Journal (indiscret) d’un Grand Commandeur de Hervé Bodez, publié par les Éditions Rosa Celtica en 2023, est un ouvrage pour les francs-maçons souhaitant approfondir leur compréhension du Rite Écossais Ancien Accepté (REAA).
Le livre offre une explication détaillée des rituels et des symboles du REAA, souvent complexes et riches en significations cachées. En décryptant ces éléments, Hervé Bodez permet aux francs-maçons de mieux saisir les enseignements et les valeurs véhiculés par ces pratiques.
Ralph Waldo Emerson, c. 1857
Commençant par l’épigraphe « N’allez pas là où mène les chemins, allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace » attribuée à Ralph Waldo Emerson, celle-ci invite immédiatement à une réflexion profonde sur la nature de l’individualité, du courage et de l’innovation. Rappelons que Ralph Waldo Emerson (1803-1882) était un essayiste, philosophe et poète américain, et un chef de file du mouvement transcendantaliste, qui prônait la nature, l’intuition et l’individualisme comme sources principales de l’inspiration humaine. Cette citation reflète bien ses idées et philosophies centrales, c’est-à-dire le refus des conventions et l’innovation, le courage et la détermination, l’autonomie et être pionnier dans des domaines inexplorés…
La voie suivie par Hervé Bodez ? En tout cas, son exemple nous incite à prendre des risques pour suivre des chemins inexplorés et à laisser une marque durable dans le monde.
C’est sans doute ce qu’a fait l’auteur en étant le fondateur du Suprême Conseil de Méditerranée du Rite Écossais Ancien Accepté (REAA).
À commencer par ses premiers mots puisqu’il expose dans son « Antidictionnaire des infinitions ». Il nous parle de « l’approche de Haut Grade », donnant au tout sa « réverbération de Sens ».
L’auteur n’hésite pas à employer les termes antidictionnaire – référence à une œuvre ou un projet qui s’oppose aux conventions d’un dictionnaire traditionnel – et infinition – néologisme combinant les termes infini et définition et désignant une définition ouverte, incomplète ou indéfinie, qui suggère une multiplicité de significations possibles plutôt qu’une seule interprétation fixe –, concepts littéraires et philosophiques qui renvoient à des pratiques linguistiques et sémantiques spécifiques, souvent utilisées pour subvertir ou réinventer les usages traditionnels des dictionnaires et des définitions.
Hervé Bodez, après avoir exposé la règle en 12 points, règle universelle selon lui, décrit les cérémonies et les rituels, expliquant leur déroulement, leur symbolisme et leur signification spirituelle, aidant ainsi les membres à comprendre le but et l’importance de chaque étape du rite.
Les symboles utilisés dans le REAA sont expliqués en détail, ce qui aide les francs-maçons à interpréter correctement les messages ésotériques et philosophiques qu’ils contiennent.
De l’histoire du REAA, l’auteur indique que les loges maçonniques retrouvent une liberté et une prééminence similaires à celles d’avant 1717. Hervé Bodez explore l’évolution au fil du temps du rite, permettant aux francs-maçons de comprendre comment ledit rite s’est développé et a été influencé par différents contextes culturels et sociaux.
Le livre explore donc les racines historiques du REAA, offrant un contexte sur ses premières formes et les influences qui l’ont façonné. En suivant les changements et adaptations du REAA au fil du temps, l’auteur s’appuie sur de nombreux documents ou correspondances épistolaires ave ce de nombreux dignitaires d’obédiences, les membres peuvent voir comment le rite s’est adapté aux besoins de différentes époques et communautés.
Le journal,indiscret et donc révèle des informations personnelles ou confidentielles, offre un aperçu de la structure de gouvernance du REAA, y compris les rôles et les responsabilités des hauts dignitaires. Cela est crucial pour comprendre le fonctionnement interne de la confrérie et la manière dont les décisions sont prises.
Hervé Bodez
Hervé Bodez décrit la hiérarchie et les différents grades au sein du REAA, expliquant le parcours initiatique et les responsabilités à chaque niveau. En analysant comment la gouvernance est structurée et comment les décisions sont prises, le livre aide les membres à naviguer dans les aspects administratifs et organisationnels du REAA.
Les réflexions personnelles d’Hervé Bodez en tant que Grand Commandeur fournissent un témoignage précieux sur les défis, les réussites et les leçons apprises dans cette position. Cela peut inspirer et guider d’autres membres dans leur propre parcours maçonnique.
Les anecdotes et les expériences partagées par l’auteur permettent aux sœurs et aux frères de comprendre les défis auxquels ils pourraient être confrontés et les stratégies pour les surmonter. Et les leçons tirées de ses expériences offrent des conseils pratiques et philosophiques qui peuvent être appliqués par d’autres francs-maçons dans leur cheminement personnel et collectif.
Un des points essentiels est l’accent mis sur la liberté et l’indépendance plutôt que sur l’appartenance et la régularité de masse. Cette philosophie est développée dans le livre, encourageant les francs-maçons à se concentrer sur leur développement personnel et spirituel.
L’ouvrage met en avant l’importance de la liberté individuelle dans la quête maçonnique, permettant à chaque membre de trouver sa propre voie. C’est ainsi que l’accent mis sur l’indépendance souligne la valeur de la transmission individuelle et la reconnaissance basée sur la légitimité personnelle.
Ce Journal (indiscret) d’un Grand Commandeur– au format A4– est un outil intéressant pour les francs-maçons pratiquant le REAA. Il aide à éclairer les aspects ésotériques et pratiques du rite, offrant une compréhension plus profonde et enrichissante. Grâce à ses explications détaillées, ses réflexions personnelles et son exploration de la liberté et de l’indépendance – une belle liberté de ton aussi –, ce livre est une ressource pour quiconque souhaite approfondir sa connaissance.
Les Éditions Rosa Celtica sont une maison d’édition spécialisée dans la publication d’ouvrages liés à des thèmes ésotériques, mystiques et maçonniques, suggérant un intérêt pour des sujets de niche et des ouvrages qui explorent des domaines spirituels et initiatiques.
Journal (indiscret) d’un Grand Commandeur
Fondateur du Suprême Conseil de Méditerranée du Rite Écossais Ancien Accepté
Caral, située dans la vallée de Supe au Pérou, est considérée comme la plus ancienne cité d’Amérique. Fondée autour de 3000 avant J.-C., elle est souvent surnommée la « Cité Mère » de la civilisation andine. Cette ville antique offre un aperçu remarquable des débuts de l’urbanisation en Amérique du Sud.
Caral a été découverte dans les années 1990 par l’archéologue péruvienne Ruth Shady. Les fouilles ont révélé une série de pyramides, de places circulaires et de structures résidentielles, démontrant une organisation sociale complexe et avancée pour l’époque. Les chercheurs ont également trouvé des instruments de musique, des textiles, et des restes de poissons, suggérant une société qui pratiquait l’agriculture, la pêche et possédait des réseaux d’échanges commerciaux.
Ruth Shady, en 2014
Importance archéologique
Caral est célèbre pour ses structures monumentales, dont la Grande Pyramide qui mesure environ 20 mètres de haut – 18 disent certains spoécialistes. Les constructions montrent une connaissance avancée de l’architecture et de l’urbanisme.
