jeu 18 décembre 2025 - 05:12
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République Dominicaine : Une nouvelle organisation maçonnique vient de naître

De notre confrère dominicain

Saint-Domingue.- Par un acte solennel accompli mardi dernier dans l’une des chambres de l’Hôtel l’ambassadeur, l’« Ordre dominicain des francs-maçons a été formellement constitué, en tant que fédération de loges maçonniques symboliques régulières ».

Le nouveau groupe est composé de 5 loges, un de San Francisco de Macorís, un de San Juan de la Maguana et les trois autres de la capitale.

Dans son Acte de Constitution, il est établi que pour entrer dans l’Ordre des Francs-Maçons, vous devez être un homme, né libre, majeur et sans casier judiciaire.

Pour qu’une loge puisse prétendre à l’adhésion à la fédération maçonnique, tous ses membres doivent croire en Dieu et en l’immortalité de l’âme. Aussi, dans toutes les réunions des loges devrait être présente la Sainte Bible, qui s’ouvre dans le Psaume de David n° 133 qui commence par dire : « Voyez comme il est bon et délicieux de vivre les frères en harmonie ».

Cependant, la maçonnerie n’est pas une religion et ses membres sont libres d’appartenir à la croyance de leur choix.

L’organisation sera dirigée dans son premier mandat par les officiers suivants : Grand Maître Gustavo, Adolfo Ortiz Malespín ; Grand Maître adjoint, Hugo Alfonzo Paulino Guzmán; Grand Premier Surveillant, Adalberto Hongrie Soto Peña ; Grand Second Surveillant, José Alejandro Smester López ; Grand Secrétaire, Braulio Eliezer Almonte Reynoso; Grand Chancelier, Miguel Angel Saviñón-Antoni; Grand Orateur, Juan Pablo Rodríguez Castillo; Grand Trésorier, Gregorio Antonio Cáceres Suriel et Grand Hospitalier, José Gregorio Frías Pérez.

La Maçonnerie est une école philosophique, initiatique, humaniste et philanthropique, qui invite ses membres à suivre les chemins de la Vertu et de la Vérité, à travers un travail constant dans leur formation morale, éthique et spirituelle, pour le progrès et l’amélioration de la société.

ESPAGNE : la Chapelle de Mosén Rubí une construction maçonnique?

De notre confrère abc.es

L’église d’Ávila a été construite avec une architecture et une symbolique à l’interprétation mystérieuse.

Certains spécialistes de l’histoire de l’art ont considéré la chapelle Mosén Rubí, située dans le centre historique d’Ávila, comme le premier édifice maçonnique de la péninsule. Le temple étant achevé vers 1520, peu avant la rébellion de la commune contre l’empereur Charles, d’autres experts remettent en cause ce critère, soulignant que la franc-maçonnerie n’est apparue en Europe qu’au XVIIe siècle. Ceci n’est pas clair non plus car il semble que la franc-maçonnerie existait déjà en Écosse au moment où la chapelle, située à côté d’un hôpital, a été érigée.

En tout état de cause, des professeurs à l’autorité indiscutable comme Antonio Bonet Correa cautionnent l’interprétation de cette symbolique maçonnique fondée sur une série d’éléments qui ne peuvent guère être une simple coïncidence tels que son plan intérieur pentagonal, ses colonnes et ses reliefs et images sur les vitraux.

Le temple est connu à Ávila comme l’église Notre-Dame de l’Annonciation, dirigée par des religieuses dominicaines depuis le XIXe siècle. Ces religieuses ont hésité pendant de nombreuses décennies à pratiquer dans cette église, conscientes de ce symbolisme inquiétant.

Mosén Rubí était membre d’une famille aristocratique et propriétaire terrien qui avait le titre de seigneur de Bracamonte. Tout indique que la lignée était d’origine juive. Apparemment, un noble français nommé Robin de Braquemont est venu en Castille au 14ème siècle pour aider Enrique de Trastamara dans sa guerre contre Pierre I. La famille a prospéré et le nom de Braquemont est devenu hispanisé à Bracamonte. Mosén Rubí était un descendant direct de Robin, qui a payé de sa fortune une expédition royale aux îles Canaries.

C’est Mosén Rubí qui a financé la construction de la chapelle qui porte son nom, dont les origines pourraient expliquer certains symboles de l’édifice liés à la tradition hébraïque et au temple de Salomon, comme les deux colonnes de l’atrium, semblables à celui qui donnait accès à l’enceinte mythique de Jérusalem.

La chapelle est construite dans un beau et élégant gothique tardif avec des murs en pierre de taille. Et il fait partie d’un ancien complexe dans lequel se trouvait un hôpital pour soigner 13 pauvres, sept hommes et six femmes, par testament de Doña María de Herrera, bienfaitrice de l’institution et apparentée à la famille Bracamonte.

Bonet Correa établit sept éléments qui s’inscrivent dans la tradition de construction maçonnique, qui aurait obéi à un canon géométrique et mathématique répondant à une ancienne culture ésotérique qui liait les proportions architecturales à la Création divine.

Ceci est encore une spéculation, mais ce qui est indiscutable, c’est que le temple contient des éléments clairement maçonniques tels que les vitraux dans lesquels sont représentés les maillets, le compas et l’équerre qui sont identifiés à cette loge.

On sait qu’il y avait une chaire pentagonale dans l’église avec les mêmes emblèmes. Derrière vous pouvez voir un triangle avec le nom hébreu de Yahweh, une allégorie au 33e degré de la franc-maçonnerie. De même, en entrant dans la chapelle, il y a un chœur de sept sièges. Celui du centre possède un globe terrestre sculpté, traversé d’un poignard, symbole du ‘kadosch’, le nom des chevaliers possédant l’un des plus hauts degrés de la loge.

