans doute à, prendre pour s’assurer que nous ne nous laisserons pas ronger par ces trois monstres. Car ils sont déjà à l’œuvre et, comme dans tout message social subliminal, nous ne nous en doutons pas et nous nous soumettons. La société est la maîtresse de nos croyances inconscientes. Notre Maçonnerie, soucieuse de l’harmonie entre humains, dénonce cet aveuglement dont la grande majorité ne se doute pas. Et elle cherche, bien souvent, du moins en théorie ! dans nos Loges, à traquer les croyances qui nous dominent ; à en soupeser l’intérêt et l’utilité. Pour décider, autant que faire se peut, de les revisiter, voire les reprendre. Posons-nous donc la question : sommes-nous en mesure de repérer les trois monstres et de les amadouer, en Loge d’abord ; pour les vivre ensuite dans la société ?

L’indifférence imprègne aujourd’hui tous nos échanges. On répond de moins en moins aux messages qui nous sont envoyés ; les écrans facilitent cette carence. Nous lisons un message et n’y répondons plus. Nous sommes tellement submergés d’informations que nous renonçons à répondre. Et cela n’étonne guère les destinataires. On le comprend si ce sont les réseaux qui nous appellent sans relâche. Mais l’indifférence, acceptable dans les grands nombres, est contagieuse : elle infecte nos relations personnelles. Là cela devient grave pour l’harmonie sociale car elle nous éloigne les uns les autres. Et nous n’y prenons garde puisqu’il s’agit de l’évolution des mœurs qui s’impose à nous sans coup férir. Tenez, l’exemple des séries est effrayant par sa démonstration avérée. Surtout, aujourd’hui, les séries américaines avant que la maladie nous infecte vraiment. Observez telle ou telle série. dans une séquence où l’attention, voire l’intérêt ou l’affection était de mise il y a quelques vingt, trente ans. Par exemple, les échanges familiaux très souvent détériorés. Le gosse, par exemple, qui quitte la maison, se contente, au mieux, d’un « salut » complètement insensible, à sa famille qui est dans la pièce. Partout pareil ! Et cela va plus loin, au cœur des échanges proprement dits. Un autre exemple, comme tant d’autres : le jeune homme qui fait semblant d’écouter son père. Et n’entame qu’une fois sur deux un dialogue ; et se contente de vagues « d’accord », « c’est ton point de vue, allez ciao ! » et autres balayures de l’écoute au faux nez.… C’est partout et pas que dans les films. Hélas, nos vies semblent se gangréner à cause de notre indifférence. Il y a des explications à ce phénomène mais je les laisse aux sociologues.

Comment donc se situe la pensée maçonnique devant le monstre de l’indifférence qui s’agrippe à nos neurones ? Par le rituel ? Je ne vois pas le lien. Mais quelle chance renversante : notre méthode de prise de parole est un véritable bouclier contre l’indifférence ; car un(e) seul(e) parle et ne peut être interrompu(e). La condition de respect de la différence est assurée, du moins dans le dispositif, formateur pour plusieurs. En bref, l’indifférence n’est surtout pas encouragée dans une tenue. Bien sûr cela ne garantit pas que tous écoutent avec une attention lisse, pulsante et bonifiante. Du moins notre méthode assure que les conditions sont bien là pour jeter aux oubliettes le monstre de l’indifférence. Quel bon point !

Qu’en est-il maintenant de l’ingratitude ? Les psycho-sociologues et l’observation fine mettent en évidence l’arrivée du deuxième monstre rongeur de l’harmonie de nos relations. Maintenant, il est commun d’observer qu’une personne, enfant, adulte, qui bénéficie de quelques chose, objet, parole, acte… s’en saisisse sans remerciement quelconque. Là encore les séries, les films, sont jonchés d’oublis de cette sorte. Sans choquer ni le donneur ni le receveur ! Observez cette gamine qui reçoit un paquet de chocolats : elle s’en saisit prestement ; point !Cet exemple est largement généralisable. Tenez, prenez un don quelconque et observez le receveur. Tout juste un maigre « merci » ! C’est vrai en famille, chez les commerçants (où c’est criant !), à l’école, hélas ! D’autant plus que le jeune enseignant, lui-même de pareille eau, ne songe pas à relever l’ingratitude chez les mômes dont il aurait la charge morale. C’est très grave, à mon sens : l’ingratitude assèche en terrifiant silence, l’attention voire l’affection entre les protagonistes. L’ingratitude dépèce en sourdine l’entente, l’attention et le sceau de la joie du receveur.