La Grande Pyramide
La Grande Pyramide de Caral, aussi connue sous le nom de « Pyramide Mayor », mesure environ 20 mètres de haut avec une base couvrant près de quatre hectares. Cette structure massive est construite en utilisant des pierres et de la terre, disposées en terrasses successives.
Sa fonction
La pyramide servait probablement à des fins cérémonielles et religieuses. Au sommet, des vestiges d’autels et de feux rituels ont été découverts, suggérant qu’elle jouait un rôle central dans les activités rituelles de la cité.
Les autres structures notables : places circulaires enfoncées, complexes résidentiels et amphithéâtre
Caral comporte plusieurs places circulaires enfoncées, situées à la base des pyramides. Ces places étaient probablement des lieux de rassemblement pour les cérémonies publiques et les activités sociales. Elles montrent une connaissance avancée de l’ingénierie et de l’architecture.
La ville comprend également des complexes résidentiels élaborés, indiquant une stratification sociale. Les résidences étaient construites en adobe et en pierre, avec des cours intérieures et des espaces communs. Un amphithéâtre circulaire a été découvert, suggérant des performances et des activités culturelles importantes. La présence d’instruments de musique tels que des flûtes en os de pélican renforce cette hypothèse.
Les techniques de construction
L’utilisation de « shicras ». Les constructeurs de Caral utilisaient des sacs en filet remplis de pierres, appelés « shicras », pour stabiliser les structures et prévenir les dommages sismiques. Cette technique démontre une compréhension sophistiquée de l’ingénierie sismique.
Conception et orientation
Les pyramides et autres structures de Caral sont alignées avec précision selon des axes astronomiques, ce qui reflète une connaissance avancée de l’astronomie et des cycles saisonniers. Cette orientation permettait probablement de marquer des événements solaires importants, tels que les solstices et les équinoxes.
Importance culturelle et historique
Les structures monumentales de Caral témoignent d’une société hautement organisée et technologiquement avancée, bien avant l’apparition de la civilisation inca. L’architecture de Caral n’est pas seulement un exploit technique, mais aussi un reflet des pratiques sociales, culturelles et religieuses de ses habitants.
Et l’économie dans tout ça ?
Les habitants de Caral cultivaient principalement du coton, des haricots et des courges. Les découvertes de coquillages et de poissons indiquent qu’ils avaient des échanges avec les communautés côtières.
Fait intéressant, aucune preuve de fortifications ou d’armes n’a été trouvée, suggérant que Caral était une société pacifique.
La reconnaissance de l’UNESCO
En 2009, l’UNESCO a inscrit Caral au patrimoine mondial, reconnaissant son importance exceptionnelle pour l’histoire de l’humanité et de la civilisation andine. Aujourd’hui, Caral attire de nombreux touristes et chercheurs du monde entier, désireux de comprendre les origines des premières civilisations américaines.
Ce que nous vivons actuellement en France interroge. En qualité de franc-maçon, naturellement je cherche à comprendre.
Que voit-on ?
L’expression politique d’un mécontentement social : Le score du Rassemblement National, parti d’extrême droit dénote un réel mécontentement social qui concerne tous les secteurs sociologiques de la société française en métropole et hors métropole !
L’expression décomplexée d’une xénophobie : Alors que le rejet de l’étranger est interdit par la constitution et par l’église catholique, plusieurs partis politiques d’extrême droite s’en réclament sans que cela soit puni par la loi et sans que les évêques s’en offusquent ! C’est un sujet de discussion très répandu comme un cataclysme que l’on subit sans en connaître la cause.
L’expression de l’antisémitisme sous couvert d’antisionisme : C’est la conséquence de la guerre que mène Israël contre le Hamas palestinien, avec une assimilation religieuse qui aboutit à une agressivité envers la religion juive par une minorité de musulmans et par plusieurs mouvements politiques d’extrême gauche.
Un dénigrement des politiciens qui sont vécus comme des technocrates incapables de résoudre les problèmes des Français. L’exemple le plus typique est celui du Président de la République, qui fut assimilé à une hyper intelligence lorsqu’il fut élu en 2017 et qui aujourd’hui souffre d’un rejet. Ce dénigrement des politiciens profite aux partis extrémistes dit anti-système.
L’augmentation du secteur informel et de l’insécurité qui l’accompagne : toute une activité économique et sociale se développe dans l’obscurité du non-droit et manifestement cela marche car l’état se révèle incapable de la contrôler. Cela concerne bien sûr l’activité mafieuse mais pas que ! Et bien sûr si cela se développe, cela veut dire que c’est rentable !
Un fonctionnement des services publics qui ne répond plus aux attentes des usagers ! De l’accès difficile avec la complexité du numérique aux regards méfiants, sans parler du formalisme réglementaire, de la santé à l’éducation, tout semble plus difficile.
Et puis il y a aussi cette inquiétude prégnante sur les changements climatiques qui semblent devenir de plus en plus effrayants.
Orage
Enfin, pour comble, l’incapacité à exprimer une authenticité ! Que cela soit dans les médias, ou dans les discours, tout sonne faux : ce sont l’auto satisfaction, les jeux de rôles, les arguments dilatoires, la mauvaise foi !
Et puis cette obligation de vivre au rythme d’une consommation inflationniste source de profits car au final consommer c’est permettre à d’autres de faire fortune !
Au total la France, qui s’honore d’être le pays des droits de l’homme, voit les français sur le point de donner les rênes de notre pays à des responsables xénophobes anti-républicains ! La honte en somme !
Et tout cela comme la conséquence d’un mal être qui n’a pas été pris en compte par les élus dont s’était la fonction collective. Le chacun pour soi les a conduits au rejet de l’autre !
L’élément qui m’apparaît le plus important dans la causalité de cette dérive me semble être l’incapacité à accompagner l’existence des communautés françaises d’origine étrangère.
Espion en noir avec son chapeau et ses lunettes noires
L’immigration a permis aux industries françaises de bénéficier d’une main d’œuvre indispensable à son activité. Mais personne n’a expliqué aux autres français qu’il fallait apprendre à vivre avec eux, qu’il fallait accepter leurs coutumes. Faire croire que les étrangers n’ont pas leur place en France est un mensonge et les politiciens qui propagent cette hérésie sont irresponsables. Mais aucun responsable politique n’a imaginé l’accompagnement nécessaire pour permettre une intégration dans la paix et l’harmonie. Aujourd’hui le comble n’est-il pas de voir des partis politiques se spécialiser dans un clientélisme pour ou anti étrangers ?
Et la société civile se tait et semble sidérée !
Et les religions voient leurs ouailles dériver dans la haine sans pouvoir les en empêcher !
Pauvres français !
On peut comprendre que le découragement devant la survenue de l’inéluctable domine les pensées : A quoi bon ! Ils l’ont voulu, ils l’auront !
Personnellement je ne m’y résous pas !
En qualité de franc-maçons, nous avons dans notre ADN la culture du compromis, de la conciliation et de la recherche de l’entente. N’est-ce pas dans le contexte de la guerre civile en Angleterre au XVIIème siècle que les loges sont apparues et ont participé au retour de la Paix civile ?
Freemasons’ Hall de Londres, Grande Loge Unie d’Angleterre, Londres
Aujourd’hui, il faut avant tout comprendre car le phénomène n’est pas spécifiquement français ; l’Europe entière est concernée.
