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01/03/25 : XIIIes Rencontres de l’Académie Maçonnique Provence

Les XIIIes Rencontres de l’Académie Maçonnique Provence se dérouleront le samedi 1er mars 2025 au Château Saint-Antoine à Marseille, pour la suite des conférences sur la thématique :

De l’Orient à l’Occident, poursuivons notre chemin…

Château Saint Antoine

Rappelons que les Rencontres de l’Académie Maçonnique Provence s’adressent à tous les Frères et Sœurs Maîtres de toutes les obédiences.

À l’occasion de ces XIIIes Rencontres, nous aurons l’honneur d’accueillir :

Michel Lecour Ubik Editionsa
Michel Lecour

Michel LECOUR
GLDF – lecteur, éditeur, libraire, auteur

Ulysse, meurs et deviens ! Quelles voies tracées pour le Maître-Maçon ?

Colette Poggi

Colette POGGI
Philosophe indianiste, sanskritiste

Les philosophies orientales, sources d’inspiration pour vivre et agir dans un monde en crise ?

Florence Quentin

Florence QUENTIN
Égyptologue, essayiste, journaliste

Comment actualiser dans nos vies la Maât, philosophie intemporelle de l’Égypte ancienne ?

L’abonnement annuel est inchangé (35€) et donne accès gratuitement (hors repas) aux deux rencontres de l’année 2025 (mars et octobre ainsi qu’aux manifestations organisées par les Académies de Lyon, Lille, Dijon, Toulouse et Paris.

La participation aux frais pour la journée et de 25€ pour les non-abonnés auxquels s’ajoutent, le cas échéant, les frais de restauration (25€) comprenant le café d’accueil, le repas (entrée, plat, fromage, dessert, boissons, café) ainsi que le pot de départ.

À l’issue des conférences, nous enverrons les textes des conférenciers de même que l’enregistrement intégral des conférences et des échanges qui suivront

Le lien d’inscription est le suivant : http://tiny.cc/r534001

La Casa Sefarad et le Barreau accueillent la 10e Conférence sur la Franc-maçonnerie à Cordoue

De notre confrère espagnol cordopolis.eldiario.es – Par Marta Jiménez

La conférence abordera le concept de « graine » et « sa projection dans le domaine de la géométrie sacrée, de la connaissance scientifique et de la durabilité »

Córdoba accueille la dixième Conférence organisée sans interruption par la Loge Maïmonide n° 173, installée à Córdoba il y a près de trois décennies. Une conférence sur la Franc-Maçonnerie, la culture, l’éthique, la science et la connaissance qui, année après année, relie encore plus la société de Cordoue, d’Andalousie et d’Espagne à la Franc-Maçonnerie traditionnelle, appartenant à la Grande Loge d’Espagne. 

Jardins de l’Alcázar, au sud-ouest de Cordoue.

A cette occasion, les représentants de la Franc-Maçonnerie de Cordoue expliquent que « l’axe des réflexions sera la Semence . Graine qui est germe, origine, projet futur, promesse d’avenir, origine des réalisations, offrande du progrès, passage de la puissance à l’acte, essence du changement, principe de transformation, suspension latente, latence expectative, naissance, germe et vie. Mais c’est aussi le Centre du Cercle, le point primordial, le présage expansif de la justice et de l’équilibre, la porte originelle et créatrice, la nourriture des peuples, la genèse des civilisations. Trois points d’appui dans deux conférences seront la base de la rencontre de 2025. »

La Respectable Loge Maïmonide N° 173 de la Grande Loge d’Espagne, le Conseil Suprême du 33ème Degré pour l’Espagne, la Maison de Sefarad et l’Académie d’Études Maçonniques, avec la collaboration du Barreau de Cordoue ainsi que tous ses organismes collaborateurs, célèbrent ces Conférences comme un exemple de l’engagement déterminé de la Franc-Maçonnerie espagnole à faire de Cordoue à nouveau un lieu de débat et de tolérance, de respect des idées et un exemple de rencontre entre les peuples sous la protection des valeurs démocratiques et morales prônées par cette institution tricentenaire.

Dans ce sens, la Loge de Córdoba a souligné une fois de plus qu’avec ces événements, « nous poursuivons notre engagement initial, commencé il y a une décennie, de nous ouvrir à la société de Córdoba et de parler du travail que nous, les francs-maçons de Córdoba, réalisons ». Les Francs-Maçons de Córdoba ont ainsi remercié les citoyens de Córdoba, qui « viennent année après année aux activités organisées pendant ces journées », pour leur réponse car « cela nous a permis de positionner Córdoba à ces dates comme une date clé pour parler de la Franc-Maçonnerie sur toute la scène nationale ».