La Franc-maçonnerie met-elle en œuvre un dispositif pour que la gratitude puisse s’exprimer ? Oui, plutôt. Il est commun d’entendre un Frère, une Sœur prendre la parole pour exprimer sa satisfaction à propos de la planche entendue. Le fin du fin de cette gratitude est de reprendre, en quelques mots, les idées, réflexions, questions qui se sont manifestées à l’écoute de la planche ? Non seulement, le plancheur ressent fort ce retour agréable pour lui, mais en plus les colonnes y sont aussi sensibles. Donc oui, très souvent, mais sans obligation, la gratitude éclot lors d’une tenue. Cela étant dit, mon expérience me fait naître une réflexion : je crois que beaucoup de nos Loges ont encore une bonne marge pour que la gratitude chante en belle harmonique pendant leurs tenues. La fraternité est au fond mystérieuse et grosse d’avatars affectueux souvent timidement planqué dans notre seule philosophie humaniste. Nourrir nos tenues de toujours plus de gratitudes est un projet exaltant pour notre fraternité déclarée.

La troisième et dernière dérive sociale qui bourre de plus en plus nos esprits sans que nous nous en doutions est l’inquiétude. La peur, fondée sur l’insécurité que tous les animaux fuient, charpente de plus en plus les cerveaux humains. Tout devient risqué, menaçant et dangereux. Et l’humain, peureux dans sa nature profonde, cherche sans relâche la sécurité. Voilà le mot qui ne cesse de gangréner nos relations, nos dits, nos pensées. Nos sociétés, nous abreuvent sans cesse du risque de perdre notre sécurité. De fait, les experts le savent depuis toujours, au nom de la peur de l’insécurité, les dominants soumettent les leurs. Maslow, le grand psychologue créateur de la fameuse pyramide des besoins, a appuyé dans son œuvre, la recherche constante de la sécurité chez les animaux, humains surtout ! L’inquiétude, en outre, fonde bien entendu toute une partie de la folie consommatrice. Sur le ton : « Vous voulez être plus libre ?… Préparer un avenir tranquille pour vos enfants ?… Gérer votre patrimoine sans risques ?… ». L’inquiétude est de plus en plus, selon mon observation, un des leviers les plus évidents, pour faire obéir les foules. C’est évident dans les pays totalitaires et rampant dans nos pays « démocratiques ». La surpopulation insupportable de l’humain est le grand facteur aggravant de cette dérive. Oui, il y a de quoi être très inquiet devant le développement inéluctable de cette dérive.

Comment notre Franc-maçonnerie traite-t-elle, en ses Loges, l’inquiétude, si elle le fait ? Oui, tout à fait, comme tous les groupements à visée altruiste. Elle propose une ambition humaniste en prétendant que nous pouvons tous calmer la peur de l’inconnu par nos visées positives. Oui, prétendent les regroupements associatifs qui vont dans ce sens. Notre philosophie et notre méthode, semblables à d’autres souvent religieux, transforment alchimiquement, pourrait-on dire, cette dernière dérive sociale. Comment ? Dans une tenue, nous sentons bien que la quiétude vient dès l’entrée en Loge. Et grâce à l’essence même de notre méthode, qui ne nous est pas particulière, d’ailleurs ! L’inquiétude fond comme neige au soleil grâce au rite. Le secret est lâché. Oui, une des vertus saisie inconsciemment par tous, toutes réside dans la répétition des rituels : aucune surprise dans le bercement des choses mille fois vécues dans l’accord tacite de tous. Nous vivons en silence et dans nos profondeurs assemblées, la douceur chantée des rituels. Aucune alarme, aucune alerte, aucun appel : tout se déroule comme prévu. Nos inconscients se détendent et se reposent dans la joie de la détente « sacrée ». En bref les associations fondées sur la douceur, le silence, la détente, tel notre Ordre peuvent et pourront de plus en plus, si elles se développent, freiner l’extension sauvage de l’inquiétude, de la peur souchée sur la violence innée chez l’humain.

