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Vacances chez les francs-maçons

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Pourquoi parler de vacances maçonniques puisque nous n’aspirons pas au repos.

Quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que notre mode de fonctionnement en loge s’apparente par certains côtés au système social et professionnel du monde « profane », à moins que certain(es) frères et sœurs aient de leur côté, proposé des aménagements ou des améliorations dans l’évolution sociale et politique d’une époque d’après guerre. Ce qui n’est plus à démontrer notamment avec l’accession aux congés payés.


« COMME JE PERÇOIS UN SALAIRE EN LOGE, APRÈS TOUT J’AI DROIT AUX CONGÉS PAYÉS »

Le Grand René

Je ne suis pas sociologue, je ne me lancerai pas dans des analyses approfondies et je me contenterai de rester dans mon rôle d’amuseur. Avec les vacances dites aussi par extension maçonniques, nous avons l’impression de laisser nos métaux à l’entrée des universités d’été.

Nous passons nos soirées d’été avec la flute enchantée et le requiem de Mozart ou la symphonie N° 94 de Joseph Haydn dans des lieux réputés où sont organisés des nocturnes qui vont de la musique baroque aux concerts, manifestations théâtrales, cirques et tous types de spectacle vivants. Bref on se détend, on s’enrichit, certains seraient tentés de rajouter, à juste titre d’ailleurs, quand on le peut!

Et puis il fait aussi place au repos paisible avec  la découverte des paysages en montagne, à la mer, dans les clubs de vacances, lieux de villégiatures ou tout simplement en famille. Bref un classique qui chaque année progresse dans de nouvelles directions et idées.

Nous attendons chaque année les fêtes maçonniques  qui célèbrent le solstice d’été avec souvent la fameuse Saint Jean d’été où nous découvrons des « profanes » avec qui échanger, c’est un peu la porte qui s’ouvre vers les vacances!

Aussi comme vous connaissez ma mauvaise foi, vous trouverez dans la vidéo ci-dessous quelques conseils pratiques pour aborder cette épreuve d’été, difficile à passer!

11/06/24 : Les Hauts Grades du Rite Français du GODF débattent des « Extrêmes droites »

D’ordinaire, 450.fm s’abstient de diffuser des annonces relatives aux tenues. Néanmoins, eu égard aux circonstances exceptionnelles et à la pertinence cruciale du sujet « Extrêmes droites », nous avons décidé de déroger à cette règle. Nous souhaitons ainsi porter à votre attention cette conférence d’une importance particulière.

Toutefois, il convient de noter que cet événement demeure strictement réservé aux membres des Hauts Grades du Rite Français du Grand Chapitre Général du GODF.

Les intervenants à l’Assemblée du Ve Ordre du Rite Français du GODF

Jean-Francis Dauriac est titulaire d’un DESS en Intelligence Économique. Il a été initié à 24 ans au Grand Orient de France et en a été un de ses plus jeunes Vénérables Maîtres. Avec des Frères de sa première Loge, il crée une boutique d’écrivain public dans la quartier de la Goutte d’Or à Paris, puis remet sous l’égide du Grand Orient de France un projet de nouvelle Déclaration des Droits de l’Homme au Président de l’Assemblée Nationale de l’époque, Laurent Fabius.

Jean-Francis Dauriac

Cofondateur de la Loge Demain avec le Grand Maître Roger Leray, il crée après sa disparition la loge Roger Leray et en a été deux fois vénérable maître (2006-2009 et 2013-2016). Longtemps responsable politique du MRG (Ex. PRG) il en a été de 1980 à 1992 Secrétaire National, Secrétaire Général, puis Vice-Président, avant d’en démissionner en étant le principal opposant à Bernard Tapie. Il a créé et dirigé pendant près de vingt ans (1988-2008) un think tank, l’Observatoire de la Démocratie, dans lequel se rencontraient régulièrement les principaux dirigeants politiques de droite et de gauche, des intellectuels, hauts fonctionnaires et journalistes. Membre de plusieurs cabinets ministériels dans le Gouvernement de Michel Rocard (1988-1993), il est nommé Directeur de CROUS (1993-2003).

Durant cette période, il est l’auteur du rapport Dauriac au Ministre de l’Éducation Nationale Claude Allègre (2000), appelant à la création d’un revenu étudiant et proposant la mise en place d’une politique de la jeunesse à partir des dispositifs d’aide aux étudiants. Il crée avec l’UNEF et SOS Racisme un Festival contre le Racisme dans toutes les Universités françaises et européennes (1994-2002). Reconverti dans le privé, il dirige actuellement plusieurs sociétés immobilières spécialisées dans le logement des jeunes et des étudiants. C’est sous sa direction que sont composés les Cahiers de Francs-Maçons.

Bruno Fuligni, en 2015

Bruno Fuligni, né le 21 mai 1968, est un écrivain et historien français reconnu pour ses travaux sur l’histoire politique et policière de la France. Diplômé de Sciences Po, il a occupé des postes de haut fonctionnaire et a été responsable de la Mission éditoriale de l’Assemblée nationale. Fuligni est également maître de conférences à Sciences Po et auteur de nombreux ouvrages explorant des sujets variés, allant des monarchies privées aux secrets de la police, en passant par des études sur les candidats insolites et les utopies politiques.

Parmi ses œuvres notables figurent Dans les archives secrètes de la police, Les quinze mille députés d’hier et d’aujourd’hui, et Mata Hari. Les vies insolentes de l’agent H 21. Il a aussi participé à la production de documentaires et téléfilms, enrichissant ainsi le paysage culturel français par ses contributions variées.

Renaud Dély, par Claude Truong-Ngoc, juin 2013

Renaud Dély, né le 3 mai 1969 à Beauvais dans l’Oise, est un journaliste et écrivain français spécialisé en politique. Passionné de sport, d’histoire et de politique depuis son enfance, il a finalement choisi le journalisme. Diplômé en histoire contemporaine et du Centre de Formation des Journalistes (CFJ) en 1993, il a débuté sa carrière à « Libération » en 1994, où il a gravi les échelons jusqu’à devenir rédacteur en chef adjoint.

