De notre confrère nouvelles-dujour.com – Par Cammile Bussière
Comme le précisait le blogueur Geplu dans son site hiram be, le Frère Alain Gardère était membre de la GLNF en 2016 à l’époque des faits. Ce dernier, 67 ans, est jugé depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Paris. Sept années d’enquête ont montré « la vulnérabilité » de l’ancien préfet « aux demandes » selon le juge d’instruction, pour qui le haut fonctionnaire a fini par mélanger ses activités professionnelles avec « amitiés intéressées ».
Il est jugé du lundi 13 mai au 20 juin aux côtés de 12 autres personnes et deux sociétés par le tribunal correctionnel de Paris pour une longue liste de délits, parmi lesquels corruption active ou passive, abus d’autorité, prise illégale d’intérêts, abus de biens sociaux ou encore voire la dissimulation d’abus de biens sociaux.
Responsable de la sûreté des aéroports parisiens du Bourget et de Roissy en 2011-2012, directeur en 2015-2016 du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS, l’organisme qui délivre les agréments dans ce secteur), le haut fonctionnaire, aujourd’hui retraité, est soupçonné d’avoir pris l’habitude de demander des avantages sociaux tout en faisant usage de son poste. Grand chef des commissariats parisiens, dans les années 2000, Alain Gardère pouvait être aussi colérique qu’affectueux envers ses collègues.
Faveurs à ses « frères » francs-maçons
A un poste essentiel de la sécurité privée, il accélère les autorisations de port d’armes et reçoit des caisses de vin, des billets pour des défilés de haute couture, ou des promesses de voyage en Hongrie… Préfet de l’aéroport de Roissy, il obtient un badge d’accès pour un vieil ami, directeur d’un cabaret parisien où les policiers ont leurs habitudes.
La liste est longue : un dîner à la Tour Eiffel, des travaux pas chers dans ses appartements… Et puis les services rendus non pas à des amis, mais à « frères ». « L’appartenance (d’Alain Gardère) à la franc-maçonnerie l’a (sans doute) amené à privilégier certaines personnes »conclut le juge d’instruction.
Un jumeaux Alain bauer…lui aussi devant répondre prochainement de ses turpitudes au détriment de la Caisse des dépôts
Les anciens patrons de la Caisse des dépôts Augustin de Romanet et Jean-Pierre Jouyet vont être jugés pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics », et Alain Bauer pour « recel ». L’enquête judiciaire a révélé le peu d’intérêt pour l’institution des études sur la sécurité vendues par le criminologue médiatique.
ça me rappelle : 1 Frère, 1 Hioire… cette fois plutôt judiciaire… trop dôle
Il n’existe pas d’entrepreneur ( au sens large ) qui n’utilise pas les pouvoirs conférés par sa fonction. Il faudrait alors mettre beaucoup de gens au tribunal pour démontrer quoi ? Tous les hommes peuvent se corrompre et on ne voit aucun crime ici qui vaille la peine de détruire le reste de la vie d’un homme qui n’aura fait que, .. comme les autres. La jalousie et la dénonciation se sont abattues sur lui dans sa fonction à risques, je suis solidaire d’Alain Gardère.
Attention, l’affaire n’est pas jugée, il ne s’agit pas de le considérer comme coupable. Attendons.
il a trop utilisé les (mauvais) métaux !