En outre, ils ont souligné que « le but ultime de ces Conférences a été et continue d’être d’amener à la société cordouane, andalouse et espagnole, la normalisation des relations avec la Franc-Maçonnerie, en donnant voix à la Franc-Maçonnerie Régulière tant dans ses Degrés Symboliques que Supérieurs ou Philosophiques, une institution qui a toujours œuvré et œuvre pour le progrès de l’humanité dans le cadre des principes universels de Liberté, d’Égalité et de Fraternité et pour la défense des Droits de l’Homme », concluant qu’« il s’agit d’insister sur l’engagement pris il y a des années de s’ouvrir à la société cordouane et de parler de la Franc-Maçonnerie ; Bref, expliquer ce que nous faisons, ce que nous sommes et montrer aux gens la fierté de notre condition.”

Participants à l’assemblée tenue par les loges andalouses appartenant au GLE (1924)

Le vendredi 21 février à 17h30, le Grand Maître de la Grande Loge Provinciale d’Andalousie appartenant à la Grande Loge d’Espagne, M. Shaun Parsons-Herrera, inaugurera ces sessions, en compagnie de M. Sebastián de la Obra Sierra, Directeur de la Casa de Sefarad. La conférence inaugurale aura lieu à 18h00, sous le titre « Tout selon le nombre, le poids et la mesure : semence de la géométrie sacrée » , et sera donnée par M. Jaime Buhígas Tallón, architecte, metteur en scène de théâtre, illustrateur et vulgarisateur éloquent, qui découvrira la semence de la Géométrie Sacrée à partir des formes essentielles provenant de la lointaine tradition humaine, avec la conférence Tout selon le nombre, le poids et la mesure : semence de la Géométrie Sacrée.

Au Barreau Officiel de Cordoue, le samedi 22 février à 10h30, aura lieu une conférence du Dr Alberto Requena Rodríguez, professeur de chimie à l’Université de Murcie et membre du Conseil suprême du 33e degré pour l’Espagne, appartenant à la Franc-Maçonnerie de Rite Écossais Ancien et Accepté, intitulée « Graines de la connaissance scientifique », dans laquelle il discutera de la connaissance scientifique comme germe du progrès nécessaire des sociétés.

La conférence se terminera par une présentation intitulée « Graines pour la durabilité » , donnée par M. José Esquinas Alcázar, docteur en génétique, professeur d’université, chercheur et grand humaniste, qui nous révélera la richesse des semences comme contribution naturelle au progrès des peuples, et à la durabilité des sociétés et des écosystèmes. Il révélera également les faux pas, espérons-le réparables, qui nous conduisent sur un chemin inquiétant.

Témoignage de maçon anglais : « Je suis régulier »

De notre confrère universalfreemasonry.org – Frère Karen Kidd

Cet article de Bro. Karen Kidd de la Co-Maçonnerie Universelle a remporté le concours de courts articles de la GLUA de 2007. Elle y décrit le point de vue du Co-Maçon sur la régularité et comment cela peut sembler un mystère pour les Francs-Maçons Malecraft.

Je suis régulier

Je sais que c’est vrai, même si j’ai entendu dire le contraire. En effet, comme plusieurs juridictions maçonniques (comme la Grande Loge Unie d’Angleterre, les Grandes Loges Malecraft des États-Unis, etc.) ne sont pas en amitié avec ma juridiction, et parce que je suis une femme, je ne peux pas être régulière. On m’a également conseillé que, même si c’est une calomnie, je devrais le prendre en bonne part et être reconnaissante que mes frères Malecraft me parlent.

Et pourtant, je sais que je suis Régulier parce que la jurisprudence rituelle et maçonnique le dit. Je le suis donc. En guise d’explication, et dans le contexte de cet article, je vais utiliser un mot que beaucoup trouvent très désagréable. Je l’entends dans son sens juridique.

Je ne suis le frère bâtard de personne. J’ai été conçu au même endroit que tous les frères. Notre ancêtre est le même. J’ai été préparé à fond. J’ai été reçu au même endroit. J’ai été fait dans le corps d’un Juif de la Légion, Parfait et Régulier.