L’effondrement de la société est annoncé depuis une trentaine d’années. La dégradation des relations sociales en seraient les prémices, les causes et les conséquences. Cet article en relève trois en particulier, sournoises et assassines : l’indifférence, l’ingratitude et l’inquiétude. Or notre Franc-maçonnerie est animée par une philosophie qui, dans ses conséquences concrètes : nos tenues, nos rituels, nos valeurs, est tout à fait susceptible de joindre aux autres chemins un désengagement du bourbier des dérives des relations sociales. A nous de les mettre en œuvre avec toujours plus de conviction et de réalités dans nos tenues ! Notre Franc-maçonnerie entonne toujours et encore l’hymne de l’apaisement des relations humaines. Chantons en joie et en espérance tous ensemble !

La Grande Loge de France illumine les esprits avec sa newsletter d’avril

Notre rédaction a reçu, pour ce mois d’avril, la newsletter de la Grande Loge de France (GLDF). Fraternel merci à eux ainsi qu’à leur dynamique équipe communication !

Une infolettre que nous sommes heureux de présenter à nos nombreux lecteurs. Elle souligne les valeurs de serment, travail, résistance, bravoure, fraternité et solidarité qui sont le cœur de l’engagement maçonnique.

Dans les pages de cette newsletter, les lecteurs auront l’occasion de plonger dans les multiples dimensions de l’engagement maçonnique. Que ce soit en loge ou en dehors du temple, les frères de la GLDF portent haut et fort les valeurs de la fraternité. L’implication des membres ne connaît pas de frontières et s’étend bien au-delà des murs de la loge, infusant dans la vie quotidienne la richesse de ces idéaux.

Nous sommes ravis aussi d’annoncer une série de conférences publiques qui exploreront en profondeur toutes les facettes de l’initiation maçonnique. Ces échanges promettent de stimuler l’esprit et d’encourager le dialogue sur la culture et la tradition maçonniques. Parmi les événements à ne pas manquer ce printemps figurent les Entretiens Pic de la Mirandole 2024, une occasion de réflexion et d’éducation pour tous ceux intéressés par notre démarche.

Cette newsletter encourage leurs membres et le public intéressé à se connecter sur les réseaux sociaux de la Grande Loge de France pour rester informés de leurs dernières activités et découvrir aussi les trésors de leur Musée-Archives-Bibliothèque (MAB).

Le dernier numéro de Points de Vue Initiatiques (PVI) avec pour thème « La Loge, un creuset, un Maître ? » est maintenant disponible. La revue offre des perspectives enrichissantes sur cette vénérable institution.

Nous invitons tous nos lecteurs et amis à ouvrir leurs agendas et à marquer les dates des événements à venir. La Grande Loge de France vous attend pour continuer ensemble cette quête de connaissance et de développement personnel.

Nous résumons les points clés de la newsletter.

Le 18 avril 2024, la GLDF, en son Hôtel rue Louis Puteaux à Paris dans le 17e arr., accueillera une réflexion matinale sur l’un des sujets les plus cruciaux de notre époque : la crédibilité de l’information à l’ère du numérique. L’événement « Petit-déjeuner Enjeux & Perspectives » invitera Bruno Jeudy, directeur délégué de La Tribune Dimanche, journaliste et essayiste de renom, pour aborder cette question.

Ancien membre des rédactions du Parisien et du Figaro, et ayant servi en tant que rédacteur en chef politique au Journal du Dimanche et à Paris Match, Bruno Jeudy apporte une richesse d’expérience. Actuellement éditorialiste à BFM TV depuis 2016, sa perspective sur la fiabilité de l’information promet d’offrir des aperçus profonds et pertinents. Pour ceux intéressés par cette conversation capitale, l’inscription est gratuite mais nécessaire, et plus d’informations sont disponibles sur les réseaux sociaux et sur le site gldf.org (http://www.gldf.org). Cet événement offre une opportunité unique de s’engager dans un dialogue vital sur l’avenir de notre paysage médiatique.

Les Entretiens Pic de la Mirandole, en détail : le thème porte sur « L’Être humain est-il maître de son destin ? », la date : Jeudi 25 avril 2024 à 19h30, le lieu : Hôtel de la Grande Loge de France – Temple Pierre Brossolette, 8 rue Louis Puteaux, 75017 PARIS.

Les conférenciers et leurs contributions :

David Rabouin nous invitera à explorer les implications philosophiques des algorithmes. Directeur de recherche CNRS, il ouvrira le débat sur notre rapport aux avancées technologiques.

Bruno Bachimont, quant à lui, apportera son expertise technique et philosophique pour aborder la question de la maîtrise de la complexité technique, illustrée par l’intelligence artificielle.

Bruno Pinchard enrichira la discussion en examinant le lien entre sciences et intelligence, offrant une perspective éclairée par sa profonde connaissance de l’œuvre de Dante.

