Ne tournons pas autour du pot : vous vous ennuyez en Loge ! Les interminables planches de Raymond sur l’image de Saint Jean dans la symbolique du pied à coulisse ne vous font plus rêver. Les élucubrations de Jocelyne sur la symbolique de la rose alchimique dans la tradition des dentellières de Tulle vous laissent froid. Les Apprentis vous fatiguent par leur sourire béat, les Compagnons vous agacent par leur ironie et les Maîtres vous énervent par leur bête érudition. Bref, les tenues de Loge sont devenues le dernier lieu où vous avez envie de passer vos soirées.
La franc-maçonnerie vous ennuie !
Heureusement ce cahier de brouillon est là pour vous aider à passer de midi à minuit de façon ludique et détendue. Grâce lui et en prenant un air grave et sérieux, vous allez pouvoir jouer aux boulettes, caricaturer les Officiers de la Loge, rédiger votre liste de courses en faisant semblant de prendre des notes… Bref, avec ce cahier de brouillon, vous allez retrouver la joie que vous ressentiez lors de vos premières tenues de Loge.
Alors, qu’attendez-vous ?
Biographie des auteurs :
Docteur en sciences des organisations, Philippe Benhamou reçoit la lumière au sein de la Grande Loge de France en 1990. Nous lui devons de nombreux ouvrages touchant au symbolisme, à l’ésotérisme ainsi qu’à l’Art Royal dont notamment Madame Hiramabbi – la concierge de la rue des trois frères (Dervy, 2014) – Prix Cadet Roussel 2014, La Franc-Maçonnerie illustrée pour les Nuls (Éditions First, 2012), Les Grandes Énigmes de la Franc-Maçonnerie (Éditions First, 2007) et de Christopher Hodapp, la version française de La Franc-Maçonnerie pour les Nuls (Éditions First, 2006) avec une édition poche en 2008. Il est également cocréateur de la Webradio maçonnique « RadioDelta, la radio qui rayonne entre les oreilles » dont il anime l’émission « 1, 2, 3 Soleil ».
Clara Pragman est une graphiste print et illustratrice belge. Malgré son statut de profane, elle a travaillé sur divers projets liés à la Franc-Maçonnerie tels que la couverture et mise en page du livre l’Antimaçonnisme actuel et sur l’identité visuelle de Masonica Bruxelles, salon du livre maçonnique. Il faut dire qu’elle a tout de même quelques connaissances de ce monde par l’intermédiaire de son père, Jiri Pragman, fondateur du blog Hiram.be, Le blog maçonnique en 2004.
[NDLR : Fort heureusement à l’ère du tout numérique, le bon vieux cahier de brouillon, indispensable à tous les écoliers, et nous l’apprenons aux Maçons aussi, n’a pas encore rendu l’âme…
Il permet généralement à l’élève, et donc aussi aux Frères, de s’exercer, de réviser, de s’entraîner et de coucher sur le papier tout ce qui lui passe par la tête.
Un opuscule qui vous permettra sans doute de devenir un as de la prise de notes. En tout état de cause, il vous permettra sans doute de bien noter et mieux comprendre les instructions maçonniques reçues en Loge en l’enrichissant de vos coups de crayon ! Pour aller vers plus de perfection.
Un cahier réalisé avec beaucoup d’humour. Nous trouvons des pages consacrées à « Place ta main gantée sur la page et dessines-en le contour ; ajoute les ornements et tu voudrais voir sur ta prochaine paire de gants » ou encore « Noircis une case sur deux pour faire apparaître un magnifique pavé mosaïque » , « Fais une croix à chaque fois qu’un frère ou une sœur dit : fraternité, égrégore, descente intérieure, spiritualité, je serai bref, en conclusion », « Dessine un égrégore », « Fais rayonner ce soleil », faisant ainsi appel à vos talents de dessinateur, « Fais semblant de prendre des notes avec un air très inspiré et continue ces lignes : Bla, bla, bla ; Gna, gna, gna ; Pff, Pff, Pff… »
La dernière page invite à faire apposer les sceaux des Loges visitées. Voici un passeport qui permettra au Compagnon de prouver qu’il a bien cheminé à travers rites et Loges, constituant par là même une étape clé de sa construction.
Un cahier qui n’engendre pas la mélancolie et qui peut même s’avérer utile pour préparer planches ou morceaux d’architecture…
Gardons en mémoire que la prise de notes est cependant indispensable. Parce que l’écoute, l’attention et la compréhension sont meilleures lorsqu’on est actif, parce que prendre des notes permet aussi de trier et de reformuler. Avec l’âge, le Maçon a une mémoire qui tout naturellement ne peut manquer de flancher… Il vaut mieux donc s’appuyer sur une trace écrite. Le mieux est ainsi d’écouter, de saisir le raisonnement de l’orateur et d’écrire ensuite. Le tout pour poser les bonnes questions en Loge ?]
Les motards maçonniques ont laissé au moins 200 mineurs dans le quartier de Salvador Allende le sourire aux lèvres après le don de jouets.
Sinaloa.- Le visage de Jesica s’est illuminé lorsqu’elle a reçu une poupée, un kit de peinture et tout le matériel pour mettre les ongles qui ont été donnés par le Shriner Club de Mazatlán , le 37e centenaire de Mazatlán Symbolic Lodge et l’Association des motocyclistes Francs-maçons fils de la veuve.
Le Père Noël s’est avancé et a distribué des jouets en échange d’un sourire à environ 200 mineurs.