Pour accéder au clocher, il y a un escalier dont les trois premières marches ont une forme triangulaire, également caractéristique des cérémonies des maçons.

Enfin, et de manière très significative, il y a deux statues de Mosén Rubí et de sa femme à l’intérieur du temple dans des positions très peu conventionnelles à l’époque. Le fondateur lève l’épée de sa main gauche, tandis que la femme regarde le sol d’un air méditatif. Apparemment, la position du bras coïncide également avec l’un des gestes des rituels maçonniques.

Avila vaut le détour pour admirer la beauté du complexe, l’un des nombreux joyaux de la ville de Santa Teresa. La religieuse est née au moment de la construction de l’enclos et, selon toute probabilité, elle a prié à l’intérieur. Cinq siècles plus tard, la controverse sur sa symbolique unique est toujours ouverte.

SHAVAS – Roman

Bernard Denis-Laroque – Éditions L’Harmattan, 2021, 488 pages, 32 €

Présentation de l’éditeur :

« Qu’est-il arrivé au sous-marin argentin San Juan ? Pourquoi le calme qui s’installe dans les banlieues françaises est-il inquiétant ? Comment des centaines de paquets de cocaïne se sont-ils échoués sur les plages de la côte atlantique ? Certaines réponses à ces questions remontent aux origines de notre civilisation. Un pharaon a fait fermer tous les temples d’Égypte. Un roi de Mycènes a déclaré une guerre totale à Troie. Un roi de Rome est mort foudroyé par une énergie mystérieuse. Une bataille acharnée a eu lieu au Mont Cassin… Qui sont ces Shavas dont vous rencontrerez le dernier descendant ? Où est aujourd’hui la légendaire statue qu’Ulysse et Diomède ont dérobée à Troie ? Avec la pétulante Pauline, et sous l’œil discret et attentif de Jules Canéli, l’énigmatique alchimiste, Gaëlle, la journaliste et Charles, l’agent de la DGSE se lancent à la recherche d’une science redoutable, perdue depuis la nuit des temps, qui excite les convoitises de personnages ambitieux et cupides comme l’ignoble Joël Vanderloo, Francis Calcomycès, sa marionnette politique, et Ian Mc Gwyr, pilleur de sites archéologiques. »

Biographie de l’auteur :

Bernard Denis-Laroque, polytechnicien spécialiste de l’audio-visuel et des télécoms a œuvré au service du ministère des Affaires étrangères pendant douze années. Il a beaucoup voyagé et a consacré une grande partie de sa carrière à faciliter les échanges culturels avec la France dans le domaine de la télévision. Il a déjà écrit trois ouvrages publiés par l’Agence Francophone pour la Numérotation Internationale du Livre L’Ambassadeur (AFNIL, 2012) et Wouristok (AFNIL, 2019) et

Titours… et autres nouvelles bizarres (AFNIL, 2020).

[NDLR :  Une belle nouveauté en catégorie roman. Au premier abord la couverture intrigue. Nous la devons à l’auteur et celle-ci aiguise notre curiosité. Les pyramides tout d’abord, symbolisant le plus souvent l’immortalité, le pouvoir, tout comme la tour, synonyme de fortification et prouesses technologiques, puis les signes du zodiaque – planète, course autour du Soleil – que cachent-elles vraiment ?

Shavas est au premier chef un roman d’espionnage dans le plus style du genre. Y retrouvons-nous tous les codes d’un genre : agent secret, un complot politique d’envergure internationale, une femme fatale… ? Un livre où des services secrets essaient d’empêcher la fuite de données scientifiques qui pourraient permettre à des malintentionnés de maîtriser à peu de moyens le feu nucléaire… Des belles aventures en perspective ! Et elles commencent en moins 3600 avant notre ère, à Nazca au Pérou. Nazca, cela parle au cherchant… En effet les géoglyphes – étymologiquement gravure ou ciselure de la terre – énigmatiques de Nazca, découverts par deux archéologues péruviens au début du XXe siècle, sont d’étranges tranchées d’une trentaine de centimètres de profondeur qui furent d’abord considérées comme les chemins sacrés des shamans incas…

Pour l’initié, l’ouvrage débute aussi avec « douze prêtresses vierges gardiennes du Feu-des-Anciens » pour s’achever avec « L’enseignement du vieil Houni, pharaon d’Égypte » dernier souverain connu de la IIIe dynastie sous l’Ancien Empire, dont le règne de vingt-quatre ans se termina vers 2600 avant notre ère et « Hérodote d’Halicarnasse », célèbre historien et géographe grec.

Entre le début et la fin, vous partirez dans une belle et véritable course poursuite à la recherche de l’origine de notre civilisation. Tel un catéchisme maçonnique, nous ne doutons pas que vos questions et légitimes interrogations trouveront des réponses.

Le curieux de nature appréciera surtout la troisième et dernière partie intitulée « L’Alchimiste » qui commence par un dialogue « L’Arcane », restaurant étoilé du 18e arrondissement de Paris… Un nom employé par nombre d’occultistes divisant en majeurs ou mineurs les lames du Tarot de Marseille. Une façon peut-être pour nous aussi de se tourner vers un approfondissement de la connaissance de soi.

Y est abordé le Grand Œuvre et ses différentes étapes et ses secrets, dont celle de « l’Œuvre au Rouge ».