Éric Schmidt, Grand Orateur de la Grande Loge de France, nous amènera à réfléchir sur l’art de se construire soi-même dans le temps et l’espace, dans un monde en constante évolution.

Ces Entretiens promettent de stimuler une exploration profonde de la capacité de l’homme à façonner son avenir, en intégrant les éclairages de la science moderne et les principes intemporels de la spiritualité. Pour participer à cette soirée d’échange et de savoir, l’inscription est ouverte et gratuite via le site www.gldf.org.

N’hésitez pas à rejoindre la GLDF pour une soirée d’introspection et de dialogue, où l’humanité et son avenir sont au cœur de la conversation.

D’une manière générale, le public est invité à s’engager activement avec la GLDF et à participer à ses diverses activités.

Source : Newsletter GLDF n°126 – avril 2024

Nous vous rappelons que la GLDF et son fonds de dotation « Fraternité & Humanisme » continuent leur opération de solidarité avec les victimes de la guerre en Ukraine. Donner et découvrir le détail de leurs actions : https://fraternite-et-humanisme.org/. Contacter « Fraternité & Humanisme » : fondsdedotation@gldf.org 

Le 14 mars 2024, Thierry Zaveroni, Grand Maître de la Grande Loge de France, accompagné d’une délégation du Conseil fédéral, a participé à la cérémonie de pose d’une plaque à la mémoire de José Roig, à Paris. Frère de la Grande Loge de France, José Roig a été fusillé en août 1941 pour avoir participé à la Résistance française et organisé un réseau maçonnique de fuite d’aviateurs alliés dont les avions avaient été abattus.

Être auteur(e) maçonnique en 2024 | Sous le Bandeau | Épisode #81

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Aujourd’hui, pour notre 81e édition, nous explorons un thème captivant : « Être Auteur(e) Maçonnique en 2024 » avec Hervé H. Lecoq.

📚 L’écriture et la publication maçonnique vont bien au-delà de la simple documentation de rituels ou d’histoires. Elles sont une porte ouverte sur l’interprétation, l’enseignement et la préservation des enseignements ésotériques. Dans cet épisode, nous accueillons des auteurs maçonniques qui partageront leur processus créatif, les défis qu’ils rencontrent et la passion qui les pousse à écrire pour la communauté maçonnique.

🔍 Nous aborderons les sujets suivants :

  •  L’évolution de l’écriture maçonnique : Hier vs. Aujourd’hui
  • Processus de recherche et d’inspiration pour écrire sur la franc-maçonnerie
  • Impact de la technologie sur la publication et la distribution maçonnique
  • Conseils pour les aspirants auteurs maçonniques en 2024

👥 Avec la participation de notre frère Hervé H. Lecoq, nous plongeons dans les coulisses de ce qui fait un bon livre maçonnique et comment les auteurs actuels adaptent leurs écrits à une nouvelle génération de lecteurs.

📢 Si vous êtes un passionné de littérature maçonnique ou simplement curieux de découvrir ce monde, cet épisode est pour vous. Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante et pleine de découvertes.

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Fédération Loge Nationale Française : Retour sur la journée René Guilly

Le 23 mars 2024, la Fédération Loge Nationale Française (FLNF) a organisé avec les frères de la loge Saint Martin de l’orient de La Rochelle, une journée en hommage à René Guilly.

FÉDÉRATION LOGE NATIONALE FRANÇAISE (FLNF) – LNF® branche historique

UNE FRANC-MAÇONNERIE TRADITIONNELLE

La Fédération LNF® est la continuation de la Loge Nationale Française (LNF®) créée le 26 avril 1968 à l’initiative de René GUILLY. Cette institution se caractérise par une structure fédérative la plus légère possible, laissant toute liberté à chacune de ses loges de pouvoir poursuivre un travail initiatique sans surcharges administratives.

La LNF® est également, à l’image de son fondateur, un lieu de recherche et d’étude avec la plus grande rigueur historique pour une maçonnerie conforme à ses principes d’origine. Enfin, elle fonctionne dans la plus grande humilité, sans Grand Maître. Elle reste fidèle à l’esprit qui nous anime, comme il animait son fondateur René GUILLY.

La Fédération Loge Nationale Française s’appuie sur la Charte de la Maçonnerie Traditionnelle Libre adoptée en 1969.