Les enfants, habitants du quartier Salvador Allende, sont arrivés ponctuellement pour arriver à la livraison des jouets et des bonbons au parc de la colonie susmentionnée.
Les premiers à recevoir des cadeaux des personnes présentes étaient des enfants ayant de bonnes notes, des mineurs avec un certain handicap, et puis vinrent ensuite le reste des enfants. Ils ont distribué des poupées, des chariots, des balles, des services à thé, des sets de table, des sacs à dos avec des peintures et des animaux en peluche.
Ce numéro double consacré au rituel de Royal Arch du Chapitre Dovre N° 40 (c. 1784) porte comme sous-titre la mention « Réflexions sur certains éléments ésotériques de la genèse du 4e grade » avait été annoncé dès le 15 décembre 2021 par Comité de Rédaction Renaissance Traditionnelle.
Cette belle revue trimestrielle d’études maçonniques et symboliques qu’est Renaissance Traditionnelle (RT), publiée sous l’égide de l’Institut Maçonnique de France et fondée en 1970 par René Guilly, dont le nom de plume est René Désaguliers, a reçu le prix littéraire catégorie « Revues ». au Salon Maçonnique du Livre de Paris en 2019.
Rappelons que le directeur de RT est Roger Dachez et son rédacteur en chef est Pierre Mollier, maçonnologue, directeur de la bibliothèque du Grand Orient de France et conservateur du musée de la franc-maçonnerie.
Nous vous invitons à prendre connaissance de son avant-propos :
« Avec ce robuste numéro double 199-200, Renaissance Traditionnelle poursuit son cycle de recherche sur l’apparition des hauts grades. Après notre précédente livraison consacrée au premiers rituels de Royale Arche en France au XVIIIe siècle, Paul Paoloni nous propose ici une étude approfondie des premiers témoignages sur le Royal Arch en Grande-Bretagne.
L’objet initial de ces pages était de présenter et d’étudier un document peu connu, mais essentiel : le manuscrit Dovre. Il s’agit du rituel britannique de Royal Arch le plus ancien identifié puisqu’il peut être daté du tout début des années 1780. À la différence, par exemple, du manuscrit Sheffield, autre pièce capitale mais malheureusement parcellaire, c’est un texte développé et abouti qui décrit en détail l’ensemble de la cérémonie, d’où son importance. Après avoir raconté son histoire, assez étonnante puisqu’elle passe par la Norvège, Paul Paoloni nous en propose une transcription et une traduction.
Mais, de fil en aiguille, poussant les investigations pour tenter de comprendre dans quelles circonstances naquit ce premier Royal Arch britannique, et essayant d’identifier ses sources, Paul Paoloni est amené à remettre sur le métier – une fois de plus ! – la grande question de l’apparition des hauts grades. Dans ce travail, il reprend notamment plusieurs hypothèses fécondes avancées par notre fondateur René Désaguliers. Tout d’abord, il faut examiner de front l’apparition des hauts grades en Grande Bretagne et en France. En effet, les documents sont plus abondants – ou plutôt moins rares – dans les archives maçonniques françaises et les premiers hauts grades pratiqués en France – sans doute dès le milieu des années 1730, de façon certaine dans les années 1740 – entretiennent encore des liens forts avec leurs sources britanniques. Les matériaux français peuvent donc – un peu paradoxalement – éclairer aussi la question de la formation des « autres grades » en Grande Bretagne. Autre considération : face aux variantes, souvent nombreuses, des légendes ou aux noms, parfois divers, des grades, il faut se concentrer sur ce que les Maçons anglais appellent « les secrets du grade » : c’est-à-dire ses mots, signes et attouchements. C’est, dans cette période pionnière, le « noyau » des rituels. La comparaison des mots, signes et attouchements – complétée de l’observation de certains autres éléments ésotériques – est la meilleure façon d’établir des rapprochements et des filiations dans cette matière un peu insaisissable des premiers hauts grades. Nanti de ces deux clefs, Paul Paoloni nous invite à l’accompagner dans cette longue et passionnante enquête. »
L’auteur de l’article :
Paul Paoloni, Franc-Maçon depuis plus de 20 ans, occupe aujourd’hui le poste d’Officier national du Grand Conseil des Loges Nationales Françaises Unies ainsi que Secrétaire de rédaction de Renaissance Traditionnelle. Il fut en outre pendant cinq ans Secrétaire Général de l’Obédience maçonnique « Loge Nationale Française, LNF ». Durant trente années, il a exercé les métiers d’avocat, banquier privé, promoteur immobilier, et cela tant en France et qu’à l’international (Europe, Amérique Latine, Afrique).
Il se consacre depuis de nombreuses années à des recherches sur les sources de la Franc-Maçonnerie, sur lesquelles il publie régulièrement des articles – revues Renaissance Traditionnelle et Politica Hermetica. Nous lui devons un certain nombre d’articles parmi lesquels « Les grandes étapes de la première maçonnerie anglaise au XVIIIe siècle » ainsi que « Séjour de Paris, c’est-à-dire Instructions fidèles pour les Voyageurs de Condition (…) par le Sr J. C. Nemeitz ».
Le tigre occupe la 3ème position dans le cycle des douze signes du zodiaque vietnamien. Les 12 animaux du zodiaque vietnamiens sont, dans l’ordre : le Rat, le Buffle, le Tigre, le Chat, le Dragon, le Serpent, le Cheval, la Chèvre, le Singe, le Coq, le Chien et le Cochon. Chaque année est liée à un animal selon un cycle de 12 ans. (Une différence entre l’horoscope chinois et celui des Vietnamiens est le lapin qui remplace le chat). L’année commence le 3 février 2022 pour se terminer le 21 janvier 2023.