Tout se passe comme si nous vivions dans une période charnière de la société européenne ; le vieillissement démographique, le besoin de main d’œuvre, l’immigration, dans le contexte de nombreux foyers de guerre à travers le monde et en particulier en Afrique et au Moyen-Orient, sans parler de l’impact du réchauffement climatique et de l’agressivité économique du capitalisme d’état chinois, a profondément bouleversé la vie « tranquille » des Européens, jouissant de multiples avantages sociaux et convaincus d’être au-dessus de tout.
Il faut expliquer aux français que l’Europe ne peut garder sa qualité de vie que si nous savons partager avec une population d’origine étrangère.
Comment mettre en place ce vivre ensemble indispensable à une harmonie sociale ?
La démarche maçonnique n’est pas une démarche d’invective, de condamnation tous azimuts ; c’est une démarche d’explication, d’écoute avec le désir de convaincre celles et ceux qui se sont écartés du chemin de la raison.
L’autorité morale que confère la sagesse maçonnique constitue notre crédibilité. Encore faut-il être capable de l’acquérir !
C’est naturellement le rôle de nos dignitaires, mais aussi la fonction de nos officiers, de rassembler la communauté maçonnique pour qu’elle puisse peser pour un solutionnement des problèmes de la société française.
La Vérité nous oblige de constater que la société maçonnique ne se porte pas très bien : que de querelles, que d’invectives, que de désirs de petits pouvoirs ! Tout cela pourquoi ? La médiocrité semble prévaloir sur nos devoirs. Au point que ce qui se passe dans la société se répand dans les loges. Le Front National y fait des adeptes ; le fait religieux impose des compromissions ; les anciens combattants rêvent de reprendre les armes profanes !
Comment s’étonner du découragement qui contamine de nombreuses sœurs et frères ?
En sommes-nous réduits à nous entretuer nous aussi ?
Espérons, malgré tout, que, de nos colonnes, émergent des sœurs et des frères qui, avec conscience, sauront relever le défi de ce vivre ensemble qui a tant de mal à exister.
Organisé en ligne et gratuit pour tous, le Symposium annuel de la Grande Loge de Californie discutera de la maçonnerie marginale et explorera les mystères qui nous lient.
Le Symposium maçonnique de Californie 2024 nous informe que selon certaines estimations, il existe 3 361 organisations fraternelles dans le seul État de Californie. La franc-maçonnerie est l’une des plus anciennes d’entre elles, et certainement la plus influente.
Mais cette influence va dans les deux sens. De même que de nombreuses organisations fraternelles ont emprunté à la maçonnerie de la loge bleue, de même le Métier a emprunté des éléments à d’autres rites maçonniques et quasi-maçonniques – à des groupes aussi variés et mystiques que le rite swedenborgien, les zouzimites* et d’innombrables autres. Ces liens sont au cœur du symposium maçonnique de Californie 2024, qui se tiendra le mercredi 28 août. Rejoignez les chercheurs et experts maçonniques pour une série de présentations sur certains des rites maçonniques les plus mystérieux et ésotériques – ce que l’on appelle souvent la « maçonnerie marginale ».
En visioconférence
Rejoignez-les pour une large discussion sur la façon dont ces groupes ont croisé et continuent de croiser la maçonnerie artisanale, et sur l’héritage qu’ils ont laissé derrière eux.
Parmi les intervenants figurent certains des auteurs les plus éminents sur ces sujets. Cette discussion sera dirigée par Gabriel G. Mariscal, le grand premier surveillant de la Grande Loge de Californie.
Les intervenants
Angel Millar est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la franc-maçonnerie, dont Three Stages of Initiatic Spirituality : Craftsman, Warrior, Magician ; ainsi que The Crescent and the Compass : Islam, Freemasonry, Esotericism and Revolution in the Modern Age. Ses écrits ont été publiés dans plusieurs magazines, dont Quest et Philalethes, ainsi que dans les Transactions of the American Lodge of Research et le Journal of Indo-European Studies. Il a également été invité à diriger l’édition de mars 2019 de Fraternal Review, publiée par la Southern California Research Lodge. Ce numéro explore l’influence de la franc-maçonnerie sur les arts contemporains, la mode et la culture.
Angel Millar est l’ambassadeur new-yorkais de l’Association des arts maçonniques. En tant qu’artiste, plusieurs de ses peintures maçonniques font partie de la collection permanente de la Chancellor Robert R Livingston Masonic Library, à New York, et ont été exposées à la Henry W. Coil Library and Museum of Freemasonry en 2014. Il est l’actuel rédacteur en chef de la publication Fraternal Review.
Jaime Paul Lamb est l’auteur de Myth, Magick & Masonry : Occult Perspectives in Freemasonry(The Laudable Pursuit, 2018), Approaching the Middle Chamber : The Seven Liberal Arts in Freemasonry and the Western Esoteric Tradition(The Laudable Pursuit, 2020), et The Archetypal Temple and Other Writings on Masonic Esotericism(Tria Prima Press, 2021).
Il est membre de la Old Well-Saint John’s Lodge No. 6, F.&A.M., à l’orient de Norwalk, Connecticut, membre fondateur et vénérable maître de l’Ascension Lodge No. 89, F.&A.M. à Phoenix, membre de la Valley of D.C., A.A.S.R., frère de l’Arizona College of the Societas Rosicruciana in Civitatibus Foederatis, et ancien maître de l’Arizona Research Lodge No. 1 pour l’année 2016.
Joe Martinez est un vétéran de l’armée américaine et un ancien agent spécial du contre-espionnage. Il est actuellement cadre et technologue pour des cabinets juridiques d’entreprises et de gouvernements dans la région de Washington.
M. Martinez est titulaire d’une licence en administration de la justice pénale de l’université de Phoenix, d’une maîtrise en sécurité de l’information de l’université Western Governors et est actuellement candidat au doctorat en exposition biblique.
Le Frère Joe Martinez est actuellement le grand orateur de la Grande Loge du District de Columbia. Il a été deux fois maître de la Manasseh Lodge No. 182, A.F. & A.M. de la Grande Loge de Virginie. Il est à nouveau responsable de l’éducation pour le 4e district maçonnique de la Grande Loge de Virginie. Il est également membre de la première loge ésotérique de D.C., Benjamin B. French Lodge No. 15, et maçon dans le Massachusetts, en Caroline du Nord, au Kansas et à l’UGLE. Il est membre du York Rite, des Allied Masonic Degrees, des Knight Masons, du YRSC, des Operatives, du SRICF et d’autres ordres initiatiques.
Le Frère Joe Martinez est l’un des coanimateurs de la table ronde maçonnique et il aime se concentrer sur l’expérience initiatique, les rituels d’initiation et les mystères des anciennes civilisations, ainsi que sur leurs synergies avec l’artisanat maçonnique.
Modérateur : Gabriel G. Mariscal
Né à Sacramento, Gabriel Mariscal a servi dans l’infanterie de l’armée américaine pendant plus de dix ans. Aujourd’hui, il est un expert avec plus d’une décennie d’expérience en gestion exécutive dans l’industrie de l’immobilier commercial. Il a été initié, reçu et élevé au rang de maître maçon il y a 17 ans à Mount Vernon, en Virginie (Lodge No. 219). Il a été deux fois « past master » et est créateur de contenu sur YouTube.