Renaud Dély a également travaillé pour Le Parisien et Marianne, et a été rédacteur en chef de la matinale de France Inter. En septembre 2018, il a rejoint France Info, remplaçant Jean-Michel Aphatie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages politiques et a participé à divers documentaires et émissions télévisées, comme « 28 minutes » sur Arte.

Infos pratiques : Mardi 11 juin 2024, à 19h30 (Accueil dès 16h30)

GODF – Temple 16/Inscription obligatoire

Fontevraud : 5 raisons de visiter cette abbaye unique (par Laurent Ridel)

Du site de Laurent Ridel

Près de la vallée de Loire, l’abbaye de Fontevraud est une grande abbaye exceptionnellement préservée. Accueillant aussi bien des moniales que des moines, elle était dirigée par de puissantes abbesses. A la Révolution, tous doivent partir. Le site devient l’une des plus importantes prisons de France. Suivez-moi dans ma visite de ce passé monastique et carcéral.

L’abbaye royale Notre-Dame de Fontevraud est une ancienne abbaye d’inspiration bénédictine, siège de l’ordre de Fontevraud, fondée en 1101 par Robert d’Arbrissel et située à Fontevraud, près de Saumur en Anjou (actuel Maine-et-Loire). Site de 13 ha établi à la frontière angevine du Poitou et de la Touraine, elle est l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe.

Initialement monastère mixte, accueillant femmes et hommes au sein des mêmes bâtiments, puis agrandi en monastère double dans l’esprit de la réforme grégorienne, l’abbaye de Fontevraud va s’attirer la protection des comtes d’Anjou puis de la dynastie des Plantagenêts qui en feront leur nécropole. Après un déclin à partir du xiiie siècle, l’abbaye est dirigée pendant presque deux siècles par des abbesses issues de la famille royale des Bourbons. La Révolution française porte un coup d’arrêt définitif à l’établissement religieux qui se transforme en établissement pénitentiaire jusqu’en 1963. Les différentes rénovations des édifices débutent dès le xixe siècle après le classement de l’abbaye au titre des monuments historiques en 1840, liste établie par Prosper Mérimée et se poursuivent jusqu’à nos jours. En 2000, l’abbaye de Fontevraud est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco avec l’ensemble du site culturel du Val de Loire.

L’ensemble monastique se compose aujourd’hui des deux monastères encore subsistants sur les quatre d’origine. Le plus important est le monastère du Grand-Moûtier, ouvert au public, qui héberge l’église abbatiale, la cuisine romane et la chapelle Saint-Benoît du xiie siècle, ainsi que le cloître, les bâtiments conventuels, dont la salle capitulaire, et les infirmeries du xvie siècle. Certains des bâtiments hébergent aujourd’hui des salles de séminaire. Le prieuré Saint-Lazare, dont l’église date du xiie siècle, a été transformé en résidence hôtelière.

(Crédit photos Franck Fouqueray)

Source : « Fontevraud. Abbaye royale », Revue 303, 2024 dont les articles de Nicolas Dupont, Daniel Prigent, Michel Mélot, Claire Giraud-Labalte, Jean-Yves Hunot et Bénédicte Fillion-Braguet. (Complément de Wikipedia et photos Franck Fouqueray)

12/06/24 à 19h00 à Pornic : Tout savoir sur Jacques de Molay, le dernier Templier

De notre confrère nantes.maville.com

Jacques de Molay, né entre 1244 et 1249 en Franche-Comté, fut le 23e et dernier maître de l’ordre du Temple. Après avoir combattu en Terre sainte, il est élu à la tête de l’ordre en 1292. Arrêté à Paris sur ordre de Philippe le Bel, qui accuse les Templiers d’hérésie et de pratiques obscènes, il est exécuté sur un bûcher en mars 1314.

Sa fin dramatique a inspiré légendes et fictions, en particulier autour de la malédiction qu’il aurait lancée contre Philippe le Bel et le pape Clément V, comme Les Rois maudits, de Maurice Druon, qui prend pour point de départ son exécution.

« L’énigme biographique survit inévitablement à l’écriture biographique. Ce constat est encore plus vrai lorsque la mort d’un personnage l’emporte sur sa vie, au point d’en conditionner le récit. C’est le cas de Jacques de Molay. Il me faut revenir à cette vie. Il me faut changer de méthode. Et faire parler les vivants et les morts », explique l’historien Philippe Josserand, qui a été invité par l’association Pornic Histoire, à venir donner une conférence sur ce personnage qu’il connaît si bien.

Mercredi 12 juin, à 19 h, à la salle de la Birochère. à Pornic
Ouvert à tous, entrée libre.

[NDLR : Philippe Josserand, ancien élève de l’École Normale Supérieure et agrégé d’histoire, a été membre de la Casa de Velázquez, une institution française à Madrid dédiée à la recherche en sciences humaines et sociales. Il est actuellement maître de conférences habilité en histoire médiévale à Nantes Université. Spécialiste renommé des croisades, des ordres religieux-militaires et de la Méditerranée, il a co-coordonné avec Nicole Bériou l’ouvrage Prier et combattre. Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge (Fayard, 2009). Parmi ses publications récentes figurent Jacques de Molay-Le dernier grand-maître des Templiers (Les Belles Lettres, 2019), qui a reçu le Prix d’histoire Daniel Ligou, et L’Histoire, l’ordre et le chaos. Une anthropologie de soi (Dépaysage, 2021).