Fidèle à ses origines, elle accueille les loges qui pratiquent principalement, mais sans exclusive, trois rites traditionnels tels que définis lors de sa fondation, à savoir :

• le Rite Français Traditionnel ;

• le Rite Écossais Rectifié ;

• le Rite Anglais style Émulation.

Ces trois systèmes, de valeur initiatique équivalente, permettent de rassembler la

quasi-totalité de la Tradition maçonnique.

® Marque protégée par enregistrement INPI n° 118 4 504 255.

Cette journée, dans l’esprit de la Loge Nationale Française a rassemblé plus de 80 frères et sœurs de 23 loges différentes issues de sept obédiences, les locaux étant utilisés à leur maximum. Réunissant des conférenciers de grande qualité : compagnon et ami de René Guilly comme c, sa fille Évelyne Guilly, mais également Paul Paoloni et Pierre Mollier (sur la photo de gauche à droite), tous deux maîtres d’œuvre de la Revue Renaissance Traditionnelle depuis plusieurs décennies.

Bernard Dat

Le matin, lors d’une tenue au Rite Écossais Rectifié, Bernard Dat a apporté des témoignages des apports de René Guilly, particulièrement au Rite Rectifié, en lui donnant la parole par des enregistrements qu’il conservait depuis les années 80. Ami très proche, il a étayé ses propos d’anecdotes vécues ensemble lors de leurs travaux de recherche dans les différents pays d’Europe.

L’après-midi a été consacrée à trois tables rondes :

•          Évelyne Guilly a présenté la voie originale qu’avait trouvée René Guilly pour associer les sœurs. C’est grâce à l’obédience mixte anglaise AFAM qu’il a pu créer la R.L. L’Échelle de Jacob aujourd’hui sous l’égide de l’Ordre Maçonnique Mixte l’Acacia (OMMA). Évelyne nous a ainsi présenté la filière anglaise : vingt ans d’étroite collaboration avec le F⸫ M.C. Debenham.

Pierre Mollier

•          Pierre Mollier, en historien reconnu, a abordé l’apport de René Guilly dans la recherche des documents d’archive et plus particulièrement les nombreux rituels qui posent un problème de classement. Dans le fonds maçonnique de la BnF figuraient 2000 rituels. René Guilly a alors accepté d’apporter son expertise en les étudiant afin de les répertorier par famille. Pendant une période de 6 années, tous les jeudis, il a examiné et classé plus de 900 rituels. Pierre Mollier a mis en évidence toute la difficulté d’appréhender et de classer ainsi des fonds de rituels.

Paul Paoloni

•          Enfin, Paul Paoloni qui a œuvré à l’élaboration et à la rédaction du numéro spécial de Renaissance Traditionnelle consacré à René Guilly (n° 201 – 202 de 2022) a pu, par sa connaissance de l’œuvre et de la vie maçonnique de René Guilly, mettre en évidence cette incessante quête de la Tradition.

Une exposition d’objets et décors maçonniques ayant appartenu à René Guilly, ainsi que la projection de photos de ce dernier, complétaient la rétrospective de sa vie.

Cette journée s’est terminée par un verre de l’amitié au cours duquel des épisodes de la vie de René Guilly ont continué à être évoqués.

Enfin, un dîner de gala, rassemblant 40 frères et sœurs, concluait cette journée riche en informations sur l’œuvre de René Guilly, lequel a tant apporté à la maçonnerie traditionnelle.

Une brochure reprenant la totalité des interventions de cette journée, enrichie de photos, sera publiée ultérieurement.

Source : Fédération Loge Nationale Française 

Les métaux en franc-maçonnerie

Laisser les métaux à la porte du temple… Cette injonction nous suggère, au sens propre, de nous dépouiller de notre argent, de notre or, de nos bijoux, pour que déjà, une forme d’égalité s’installe entre nous. Symboliquement, il s’agit bien de maîtriser nos passions, d’ancrer la dématérialisation, sans intellectualiser nos pensées et nos actes, s’affranchir de l’égoïsme, de l’origine et ce qui nous distingue socialement…

Passer la porte, dans un sens comme dans l’autre, soumis volontairement à cette injonction, c’est travailler à tailler sa pierre en ce sens. Il n’est pourtant pas si évident d’y croire et de « jouer les prolongations » hors du temple et dans le monde profane, dans le dénuement. Alors, si les francs-maçonnes, coquettes, laissent symboliquement leurs métaux à la porte du temple, laissent-elles leurs secrets à la porte de la bijouterie ?