Le tigre est symboliquement le roi des bêtes en Asie en général et au Vietnam en particulier. Le signe du Tigre symbolise la force, l’exorcisation des maux et la bravoure. Au Vietnam où il n’y a aucun lion dans la forêt tropicale, le tigre est considéré comme le roi de la jungle comme le lion est le roi des animaux en Afrique.
Le tigre est un animal connu au Vietnam, mais pour des raisons moins sympathiques. Prédateur redoutable, il a longtemps terrorisé hameaux et villages. Aujourd’hui, peu de risques de tomber nez à nez avec lui lors d’escapades forestières. Il a perdu sa liberté et sa puissance pour devenir bête de curiosité dans les zoos. L’intelligence de l’homme confrontée à l’animal a donné naissance à de nombreuses fables. Il existe un conte populaire du Vietnam, sur la lutte contre les pouvoirs du tigre.
Le conte et la légende
Selon le conte, « Jadis, tigre et buffle n’étaient pas tout à fait semblables à ceux que l’on peut voir aujourd’hui. En ce temps-là, l’homme menait le buffle aux champs en le tirant par une corde attachée simplement à ses grandes cornes. Cette tâche n’était pas toujours facile car l’animal avait du caractère et allait souvent où il voulait. Même musclé par les travaux des champs, l’homme n’avait pas la force de contraindre l’immense puissance du buffle et finalement, on se demandait si ce n’était pas le buffle qui menait l’homme plutôt que l’inverse ! Un jour, un paysan eut l’idée de passer un anneau dans les naseaux de l’animal et d’y nouer la corde. De ce jour, l’animal cessa de tirer sur la corde pour aller ailleurs que le que ce que décidait l’homme, car la douleur était trop cuisante. Depuis, le buffle suit docilement l’homme et l’aide aux travaux agricoles. Il obéit si facilement que l’on confie sa garde même aux enfants. Ce jour-là, après une matinée de labeur, un paysan laissa son buffle paître tranquillement à la lisière de la forêt. Tandis qu’il s’accroupissait à l’ombre d’un arbre pour se reposer, il regardait d’un œil distrait, son énorme compagnon avaler goulûment d’énormes touffes d’herbe. Soudain, survint un tigre. En ce temps, l’animal tout de jaune vêtu n’avait pas de rayures noires sur son magnifique pelage. Affamé, il n’aurait bien fait qu’une seule bouchée de ce paysan, un peu maigre sans doute, mais quand le tigre a faim, il se contente de peu. Mais le plus surprenant pour le féroce animal était l’obéissance du puissant buffle que lui-même craignait, envers le paysan. Ravalant sa faim, le tigre s’approcha prudemment du buffle et lui demanda : « Pourquoi obéis-tu à ce frêle humain, toi dont la force égale la mienne ?« . Le buffle lui répondit : « Physiquement, le petit homme est faible, mais son intelligence est plus puissante que nos cornes et nos griffes ! ». Étonné, le tigre s’adressa alors à l’homme : « Dis-moi, petit homme, où est donc cette « intelligence » qui effraye tant le puissant buffle ? ». Bien qu’inquiet devant le terrible animal, le paysan lui répondit sans perdre son sang-froid : « Monsieur le tigre, je n’ai pas apporté mon intelligence avec moi aujourd’hui, je l’ai laissé à la maison« . « Alors, va la chercher que je puisse me faire ma propre idée à son sujet« , lui commanda le tigre. Peu enclin à laisser son buffle seul avec le tigre, le paysan répondit : « Mais tu vas profiter de mon absence pour dévorer mon buffle ! Si tu acceptes que je t’attache, j’irai chercher mon intelligence pour te la montrer« . Le tigre hésita, car de mémoire de tigre, de buffle ou d’homme, on n’avait jamais vu de tigre à l’attache ; sauf quand il était abattu au cours d’une chasse et suspendu par les pattes à un bambou. Mais, poussé par la curiosité, il accepta la proposition. Le paysan demanda alors au tigre de s’aplatir contre un solide tronc d’arbre. Le tigre s’allongea puis le paysan prit ensuite une longue corde et le ligota solidement en faisant plusieurs tours autour de l’arbre. Ensuite, il mit des poignées de paille autour de l’animal et de l’arbre. Lorsqu’il eut fini, il alluma le feu, en s’exclamant : « Tiens, la voici mon intelligence, observe-là donc de près ! » Sous le feu, le tigre se tordait en tous sens pour tenter de briser les cordes. Mais, il était si solidement attaché que rien n’y pouvait. Quand il parvint finalement à se dégager, sa peau était profondément brûlée, à force de frottements contre les liens. Il s’enfuit dans la forêt sans demander son reste. C’est depuis ce jour que les tigres ont des rayures noires sur leur robe jaune. Honteux de s’être fait prendre par plus petit et plus faible. À ce spectacle, le buffle, qui assistait à la scène, fut pris d’un fou rire. Il riait tellement en secouant si fortement sa lourde tête qu’il cogna sa mâchoire par terre à et se cassa les dents. Depuis ce jour les buffles n’ont plus de dents à la mâchoire supérieure !