Les sept vies de Jacques de Molay (Les Belles Lettres, 2023)

Présentation de son éditeur

« Je suis historien. J’ai publié une biographie de Jacques de Molay en 2019. Elle fait à présent partie des travaux d’autorité sur les Templiers et leur dernier grand-maître. Et, pourtant, elle ne me suffit pas. Savons-nous toujours ce que sont les vies que nous, historiens, racontons ? L’énigme biographique survit inévitablement à l’écriture biographique.Ce constat est encore plus vrai lorsque la mort d’un personnage l’emporte sur sa vie, au point d’en conditionner le récit. C’est le cas de Jacques de Molay. Il me faut revenir à cette vie. Il me faut changer de méthode. Et faire parler les vivants et les morts. » Philippe Josserand
Sous la plume de Philippe Josserand, sept proches de Jacques de Molay, contemporains du dignitaire ou de nous, racontent, chacun leur tour, à travers lettres, dialogue et monologues, « leur » Molay. De ces témoignages d’une vie en polyphonie ressort une inédite orchestration biographique qui conserve à l’histoire, par la littérature, la recherche de la vérité comme fin première.

Présentation de Jacques de Molay-Le dernier grand-maître des Templiers

(Les Belles Lettres, 2019)

Jacques de Molay fascine. Parmi les vingt-trois grands-maîtres qui se sont succédé à la tête de l’ordre du Temple entre 1120 et 1312, il est sans doute le seul dont le public conserve la mémoire. Les Rois maudits de Maurice Druon l’ont immortalisé et de récents supports, du Da Vinci Code à Assassin’s Creed, ont répandu son nom dans le monde entier. Pourtant, s’il est ancré dans le mythe, Jacques de Molay n’a guère captivé les historiens. Il est un « inconnu célèbre », d’ordinaire déprécié, sur lequel bien des incertitudes persistent jusque pour ses dates essentielles – sa naissance, son élection ou même sa mort. Les traces de son action, toutefois, sont loin d’être indigentes. Ce sont ces sources, étudiées de façon systématique et confrontées aux différentes mémoires existantes, qui offrent de jeter un nouvel éclairage sur le grand-maître : débarrassé des stéréotypes, Jacques de Molay peut enfin sortir de l’ombre.
Trois parties structurent le livre. La première traite des images du dignitaire, révélant comment, à partir du début du XIXe siècle, un archétype du héros tragique s’est mis en place. La seconde, par-delà le personnage, s’attache à l’homme et elle analyse son parcours pour établir la manière dont il s’est élevé jusqu’au sommet du Temple au sort duquel, de la Terre sainte aux geôles de Philippe le Bel, il s’est identifié. Les engagements de Jacques de Molay, enfin, sont au cœur de la troisième partie. Le soutien à l’Orient latin et la défense de son ordre, qu’il s’est efforcé d’adapter au mieux à une conjoncture lourde de périls, ont été les priorités d’un homme ferme et entreprenant, bien loin de l’incapable que trop d’auteurs décrivent. Ainsi, jusque dans la tourmente du procès du Temple, il a cherché à parer au risque, à sauvegarder son institution et, une fois résolue puis arrêtée la perte de celle-ci, à en préserver la mémoire face aux juges et à la mort : il le fit, le 11 mars 1314, en rétractant des aveux arrachés six ans et demi plus tôt par la torture, prêt à affronter le bûcher et à réaliser ce sacrifice ultime de sa vie dont la postérité l’a vengé en y trouvant, au fil des siècles, l’assurance croissante du martyre.

Écouter sur Les Belles Lettres la présentation de l’ouvrage.

Plongez dans les racines de l’olympisme : Découvrez l’histoire cachée des jeux modernes

À l’approche imminente des Jeux Olympiques, alors que l’excitation monte et que le monde entier se prépare à célébrer l’excellence sportive, il nous semble d’une importance capitale de revisiter l’histoire fascinante et profondément humaine des Jeux Olympiques. Cet ouvrage remarquable, fruit d’une collaboration entre le Musée du Louvre et les Éditions Hazan, nous offre une occasion unique de plonger dans les racines de cet événement mondial.

À travers ses pages richement illustrées et soigneusement documentées, le livre nous guide à travers le temps, retraçant les origines antiques des Jeux Olympiques et leur réinvention moderne. Il nous dévoile les récits méconnus, les anecdotes savoureuses et les moments de grandeur qui ont façonné l’olympisme tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Christina Mitsopoulou

Chaque chapitre est une invitation à explorer les multiples facettes de cet héritage, mêlant des découvertes archéologiques inédites à une analyse approfondie des enjeux politiques et sociaux qui ont marqué les différentes éditions des Jeux. Ce voyage dans le temps, magnifiquement orchestré par Christina Mitsopoulou, enseignante à l’université de Thessalie, chercheure associée à l’École française d’Athènes et co-commissaire de l’exposition,

Alexandre Farnoux
Violaine-Jeammet

Alexandre Farnoux, historien helléniste, et Violaine Jeammet, conservatrice en chef du Patrimoine au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du Musée du Louvre et membre de l’équipe CNRS Halma – UMR-8164 (CNRS, univ. Lille, MC), nous rappelle que les Jeux Olympiques sont bien plus qu’une simple compétition sportive. Ils sont le reflet de l’évolution des sociétés, des aspirations humaines et des valeurs universelles de paix et de fraternité.

Alors que nous nous apprêtons à vivre une nouvelle édition des Jeux à Paris, ville symbole de l’olympisme moderne, ce livre apparaît comme un indispensable compagnon. Il nous permet de mesurer la portée historique de cet événement et d’apprécier pleinement le chemin parcouru depuis les premières compétitions de l’Antiquité jusqu’aux grands rendez-vous sportifs d’aujourd’hui.

En parcourant cet ouvrage, nous comprenons mieux comment les Jeux Olympiques, à travers les âges, ont su captiver les cœurs et les esprits, devenant une véritable célébration de l’humanité dans toute sa diversité. Ce livre est un hommage vibrant à cette tradition millénaire et un guide éclairé pour tous ceux qui souhaitent en saisir les nuances et les subtilités.

Le catalogue officiel de l’exposition au Louvre revient sur le contexte politique et les enjeux de la création de l’olympisme moderne. Grâce à des archives inédites du fonds de l’artiste Émile Gilliéron et au réexamen d’œuvres emblématiques, cet ouvrage analyse la fabrication de la première iconographie olympique. Il explore comment l’olympisme moderne se base sur une combinaison orientée des sources antiques, rendant cette réinvention à la fois une illusion collective et efficace.