Nous aimons particulièrement la cartographie qui nous aide à mieux comprendre l’espace et les territoires.

La postface offre bibliographie et remerciements. Précisant que s’agissant d’un roman les personnages et les événements contemporains sont bien fictifs. Bernard Denis-Laroque donne cependant quelques ouvrages passionnants de référence à commencer par l’Illiade d’Homère, les Histoires d’Hérodote, l’Énéide de Virgile ou La vie des hommes illustres de Plutarque. Sont aussi cités Tite-Live, Champollion, Théodore Monod et concernant l’alchimie le frère Basile Valentin de l’ordre de Saint-Benoît, l’un des plus célèbres représentants de la tradition alchimique, et son célèbre « Duodecim Clavibus », Les douze clés de la philosophie.

Bernard Denis-Laroque serait-il lui aussi un adepte et donc un « faiseur d’or » ? En tout cas, si l’alchimie présente tous les caractères d’un art occulte, caché, réservé à certains initiés et qui ne doit pas être communiqué au vulgaire, son dernier opus est bien à mettre entre tous les mains !

Suivre les Éditions L’Harmattan www.editions-harmattan.fr

Fêtes de Noël : ça va piquer!

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J’ai l’impression que le motto du moment est « fin d’année, nouvelles restrictions ». Avec les décisions des hauts conseils scientifiques (encore que l’on pourrait débattre du terme science, mais c’est une autre histoire), ce sont davantage de restrictions que nous devons vivre, avec la menace d’un emprisonnement collectif pour notre bien. Ainsi, on n’a plus le droit au bureau d’organiser des « moments conviviaux ».

Bon, pour les gens qui partent en retraite ou quittent leur poste après des années de service, c’est dommage de finir comme ça. Mais bon, impératif de santé, tout ça, tout ça. Protéger la santé, c’est une chose, mais quid de la santé mentale ? Je sais que cette question ne peut pas intéresser un sociopathe comme ceux qui nous dirigent, mais quand je vois à mon bureau toujours plus de collègues qui craquent, je m’inquiète.

Je m’inquiète aussi d’un travers du discours politique : « les restrictions sont de la faute aux non-vaccinés ». Certes, ne pas vouloir se vacciner contre une maladie grave et contagieuse alors qu’on en a la possibilité relève de l’irresponsabilité, mais on en vient à oublier le véritable problème : l’état de nos hôpitaux, fonctionnant à plein régime en mode normal à cause d’une politique de santé dévoyée, orientée vers le chiffre et la rentabilité. Nos hôpitaux sont incapables de prendre en charge une catastrophe de type pandémie ou accident d’avion, trop de lits ont été fermés au nom d’un impératif de rentabilité douteux.

Cette même politique implique de continuer la fermeture de lits, encore maintenant, mais chut, il ne faut pas le dire. C’est tellement mieux et tellement plus sain d’accuser une minorité quelconque et aisément identifiable, en l’occurrence les non-vaccinés. Et ça coûte moins cher ! Enfin, financièrement… Politiquement, on en reparlera.

Autre restriction : la fermeture des boites de nuit et de tout ce qui peut occasionner un contact et transmettre le vilain méchant variant (dont l’identifiant sonne comme celui d’un homme politique que je méprise particulièrement pour l’ensemble de son oeuvre). Non pas que je fréquente beaucoup les boites de nuit, j’ai même horreur de ça, mais pour ceux qui en ont besoin pour décompresser et socialiser, sans compter ceux qui en vivent, c’est un coup dur, difficilement justifiable. Par contre, la surpopulation dans les transports reste moins dangereuse aux yeux du décideur public que les thés dansants… Va comprendre !

Et bien évidemment, pas de feu d’artifice, ni de rassemblement, ni de réveillons organisés : trop dangereux. Moins que d’aller au bureau, visiblement… D’ailleurs, à propos de bureau, il est à prévoir que les patrons pourraient faire vérifier le passe vaccinal de leurs agents. Donner davantage de pouvoir de police à des personnes non compétentes qui vont se prendre pour des flics, le rêve !

Dans un autre registre, en voulant passer emprunter des films à la médiathèque de mon quartier, quelle n’a pas été ma surprise de me voir demander mon passe sanitaire par un type patibulaire, plus proche du nervi que du bibliothécaire (ce que son langage m’a confirmé). J’ignorais que la lecture publique pouvait être dangereuse, plus que la fréquentation des bureaux en tout cas. Je ne pensais pas non plus que l’on pouvait plus se contaminer en empruntant des livres et des films, ou éventuellement en travaillant en bibliothèque que dans un open space après avoir fréquenté des transports sales et surchargés.

En voulant aller au cinéma, ça devient rituel : je dois montrer mon passe sanitaire et donc exhiber non seulement mon identité mais aussi une donnée médicale à des tiers normalement non compétents, voire très douteux.

La semaine dernière, en allant en Loge, même chose : un accueil aussi sympathique que dans une boite de nuit ibizienne par un individu tenant plus du videur du Macumba ou du sbire de maffiosi que du gardien sérieux… Même chose, passe sanitaire avant tout. Par contre, étrangement, les mots de passe (ou démonstration d’un Schibboleth quelconque) pour entrer n’étaient pas nécessaires. Heureusement que les gens sont honnêtes ! Vous imaginez un faux Frère avec, chose ô combien gravissime, un faux passe sanitaire ? Quel bonheur que d’avoir de braves gens pour veiller à notre sécurité sanitaire. Bon, pour la lutte contre l’intrusion de personnes douteuses, il y aura peut-être deux ou trois pistes d’amélioration mais c’est une autre histoire.