Une ethnie porte d’ailleurs le nom du tigre (La Hủ) Hủ=tigre. Selon la légende, ils sont nés suite de la rencontre entre une fée et un tigre blanc.
A Huế, un pont a été nommé « Tigre blanc » (Cầu Bạch Hổ) en souvenir du roi Nguyen qui a vu un tigre blanc …
La différence de la nomination
Au Vietnam on parle avec peur et respect du tigre. Le tigre est sanctifié dans la croyance superstitieuse du VN. Il porte de nombreux noms en vietnamien destinés à ne pas blesser ce roi de la jungle qui se mettrait en colère et viendrait embêter le village… : ông (en français Monsieur) hổ, ông cọp, ông hùm, ông kễnh, ông hầm, ông kẹ, ông thầy, ông Ba Mươi, Ông Mãnh (Monsieur La Force)…. Les gens disent souvent aux enfants de ne pas pleurer car Monsieur le 30 va entendre et dévorer les enfants. « Ông Ba Mươi » en vietnamien (Monsieur le 30). Car le 30 à la fin de l’année, selon le calendrier lunaire, il n’y a pas de lune. Pendant cette nuit qui est la plus sombre, le tigre guette pour voler la viande, les volailles, les cochons… Car partout on prépare la nourriture pour la fête. L’odeur du sang et de la viande attire les tigres.
La sanctification
Le Tigre et le Dragon sont considérés comme les animaux plus forts du monde. Ils sont vénérés souvent dans les pagodes, les temples. Le tigre aide à chasser le monstre, les fantômes, la malédiction… C’est pourquoi on l’a sanctifié
Il existe plusieurs temples où le tigre est vénéré au Vietnam. Avec le temps et le développement technologique, les génies du tigre disparaissent doucement dans la conception spirituelle du VN. Pourtant la trace de sa sanctification est toujours présente.
Devant le temple de la Montagne Jade (đền Ngọc Sơn) au lac de l’épée de Hanoi (Hồ Hoàn Kiếm), on vénère Monsieur le Tigre. C’est ici un symbole typique de l’union parfaite de 3 religions au Vietnam (Bouddhisme, Taoïsme, Confucianisme). Cette synthèse exprime aussi la soif permanente de la paix du Viets.
Le Dessin populaire des 5 tigres vénère les généraux Tigres qui surveillent les quatre coins du monde pour maintenir la paix. Chaque couleur du dessin symbolise les quatre points cardinaux, le centre et les 5 éléments:
-Le Bleu : l’Orient et le Bois (Mộc Đức Thanh Hổ Thần Quan)
-Le Rouge : le Sud et le Feu (Hỏa Đức Xích Hổ Thần Quan)
-Le Jaune : le Centre et la Terre (Thổ Đức Hoàng Hổ Thần Quan)
-Le Blanc : l’Occident et le Métal (Kim Đức Bạch Hổ Thần Quan)
-Le Noir : le Nord et l’Eau. (Thủy Đức Hắc Hổ Thần Quan)
Remarquesur le dernier élément : Les Viets considèrent toujours que les voisins du Nord, les Chinois sont leurs ennemis les plus forts, les plus violents et les plus méchants, donc il faut mettre le tigre noir au Nord afin de surveiller sans cesse ces redoutables envahisseurs. La couleur Noire symbolise les ténèbres et la violence…Certains grands fleuves qui coulent au Vietnam (fleuve Rouge, Mékong) traversent la Chine puis le Vietnam.
Temple de Sơn Đồng
Temple thần An Châu, Châu Thành, An Giang
Tigre de Yên Thế et tigre de Papier
Le héros célèbre Hoàng Hoa Thám, un nationaliste vietnamien, l’un des chefs de l’insurrection contre la colonisation française, décapité par les français en 1913 était surnommé « Le Tigre Gris de la forêt Yên Thế ».
Seuls les Etats-Unis, ce grand Tigre, ont pu considérer qu’il existait des tigres féroces et puissants dans les pays du sud-est asiatique, particulièrement au Vietnam, mais ils ont décidé pour se rassurer qu’il ne s’agissait que de « tigres de papier ». Durant la guerre du Vietnam le peuple vietnamien considérait à l’inverse que l’Amérique impériale était le véritable tigre de papier qui ne pouvait que perdre la guerre.
Conclusion : Les bébés nés en une année du Tigre seront intelligents, pleins d’humour, sociables… et. Ils auront généralement la possibilité de gagner de l’argent et auront une forte capacité d’adaptation aux nouveautés.
Malgré sa puissance et sa férocité, le tigre est vaincu par l’homme. Tout est donc superstition. L’homme l’emporte sur le tigre ; l’intelligence l’emporte sur la violence et la brutalité, d’autant plus que le tigre est malheureusement en voie de disparition. Ses seuls défenseurs sont actuellement les écologistes qui sont à l’origine de législations protectrices.
Chaque année, chacun doit travailler avec intelligence pour surmonter les obstacles de la vie.
À Tréméoc, l’association Templiers catholiques de Bretagne offre des jouets aux enfants hospitalisés.
Par Le Télégramme, édition numérique du 24 décembre 2021
« Ce jeudi 23 décembre, l’association Templiers catholiques de Bretagne, basée à Tréméoc, a livré, au Centre hospitalier de Cornouaille à Quimper, des jouets collectés pour les enfants hospitalisés.
« C’est la sixième fois que nous organisons cette action afin de redonner un peu de sourires aux enfants hospitalisés en long séjour », a expliqué le président Wolfgang Bourlett. Cette belle opération a reçu le soutien d’entreprises et de commerçants.