Dans cet ouvrage exceptionnel, nous avons l’opportunité unique de bénéficier de trois préfaces distinctes, chacune apportant une perspective riche et variée. Ces introductions, rédigées par des figures éminentes de leurs domaines respectifs, offrent un éclairage précieux sur les multiples facettes de l’olympisme moderne et antique.

Véronique Chankowski

Véronique Chankowski, directrice de l’École française d’Athènes, explore la profonde collaboration franco-grecque et l’influence durable de la Grèce antique. Naoya Kinoshita, président de Kinoshita Group, met en lumière l’intégration des arts dans l’esprit olympique et le soutien continu aux initiatives culturelles et sportives. Nicolas Namias et Stéphanie Paix, du Groupe BPCE, soulignent l’engagement et le soutien aux Jeux Olympiques et Paralympiques, ainsi que la fusion entre art et sport. Ces préfaces enrichissent notre compréhension de l’olympisme et de son évolution, préparant le lecteur à une exploration approfondie de cette fascinante histoire. Revenons sur chacune d’elle.

École française d’Athènes, EFA

Véronique Chankowski souligne la collaboration fructueuse entre l’École française d’Athènes, et le musée du Louvre. Elle évoque l’inspiration et la vitalité issues de cette coopération, enracinée depuis la fondation de l’École en 1846. La Grèce antique, avec ses avancées archéologiques, continue d’influencer la compréhension de notre passé et de nos sociétés contemporaines. L’exposition sur l’olympisme met en lumière la transmission de l’art et de la connaissance, perpétuant une amitié franco-grecque. Les fouilles archéologiques et les études modernes enrichissent cette exposition, offrant une analyse profonde des sociétés anciennes et récentes.

Naoya Kinoshita

Naoya Kinoshita, Président de Kinoshita Group, exprime l’honneur de soutenir l’exposition « L’Olympisme ». Il rappelle que l’olympisme, alliant le sport à la culture et à l’éducation, est un principe fondamental de la Charte olympique. Depuis les premiers Jeux Olympiques modernes, les arts ont toujours été associés aux compétitions, une tradition qui se poursuit aujourd’hui avec des expositions et des olympiades culturelles. Kinoshita Group, en tant que « Total Lifestyle Company », soutient les initiatives culturelles et sportives à travers le monde, contribuant à la transmission de ces valeurs aux générations futures.

Nicolas Namias, Président du directoire de BPCE
Stéphanie Paix, directeur général de Natixis

Nicolas Namias et Stéphanie Paix expriment leur satisfaction de soutenir l’exposition, qui met en lumière l’histoire de la fusion entre l’art et le sport. Ils soulignent l’engagement du Groupe BPCE dans le soutien aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, en renforçant leur mission d’accompagnement des athlètes et des projets sportifs. Le groupe aspire à être un acteur de référence dans le soutien financier et logistique des initiatives sportives et culturelles. En contribuant à cette exposition, ils souhaitent révéler les liens historiques entre le sport et la culture, enrichissant ainsi l’expérience des visiteurs.

Le catalogue explore la naissance de l’olympisme moderne à travers l’analyse de sources antiques et modernes. Paris, capitale olympique en 1900, 1924, et 2024, est mise en avant comme le berceau de l’idée olympique moderne en 1894. Le livre aborde également les manipulations des sources antiques qui ont influencé la perception de l’olympisme, menant parfois à des dérives et des stéréotypes nationaux et internationaux.

Drapeau olympique – Ville close de Concarneau, Finistère

Nous souhaitons revenir plus particulièrement, dans la première partie intitulée « cadres et acteurs », sur le chapitre « Anneaux olympiques et couronnes de vainqueurs antiques » que nous devons à la plume érudite du professeur d’archéologie et d’histoire de l’art grec Alexandre Farnoux qui a déjà commis, déjà chez Hazan, Quand les Grecs anciens faisaient du sport. Il ausculte l’évolution des symboles olympiques, en particulier les anneaux olympiques et les couronnes de vainqueurs. Il examine comment ces symboles ont traversé les âges, depuis leur origine dans les jeux antiques jusqu’à leur adoption et leur adaptation dans les Jeux Olympiques modernes. Alexandre Farnoux analyse la signification des couronnes de laurier et d’olivier, autrefois décernées aux champions, et comment elles représentaient non seulement la victoire sportive mais aussi l’honneur et la gloire. En parallèle, il retrace l’histoire des anneaux olympiques, conçus par Pierre de Coubertin, pour incarner l’unité et la fraternité des nations participant aux Jeux modernes. Ces symboles, ancrés dans une riche tradition historique, continuent de transmettre des valeurs universelles de paix et d’amitié.

Épreuves d’athlétisme au Stade olympique Yves du Manoir, Colombes

Puis Patrick Clastres, avec son « Internationalisme sportif, pacifisme libéral et philhellénisme : La genèse de l’idée olympique chez Pierre de Coubertin entre 1884 et 1894 », plonge dans la pensée et les motivations de Pierre de Coubertin, le père des Jeux Olympiques modernes. Entre 1884 et 1894, Pierre de Coubertin développe son idée d’une renaissance olympique, influencée par plusieurs courants intellectuels et culturels de son époque. Patrick Clastres décrit comment l’internationalisme sportif de Pierre de Coubertin visait à promouvoir la paix et la compréhension mutuelle entre les nations, par le biais de la compétition sportive. Le pacifisme libéral de Pierre de Coubertin, marqué par un désir de prévenir les conflits et de favoriser la diplomatie, trouve un écho dans ses efforts pour instaurer les Jeux Olympiques comme un événement mondial. Enfin, le philhellénisme de Pierre de Coubertin, une admiration pour la Grèce antique et ses idéaux, le pousse à ressusciter les Jeux Olympiques, en intégrant les valeurs éducatives et culturelles de l’Antiquité dans un cadre moderne. Patrick Clastres montre comment ces influences ont convergé pour donner naissance à un mouvement olympique global, porteur d’un message de paix et de fraternité.