Il est actuellement membre du comité de leadership et de développement de la Grande Loge, qui sert de groupe de réflexion à la Grande Loge et crée du contenu pour les retraites de leadership. Il est également membre du comité d’éducation maçonnique de la Grande Loge. Président du Comité consultatif d’éducation publique de Sacramento pour la California Masonic Foundation et en 2023-24, il servira en tant que grand steward senior.
[NDLR : La « maçonnerie marginale » en Californie, comme ailleurs, se réfère à des groupes et des rites maçonniques qui ne font pas partie des obédiences maçonniques traditionnelles reconnues. Ces groupes explorent souvent des aspects ésotériques, mystiques ou alternatifs de la franc-maçonnerie. Voici quelques exemples et éléments clés de la maçonnerie marginale en Californie :
1. Rites Égyptiens et Asiatiques :
– Des rites comme l’Ordre Égyptien de Memphis-Misraïm et les Frères Asiatiques (Asiatic Brethren) font partie de la maçonnerie marginale. Ces rites intègrent souvent des éléments de la Kabbale, de l’alchimie et du mysticisme oriental.
William Henry Abdullah Quilliam avec Masonic Regalia en 1906 comme Master of Temperance Lodge No. 2876. Vers 1880, il fonda l’ordre des zuzuimites
2. Ancient Order of Zuzimites :
– Cette société fraternelle, bien que moins connue, est similaire à la franc-maçonnerie traditionnelle mais se concentre sur des rituels et des symboles distincts. Elle est mentionnée pour ses origines musulmanes et ses liens avec des figures ésotériques comme William Henry Quilliam.
3. Fraternité et Société Mystiques :
– En Californie, comme dans d’autres régions, il existe des groupes qui se concentrent sur l’étude et la pratique des traditions mystiques et occultes. Ces groupes peuvent inclure des sociétés comme l’Ordre Hermétique de l’Aube Dorée (Hermetic Order of the Golden Dawn) et l’Ordo Templi Orientis (OTO), qui sont influencés par la franc-maçonnerie mais fonctionnent indépendamment des obédiences maçonniques reconnues.
4. Recherche et Publications :
– Des organisations comme la Southern California Research Lodge publient des travaux sur la maçonnerie marginale et explorent l’histoire et les pratiques de ces groupes. Leur publication, le Fraternal Review, traite de sujets tels que les rites égyptiens et les sociétés secrètes alternatives, offrant une perspective académique sur ces groupes marginaux. Ces groupes et rites offrent une diversité de perspectives et de pratiques au sein de la franc-maçonnerie, souvent en se concentrant sur des aspects ésotériques et spirituels moins abordés par les loges traditionnelles.]
François Morel, franc-maçon de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française (GL-AMF), couramment dénommée L’Alliance, est un illustrateur spécialisé dans le dessin d’humour maçonnique. Il a déjà publié chez Dervy, en 2020, Les Secrets de la méthode maçonnique, cosigné avec Jacques CarlettoetIl en est de même à l’Orient (Numérilivre, 2022).
Peu connaissance Pierres de Lumière, la revue officielle de la Grande Loge Franco-Maltaise.
S’agissant d’une belle revue reliée, au format A4, elle est considérée comme un beau-livre richement illustré.
Elle offre une perspective et variée sur la franc-maçonnerie contemporaine et ses traditions.
L’éditorial du grand maître Laurent Jaunaux reflète une période de transition et d’ouverture pour la Grande Loge Franco-Maltaise, mettant l’accent sur la qualité, la reconnaissance, et l’expansion des relations fraternelles au-delà des frontières nationales. La promotion d’une franc-maçonnerie « décomplexée » invite à une pratique plus libre et spirituelle, tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales.
De micro-obédience, la Grande Loge Franco-Maltaise est devenue une petite obédience reconnue pour la qualité et le sérieux de ses travaux.
Il fait état de leur nouvelle loge « Splendor Solis » à l’orient de Tours et nous informe .que lors du dernier convent en juin 2023, des réformes ont été adoptées pour reconnaître les obédiences et loges de diverses origines comme maçonniques. Une distinction claire est faite entre l’amitié et la reconnaissance maçonnique, permettant ainsi d’établir des traités d’amitié avec d’autres obédiences. Nous apprenons ainsi qu’une déclaration d’universalité a été signée, étendant la reconnaissance à travers divers pays d’Europe et au-delà.
Laurent Jaunaux souligne que la qualité des travaux est mise en avant, avec des contributions notables dans la revue. Il note les liens entre la franc-maçonnerie et d’autres traditions, telles que le celtisme et le druidisme, qui sont explorés.
L’éditorial se termine sur une citation d’Oscar Wilde, soulignant que le but de la vie est le développement personnel et la réalisation de sa nature.
Nous avons retenus quelques points saillants quant aux contenus de la revue avec, en tout premier lieu, le texte de Michel Maffesoli sur « L’Ordre Maçonnique ». Notre frère, sociologue renommé, propose une réflexion sur la continuité et l’évolution de la franc-maçonnerie, s’inscrivant dans la lignée de son ouvrage précédent Le Grand Orient, les lumières sont éteintes. Jean-Claude Cappelli explore les liens entre le celtisme, le druidisme et la franc-maçonnerie, soulignant les racines anciennes et communes de ces traditions.
Puis l’article « Pourquoi l’appellation Franco-Maltaise ? » explique l’origine et la signification de l’appellation « Franco-Maltaise », dissipant les confusions et clarifiant l’identité unique de cette obédience. Quant à Natacha Gray, elle nous fait partager ses impressions et réflexions sur la franc-maçonnerie à travers un prisme littéraire, rappelant le style de Montesquieu.
« Le Rite Moderne d’Écosse », rire pratiqué par cette grande loge est expliqué par le grand maître lui-même à l’occasion d’une conférence tenue à Perpignan en juin 2023, explorant les particularités et l’évolution dudit rite.
Ensuite, un travail collectif, peu commun il est vrai, sur « Le Saumon » est livré à la sagacité du lecteur. Une façon de mieux connaître le symbolisme du saumon dans le contexte maçonnique, représentant la sagesse et la connaissance.
Un regard historique et contemporain sur les sorcières, lié à la célébration de Samhain, et leur place dans l’imaginaire collectif est porté par Geneviève Lévêque et Lucie S. Il nous est aussi proposé, par Alexandra Adjiman, une exploration innovante utilisant l’intelligence artificielle (ChatGPT) pour comprendre et expliciter le symbole de la triquetra, également connue sous le nom de nœud triquetra ou nœud de la trinité, qui est un symbole ancien constitué de trois arcs interconnectés formant une sorte de triangle ou de trépied. Ce symbole a des racines profondes dans plusieurs cultures et traditions, notamment celtiques, chrétiennes et païennes.
Dans la tradition celtique, la triquetra est souvent associée aux cycles naturels et aux trois domaines de la terre, de la mer et du ciel. Elle peut également représenter les phases de la vie : naissance, vie et mort, ou les aspects féminins de la divinité : la jeune fille, la mère et la vieille femme.
Les premiers chrétiens ont adopté la triquetra pour symboliser la Sainte Trinité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. La continuité de ses lignes fermées symbolise l’éternité et l’unité divine.
La triquetra est généralement représentée comme trois arcs ou pétales entrelacés, parfois entourée par un cercle, soulignant l’interconnexion et l’unité de ses composants. Elle peut être trouvée dans l’art celtique, les bijoux, les manuscrits médiévaux et l’architecture religieuse.