Leur Facebook précise « Le but de l’association Templiers catholiques de Bretagne est de venir en aide à l’église catholique [NDLR : sic] et aux plus démunis.
Les Templiers catholiques de Bretagne aident l’église catholique sur l’aspect financier, matériel et par d’autres moyens, aussi que les plus démunis.
Les cotisations et autres ressources sont directement offertes aux paroisses.
Nous reprenons les traditions ancestrales Bretonne et Templier. Les rares récits que l’on peut trouver décrivent assez bien le fonctionnement des Templiers en Bretagne. Ce qui change sur certains points, comme les grades : Frère Servant, Écuyer, Chevalier et enfin Maître.
Le Kroaz Du, offert par le Pape aux Bretons pour les croisades est repris aujourd’hui afin de refaire vivre notre pays Breton et réapprendre les valeurs de ce dernier.
Nous ne portons pas de jugement sur des groupes Templiers existant en France, ce serait contraire aux principes de chrétienté.
Nous reprenons la Règle de Saint Benoît, la bible et les traditions Bretonne comme support d’étude.
Nous ne portons pas de capes aujourd’hui et attendons que l’église nous y autorise, notons que les premiers Templiers ont portés la cape blanche qu’avec l’autorisation du Saint-Père.
Il existe beaucoup de site Templier en Bretagne, nous vous les ferons découvrir au fur et à mesure.
Nos bases sont fondées sur la bible et les règles du conciles de Troyes du 13 Janvier 1129.
Pour en savoir plus sur la présence templière en Bretagne, l’article de Philippe Josserand – agrégé d’histoire et maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire médiévale à l’université de Nantes – « Les Templiers en Bretagne au Moyen Âge : mythes et réalités » est éclairant https://doi.org/10.4000/abpo.2488
Tréméoc est une commune de Cornouaille et du Pays bigouden située au sud-ouest de Quimper et juste au nord de Pont-l’Abbé, dans le Finistère.
Saint-Domingue.- Par un acte solennel accompli mardi dernier dans l’une des chambres de l’Hôtel l’ambassadeur, l’« Ordre dominicain des francs-maçons a été formellement constitué, en tant que fédération de loges maçonniques symboliques régulières ».
Le nouveau groupe est composé de 5 loges, un de San Francisco de Macorís, un de San Juan de la Maguana et les trois autres de la capitale.
Dans son Acte de Constitution, il est établi que pour entrer dans l’Ordre des Francs-Maçons, vous devez être un homme, né libre, majeur et sans casier judiciaire.
Pour qu’une loge puisse prétendre à l’adhésion à la fédération maçonnique, tous ses membres doivent croire en Dieu et en l’immortalité de l’âme. Aussi, dans toutes les réunions des loges devrait être présente la Sainte Bible, qui s’ouvre dans le Psaume de David n° 133 qui commence par dire : « Voyez comme il est bon et délicieux de vivre les frères en harmonie ».
Cependant, la maçonnerie n’est pas une religion et ses membres sont libres d’appartenir à la croyance de leur choix.
L’organisation sera dirigée dans son premier mandat par les officiers suivants : Grand Maître Gustavo, Adolfo Ortiz Malespín ; Grand Maître adjoint, Hugo Alfonzo Paulino Guzmán; Grand Premier Surveillant, Adalberto Hongrie Soto Peña ; Grand Second Surveillant, José Alejandro Smester López ; Grand Secrétaire, Braulio Eliezer Almonte Reynoso; Grand Chancelier, Miguel Angel Saviñón-Antoni; Grand Orateur, Juan Pablo Rodríguez Castillo; Grand Trésorier, Gregorio Antonio Cáceres Suriel et Grand Hospitalier, José Gregorio Frías Pérez.
La Maçonnerie est une école philosophique, initiatique, humaniste et philanthropique, qui invite ses membres à suivre les chemins de la Vertu et de la Vérité, à travers un travail constant dans leur formation morale, éthique et spirituelle, pour le progrès et l’amélioration de la société.
L’église d’Ávila a été construite avec une architecture et une symbolique à l’interprétation mystérieuse.
Certains spécialistes de l’histoire de l’art ont considéré la chapelle Mosén Rubí, située dans le centre historique d’Ávila, comme le premier édifice maçonnique de la péninsule. Le temple étant achevé vers 1520, peu avant la rébellion de la commune contre l’empereur Charles, d’autres experts remettent en cause ce critère, soulignant que la franc-maçonnerie n’est apparue en Europe qu’au XVIIe siècle. Ceci n’est pas clair non plus car il semble que la franc-maçonnerie existait déjà en Écosse au moment où la chapelle, située à côté d’un hôpital, a été érigée.
En tout état de cause, des professeurs à l’autorité indiscutable comme Antonio Bonet Correa cautionnent l’interprétation de cette symbolique maçonnique fondée sur une série d’éléments qui ne peuvent guère être une simple coïncidence tels que son plan intérieur pentagonal, ses colonnes et ses reliefs et images sur les vitraux.
Le temple est connu à Ávila comme l’église Notre-Dame de l’Annonciation, dirigée par des religieuses dominicaines depuis le XIXe siècle. Ces religieuses ont hésité pendant de nombreuses décennies à pratiquer dans cette église, conscientes de ce symbolisme inquiétant.