Le livre se distingue par la qualité exceptionnelle de ses illustrations, qui captivent et enrichissent l’expérience de lecture. En outre, il propose des annexes d’une rare richesse, composées de divers documents précieux. Parmi ces annexes, on trouve des ouvrages de référence, des articles savamment rédigés, et des archives historiques fascinantes. Ces éléments ajoutent une profondeur et une dimension supplémentaire à ce livre, faisant de lui une ressource incontournable pour tous les passionnés d’histoire et de culture olympique.

8e édition des JO, Stade Yves du Manoir, Colombes (44 délégations ; 3089 athlètes ; 45 000 spectateurs)

Cet ouvrage essentiel pour comprendre l’évolution et la signification des Jeux Olympiques modernes. Par son approche unique et ses sources inédites, ce catalogue s’adresse à un large public, des amateurs d’histoire et de culture aux passionnés de sport. Cette coédition entre le Musée du Louvre et les Éditions Hazan offre une perspective enrichissante sur l’intersection entre l’art, le sport, et l’histoire.

Et si nous pouvions porter un regard maçonnique sur L’Olympisme-Une invention moderne, un héritage antique, nous nous concentrerions sur les valeurs universelles et humanistes partagées par la franc-maçonnerie et l’esprit olympique. Effectivement, le livre peut être analysé sous un prisme maçonnique, car il reflète des idéaux qui résonnent profondément avec les principes de la franc-maçonnerie. Tout d’abord, l’esprit de l’olympisme, avec son insistance sur la fraternité entre les peuples, l’excellence personnelle, et le respect mutuel, s’aligne étroitement avec les valeurs maçonniques de fraternité, de quête de perfection, et de tolérance.

Le rugby à XV apparaît pour la quatrième fois au programme lors des JO d’été de 1924 de Paris

En outre, l’idée d’une « invention moderne » qui puise dans un « héritage antique » est en elle-même très maçonnique. La franc-maçonnerie, bien qu’ancrée dans des rituels et des symboles anciens, évolue constamment pour rester pertinente dans le monde moderne. Elle cherche à adapter les enseignements anciens aux défis contemporains, tout en honorant leurs origines.

Ainsi, l’olympisme, tel qu’il est présenté dans cet ouvrage, peut être vu comme un miroir des aspirations maçonniques : une célébration de l’héritage du passé, enrichie par une vision progressiste de l’avenir, où l’effort individuel et la coopération collective sont en harmonie pour le bien de l’humanité.

Toute comme l’olympisme et ses valeurs, la franc-maçonnerie valorise la transmission de connaissances et de traditions, en encourageant ses membres à s’engager dans une quête perpétuelle de la vérité et de la sagesse.

N.B. : Les photos de cet article proviennent des réseaux sociaux et ne sont pas tirées de l’ouvrage.

L’Olympisme-Une invention moderne, un héritage antique

Christina Mitsopoulou, Alexandre Farnoux et Violaine Jeannet (dir.)

Hazan/Musée du Louvre, 2024, 336 pages, 45 €

4e de couv.

Sport et Franc-maçonnerie

Engagement personnel et discipline

Si la franc-maçonnerie appelle à la persévérance, la patience et la détermination, le sport en appelle tout autant à ces qualités, même s’il demeure des dissonances entre ces deux pratiques. Tandis que l’initié(e) dans sa quête spirituelle est en recherche de sens, de connexion avec lui-même, les autres et avec plus grand que lui, le sportif visera plutôt la performance dans un esprit de compétition.

Il n’en demeure pas moins, surtout si la salle de sport est à côté de l’atelier, et mieux, à 2 pâtés de son domicile, que le sportif franc-maçon, tellement habitués à manier les outils pourra trouver, entre altères et machines de torture, moyen pour s’élever :

  • Le niveau pour s’assurer que les pompes sont parfaitement plates ;
  • Le compas pour mesurer précisément les distances parcourues ;
  • L’équerre pour aligner parfaitement les mouvements ;
  • Le fil à plomb pour se concentrer, se recentrer et s’assurer que le dos est droit.
  • Et le prof dans tout ça ? Serait-il le Vénérable Maître des agrès ? Il utilisera le maillet pour motiver les plus paresseux !
  • Et le Delta lumineux ? Bien entendu, comme c’est à deux pas de l’atelier… Il éclaire le chemin de la salle de muscu !

22/06/25 départ de Toulon : 17ème croisière maçonnique et philosophique

17ème croisière maçonnique & philosophique
Thème général : « ALCHIMIE ET SPIRITUALITÉ »

1/06/24 : Symposium et Tenue annuelle de Grande Loge de la GLIF

Grande Loge Indépendante de France.
Symposium et Tenue annuelle de Grande Loge. Samedi 1er juin 2024.

Le 1er juin dernier, à Paris, s’est déroulé un double événement marquant : le Symposium et la Tenue Grande Loge de la Grande Loge Indépendante de France (GLIF). Cette journée solennelle a rassemblé les loges de la G.L.I.F. et des dignitaires maçonniques de haut rang des principales obédiences maçonniques françaises, renforçant les liens fraternels des Frères et de leurs institutions.