Heureusement, il reste encore des endroits sérieux où la bonne foi n’est plus à démontrer, où l’on n’est pas présumé coupable par principe. Ces saints lieux, nous en avons tous à proximité de chez nous : les églises et, ce qui revient au même, les meetings politiques. Autrement dit, au nom de la liberté d’opinion, qui est un bien précieux et de la non moins précieuse liberté de conscience, il reste possible d’aller écouter les prêches politiques et religieux en grand nombre et sans restriction aucune, alors que le droit fondamental à la culture est restreint par l’emploi ce cet outil douteux qu’est le passe sanitaire.

Quel bonheur que d’aller écouter des inepties ou des prêches truffés de croyances élevées au grade de connaissance (pour un approfondissement de ces notions, mon ouvrage Ethique et athéisme – Construction d’une morale sans dieux est toujours disponible chez Numérilivre). Avec une telle mansuétude, la démocratie et la construction d’un destin commun basé sur la raison et la tempérance sont sauvées !

Au final, pourquoi m’embêter à aller écouter des conférences d’universitaires, aller au cinéma ou au théâtre (voire au dojo pour me défouler) et terminer au restaurant quand tout est réuni dans des meetings d’hommes politiques? En effet, on y retrouve tout ce qu’il faut pour passer une bonne soirée: communion, petits fours, traits d’esprit, haine et castagne!

Dommage que nous ayons interdiction de parler politique ou religion dans nos Loges, ça nous épargnerait bon nombre de tracasseries administratives! Mais peut-être est-ce là le problème : contrairement à ce que nos détracteurs (y compris prêtres et hommes politiques) affirment, nous ne sommes pas une secte, ni une organisation religieuse et encore moins un parti politique. Nous sommes des associations d’hommes libres et éclairés, même si j’en doute souvent. Nous tombons donc sous le coup de la loi, aussi stupide et contestable soit-elle. Cette loi bricolée qui autorise l’accès aux prêches et à la croyance et qui restreint l’accès à la culture, véritable rempart contre le dogmatisme aveugle et l’endoctrinement.

Bonne fêtes quand même et profitez bien de la messe de minuit.

Je vous embrasse.

PS : n’étant ni médecin ni décideur public, il ne m’appartient certainement pas de vous dire d’aller vous faire vacciner. Par contre, en l’absence d’une vision claire d’en haut, je ne puis que vous conseiller de consulter un vrai professionnel de santé, qui vous répondra toujours mieux qu’un charlatan de réseaux sociaux ou de site de désinformation. Par ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur la galaxie anti-vaccin, je vous encourage à visionner le récent documentaire d’Arte, disponible ici. Vous y découvrirez les intérêts très douteux de certains promoteurs de l’anti-vaccination qui ne sont guère que des charlatans.

(Éphéméride) 24/12/92 : Peyo, le créateur des Schtroumpfs, meurt à l’âge de 64 ans. Ils étaient membres d’une Loge suisse.

Les Schtroumpfs sont-ils Françs-Maçons ?

Peyo, de son vrai nom Pierre Culliford, le créateur des Schtroumpfs, meurt à son domicile de Bruxelles à l’âge de 64 ans, un mois après la publication du 16e album sur les petits lutins bleus et espiègles. Il a connu la célébrité avec la création des Schtroumpfs en 1958.

Peyo (1990), par E. Mandelmann

Peyo a préféré la couleur bleue pour ses personnages, parce que c’est celle des enfants ; il a écarté le jaune qui lui faisait penser à la maladie, et le rouge, jugé trop violent. Les aventures des Schtroumpfs seront traduites en 20 langues…

Une question reste cependant posée. Les Schtroumpfs sont-ils Françs-Maçons ?

Dominique Alain Freymond, membre de la Grande Loge Suisse Alpina, y répond.

 À lire sur https://www.masonica-gra.ch/images/presse/2017/2017-07-Magazine%20Alpina-Freymond-Les%20schtroumpfs%20sont-ils%20des%20FM.PDF

Insolite : le petit Jésus mis en boîte

Par notre confrère fr.aleteia.org – Par Caroline Becker 

Chaque semaine de l’Avent, Aleteia vous présente une crèche insolite. Aujourd’hui, cette crèche qui se loge dans une petite boîte en nacre en forme de… basilique de la Nativité de Bethléem.

Au premier abord, avec son allure de petite boîte en bois et en nacre, rien ne laisse suggérer que cet objet est une crèche. Et pourtant, en observant attentivement ses délicats décors, le doute n’est plus possible, il s’agit bien d’une représentation de la Nativité ! Réalisé au XVIIe siècle, cet objet insolite l’est d’autant plus par sa forme qui s’inspire du plan de la basilique de la Nativité à Bethléem. Ce sanctuaire construit au IVe siècle à l’emplacement présumée de la naissance du Christ, attire chaque année de nombreux pèlerins. Une bien jolie symbolique pour cette crèche qui se veut proche du lieu où le Christ a vécu ses premiers instants.

crèche Bethléem

© Mucem

Une crèche amovible

Réalisée en nacre et en ébène incrustée, la crèche montre, sur le dessus, la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus entourée de Joseph et des bergers. En dessous, on peut lire un extrait, en latin, de la phrase : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître », de l’Évangile de Luc (Lc 2, 15). Au dessus, les anges entonnent le « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ».

crèche

Christophe Fouin – Mucem

Mais derrière son apparente simplicité, cette crèche révèle encore bien des secrets. Le toit de la basilique est en effet amovible. Il suffit de le soulever pour deviner l’architecture intérieure et découvrir… l’Enfant Jésus allongé dans sa mangeoire ! Rappel évident, et touchant, de la chapelle de la mangeoire abritée sous la basilique de Bethléem.