Ce numéro de Pierres de Lumière se distingue par la diversité et la profondeur de ses contributions. Il illustre non seulement l’histoire et les traditions de la franc-maçonnerie en général et de cette grande loge en particulier, mais aussi son adaptation et sa pertinence dans le monde moderne. Chaque article apporte une perspective unique, enrichissant la compréhension globale de cette fraternité complexe et multiforme. Les lecteurs sont invités à explorer ces thèmes avec un esprit ouvert et une volonté de découvrir les multiples facettes de la Grande Loge Franco-Maltaise.
Il s’agit de la revue de la Grande Loge Franco-Maltaise, mais également du Rite Moderne d’Ecosse et du Souverain Collège de France et de Malte, accessible à tous les cherchants.
La revue dédiée à l’exploration des thèmes spirituels, historiques et philosophiques liés à la franc-maçonnerie et aux traditions ésotériques.
Les deux premiers numéros nous avaient captivés avec des articles passionnants et des perspectives inédites tels « La Tradition Primordiale sans parler de Guénon » par Laurent Jaunaux, « Le Cycle des Fêtes Celtiques » par Jean-Claude Cappelli, « Le Chamanisme » par Eric Izar, « Merlin, la réalité, le mythe, la légende et les Druides » par Édith Gauthier, « Samhain ou Halloween » par Geneviève L., « Franc-Maçonnerie, arts martiaux et spiritualité » par Sébastien I. ou encore « Le bouleau » par Lucie S.
Pierres de Lumières s’impose comme une référence incontournable pour les passionnés de symbolisme, de traditions ancestrales et de franc-maçonnerie, offrant une plongée érudite et esthétique dans des sujets fascinants.
Pierres de Lumières
La revue de la Grande Loge Franco-Maltaise
La Valette GLM, 2023, 88 pages, 20 €
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Pour savoir plus sur la Grande Loge Franco-Maltaise, consultez son site.
De notre confrère uk.news.yahoo – Par Géorgie Revell
LES CHARITÉS et les bonnes causes ont reçu des chèques totalisant 96 450 £ de la part des francs-maçons qui se réunissent à Bournemouth. Le maire de la ville, Cllr George Farquhar, a assisté à la franc-maçonnerie où des représentants des associations caritatives ont expliqué ce qu’ils faisaient.
Cllr Farquhar a reçu un chèque pour l’une de ses œuvres caritatives choisies, Every Paw Matters, qui soutient les animaux vulnérables et leurs propriétaires dans toute l’agglomération.
Parmi les autres récipiendaires présents lors des débats figuraient des groupes de lutte contre le cancer, Macmillan Caring Locally, Project Planet Earth, des banques alimentaires et la Fondation Steve Bernard.
Cllr Farquhar a déclaré : « J’étais intéressé à en savoir plus sur la franc-maçonnerie et les idées fausses à son sujet.
« Les francs-maçons sont connus pour être secrets, mais cela date de la guerre où Hitler les persécutait. Je suis heureux qu’ils reviennent dans la lumière.
« C’était une grosse somme d’argent à donner et, en entendant toutes les organisations caritatives, il est clair quel travail merveilleux et important se déroule à Bournemouth.
« Et je veux pouvoir utiliser ma plateforme pour promouvoir les œuvres caritatives et les bonnes causes. »
Chris Lockwood, qui dirige les francs-maçons à Bournemouth et à New Forest , a déclaré : « C’est toujours émouvant d’entendre les organisations caritatives et cela nous motive vraiment.
« Un montant similaire a été donné à Lymington par les loges New Forest et Christchurch et nous avons l’intention de continuer.
« La charité est importante pour les francs-maçons et nous nous efforçons également de devenir de meilleures personnes.
« Plus nous avons de membres, plus nous pouvons collecter d’argent et j’encourage les hommes et les femmes à envisager de devenir francs-maçons. »
Dans presque toutes les juridictions des États-Unis, le volume de la Loi Sacrée est ouvert au 133ème Psaume au premier degré, au septième chapitre d’Amos au deuxième degré et au douzième chapitre de l’Ecclésiaste au troisième degré.
Les francs-maçons britanniques ouvrent leur Bible au premier degré à Ruth iv : 7 :
« Or, c’était autrefois la manière en Israël concernant le rachat et le changement, pour confirmer toutes choses ; un homme lui arracha sa chaussure et la donna à son voisin ; et c’était le témoignage en Israël.
Au deuxième degré, les Anglais utilisent Juges XII:6 :
« Alors ils lui dirent : Dis maintenant Shibboleth ; et il dit Sibboleth ; car il ne pouvait pas le prononcer correctement. Alors ils le prirent et le tuèrent aux passages du Jourdain ; et il tomba à cette époque quarante-deux mille hommes d’Éphraïmite. Au troisième degré, les maçons de la juridiction britannique ouvrent la Bible à I Rois VII : 13-14 :
Et le roi Salomon envoya chercher Hiram à Tyr. Il était fils d’une veuve de la tribu de Nephtali, et son père était un Tyrien, ouvrier dans l’airain. et il fut rempli de sagesse et d’intelligence, et vint vers le roi Salomon et accomplit tout son ouvrage. Divers autres passages ont été utilisés à différentes époques ; le récit du sacrifice prévu d’Isaac par Abraham au premier degré ; I Rois VI : 8, et encore une fois dans II Chroniques iii : 17 au deuxième degré ; et Amos v:25,26 et II Chroniques vi:14,15 (la prière du roi Salomon lors de la dédicace du Temple) pendant le troisième degré. La question de savoir si l’un de ces passages est plus approprié que ceux qui sont presque universellement utilisés dans ce pays est une question d’opinion. Les nôtres ont pour nous le caractère sacré d’un long usage, le caractère sacré du familier, et il serait vraiment audacieux de tenter de les changer. Hélas, nombreux sont ceux qui lutteraient vigoureusement pour leur maintien ne les comprennent pas ; la sauterelle et l’amandier, le fil à plomb du Seigneur et la rosée d’Herman sont encore des mystères scellés pour de nombreux maçons, bien que leur interprétation soit aussi belle que simple. Le 133ème Psaume utilisé dans la loge d’un apprenti entré se lit comme suit :
« Voyez, comme il est bon et agréable pour des frères de vivre ensemble dans l’unité ! C’est comme le parfum précieux sur la tête, qui coulait sur la barbe, même sur la barbe d’Aaron ; cela descendait jusqu’aux pans de ses vêtements ; comme la rosée de l’Hermon et comme la rosée qui descend sur les montagnes de Sion ; car là, le Seigneur a commandé la bénédiction, même la vie pour toujours.