Le sujet du Symposium ,qui a rassemblé près de 70 participants, a porté sur « Pourquoi la Franc-maçonnerie ? » Il avait été précédé par la consultation des loges. Après une séance plénière de présentation des réponses des loges, trois ateliers de travail les ont partagés et ont proposé des pistes d’actions concrètes pour accroître la portée de la Franc-maçonnerie. Une discussion générale en plénière a conclu le Symposium 2024.  La cérémonie de Tenue de Grande Loge, au rite particulier traditionnel dit « Rite de Grande Loge », a débuté avec le Passé Grand Maître, le Très Respectable Frère Jean-Marie Faugère, dont la bienveillance et l’engagement continu envers la GLIF ont été salués par tous les participants. Il a accueilli le Très Respectable Frère Robert Mouriez, Grand Maître réélu de la Grande Loge Indépendante de France, accompagné de ses Grands Surveillants. Étaient également présents le Pro Premier Grand Principal de la Sainte-Arche Royale de Jérusalem, Jean-François Buherne, dont la participation a souligné l’importance de l’événement.
L’un des moments forts de la journée a été l’installation rituelle du Grand Maître réélu, le Très Respectable Frère Robert Mouriez, dans la Chaire du Roi Salomon pour l’année maçonnique 2024/2025. Cette réélection témoigne de la confiance et du respect que lui portenttous les Frères de la GLIF.

De plus, cette réunion a été marquée par la signature des « Traités d’Amitié » avec plusieurs Grandes Loges sud-américaines. Les Grandes Loges Traditionnelles du Paraguay, du Département d’Antioquia en Colombie, de Bolivie (Rite York), du Brésil et de Guyana-Venezuela. Elles étaient représentées par leur Haut Représentant, le Respectable Frère Oswald Valente. Il a honoré de sa présence cette signature historique. Ces traités symbolisent une volonté commune de renforcer les relations fraternelles et de coopération entre les Grandes Loges maçonniques de pratiques traditionnelles des deux continents, offrant une occasion précieuse de partager des idées et des projets, et de célébrer les valeurs communes de la franc-maçonnerie : la fraternité, la solidarité, le perfectionnement de soi et le service désintéressé envers nos Frères humains.

Cette journée mémorable a non seulement consolidé les liens entre les membres de la GLIF, mais a également ouvert de nouvelles perspectives de collaboration nationale avec les Grandes Loges de Maçonnerie traditionnel en France et à l’international, renforçant ainsi l’esprit de fraternité qui lie, dans un même esprit de fidélité et de pratique, tous les Francs-maçons à travers le monde.

La Tenue de Grande Loge s’est conclue par un discours inspirant du Grand Maître Robert Mouriez. Il a exprimé sa volonté de continuer à œuvrer dans des conditions de paix et d’harmonie, indispensables au travail initiatique régulier des Loges. Il a également réaffirmé l’importance de rester fidèle aux valeurs qui ont donné naissance à la GLIF : amour fraternel, autonomie des loges, séparation du maçonnique et du matériel, comportements courtois et fraternel entre soi.

Cette célébration de la Tenue de Grande Loge de la Grande Loge Indépendante de France a non seulement renforcé les liens existants, mais a aussi ouvert de nouvelles perspectives pour la Franc-maçonnerie, tant sur le plan national qu’international. En renforçant ces liens, la GLIF a démontré, une fois de plus, qu’elle continue de jouer son rôle de centre d’union dans le paysage maçonnique français, dans l’extension de ses relations fraternelles au-delà des frontières nationales, dans la promotion des valeurs maçonniques et de la pratique maçonnique traditionnelle au sein de la chaîne maçonnique internationale.

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Avec Sédir, osez un voyage spirituel au cœur de la mystique chrétienne

Le Bréviaire Mystique est un ouvrage écrit par Sédir, pseudonyme de Yvon Le Loup (1871-1926), mystique, occultiste, écrivain et enseignant spirituel français. Il est surtout reconnu pour ses contributions à la mystique chrétienne et à l’ésotérisme.

Vous avez dit Sédir ?

Le pseudonyme Sédir, anagramme de désir, encapsule parfaitement l’essence de l’œuvre et de la vie spirituelle d’Yvon Le Loup. Il symbolise la quête intense et passionnée de vérité et de communion avec le divin, un thème central dans ses écrits et ses enseignements mystiques.

Voici un aperçu de sa vie et de son œuvre.

Yvon Le Loup est né le 2 janvier 1871 à Dinan, en Bretagne et a étudié à l’École des Arts Décoratifs, puis a travaillé comme dessinateur industriel avant de se tourner vers l’occultisme et la mystique.

À Paris, il rencontre Gérard Encausse, connu sous le nom de Papus, qui l’initie à l’occultisme. Sédir devient membre de l’Ordre Martiniste et collabore avec Papus sur diverses publications ésotériques.

Au fil du temps, Sédir s’éloigne des cercles occultistes pour se consacrer à une voie mystique chrétienne plus pure et plus intérieure. Il fonde l’Association des Amis de la Prière en 1920, mettant l’accent sur la prière et la méditation chrétiennes.

Sédir

Sédir a écrit de nombreux livres et articles sur la mystique, la spiritualité chrétienne, et l’occultisme. Voici quelques-unes de ses œuvres les plus importantes, dans le domaine de la mystique et de la spiritualité, puis dans celui de la mystique chrétienne.

Ses œuvres mystiques et spirituelles :

Les Miroirs Magiques (1907) sont une étude sur les miroirs magiques et leur utilisation dans la pratique spirituelle et mystique ;

Initiations (1908) est un livre explorant les différentes étapes de l’initiation spirituelle, en mettant l’accent sur les aspects mystiques et intérieurs du cheminement spirituel ;

Histoire et doctrine des Rose-Croix (1910) est un ouvrage sur l’histoire et les enseignements de la fraternité mystique des Rose-Croix ;

Le Livre de la Chance (1923) explore les aspects mystiques de la chance et du destin.

Ses œuvres sur la mystique chrétienne :

Bréviaire Mystique (1911), objet de cette réédition par Amici Librorum, est un recueil de prières, de méditations et de réflexions pour guider les chercheurs spirituels dans leur quête d’union avec Dieu ;

Les Amitiés Spirituelles (1926) traite de l’importance des amitiés spirituelles et des communautés de prière dans la vie mystique chrétienne ;

Les forces mystiques et la conduite de la vie (1911) analyse les forces spirituelles et leur influence sur la vie quotidienne et la conduite morale.

Sédir a aussi contribué à de nombreuses revues ésotériques, notamment L’Initiation et Le Voile d’Isis. Ses articles couvrent une variété de sujets, allant de l’occultisme à la mystique chrétienne.