MUSICIENS FRANCS-MAÇONS : Edward Kennedy Ellington dit « Duke » « I’m Beginning To See The Light »

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Le titre de cette chanson que l’on pourrait traduire par « Je Commence À Voir La Lumière » suscite chez les francs-maçons et chez les historiens, beaucoup de polémiques quant à sa vraie nature. Est-ce une simple chanson d’amour ou bien a-t-elle un rapport avec une initiation ? Je ne trancherai pas, car l’amour, si c’est de ça dont il s’agit, est une initiation et je préfère que ce texte conserve sa part de mystère. En revanche, l’appartenance de Duke Ellington à la maçonnerie, est connue.
Duke est né le 29 avril 1899 à Washington DC et mort le 24 mai 1974 à New York City.


Il fut initié à la Social Lodge N°1 de Washington DC en 1932, alla jusqu’au 32e degré du REAA (Rite Écossais Ancien Et Accepté) et était également membre des Shriners*, ordre paramaçonnique inconnu chez nous.


Précisons aussi que l’obédience, à laquelle bon nombre de jazzmen noirs appartenaient, s’appelle Prince Hall. Ce nom est tout un symbole, car il est celui d’un esclave affranchi, initié par le Général Gage, militaire irlandais envoyé par la couronne britannique pour « mater » les insurgés trop remuants de cette colonie, encore anglaise. Il fut initié avec 14 autres esclaves en 1775 à Boston à la loge n° 441, loge militaire dont le contingent venait des Antilles et qui stationnait ici. Je n’évoquerai pas le conflit entre la GLUA (Grande Loge d’Angleterre – pas encore Unie à cette date) et Prince Hall qui dura de nombreuses années, dont le racisme non assumé était pourtant largement en filigrane. Deux obédiences séparées, une blanche, une noire, qui mirent des siècles avant de pouvoir se parler, alors qu’encore en 2022, certains états du sud des USA, ne reconnaissent toujours pas la maçonnerie Prince Hall, dont la présidence Trump n’a rien fait pour améliorer la situation, bien au contraire.

Duke Ellington


Mais revenons à Duke. Pourquoi ce musicien est-il si important dans l’histoire du jazz, et de la musique afro-américaine en général ? Duke nait pratiquement en même temps que la naissance du jazz. Les premières traces phonographiques remontent à la fin des années 1880 et on a déjà une petite idée de ce qui se joue, s’écoute et s’entend un peu partout dans les quartiers noirs, mais pas seulement. Scott Joplin et Jelly Roll Morton en sont les lumineux précurseurs.


Duke qui, s’il n’avait pas pris un coup de batte de baseball sur la caboche un jour, ne serait sans doute jamais devenu le musicien génial qu’il fut. Mais le chouchou à sa maman s’est vu interdire ce sport suite à ce malheureux incident pour lui, mais pas pour nous. Il fut donc fermement intimé de faire autre chose. Il prit des cours de dessin et de piano. Il commença comme graphiste, mais s’aperçu que jouer du piano devant les filles présentait beaucoup plus d’avantages que de dessiner de la typographie pour la Marine nationale.


Dès le début des années 30, Duke et son orchestre vont également bénéficier de deux concours de circonstances. Le premier sera ce qu’on appelle la « Harlem Renaissance » avec un engagement au fameux Cotton Club à partir du 4 décembre 1927 pour de nombreux mois et années. Le 2e sera l’essor, ô combien important de la TSF, dans un pays où les distances immenses purent se réduire grâce à ce média. Des concerts en direct seront ainsi retransmis dans tout le pays, et les disques commenceront à utiliser les nouvelles techniques électroniques, avec des micros de meilleure qualité, ainsi que des conditions bien plus confortables qu’en 1917, date du tout premier enregistrement de jazz par l’Original Dixieland Jazz Band.


La popularité de Duke prit forme à ce moment-là pour ne s’arrêter qu’à la mort de son fils Mercer, qui avait pris le relais de l’orchestre après la disparition de son père.
Duke a non seulement conquis les USA, mais le monde entier. Il est l’inventeur du jazz moderne, il en a été l’un des pionniers, et il aura grandi et progressé avec lui. Il aura connu l’époque de la « Swing Era » entre les deux guerres, l’avènement du BeBop et les révolutionnaires que furent Charlie Parker et Dizzy Gillespie, il fut le témoin des débuts du free-jazz (terme pléonastique à mon sens, je m’expliquerai plus tard sur ce thème) avec des génies comme Ornette Coleman et évidemment la figure charismatique de John Coltrane, dont la dimension spirituelle n’a échappé à personne, et enfin le jazz rock des années 70, dernier grand style arrivé sur le marché. Il enregistrera d’ailleurs un magnifique album avec John Coltrane, intitulé « Take The Train Duke » clin d’œil au Take The A train, « célèbrissime » chanson écrite en 1939 et enregistrée en 1941.

Ce fameux train A qui emportait les ouvriers vers Harlem le soir après le travail, mais qui ne redescendait vers Manhattan que le matin pour l’embauche. Dans sa biographie (enfin traduite en français !) il dit que pendant toute sa carrière, il n’aura pris que 4 jours de vacances en tout et pour tout. Promenant son orchestre tout autour de la planète, il dispensera des centaines et des centaines de concerts devant des salles toujours combles. Reçu comme un ambassadeur, le gouvernement états-unien l’utilisera d’ailleurs comme vitrine idéologique, dont Duke ainsi que de nombreux autres musiciens noirs, ne furent pas dupes.