Mosén Rubí était membre d’une famille aristocratique et propriétaire terrien qui avait le titre de seigneur de Bracamonte. Tout indique que la lignée était d’origine juive. Apparemment, un noble français nommé Robin de Braquemont est venu en Castille au 14ème siècle pour aider Enrique de Trastamara dans sa guerre contre Pierre I. La famille a prospéré et le nom de Braquemont est devenu hispanisé à Bracamonte. Mosén Rubí était un descendant direct de Robin, qui a payé de sa fortune une expédition royale aux îles Canaries.
C’est Mosén Rubí qui a financé la construction de la chapelle qui porte son nom, dont les origines pourraient expliquer certains symboles de l’édifice liés à la tradition hébraïque et au temple de Salomon, comme les deux colonnes de l’atrium, semblables à celui qui donnait accès à l’enceinte mythique de Jérusalem.
La chapelle est construite dans un beau et élégant gothique tardif avec des murs en pierre de taille. Et il fait partie d’un ancien complexe dans lequel se trouvait un hôpital pour soigner 13 pauvres, sept hommes et six femmes, par testament de Doña María de Herrera, bienfaitrice de l’institution et apparentée à la famille Bracamonte.
Bonet Correa établit sept éléments qui s’inscrivent dans la tradition de construction maçonnique, qui aurait obéi à un canon géométrique et mathématique répondant à une ancienne culture ésotérique qui liait les proportions architecturales à la Création divine.
Ceci est encore une spéculation, mais ce qui est indiscutable, c’est que le temple contient des éléments clairement maçonniques tels que les vitraux dans lesquels sont représentés les maillets, le compas et l’équerre qui sont identifiés à cette loge.
On sait qu’il y avait une chaire pentagonale dans l’église avec les mêmes emblèmes. Derrière vous pouvez voir un triangle avec le nom hébreu de Yahweh, une allégorie au 33e degré de la franc-maçonnerie. De même, en entrant dans la chapelle, il y a un chœur de sept sièges. Celui du centre possède un globe terrestre sculpté, traversé d’un poignard, symbole du ‘kadosch’, le nom des chevaliers possédant l’un des plus hauts degrés de la loge.
Pour accéder au clocher, il y a un escalier dont les trois premières marches ont une forme triangulaire, également caractéristique des cérémonies des maçons.
Enfin, et de manière très significative, il y a deux statues de Mosén Rubí et de sa femme à l’intérieur du temple dans des positions très peu conventionnelles à l’époque. Le fondateur lève l’épée de sa main gauche, tandis que la femme regarde le sol d’un air méditatif. Apparemment, la position du bras coïncide également avec l’un des gestes des rituels maçonniques.
Avila vaut le détour pour admirer la beauté du complexe, l’un des nombreux joyaux de la ville de Santa Teresa. La religieuse est née au moment de la construction de l’enclos et, selon toute probabilité, elle a prié à l’intérieur. Cinq siècles plus tard, la controverse sur sa symbolique unique est toujours ouverte.
Bernard Denis-Laroque – Éditions L’Harmattan, 2021, 488 pages, 32 €
Présentation de l’éditeur :
« Qu’est-il arrivé au sous-marin argentin San Juan ? Pourquoi le calme qui s’installe dans les banlieues françaises est-il inquiétant ? Comment des centaines de paquets de cocaïne se sont-ils échoués sur les plages de la côte atlantique ? Certaines réponses à ces questions remontent aux origines de notre civilisation. Un pharaon a fait fermer tous les temples d’Égypte. Un roi de Mycènes a déclaré une guerre totale à Troie. Un roi de Rome est mort foudroyé par une énergie mystérieuse. Une bataille acharnée a eu lieu au Mont Cassin… Qui sont ces Shavas dont vous rencontrerez le dernier descendant ? Où est aujourd’hui la légendaire statue qu’Ulysse et Diomède ont dérobée à Troie ? Avec la pétulante Pauline, et sous l’œil discret et attentif de Jules Canéli, l’énigmatique alchimiste, Gaëlle, la journaliste et Charles, l’agent de la DGSE se lancent à la recherche d’une science redoutable, perdue depuis la nuit des temps, qui excite les convoitises de personnages ambitieux et cupides comme l’ignoble Joël Vanderloo, Francis Calcomycès, sa marionnette politique, et Ian Mc Gwyr, pilleur de sites archéologiques. »
Biographie de l’auteur :
Bernard Denis-Laroque, polytechnicien spécialiste de l’audio-visuel et des télécoms a œuvré au service du ministère des Affaires étrangères pendant douze années. Il a beaucoup voyagé et a consacré une grande partie de sa carrière à faciliter les échanges culturels avec la France dans le domaine de la télévision. Il a déjà écrit trois ouvrages publiés par l’Agence Francophone pour la Numérotation Internationale du Livre L’Ambassadeur (AFNIL, 2012) et Wouristok (AFNIL, 2019) et
Titours… et autres nouvelles bizarres (AFNIL, 2020).
[NDLR : Une belle nouveauté en catégorie roman. Au premier abord la couverture intrigue. Nous la devons à l’auteur et celle-ci aiguise notre curiosité. Les pyramides tout d’abord, symbolisant le plus souvent l’immortalité, le pouvoir, tout comme la tour, synonyme de fortification et prouesses technologiques, puis les signes du zodiaque – planète, course autour du Soleil – que cachent-elles vraiment ?