Tombe de Sédir, Cimetière Saint-Vincent Paris 18e arr.

Sédir a influencé de nombreux chercheurs spirituels à travers ses enseignements et ses écrits. Son approche de la mystique chrétienne, centrée sur l’amour divin, la prière et la méditation, a eu un impact durable sur la spiritualité contemporaine.

Après sa mort le 3 février 1926, Sédir a été reconnu comme l’un des principaux mystiques et écrivains spirituels de son époque. Ses œuvres continuent d’être lues et étudiées par ceux qui cherchent à approfondir leur vie spirituelle.

Pour beaucoup d’initiés, Sédir, ou Yvon Le Loup, a marqué le paysage de la mystique chrétienne et de l’ésotérisme par ses écrits profonds et ses enseignements spirituels. Son héritage perdure à travers ses œuvres et les pratiques spirituelles qu’il a inspirées, offrant un chemin vers une compréhension plus profonde de la vie mystique chrétienne.

Vous avez dit Bréviaire Mystique ?

C’est un recueil de prières, de méditations et de réflexions spirituelles destinées à guider les lecteurs sur leur chemin spirituel. L’ouvrage est conçu pour offrir un soutien quotidien aux pratiquants de la mystique chrétienne et aux chercheurs spirituels.

1re de couv., détail

Le livre est organisé en une série de chapitres ou de sections qui couvrent divers aspects de la vie spirituelle, de la prière, de la méditation et de la contemplation. Il inclut des textes inspirés des Évangiles, des écrits mystiques chrétiens, et des réflexions personnelles de Sédir.

Bréviaire Mystique met l’accent sur l’importance de la relation personnelle et intime avec le divin. Sédir propose des méthodes et des prières pour aider les lecteurs à approfondir leur pratique spirituelle. L’ouvrage aborde également les aspects éthiques de la vie mystique, encourageant les lecteurs à vivre selon des principes élevés de vertu et de moralité. Sédir détaille les concepts de transcendance divine et d’immanence, aidant les lecteurs à comprendre comment le divin peut être présent à la fois au-delà et au sein de la création.

Bréviaire Mystique a eu une influence notable sur les cercles mystiques et ésotériques en France et au-delà. Il est apprécié pour sa profondeur spirituelle et sa capacité à guider les chercheurs spirituels dans leur quête d’union avec le divin.

L’ouvrage est souvent considéré comme un texte de référence pour ceux qui s’intéressent à la mystique chrétienne et aux pratiques de dévotion personnelle et a contribué à populariser et à diffuser les idées mystiques et ésotériques de Sédir.

Le Bréviaire Mystique a été lu et médité par de nombreux adeptes de la spiritualité et de la mystique chrétienne. Il continue d’être une source d’inspiration pour les chercheurs spirituels contemporains.

Le Bréviaire Mystique de Sédir est un ouvrage précieux pour les étudiants de la mystique chrétienne et de l’ésotérisme. Par ses prières, méditations et réflexions, il offre un guide pour ceux qui cherchent à approfondir leur relation avec le divin et à vivre une vie de dévotion spirituelle.

Bréviaire Mystique

SédirAmici Librorum, 2024, 112 pages, 20 €

Lieux symboliques : Débarquement du 6 juin 1944

Pour les 80 ans de cet anniversaire, diverses cérémonies et événements commémoratifs ont été prévus en Normandie, impliquant des commémorations officielles, des hommages aux vétérans, des reconstitutions historiques, des expositions, et des conférences éducatives. Ces événements servent non seulement à honorer ceux qui ont combattu et ceux qui ont perdu la vie lors de cette opération cruciale, mais aussi à éduquer les nouvelles générations sur l’importance de ce jour dans l’histoire mondiale. C’est une occasion pour les nations alliées de réfléchir à l’impact et aux conséquences de la guerre, et de renforcer les liens qui unissent les pays impliqués dans la lutte pour la liberté.

Les lieux historiques et symboliques du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie sont des sites clés pour comprendre les opérations et les sacrifices faits durant la Seconde Guerre mondiale. Ces sites attirent des visiteurs du monde entier, souhaitant honorer la mémoire des soldats alliés et découvrir l’histoire de cette journée cruciale. Voici quelques-uns des lieux les plus emblématiques :

Les Plages du Débarquement : les cinq plages du débarquement sont parmi les plus célèbres et symboliques lieux de mémoire. Les voici :

-Utah Beach : située à l’ouest, c’est ici que les troupes américaines ont débarqué et ont rencontré moins de résistance que prévu, ce qui a permis une avancée rapide.

Omaha Beach

-Omaha Beach : connu pour les lourdes pertes subies par les forces américaines, le secteur d’Omaha est devenu un symbole du sacrifice et du courage.

-Gold Beach : c’était l’une des plages attribuées aux troupes britanniques. La prise d’un bunker allemand à la Pointe du Hoc par les Rangers américains est l’un des faits marquants.

-Juno Beach : les forces canadiennes ont joué un rôle clé ici, et ce site souligne l’importante contribution du Canada au débarquement.

-Sword Beach : également assignée aux forces britanniques, cette plage a vu des combats intenses et la jonction avec les parachutistes britanniques et français.

La Pointe du Hoc

Les autres sites

-La Pointe du Hoc : un promontoire situé entre Utah Beach et Omaha Beach, où les Rangers américains ont escaladé des falaises sous le feu ennemi pour neutraliser les positions d’artillerie allemandes menaçant les plages.

-Le Cimetière Américain de Normandie : situé à Colleville-sur-Mer, au-dessus d’Omaha Beach, ce cimetière est le lieu de repos de milliers de soldats américains tombés lors des combats en Normandie. Le site offre une vue poignante sur la plage et est un lieu de recueillement profond.

-Le Mémorial de Caen : un musée et un centre pour la paix qui offre une perspective complète sur la Seconde Guerre mondiale, y compris les événements du D-Day et leurs répercussions sur l’histoire européenne.