Duke est une icône ainsi qu’une idole, mais non sans raison. Il a donné ses lettres de noblesse à l’écriture d’un grand ensemble de jazz, a composé seul ou en compagnie de son alter ego Billy Strayhorn, plus de mille partitions, des messes, des musiques sacrées, des musiques de film (dont l’inoubliable Anatomy Of A Murder – Anatomie d’un Meurtre d’Otto Preminger), réussit à conserver son orchestre au complet malgré les crises et les effets de mode. Il n’a jamais voulu s’éloigner de la modernité, car outre son disque avec John Coltrane, il a également enregistré avec Max Roach et Charlie Mingus, pionniers du Bebop, musique acrobatique et dont le discours politique sous-jacent n’avait rien d’anodin. Il a même joué avec le saxophoniste Archie Shepp, figure de proue de la contestation tous azimuts, contre l’avis de Paul Gonsalves, son premier ténor d’alors. Il est dommage d’ailleurs de ne pas avoir de traces enregistrées de cet événement. Pianiste émérite, il écoutait ses contemporains avec beaucoup d’attention, dont Bill Evans, Martial Solal, ou encore Chick Corea.


Tous les jazzmen de la planète lui vouent une admiration sans borne, lui rendent hommage quotidiennement, interprètent ses musiques, les universités analysent son œuvre, tous comprennent que la planète jazz lui doit tout. Non seulement d’un point de vue musical, mais également d’un point de vue politique. En effet, sans pour autant faire de déclarations fracassantes, Duke a légitimé le fait que le « noir » n’avait pas besoin de se comparer, ou de se juger à l’aune des critères blancs. L’art du peuple afro-américain était légitime en tout point et même si le système états-unien tentera par tous les moyens de récupérer tout ce qui peut être utile, le jazz ne peut pas rentrer dans le moule.

Paradoxe incroyable, car le jazz fils d’esclave, est devenu mondial et son métissage en a fait la musique nationale américaine. Ce pays paradoxal ne peut pas s’appréhender avec nos critères sous peine de passer totalement à côté de l’essentiel : le jazz est une spiritualité dans un message politique ou l’inverse, Martin Luther King en est l’illustration parfaite. C’est sa force et sa difficulté à entrer dans les cases. Génie infatigable, seule la maladie aura arrêté Duke dans sa course et son œuvre restera gravée dans le marbre des siècles. La franc-maçonnerie noire Prince Hall aura ainsi contribué indirectement à la diffusion d’une musique aussi géniale que diverse, dont Duke en est la figure fondatrice.

Miles Davis disait ceci : « Je pense que tous les musiciens devraient un jour se rassembler, se mettre à genoux et remercier le Duke », et un certain Maurice Ravel, visionnaire absolu en matière de musique, fit une déclaration totalement incroyable en avril 1928 : « Vous, les Américains, prenez le jazz trop à la légère. Vous semblez y voir une musique de peu de valeur, vulgaire, éphémère. Alors qu’à mes yeux, c’est lui qui donnera naissance à la musique nationale des États-Unis. »

* https://fr.wikipedia.org/wiki/Shriners

Prochain portrait : Count Basie, la locomotive à swing.

Yves Rodde-Migdal

A lire :

  • Music Is My Mistress, Éditions Slatkine Memories (en français)
  • Jazz & franc-maçonnerie, une histoire occultée, Yves Rodde-Migdal, Éditions Cépaduès

à voir sur YouTube plus de deux heures d’entretiens, de témoignages (en anglais),

Duke Ellington – In Performance : https://youtu.be/aAx_qsCjHiM

Le Roi du Monde – Une élection présidentielle aux USA

Michel Warnery – ECE-D, 2021, 502 pages, 25 €

Présentation de l’éditeur :

Hisser un indien à la Maison Blanche, l’Amérique osera-t-elle ? Plus de cinquante ans le Watergate, des journalistes du Washington Post issus de l’immigration s’aperçoivent de lourdes irrégularités dans la campagne présidentielle de 2024, ce qui rend « impeached » les deux prétendants à la fonction suprême. L’inimaginable se produit : un riche homme d’affaires qui œuvrait en secret est appelé à la rescousse pour occuper la Maison Blanche cet industriel avisé, homme de calumet, non caucasien, non immigré, natif, sera-t-il le nouveau président des États-Unis d’Amérique ? Après un président afro-américain, l’Amérique peut-elle oser un pari significatif ? Un une intrigue haletante un tempo digne des grands films où se mêlent les ingrédients qui composent les hautes sphères du pouvoir.