L’unité est essentielle dans une loge maçonnique ; unité de pensée, d’intention et d’exécution. Ce n’est qu’un autre mot pour désigner l’harmonie, que l’on enseigne aux francs-maçons : « c’est la force et le soutien de toutes les institutions bien réglementées, en particulier la nôtre ». La rosée est la bénédiction de la nature là où la pluie est faible et la rosée de l’Hermon est proverbialement lourde. Israël versa des onguents précieux sur la tête des personnes honorées ; ce qui « descendait jusqu’aux pans de ses vêtements » était évidemment en grande quantité, significatif de l’honneur rendu à Aaron, personnification du grand sacerdoce, représentatif de la solidité de son groupe. L’ensemble du passage est une glorification de la beauté de l’amour fraternel, c’est pourquoi il fait partie du diplôme d’apprenti, dans lequel l’initié est d’abord initié à ce principe de la Fraternité. « Ainsi il me l’a montré ; et voici, le Seigneur se tenait sur un mur fait d’un fil à plomb, avec un fil à plomb à la main. Et le Seigneur m’a dit : Amos, que vois-tu ? » Et j’ai répondu : un fil à plomb. Alors l’Éternel dit : Voici, je mettrai un fil à plomb au milieu de mon peuple Israël ; Je ne passerai plus à côté d’eux. (Amos VII :7,8) . La partie vitale et importante est que le Seigneur a placé un fil à plomb « au milieu de son peuple Israël ». Il ne proposait pas de les juger au fil à plomb au loin, dans un autre pays, dans les cieux élevés, mais ici – ici « au milieu » d’eux.
Ceci est d’un grand intérêt pour le Fellowcraft Mason, car cela lui apprend comment il doit juger son propre travail – et, plus important encore, comment il doit juger le travail des autres.
Vraisemblablement, les plombs pendent de la même manière. Vraisemblablement, tous les plombs, comme tous les carrés et tous les niveaux, sont également précis. Pourtant, un homme peut utiliser un outil en pensant qu’il est précis, ce qui n’est pas vrai pour un autre. Si les outils de construction et les outils de jugement ne sont pas identiques, soit le jugement doit être inexact, soit le jugement doit prendre en considération l’outil avec lequel le travail a été effectué. Grâce au système tactile, un aveugle peut apprendre à écrire sur une machine à écrire. Si un caractère détaché tombe de la barre de caractères lorsque l’aveugle frappe la lettre « e », il ne fera qu’une petite tache noire sur le papier. Il ne serait pas raisonnable de reprocher à l’aveugle un travail imparfait puisqu’il n’a aucun moyen de savoir que son outil est défectueux. Si les taches qui représentent la lettre « e » sont toutes aux bons endroits, alors il est évident que malgré son handicap, l’aveugle a parfaitement exploité sa machine. Il s’agit d’un jugement au fil à plomb « au milieu » de l’homme et de son œuvre. Mais si le papier avec les lettres « e » tachées était examiné par quelqu’un qui ne connaît rien de la cécité de l’ouvrier ni de sa machine à écrire, il le jugerait sans doute comme imparfait.
Les constructeurs du Washington Monument et de la Tour Eiffel à Paris ont tous deux utilisé des plombs précis au niveau de la latitude sur laquelle se trouvent ces structures. Les deux sont perpendiculaires au niveau de la mer. Pourtant, pour certains observateurs sur la Lune, équipés d’un puissant télescope, ces tours ne sembleraient pas parallèles. Comme ils se trouvent à des latitudes différentes, ils s’élèvent de la surface de la terre en formant un angle les uns par rapport aux autres.
Sans aucun doute, celui qui a conçu le monument protesterait que le Mémorial à Washington avait raison et que la Tour de l’Ingénieur français avait tort. Sachant que son fil à plomb était précis, le Français croirait le monument tordu. Mais le Grand Architecte, nous pouvons l’espérer, penserait que les deux avaient raison, sachant que chacun était parfait par le fil à plomb avec lequel il a été érigé. Ainsi, la leçon d’Amos est que nous devons juger notre travail par nos propres plombs, et non par ceux d’autrui ; si nous construisons ce qui est du bon travail, du vrai travail, du travail carré, avec nos propres outils de travail – en d’autres termes, selon nos propres normes – nous réussirons. Ce n’est que lorsqu’un Fellowcraft trahit sa propre conscience qu’il construit autrement que de manière juste et droite.
De toutes les citations, allusions, faits et noms de la Grande Lumière qui font partie du rituel maçonnique, aucun n’a une place plus sûre dans le cœur des frères que les sept premiers versets de l’Ecclésiaste XII.
Des deux interprétations préférées des commentateurs bibliques, l’une fait de ce passage dramatique une description de la vieillesse et de la décadence sénile ; l’autre, une référence à l’orage rarement vécu et très redouté en Palestine.
L’interprétation physique peut être plus facilement considérée verset par verset :
1. « Souviens-toi maintenant de ton créateur aux jours de ta jeunesse, tandis que les mauvais jours n’arrivent pas et que les années n’approchent pas où tu diras : Je n’y prends aucun plaisir ».
2. « Jusqu’à ce que le soleil, ou la lumière, ou la lune, ou les étoiles ne s’obscurcissent pas, et que les nuages ne reviennent pas après la pluie : »
L’assombrissement de la lumière et des luminaires fait référence à une cécité imminente ou à une myopie extrême, et les nuages qui reviennent après la pluie à une persistance d’une mauvaise vue, même après de nombreux pleurs.
3. « Aux jours où les gardiens de la maison trembleront, et où les hommes forts se courberont, et où les broyeurs cesseront parce qu’ils sont peu nombreux, et où ceux qui regardent par les fenêtres seront obscurcis. »
Les gardiens de la maison sont les mains qui tremblent de paralysie dans la vieillesse. Les hommes forts sont les jambes qui s’affaissent avec les années. Les broyeurs qui s’arrêtent parce qu’ils sont peu nombreux sont les dents, et ceux qui regardent par les fenêtres sont une expression poétique de la vue.
4. « Et les portes seront fermées dans les rues, quand le bruit du grincement sera faible, et il se lèvera au chant de l’oiseau, et toutes les filles de la musique seront abaissées ; »
Les portes sont les oreilles qui deviennent sourdes avec l’âge et n’entendent plus le bruit du broyage du grain dans les petits moulins en pierre dont se servent les femmes. Se lever à la voix d’un oiseau peut signifier le sommeil léger de la vieillesse facilement interrompu par un léger bruit, ou une nervosité si extrême chez certains vieillards qu’ils sursautent au moindre bruit. Les filles de la musique sont les cordes vocales qui perdent leur bois avec l’âge, d’où la voix craquelée de la sénilité.
5. « Même quand ils auront peur de ce qui est élevé, et que des craintes seront sur le chemin, et que l’amandier fleurira, et que la sauterelle sera un fardeau, et que le désir s’éteindra ; parce que l’homme rentre dans sa longue demeure, et que les personnes en deuil parcourent les rues : »
Le vieil homme a peur de toute hauteur, sachant que ses os fragiles ne résisteront pas aux chutes. Il est timide et n’a aucune force pour se défendre. L’amandier fleurit en blanc, comme les cheveux d’un vieil homme. Un petit poids, même une sauterelle, est un fardeau trop lourd à porter pour un âge extrême. Les vieux n’ont aucun désir. La longue maison est la tombe, en préparation de laquelle les personnes en deuil parcourent les rues.
6. « Ou que le cordon d’argent soit détaché, ou que la coupe d’or soit brisée, ou que la cruche soit brisée à la fontaine ou que la roue soit brisée à la citerne. »
La moelle argentée est la moelle épinière. Le bol d’or est le cerveau, la cruche brisée à la fontaine un cœur défaillant, et la roue brisée à la citerne les reins, la vessie et la prostate, tout cela donne du mal à un vieil homme.
7. «Alors la poussière reviendra à la terre telle qu’elle était, et l’esprit retournera à Dieu qui l’a donné.»