-Le Pegasus Bridge : ce pont stratégique a été capturé par les parachutistes britanniques dans les premières heures du débarquement, permettant aux alliés de sécuriser les flancs est de la zone de débarquement et de protéger contre les contre-attaques allemandes.

-Sainte-Mère-Église : un des lieux emblématiques aussi du débarquement allié en Normandie, particulièrement célèbre pour les événements survenus dans la nuit précédant le D-Day, le 6 juin 1944. Cette petite commune française est devenue célèbre pour le parachutage des troupes aéroportées américaines, notamment les éléments de la 82e et de la 101e division aéroportée, qui avaient pour mission de sécuriser la zone et de faciliter l’avancée des troupes débarquées sur les plages.

-L’histoire de John Steele : l’un des événements les plus célèbres impliquant Sainte-Mère-Église est celui du parachutiste John Steele, dont le parachute s’est accroché au clocher de l’église pendant l’attaque.

Tract avec, au verso, « Le général Eisenhower s’adresse aux peuples des pays occupés »

Il est resté suspendu au clocher pendant plusieurs heures, feignant d’être mort pour éviter d’être la cible des tirs allemands, avant d’être capturé et plus tard libéré par ses camarades. Cette scène est immortalisée par un mannequin suspendu au clocher de l’église dans la ville. En date du 6 juin 2022, 450.fm publiait « John Marvin Steele, le célèbre parachutiste du 6 juin 1944 était-il Franc-Maçon ? » Avec de nombreuses illustrations, à lire ou à relire.

Sainte-Mère-Église reste un symbole puissant de la libération de la France et un lieu de mémoire important.

Le Musée du Débarquement

-Arromanches-les-Bains, souvent simplement appelée Arromanches, est un autre site crucial du débarquement allié en Normandie, situé sur la côte nord de la France. Ce petit village est surtout célèbre pour son rôle dans l’installation et l’utilisation du port Mulberry, un port artificiel qui a été crucial pour le succès de l’Opération Overlord.

Les Ports Mulberry : Arromanches a été choisi comme site pour l’un des deux ports Mulberry construits par les Alliés (l’autre étant à Omaha Beach). Ces ports temporaires, composés de caissons flottants (appelés « Phoenix ») et de pontons, ont été conçus pour faciliter le débarquement rapide de grandes quantités de matériel et de troupes nécessaires à la campagne de libération de l’Europe. Ils étaient essentiels car les Alliés n’avaient pas réussi à capturer un port en eau profonde dans les premiers jours de l’invasion.

Les opérations logistiques : le port Mulberry à Arromanches est devenu opérationnel quelques jours après le début du D-Day. Il a permis le déchargement de milliers de tonnes de matériel chaque jour. Ce système ingénieux a été utilisé jusqu’à la fin de l’été 1944, et a joué un rôle déterminant dans le maintien des forces alliées en matériel et en renforts lors de leur avancée à travers la France.

Le Musée du Débarquement : ce musée, situé directement à Arromanches, offre une vue détaillée sur la construction et le fonctionnement des ports Mulberry. Il présente des maquettes, des photographies, des films d’époque, et des artefacts relatifs à la construction et à l’opération des ports artificiels.

Les vestiges du port Mulberry : les restes des structures du port Mulberry sont encore visibles aujourd’hui dans la mer, témoignant de l’ampleur de cette opération logistique. Ces vestiges sont particulièrement impressionnants à marée basse.

Arromanches reste un témoignage vivant de l’ingéniosité et du courage des forces alliées durant la Seconde Guerre mondiale. Les visiteurs viennent du monde entier pour se recueillir et apprendre sur les incroyables réalisations techniques et humaines qui ont caractérisé l’invasion de la Normandie.

Source https://michelsardou.fandom.com/

« Si les Ricains n’étaient pas là » …

La chanson de Michel Sardou intitulée « Si les Ricains n’étaient pas là » est un hommage aux soldats américains qui ont participé à la libération de la France et de l’Europe durant la Seconde Guerre mondiale. Sortie en 1976, cette chanson exprime la reconnaissance envers les États-Unis pour leur rôle décisif dans la lutte contre l’Allemagne nazie. Les paroles, écrites par Michel Sardou en collaboration avec Pierre Delanoë, soulignent l’importance de ne pas oublier les sacrifices faits par les soldats américains.

Les paroles imaginent un monde où les États-Unis n’auraient pas participé à la guerre, posant la question de ce que serait devenue l’Europe sans leur intervention. La chanson a été interprétée dans un contexte où la présence militaire américaine en Europe, particulièrement pendant la Guerre Froide, était parfois contestée, mais elle rappelle surtout l’importance historique et les sacrifices consentis durant la Seconde Guerre mondiale.

Quelques paroles : « … Si les Ricains n’étaient pas là/Vous seriez tous en Germanie/À parler de je ne sais quoi/À saluer je ne sais qui… »

« Poppy », le coquelicot

En 2024, à l’occasion du 80e anniversaire du débarquement du 6 juin 1944, il est essentiel de poursuivre et de renforcer le travail de mémoire pour honorer les sacrifices des hommes et des femmes qui ont participé à cette journée historique. Cette date marque non seulement un tournant décisif dans la Seconde Guerre mondiale, mais elle symbolise également l’engagement pour la liberté et la paix en Europe et dans le monde.

Nous devons nous rappeler et transmettre les histoires de courage, de détermination et d’humanité qui ont caractérisé le D-Day, afin de préserver cette mémoire collective pour les générations futures. Les cérémonies commémoratives, les projets éducatifs, les expositions et les publications sont autant de moyens de rendre hommage aux disparus et de souligner l’importance de la paix, fruit de tant de luttes et de sacrifices.

Il est de notre responsabilité de maintenir vivant le souvenir de cette lutte pour la liberté, en veillant à ce que les leçons du passé continuent d’éclairer notre présent et notre avenir.

Voie de la Liberté – Km0 – Sainte-Mère-Église