Biographie de l’auteur :

Initié le 25 mars 1959 à la G.L.N.F. Michel Warnery est un ancien élève de l’École supérieure de commerce de Paris. Il vécut une partie de sa jeunesse en Angleterre, en Allemagne et au Mexique. Reprenant les activités de l’entreprise familiale, il crée sa propre affaire et devient responsable de la diffusion en France de la production d’entreprises allemandes. Admirateur de Rudyard Kipling et du Mahatma Gandhi, il a travaillé en France avant de se retirer en ses sources vaudoises puis de revenir vivre à Paris. Diversifié et brillant penseur doublé d’un observateur fin de la société humaine, il a signé plusieurs ouvrages à succès en différents domaines dont Le Livre de l’Immortel (Desclée de Brouwer, 1999), Règlements de compte à la Grande Loge (Cépaduès, 2016) préfacé par Roger Dachez, L’Auréole des Justes (Les impliqués Éditeur, 2018). Est prévue début 2022, toujours aux Éditions Champs Elysées-Deauville (ECE-D), la parution de Le Maître de l’orgue, roman initiatique écrit à la suite d’une longue amitié avec Jean Guilloud qui fut le titulaire du Grand Orgue de l’église Saint-Eustache à Paris, un des plus beaux instruments de France avec ses 101 jeux, représentant 147 rangs et 8000 tuyaux dont la richesse sonore de cet instrument exceptionnel lui confère une notoriété mondiale. Ses ouvrages donnent l’impression que la réalité dépasse la fiction.

[NDLR : À première lecture du titre, nous avons tous pensé, reconnaissons-le, à Le Roi du Monde paru en 1927, ouvrage de cette « figure inclassable de l’histoire intellectuelle du XXe siècle » qu’est René Guénon… Et pourtant, il ne s’agit pas là de l’ordre cosmique et traditionnel du monde entier, des doctrines et les symboles de toutes les traditions, qui que…

Et pourtant, il s’agit bien, ici et maintenant, d’un ordre – nouveau ? – tout aussi mondial. Celui du politique et de l’économique. Celui du commerce international et de la course aux sources et ressources énergétiques où les États-Unis demeurent – encore pour combien de temps ? – la première puissance au monde selon l’un des principaux indicateurs de la richesse créée par pays sur une période donnée, le trop fameux Produit Intérieur Brut (PIB)…

Les États-Unis aiment à se voir et être vus comme la plus grande démocratie au monde et se proposent régulièrement d’exporter leur modèle politique et la démocratie, ce qu’ils appellent l’aide à l’émergence de la nation (nation building). Mais dans ce roman de politique fiction que nous livre avec bonheur Michel Warnery, ce pays constitué de 50 états et couvrant une vaste portion de l’Amérique du Nord, avec l’Alaska au nord-ouest et Hawaï étendant même sa présence dans l’océan Pacifique sera-t-il à la hauteur ? À la hauteur afin de déjouer ce complot pour qu’un « élu » ne devienne le « Roi du Monde »…

L’avant-propos tant en anglais qu’en français énonce un jugement de la Cour suprême des États-Unis datant de 1987 qui précise clairement que les tribus indiennes avaient pleins pouvoirs de gestion des activités de jeux de hasard sur les territoires de leur réserve sans entrave un quelconque règlement de l’état ou celui du comté concerné.

Le lecteur pouvait y entendre une reconquête par les Amérindiens, ces premiers occupants du continent américain et leurs descendants, ces « Native Americans » (Américains d’origine), voire un ouvrage à la gloire des Indiens. Cet ouvrage est à couper le souffle et nous fait vivre une aventure à travers une intrigue haletante. Où se mêlent des ingrédients qui composent les plus hautes sphères du pouvoir. Celui qui fait tant fantasmer. Ce livre fait vivre le lecteur au rythme de complots imaginaires qui agitent la politique américaine. L’auteur, dont la plume glisse sur le papier, donne à réfléchir.

Nous nous retrouvons un demi-siècle après l’affaire du Watergate où des journalistes du Washington Post s’aperçoivent de lourdes irrégularités dans la campagne présidentielle de 2024. La lecture de l’ouvrage, facilitée par la grosseur des caractères, est pour tout public. À la fois roman policier, roman d’anticipation mais aussi roman tourné vers le passé, Michel Warnery nous fait découvrir quelques coutumes indiennes ancestrales, par exemple avec la cérémonie du calumet de la paix – élément du rituel magique et objet de symbolisme religieux.…

Cet auteur pertinent suscite le désir de lire. Vous serez en immersion totale entre politique fiction, espionnage, enquêtes journalistiques, pouvoir, coulisses dudit pouvoir, fraudes électorales entre autres, groupes de pression, complots, etc. À en avoir le souffle coupé. Bonne lecture !]

ARGENTINE : La Grande Loge fédérale unie d’Argentine adopte sa constitution comprenant les provinces d’Argentine et du Paraguay

De notre confrère argentin lavozdecataratas.com

Samedi dernier, des francs-maçons de diverses provinces argentines et du Paraguay, ont adopté la constitution de la Grande Loge fédérale unie argentine, qui sera régie par le rite français et aura son siège à Posadas, Misiones.

En présence de membres de différentes provinces argentines et de membres du Paraguay, le temple historique de la Loge Roque Pérez de Posadas, Misiones, était orné pour la cérémonie de signature de la Charte fondatrice et de la Constitution de la Grande Loge Fédérale Unie Argentine (Glufa) . Cela signifie que, désormais, les francs-maçons argentins peuvent ouvrir et travailler au « Rite français ». Il convient de préciser qu’en Argentine, jusqu’à présent les Maçons ne pouvaient se réunir que dans la Grande Loge Argentine des Maçons Libres et Acceptés de rite écossais.

Après les signatures de la constitution de Glufa, Eduardo Gustavo Daniel Bauch, de Misiones, a été proclamé Grand Maître lors de la cérémonie. À cet égard, le tout nouveau Grand Maître de GLUFA a souligné que « cette signature est un jalon dans l’histoire de la franc-maçonnerie symbolique argentine, un jalon en raison de son propre poids spécifique et pour diverses raisons. La première est qu’il tend à devenir un choix réel et tangible en République argentine de travailler dans l’un des deux plus grands courants de la franc-maçonnerie universelle, qui est la française, tronc original avec la franc-maçonnerie anglo-saxonne.