 « La belle époque, c’est maintenant ; une époque où la moindre des choses vaut beaucoup d’argent et où beaucoup d’argent ne vaut pas grand chose. » Pierre DAC

Forgés par le temps : L’âme et l’art du compagnonnage à Apt (Vaucluse)

Le choix du lieu, le Musée d’Apt, situé dans une partie de l’ancienne usine de fruits confits Marliagues, ajoute une couche supplémentaire de contexte historique.

Le musée lui-même est une célébration de l’histoire industrielle et humaine d’Apt, mettant en avant sa renommée pour la faïence, les fruits confits et les ocres. C’est fascinant de penser à la manière dont ces artisans et leurs métiers se sont entrelacés avec les ressources naturelles et le tissu économique de la région.

Blason, ville d’Apt

Organisée dans le cadre des Journées Européennes des Métiers d’Art, offrant un accès gratuit au début du mois d’avril, c’est une merveilleuse opportunité pour tous d’explorer cet aspect du patrimoine d’Apt sans barrière. Cela me semble être une manière réfléchie d’engager la communauté et les visiteurs, les encourageant à se connecter avec l’histoire locale et, peut-être, à inspirer une appréciation pour les métiers traditionnels qui ont façonné cette région de France.

L’expo temporaire « Le compagnonnage à Apt »

Origines et Significations

Le compagnonnage trouve ses racines dans le Moyen Âge, évoluant au fil des siècles pour devenir une institution respectée de formation professionnelle et d’entraide. Les compagnons, après avoir terminé leur apprentissage, partent en « Tour de France », voyageant de ville en ville pour parfaire leurs compétences auprès de maîtres différents.

Le compagnonnage à Apt

À Apt, la tradition du compagnonnage est particulièrement liée aux métiers du cheval – les charrons et maréchaux-ferrants. Ces artisans étaient essentiels à l’économie locale, notamment à une époque où les transports et les travaux agricoles dépendaient largement des chevaux. L’exposition entend mettre en lumière comment ces compagnons ont contribué à l’essor industriel et commercial d’Apt, en utilisant des documents et objets d’époque pour raconter leur histoire.

L’exposition et ses objectifs

Conçue par Jean-Michel Mathonière, essayiste et historien sur le compagnonnage et plus particulièrement spécialiste des compagnons tailleurs de pierre, et le Compagnonnage Égalitaire – Chambre d’Apt, l’exposition à essentiellement pour but

  • d’éduquer le public sur l’histoire et l’importance du compagnonnage dans la région.
  • de présenter des artefacts, des documents et des outils qui témoignent de la vie et du travail des compagnons.
  • de valoriser les métiers manuels et l’artisanat, dans un contexte où ces compétences sont de plus en plus reconnues pour leur importance culturelle et économique.
accueil du public par Jean-Michel Mathonière

Portée culturelle et éducative

Cette exposition s’inscrit dans les Journées Européennes des Métiers d’Art, soulignant l’engagement du Musée d’Apt à promouvoir l’artisanat et les traditions locales. En offrant un accès gratuit au début d’avril, elle invite les habitants et les visiteurs à redécouvrir et à célébrer le riche patrimoine artisanal d’Apt.

Cette exposition n’est pas seulement une fenêtre sur le passé; elle est aussi un rappel de la valeur intemporelle des métiers manuels et de l’importance de préserver et de transmettre ces compétences aux générations futures.

Hier, vendredi 12 avril, Jean-Michel Mathonière, membre de l’Académie de Vaucluse, a donné une conférence présentant ce qu’étaient réellement autrefois les compagnons du Tour de France. Encore obscure, l’histoire des compagnonnages est tissée de légendes. Le conférencier a donné, avec l’éloquence que nous lui connaissons, une juste vision Cette de ce qu’étaient réellement autrefois ces compagnons, formant autant de sociétés compagnonniques que de métiers, et quels étaient leurs légendes, traditions, rites et symboles.

Ne manquez pas la seconde conférence le 24 mai prochain à 18h.

Infos pratiques

Exposition « Le compagnonnage à Apt » – Du 2 avril au 1 juin – Musée d’Apt 14 Place du Postel 84400 Apt / Musée d’Apt – Tel. 0490749530/email : musees@apt.fr

Le site

https://www.facebook.com/compagnonnagesetcompagnons/?locale=fr_FR

Sources : Jean-Michel Mathonière ; Musée d’Apt

Illustrations : © Jean-Michel Mathonière