Bible ancienne
Que l’écrivain possédait ou non une connaissance suffisante de l’anatomie pour symboliser des parties du corps telles que la « corde d’argent », le « bol d’or », la « cruche », la « roue cassée à la citerne » est si problématique que beaucoup de scepticisme quant à cette interprétation a été exprimée. Le peuple d’Israël était des nomades, des cultivateurs de la terre, des vignerons, des gardiens de troupeaux. Leur sagesse était spirituelle plutôt que matérielle. Qu’ils aient suffisamment disséqué les cadavres pour comprendre la relation entre leurs parties n’est pas impossible, car les sacrifices d’animaux étaient si courants. Mais ces images semblent être ancrées dans un degré de connaissance scientifique trop élevé pour être totalement crédibles. L’interprétation de la tempête ne se prête pas à cette objection, et elle est certainement bien plus conforme à la magnifique poésie des mots.
Pensez à une journée venteuse, avec des nuages et de la pluie ; vers le soir, le temps commence à s’éclaircir et le ciel redevient noir à mesure que les « nuages reviennent après la pluie ». C’était un signal de prudence, voire de terrorisme, en Palestine. Les hommes, les femmes et les enfants craignaient l’orage, probablement parce qu’il se produisait si rarement. Les portes étaient fermées dans les rues. Les fortes gardes qui se tenaient devant les maisons des riches avaient peur et tremblaient, car ils ne pouvaient pas quitter leur place. Les petits moulins avec lesquels les femmes moulaient le grain finissaient ; rares sont ceux qui resteraient à leur tâche face à la tempête. Les femmes des chambres hautes se retirèrent dans l’obscurité. Ceux qui étaient dehors sont devenus nerveux ; personne n’a chanté ; les têtes de tonnerre noires faisaient fleurir leurs cimes blanches comme l’amandier ; tout le monde craignait les éclairs et le tonnerre qui étaient en haut ; même un petit poids qui empêchait un homme de courir vers un abri était un fardeau.
Ici, l’avertissement est de se souvenir du Créateur avant la terreur de la mort, qui est pire que la terreur de la tempête. L’homme riche avec son bol d’eau doré accroché à une chaîne en argent doit le craindre. Le pauvre homme avec sa cruche de terre qui doit envoyer ses femmes au puits chercher de l’eau est terrorisé. Même l’homme fort et rude comme la roue de bois rudimentaire qui tirait le seau de peau jusqu’au sommet du puits tremblait de peur. La mort est la même pour tous et elle est également redoutée par tous.
Une telle interprétation équivaut presque à la poésie de l’expression. Mais lisez-le comme bon vous semble, la poésie majestueuse et impressionnante rappelle l’avertissement solennel avec un hochement de tête et un frisson dans le dos. . . Souviens-toi de « maintenant » ton Créateur – « maintenant », avant les terribles tempêtes de la vie. ou la décadence de la vieillesse est sur vous ; n’attendez pas que « les peurs vous gênent » pour appeler à l’aide le Tout-Puissant. N’attendez pas jusqu’à ce que l’âge édenté, aveugle et aux cheveux blancs demande de l’aide d’en haut car il n’y a plus d’aide sur terre ! Souviens-toi « maintenant » de ton Créateur, alors que les membres sont forts et le désir ardent, tandis que la vie bat facilement et que le monde est tout avant -.
2 mains posées sur le Bible pour le serment
Telle est l’intention de ces phrases retentissantes, et telle est leur signification pour la franc-maçonnerie. Chaque maître maçon apprend pour ne jamais oublier l’époque où celui qui avait bénéficié de la prière en loge devait maintenant prier pour lui-même. Celui à qui on avait appris à ne pas avoir peur lorsqu’il était entre les mains de ses frères se trouve enfin, allégoriquement, seul et en danger.
Aucun homme ne pense à son diplôme de Maître Maçon sans entendre à nouveau dans son cœur au moins le début et la fin de ce sermon en poésie. « Souviens-toi maintenant de ton Créateur, aux jours de ta jeunesse – alors la poussière reviendra à la terre telle qu’elle était, l’esprit retournera à Dieu qui l’a donné. » Les coups solennels de la cloche de l’Ecclésiaste et le drame saisissant de la légende d’Hiram Abif ne seront jamais connus de celui qui les a rencontrés ensemble.
Ordre, ordinaire. Un champ lexical déroutant, bel oxymore quand on évoque ce mot si banal dont cependant on ignore souvent le sémantisme.
Le verbe latin *ordiri signifie au sens premier, très concret,« commencer à tisser une trame ». Ainsi ourdit-on un complot, savant agencement des rôles et des complicités. *Ordo désigne l’ordre des fils dans une trame. Telle la classe d’un citoyen inséré dans une trame sociale et politique, son rang, ou encore l’ordre de bataille des soldats, fondamental pour la réussite potentielle de l’assaut.
L’usage en retient l’idée de commencement. L’exorde trace les lignes de pensée à partir desquelles se déroule un raisonnement. De là à concevoir qu’il y trouvera son ornement, *ord-nare, orner. On retrouve l’idée de tissage minutieux, en insistant sur le secret, puisque *subornare signifie « préparer en secret », ce qui supposera peut-être de suborner quelque témoin.
L’ordination d’un homme d’Eglise lui ordonne l’obéissance, lui interdisant ainsi une insubordination fauteuse de désordre.
Et voici le champ lexical de l’ordre, expression sans ambiguïté d’un pouvoir, d’une autorité autoproclamée et entérinée par la force violente ou plus sournoisement persuasive.
Qui décide de l’ordre des choses, du déroulement ordinaire de la vie des sociétés ?
Vaste programme !!!
Au chapitre des illustrations de l’ordinaire dans le quotidien, vestimentaire entre autres, on ne peut que s’amuser de la querelle du pantalon qui anima, à titre d’exemple, l’ordinaire moral donc politique des temps révolutionnaires et post-révolutionnaires dans la France du XVIIIe siècle et l’Angleterre du siècle suivant. Obligation du port du pantalon sous la robe, sous Louis XV, interdiction de tout vêtement masculin, donc du pantalon, faite aux femmes à la fin de la Révolution, parce que trop aristocratique. Une proclamation de la Convention du 29 octobre 1793 garantit que le port du caleçon ne sera pas imposé aux femmes, et les « Merveilleuses » du Directoire portent parfois un caleçon couleur chair et transparent, qui leur permet d’être nues sans l’être…
Un médecin anglais en justifie ainsi le port pour les filles : « En interceptant le passage de l’air, soit dans la marche ordinaire des femmes soit dans leurs danses animées, il préviendrait les rhumatismes et autres incommodités ». Symbole de modestie pour les petites filles… mais récrié pour la licence de comportement qu’il autoriserait… La bourgeoisie parisienne de fin de XIXe siècle le juge effronté, même pour l’équitation, le vélo ou l’escrime. D’ailleurs, n’est-il pas avéré que seules les prostituées le portent ? En fin de Second Empire, les religieuses sont d’abord farouchement opposées au pantalon, avant de le rendre obligatoire sous le nom de « tuyaux de modestie ».
Il n’est pas inutile de savoir que le mot latin *monstrum désigne une chose qui sort de l’ordinaire, parfois hideuse parce qu’elle viole l’ordre naturel des choses. Et il faut y voir un conseil donné aux hommes par les dieux, un prodige qui confond l’entendement humain.