Concernant ce que signifie la Grande Loge Fédérale Unie Argentine depuis son indépendance de la Grande Loge Argentine, il a déclaré que « c’est une option car ce qui commence n’est pas une compétition acharnée, ni une rivalité idéologique avec ceux qui représentent en République Argentine à la Ligne anglo-saxonne qu’est la Grande Loge Argentine. Nous ne sommes pas là pour affronter, ce n’est pas notre mission, cela ne nous intéresse pas non plus. Nous voulons être une option. L’option est un exemple de liberté, de pouvoir choisir librement où l’on veut être ou appartenir sans aucun type de liens.

« Un exemple est celui des membres de Misiones qui, il y a 15 ans, ont pris la décision de suivre seuls ce chemin maçonnique et ce chemin nous a conduits à cet accomplissement. Aujourd’hui est un jour historique avec une grande charge émotionnelle pour tout ce que cela impliquait. Nous cherchons à être un libre choix au sein de la symbolique, qui est vraiment fédérale et qui nous unit », a ajouté Bauch.

«Nous voulons être un nouvel espace, dans la franc-maçonnerie argentine, pour changer les anciennes attitudes et manières de mettre en oeuvre l’institution. Nous regroupons les différentes loges. Nous ne cherchons pas le pouvoir pour le pouvoir. La centralisation ne nous intéresse pas, nous sommes fédéraux et très démocrates et c’est ce que nous voulons. Nous recherchons l’harmonie dans tous les ateliers qui composent cette grand loge », a-t-il ajouté.

Enfin, le Grand Maître de GLUFA, a fait une demande à toute la Franc-Maçonnerie argentine : « Assez d’affrontements stériles, de personnalités qui sont celles qui amènent la destruction, l’ennui et le découragement. En tant qu’institution, nous cherchons à donner à nos membres les outils qui aident à être un peu meilleur et plus pur que ce que la vie nous offre aujourd’hui avec tous les problèmes et maux sociaux. On peut faire des erreurs, faire des faux pas, avoir des différences. Mais jamais d’intentions sournoises et malveillantes qui menacent ce que nous construisons », a conclu Bauch.

Autorités GLUFA

Avec la constitution de la Grande Loge Fédérale Unie d’Argentine, le Grand Maître, Eduardo Gustavo Daniel Bauch, de Posadas, Province de Misiones, a assumé les autorités ; Pro Grand Maître, Pedro Tomás Ayala, de Resistencia, Chaco ; Premier Grand Surveillant, Pablo Amalio Saba, de San Juan ; Deuxième Grand Surveillant, Humberto Serrano, Salta ; Grand Orateur, Aldo Fernando Pérez, de Posadas, Misiones ; Grand Secrétaire, Faruk Jalaf, de Posadas, Misiones ; Grand Trésorier, Orlando Arturo Scholler, de Posadas ; Grand Hospitalier, David Eduardo Ibarra, de Santiago del Estero ; Grand Expert, Enzo Darío Campanella de Formosa; Grand Maître de Cérémonie, Eduardo Alfredo Morguenster, de Paraná, Entre Ríos et Grand Gardien Temple Interne, Fabián Cazón, Tucumán.

CHILI : La franc-maçonnerie participe exceptionnellement au serment de la nouvelle promotion des inspecteurs de la police judiciaire.

De notre confrère chilien granlogia.cl

Le Grand Maître, Sebastián Jans Pérez, a décerné la médaille de la Grande Loge du Chili à la promotion 2018-2021 « détective Felipe Antiqueo Cortés »

En présence du président de la République, Sebastián Piñera, et du directeur général de la police judiciaire, Sergio Muñoz, et de nombreux invités, 176 détectives ont été nommés lors d’une cérémonie solennelle, qui s’est tenue à l’école de police « Presidente Arturo Alessandri Palma ».  Les détectives sont intégrés en tant qu’officiers de la police d’enquête chilienne (PDI) après avoir fait leur serment devant leurs familles et le drapeau, un acte qui constitue l’une des étapes les plus importantes de la carrière policière, puisqu’il représente leur engagement solennel envers la société et la justice.

Le Grand Maître Sebastián Jans P., a déclaré que « cela a été un honneur de participer à une cérémonie qui met en lumière l’esprit formateur de l’École PDI, avec un groupe exceptionnel de diplômés, prêts à remplir leur serment nous en avons été témoins avec émotion. Une police professionnelle sera toujours une garantie pour notre société et l’avenir de la République. »

Cette année, la première ancienneté de la Promotion 2018-2021 correspondait au Détective Felipe Antiqueo Cortés, qui se distingue par ses qualités académiques et sa motivation.

La première décoration reçue par le détective Antiqueo Cortés était la médaille de la Grande Loge du Chili, une tradition maçonnique réalisée par le Grand Maître Sebastián Jans P.; De même, il a reçu le prix du ministère de l’Éducation, le prix du mérite académique du ministère de la Défense nationale, le prix du ministère des Affaires étrangères, le prix du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le prix du ministère public, le prix Honorable Chambre des députés, le prix suprême Prix ​​de la Cour de Justice, le Mérite du Sénat de la République, le Prix de la Direction Générale du PDI et la Médaille de l’Ecole des Enquêtes de Police, et la Décoration de Son Excellence Monsieur le Président de la République au « Diplôme de Chevalier ».

Les autorités représentant le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire et le ministère public, entre autres institutions, ont également assisté à la cérémonie.