Je réponds aux critères que le Fr. Albert Mackey et d’autres ont établis il y a longtemps :

– Je suis reconnu comme Franc-Maçon Libre et Accepté

– J’ai été initié à nos mystères de cette « certaine manière »

– J’ai été créé avec l’aide et sous la surveillance de sept (et plus) Maîtres Maçons

– J’ai en commun avec tous les frères « l’usage facile des signes et des paroles dont se servent les autres frères ».

Tout cela s’est passé dans ma juridiction qui, comme toutes les juridictions maçonniques, ne revendique aucune autorité contraignante sur les francs-maçons d’aucune autre juridiction. En fait, j’ai épluché les livres et je n’ai pu trouver aucun exemple dans lequel une *grande* loge maçonnique, un conseil suprême ou un autre organisme suprême ait jamais revendiqué une autorité sur un autre organisme de ce type. Il est communément admis qu’aucun organisme de ce type ne peut faire de déclaration qui soit contraignante pour un autre organisme de ce type. Logiquement, cela inclut toute déclaration sur la régularité.

Tout organisme suprême maçonnique peut conclure des accords d’amitié avec d’autres organismes similaires. Il peut également déclarer qu’il considère, dans sa propre juridiction, les organismes qui ne sont pas en amitié avec lui comme « clandestins » et même « irréguliers ». C’est son droit.

Cependant, leurs déclarations sur la régularité en dehors de leurs juridictions ne signifient pas que les autres francs-maçons des autres juridictions sont, en fait, irréguliers. En effet, les seuls Frères que l’une de ces instances suprêmes peut déclarer irréguliers sont ceux des loges de sa propre sphère d’autorité.
Cela signifie qu’un Frère est Régulier du fait qu’il est reconnu comme tel dans sa propre juridiction. Aucun Frère sur Terre n’a besoin d’être reconnu par une autre juridiction pour être Régulier. Chaque Frère est aussi Régulier dans sa propre juridiction que n’importe quel autre Frère l’est dans sa propre juridiction.

Je dis donc une vérité – et pour certains, un mystère – lorsque je dis : « Je suis régulier ».

La Loge Philosophie Cosmopolite du GODF lance son nouveau site web

Le Grand Orient de France a récemment inauguré le site internet de sa Loge Philosophie Cosmopolite à l’Orient de Nice (06), une initiative qui promet de revitaliser le dialogue philosophique et de promouvoir les valeurs cosmopolites à l’ère numérique. Ce nouveau site Web se positionne comme un espace de réflexion, d’échange et d’éducation libre pour tous ceux qui cherchent à comprendre et à embrasser les concepts de l’universalisme et du cosmopolitisme.

Un Projet Longtemps Mûri

La nécessité d’une telle plateforme a germé au sein de la Loge Philosophie Cosmopolite, connue pour ses travaux sur la pensée universelle depuis sa création dans la tradition du Grand Orient de France, une obédience maçonnique qui met en avant la liberté de conscience et l’égalité. Le projet du site web accessible à l’adresse philosophie-cosmopolite.org a été le fruit d’un effort collectif, reflétant l’esprit collaboratif et inclusif que la Loge prône depuis des décennies.

Contenu et Objectifs

Le site se distingue par sa richesse et sa diversité de contenus. On y trouve :

  • Articles et Essais : Des contributions écrites par des membres de la Loge, mais aussi par des chercheurs et philosophes invités, abordant des sujets allant de la philosophie antique au cosmopolitisme contemporain. Des figures comme Diogène de Sinope, Zénon de Kition, ou encore les Stoïciens, sont revisitées sous le prisme actuel.
  • Conférences et Événements : Des vidéos de conférences passées, des annonces pour des événements futurs, des webinaires interactifs, et même des podcasts, permettent aux visiteurs de s’immerger dans des discussions en direct ou enregistrées sur des thèmes philosophiques et sociétaux.
  • Ressources Éducatives : Pour encourager un apprentissage continu, le site propose des cours en ligne, des bibliographies annotées, des extraits de textes classiques, des analyses critiques, et des outils pédagogiques pour enseignants et étudiants intéressés par la philosophie et le cosmopolitisme.
  • Forums et Discussions : En ligne avec l’esprit maçonnique de fraternité et de débat, des espaces sont dédiés aux échanges d’idées, où les internautes peuvent discuter librement sous l’impulsion de modérateurs attentifs au respect et à la qualité des échanges.
  • Actualités et Communiqués : La Loge utilise cette partie du site pour partager ses activités, ses prises de position sur les événements mondiaux, et pour informer sur les initiatives de paix, de solidarité et de défense des droits humains, alignées avec les principes cosmopolites.