Le monstrueux est l’extraordinaire qui ramène à la sagesse de l’ordinaire. Au cheminement bien ordonné, sans excès ni accroc. Banal, normal en somme.
Mais qui décide de la norme ? Si étrangement fluctuante parfois. Albert Camus, dans l’Etranger, en témoigne : « Moi, j’écoutais et j’entendais qu’on me jugeait intelligent. Mais je ne comprenais pas comment les qualités d’un homme ordinaire pouvaient devenir des charges écrasantes contre un coupable. »
On devrait toujours prendre garde à l’inquiétante étrangeté de l’ordinaire…
Annick DROGOU
L’ordinaire n’est pas le banal, un réel dégradé ou un service minimum de survie. Non, l’ordinaire, comme le nom l’indique, est ce qui se situe dans l’ordre des choses, le cours des jours, la simplicité de nos vies. Ce n’est même pas une humilité revendiquée, c’est notre juste place dans l’ordre de l’univers. Limpidité de l’ordinaire, de ce qui est à l’ordre.
Aimons l’ordinaire, ce mot usé, devenu bien ordinaire, si routinier que l’on voudrait toujours s’échapper dans un extraordinaire phantasmé. Non, la vie n’est pas un parc d’attractions où l’on recherche toujours plus de sensationnel quand on a perdu le goût de ce qui nous est proche. Simplicité occultée de cette proximité qui nous ouvre à l’universalité de notre humaine condition. Est-ce parce que nous avons oublié de vivre, de savourer le bel ordinaire de la vie, que nous avons toujours plus besoin d’émotions fortes pour nous réveiller ?
Le sage ordinaire, c’est le message immarcescible du poète Horace : « Carpe diem, quam minimum credula postero » « Cueille le jour, [et sois] la moins crédule possible à propos de l’avenir », Odes, I, 11, 8, « À Leuconoé ». Cueillir le jour, cela n’a rien d’une vision étriquée de la vie, d’un égoïste « Sam suffit » petit bourgeois. Non, il s’agit bien de cueillir la plénitude, de ne pas passer à côté de l’essentiel, du réel, d’entrer dans la contemplation de l’ordre cosmique, de s’y inscrire, d’y trouver sa place. Oui, cet ordinaire est infiniment plus grand que ce nous pouvions l’imaginer.
Être Franc-Maçonne au Rite Écossais Rectifié de Martine Tevels est publié dans la collection : Quête et Spiritualités. Elle est dirigée par Joël Gregogna, avocat honoraire et ancien premier Grand Maître Adjoint de la Grande Loge de France.
Ce dernier contribue régulièrement à diverses revues maçonniques et est l’auteur de plusieurs ouvrages notables, dont Réflexions sur les Causeries initiatiques d’Edouard Plantagenet(tomes 1, 2 et 3), Bande dessinée, imaginaire & franc-maçonnerie, La Venise d’Hugo Pratt et Corto l’initié. Tous ses ouvrages sont publiés chez Dervy, une marque du groupe Guy Trédaniel.
Nous devons déjà à cette collection six ouvrages dont ceux, en 2019, de Louis Trébuchet, La Foi Écossaise, de Bernadette Cappello Isis, clef des métamorphoses, au Rite de Memphis Misraïm, en 2021, et deux plus tard, Mystère et secrets de la cérémonie de fondation d’une loge maçonnique, puis, l’an dernier, de Roland Tevels Témoignage d’un maçon rectifié – Roland Tevels, 2023 (cf. notre article du 13 mars 2024 « Révélations d’un initié : “Témoignage d’un maçon rectifié” de Roland Tevels »).
Et le nom de cette collection, qu’inspire-t-elle pour le franc-maçon ?
Simplement, les termes quête et spiritualités, dans note monde maçonnique, représentent une recherche profonde de soi et de la vérité, un voyage intérieur visant à l’élévation spirituelle et morale. Cette quête est un processus continu de réflexion, d’apprentissage et de transformation personnelle, guidée par les rituels et les enseignements maçonniques.
L’ouvrage de Martine Tevels est un témoignage personnel et profond. En seulement 68 pages, l’auteure partage son expérience unique en tant que femme au sein de la Grande Loge Féminine de France (GLFF). Le livre offre une perspective sur la démarche maçonnique, les rites, et la spiritualité du Rite Écossais Rectifié (RER), tout en mettant en lumière les défis et les enrichissements spécifiques à la franc-maçonnerie féminine.
Le préambule insiste sur l’absence de prétention historique de l’ouvrage, soulignant son caractère personnel et subjectif. L’auteure se propose d’éclairer les femmes qui s’interrogent sur la démarche maçonnique de manière simple et accessible, tout en mettant en évidence la valeur féminine de cette démarche.
Le triangle d’Orient
L’ouvrage est structuré de manière à guider le lecteur à travers les différentes étapes et aspects de la franc-maçonnerie féminine, du questionnement initial à l’intégration dans la Grande Loge Féminine de France. Les chapitres incluent des thèmes essentiels comme le rapport à soi et au monde, les rites et rituels, et le choix de la franc-maçonnerie.
Avec « Pourquoi devenir franc-maçonne », l’auteure explore les motivations profondes qui poussent une femme à rejoindre la franc-maçonnerie. Martine Tevels discute des aspirations personnelles, telles que la quête de connaissance, le désir de s’améliorer et de contribuer positivement à la société. Elle aborde également les questions spirituelles et philosophiques qui peuvent influencer cette décision. Et pose ensuite la question de « Vous avez dit société initiatique ? » expliquant ce qu’est une société initiatique, ses objectifs, et en quoi elle se distingue des autres types d’organisations. Elle décrit les rites d’initiation, leur symbolisme et leur importance dans le processus de transformation personnelle et collective au sein de la franc-maçonnerie.
Phénix – Image générée par Intelligence Artificielle (IA)
Deux chapitres essentiels, du moins nous semble-t-il – sans minorer toutefois l’importance des autres – nous parlent de l’engagement, analysant les différentes formes d’engagement, qu’elles soient spirituelles, intellectuelles ou sociales et d’« Être femme en franc-maçonnerie » en décryptant les défis et les opportunités spécifiques aux femmes dans la franc-maçonnerie. Ce chapitre vise à inspirer et à rassurer les femmes qui pourraient se sentir hésitantes à rejoindre la franc-maçonnerie.
Sceau GLFF
Continuant avec « Quelle franc-maçonnerie choisir ? », l’auteure fournit un guide sur les différents rites et obédiences disponibles pour une femme souhaitant rejoindre la franc-maçonnerie, décrivant aussi les différentes étapes pratiques pour rejoindre la GLFF.
Martine Tevels englobe aussi rites et rituels, au cœur de l’expérience maçonnique. Et se concentre spécifiquement sur l’expérience au sein du RER, avec un peu d’histoire – ce que recouvre les trois mots Rite Écossais Rectifié –, abordant amour et bienfaisance, vertu et vertus et l’idéal chevaleresque avec l’Amour !
L’ouvrage de Martine Tevels est une ressource pour toute femme intéressée par la franc-maçonnerie. Il offre une perspective personnelle et accessible sur les motivations, les rituels et les expériences uniques des femmes dans cet ordre, tout en fournissant des informations pratiques et des réflexions pour guider les lectrices dans leur propre quête spirituelle et maçonnique.