Shavas est au premier chef un roman d’espionnage dans le plus style du genre. Y retrouvons-nous tous les codes d’un genre : agent secret, un complot politique d’envergure internationale, une femme fatale… ? Un livre où des services secrets essaient d’empêcher la fuite de données scientifiques qui pourraient permettre à des malintentionnés de maîtriser à peu de moyens le feu nucléaire… Des belles aventures en perspective ! Et elles commencent en moins 3600 avant notre ère, à Nazca au Pérou. Nazca, cela parle au cherchant… En effet les géoglyphes – étymologiquement gravure ou ciselure de la terre – énigmatiques de Nazca, découverts par deux archéologues péruviens au début du XXe siècle, sont d’étranges tranchées d’une trentaine de centimètres de profondeur qui furent d’abord considérées comme les chemins sacrés des shamans incas…
Pour l’initié, l’ouvrage débute aussi avec « douze prêtresses vierges gardiennes du Feu-des-Anciens » pour s’achever avec « L’enseignement du vieil Houni, pharaon d’Égypte » dernier souverain connu de la IIIe dynastie sous l’Ancien Empire, dont le règne de vingt-quatre ans se termina vers 2600 avant notre ère et « Hérodote d’Halicarnasse », célèbre historien et géographe grec.
Entre le début et la fin, vous partirez dans une belle et véritable course poursuite à la recherche de l’origine de notre civilisation. Tel un catéchisme maçonnique, nous ne doutons pas que vos questions et légitimes interrogations trouveront des réponses.
Le curieux de nature appréciera surtout la troisième et dernière partie intitulée « L’Alchimiste » qui commence par un dialogue « L’Arcane », restaurant étoilé du 18e arrondissement de Paris… Un nom employé par nombre d’occultistes divisant en majeurs ou mineurs les lames du Tarot de Marseille. Une façon peut-être pour nous aussi de se tourner vers un approfondissement de la connaissance de soi.
Y est abordé le Grand Œuvre et ses différentes étapes et ses secrets, dont celle de « l’Œuvre au Rouge ».
Nous aimons particulièrement la cartographie qui nous aide à mieux comprendre l’espace et les territoires.
La postface offre bibliographie et remerciements. Précisant que s’agissant d’un roman les personnages et les événements contemporains sont bien fictifs. Bernard Denis-Laroque donne cependant quelques ouvrages passionnants de référence à commencer par l’Illiade d’Homère, les Histoires d’Hérodote, l’Énéide de Virgile ou La vie des hommes illustres de Plutarque. Sont aussi cités Tite-Live, Champollion, Théodore Monod et concernant l’alchimie le frère Basile Valentin de l’ordre de Saint-Benoît, l’un des plus célèbres représentants de la tradition alchimique, et son célèbre « Duodecim Clavibus », Les douze clés de la philosophie.
Bernard Denis-Laroque serait-il lui aussi un adepte et donc un « faiseur d’or » ? En tout cas, si l’alchimie présente tous les caractères d’un art occulte, caché, réservé à certains initiés et qui ne doit pas être communiqué au vulgaire, son dernier opus est bien à mettre entre tous les mains !
J’ai l’impression que le motto du moment est « fin d’année, nouvelles restrictions ». Avec les décisions des hauts conseils scientifiques (encore que l’on pourrait débattre du terme science, mais c’est une autre histoire), ce sont davantage de restrictions que nous devons vivre, avec la menace d’un emprisonnement collectif pour notre bien. Ainsi, on n’a plus le droit au bureau d’organiser des « moments conviviaux ».
Bon, pour les gens qui partent en retraite ou quittent leur poste après des années de service, c’est dommage de finir comme ça. Mais bon, impératif de santé, tout ça, tout ça. Protéger la santé, c’est une chose, mais quid de la santé mentale ? Je sais que cette question ne peut pas intéresser un sociopathe comme ceux qui nous dirigent, mais quand je vois à mon bureau toujours plus de collègues qui craquent, je m’inquiète.
Je m’inquiète aussi d’un travers du discours politique : « les restrictions sont de la faute aux non-vaccinés ». Certes, ne pas vouloir se vacciner contre une maladie grave et contagieuse alors qu’on en a la possibilité relève de l’irresponsabilité, mais on en vient à oublier le véritable problème : l’état de nos hôpitaux, fonctionnant à plein régime en mode normal à cause d’une politique de santé dévoyée, orientée vers le chiffre et la rentabilité. Nos hôpitaux sont incapables de prendre en charge une catastrophe de type pandémie ou accident d’avion, trop de lits ont été fermés au nom d’un impératif de rentabilité douteux.
Cette même politique implique de continuer la fermeture de lits, encore maintenant, mais chut, il ne faut pas le dire. C’est tellement mieux et tellement plus sain d’accuser une minorité quelconque et aisément identifiable, en l’occurrence les non-vaccinés. Et ça coûte moins cher ! Enfin, financièrement… Politiquement, on en reparlera.
Autre restriction : la fermeture des boites de nuit et de tout ce qui peut occasionner un contact et transmettre le vilain méchant variant (dont l’identifiant sonne comme celui d’un homme politique que je méprise particulièrement pour l’ensemble de son oeuvre). Non pas que je fréquente beaucoup les boites de nuit, j’ai même horreur de ça, mais pour ceux qui en ont besoin pour décompresser et socialiser, sans compter ceux qui en vivent, c’est un coup dur, difficilement justifiable. Par contre, la surpopulation dans les transports reste moins dangereuse aux yeux du décideur public que les thés dansants… Va comprendre !
Et bien évidemment, pas de feu d’artifice, ni de rassemblement, ni de réveillons organisés : trop dangereux. Moins que d’aller au bureau, visiblement… D’ailleurs, à propos de bureau, il est à prévoir que les patrons pourraient faire vérifier le passe vaccinal de leurs agents. Donner davantage de pouvoir de police à des personnes non compétentes qui vont se prendre pour des flics, le rêve !
Dans un autre registre, en voulant passer emprunter des films à la médiathèque de mon quartier, quelle n’a pas été ma surprise de me voir demander mon passe sanitaire par un type patibulaire, plus proche du nervi que du bibliothécaire (ce que son langage m’a confirmé). J’ignorais que la lecture publique pouvait être dangereuse, plus que la fréquentation des bureaux en tout cas. Je ne pensais pas non plus que l’on pouvait plus se contaminer en empruntant des livres et des films, ou éventuellement en travaillant en bibliothèque que dans un open space après avoir fréquenté des transports sales et surchargés.
En voulant aller au cinéma, ça devient rituel : je dois montrer mon passe sanitaire et donc exhiber non seulement mon identité mais aussi une donnée médicale à des tiers normalement non compétents, voire très douteux.
La semaine dernière, en allant en Loge, même chose : un accueil aussi sympathique que dans une boite de nuit ibizienne par un individu tenant plus du videur du Macumba ou du sbire de maffiosi que du gardien sérieux… Même chose, passe sanitaire avant tout. Par contre, étrangement, les mots de passe (ou démonstration d’un Schibboleth quelconque) pour entrer n’étaient pas nécessaires. Heureusement que les gens sont honnêtes ! Vous imaginez un faux Frère avec, chose ô combien gravissime, un faux passe sanitaire ? Quel bonheur que d’avoir de braves gens pour veiller à notre sécurité sanitaire. Bon, pour la lutte contre l’intrusion de personnes douteuses, il y aura peut-être deux ou trois pistes d’amélioration mais c’est une autre histoire.
Heureusement, il reste encore des endroits sérieux où la bonne foi n’est plus à démontrer, où l’on n’est pas présumé coupable par principe. Ces saints lieux, nous en avons tous à proximité de chez nous : les églises et, ce qui revient au même, les meetings politiques. Autrement dit, au nom de la liberté d’opinion, qui est un bien précieux et de la non moins précieuse liberté de conscience, il reste possible d’aller écouter les prêches politiques et religieux en grand nombre et sans restriction aucune, alors que le droit fondamental à la culture est restreint par l’emploi ce cet outil douteux qu’est le passe sanitaire.
Quel bonheur que d’aller écouter des inepties ou des prêches truffés de croyances élevées au grade de connaissance (pour un approfondissement de ces notions, mon ouvrage Ethique et athéisme – Construction d’une morale sans dieuxest toujours disponible chez Numérilivre). Avec une telle mansuétude, la démocratie et la construction d’un destin commun basé sur la raison et la tempérance sont sauvées !
Au final, pourquoi m’embêter à aller écouter des conférences d’universitaires, aller au cinéma ou au théâtre (voire au dojo pour me défouler) et terminer au restaurant quand tout est réuni dans des meetings d’hommes politiques? En effet, on y retrouve tout ce qu’il faut pour passer une bonne soirée: communion, petits fours, traits d’esprit, haine et castagne!
Dommage que nous ayons interdiction de parler politique ou religion dans nos Loges, ça nous épargnerait bon nombre de tracasseries administratives! Mais peut-être est-ce là le problème : contrairement à ce que nos détracteurs (y compris prêtres et hommes politiques) affirment, nous ne sommes pas une secte, ni une organisation religieuse et encore moins un parti politique. Nous sommes des associations d’hommes libres et éclairés, même si j’en doute souvent. Nous tombons donc sous le coup de la loi, aussi stupide et contestable soit-elle. Cette loi bricolée qui autorise l’accès aux prêches et à la croyance et qui restreint l’accès à la culture, véritable rempart contre le dogmatisme aveugle et l’endoctrinement.
Bonne fêtes quand même et profitez bien de la messe de minuit.
Je vous embrasse.
PS :n’étant ni médecin ni décideur public, il ne m’appartient certainement pas de vous dire d’aller vous faire vacciner. Par contre, en l’absence d’une vision claire d’en haut, je ne puis que vous conseiller de consulter un vrai professionnel de santé, qui vous répondra toujours mieux qu’un charlatan de réseaux sociaux ou de site de désinformation. Par ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur la galaxie anti-vaccin, je vous encourage à visionner le récent documentaire d’Arte, disponible ici. Vous y découvrirez les intérêts très douteux de certains promoteurs de l’anti-vaccination qui ne sont guère que des charlatans.
Peyo, de son vrai nom Pierre Culliford, le créateur des Schtroumpfs, meurt à son domicile de Bruxelles à l’âge de 64 ans, un mois après la publication du 16e album sur les petits lutins bleus et espiègles. Il a connu la célébrité avec la création des Schtroumpfs en 1958.
Peyo (1990), par E. Mandelmann
Peyo a préféré la couleur bleue pour ses personnages, parce que c’est celle des enfants ; il a écarté le jaune qui lui faisait penser à la maladie, et le rouge, jugé trop violent. Les aventures des Schtroumpfs seront traduites en 20 langues…
Une question reste cependant posée. Les Schtroumpfs sont-ils Françs-Maçons ?
Dominique Alain Freymond, membre de la Grande Loge Suisse Alpina, y répond.