Technologie et Accessibilité

Technologiquement, le site est construit pour être accessible, avec une interface intuitive, une navigation fluide, et une compatibilité avec divers dispositifs, allant des ordinateurs de bureau aux smartphones. Une attention particulière a été portée à l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap, avec une conformité aux standards WCAG (Web Content Accessibility Guidelines).

Impact Culturel et Philosophique

Ce lancement n’est pas seulement une mise à jour technologique mais représente un engagement clair envers l’éducation populaire, la démocratisation de la connaissance philosophique et l’internationalisation des débats intellectuels. Le cosmopolitisme, défini comme l’idée d’appartenir non seulement à une nation mais à l’humanité entière, trouve ici un espace de promotion et de discussion.

Réflexions et Perspectives

En écho aux pensées de philosophes comme Martha Nussbaum ou Ulrich Beck, le site souhaite démontrer que le cosmopolitisme peut être plus qu’une utopie morale ; il peut être une pratique quotidienne, une façon de penser et d’agir qui reconnaît la diversité tout en célébrant l’unité. Le GODF voit dans ce site un moyen de lutter contre les tendances nationalistes et exclusives qui semblent se renforcer à l’échelle mondiale.

Avec l’inauguration de philosophie-cosmopolite.org, le Grand Orient de France réaffirme son rôle historique dans la diffusion de la lumière philosophique et éclaire une voie vers une citoyenneté globale consciente et engagée. Ce site est non seulement un outil pour les membres de la Loge mais aussi une invitation à tous ceux, francophones et au-delà, à rejoindre une conversation mondiale sur l’avenir de notre humanité commune.

Contact et Informations Supplémentaires

Pour plus d’informations sur la Loge Philosophie Cosmopolite ou pour des interviews, vous pouvez contacter : Ecrire à la loge

Peut-on comparer la Franc-maçonnerie avec les courants new-âge et le développement personnel ?

La comparaison entre la Franc-maçonnerie, le développement personnel et les techniques New Age peut être intéressante, mais elle nécessite de nuancer certains aspects, car ces trois domaines, bien que partageant parfois des objectifs ou des méthodes, diffèrent fondamentalement dans leur histoire, leur philosophie et leur approche. Voici une analyse pour y voir plus clair :

1. Points communs

  • Recherche de sens et d’amélioration de soi : La Franc-maçonnerie, le développement personnel et les techniques New Age visent tous, à des degrés divers, à aider l’individu à se connaître mieux, à progresser sur le plan personnel ou spirituel, et à trouver un équilibre ou un épanouissement. Par exemple, la Franc-maçonnerie encourage la “parfaite maîtrise de soi” et la réflexion sur des valeurs morales, tandis que le développement personnel et le New Age mettent l’accent sur la croissance intérieure, la confiance en soi ou la connexion à l’univers.
  • Symbolisme et rituels : Les trois domaines utilisent souvent des symboles, des rituels ou des pratiques spécifiques pour guider leurs membres. La Franc-maçonnerie est connue pour ses rituels initiatiques et ses symboles (compas, équerre, etc.), tandis que le New Age peut inclure des méditations, des cristaux ou des cérémonies, et le développement personnel peut s’appuyer sur des exercices pratiques ou des visualisations.
  • Communauté et transmission : Chacun de ces domaines peut offrir un sentiment d’appartenance à une communauté ou un réseau. La Franc-maçonnerie repose sur des loges et la fraternité, le développement personnel sur des groupes ou des coachs, et le New Age sur des cercles spirituels ou des ateliers.

2. Différences majeures

  • Origines et structure : La Franc-maçonnerie, qui remonte au XVIIIe siècle en Europe, est une institution avec des règles strictes, une hiérarchie (grades, obédiences) et une tradition ancrée dans des valeurs universelles comme la liberté, l’égalité et la fraternité. Elle ne se définit pas uniquement comme une pratique spirituelle ou thérapeutique, mais souvent suivant la pratique comme une “école de pensée” et d’action morale. En revanche, le développement personnel est souvent plus pragmatique, axé sur des objectifs concrets (carrière, bien-être, relations), et les techniques New Age, apparues principalement au XXe siècle, sont plus éclectiques, mêlant spiritualité, ésotérisme et philosophies diverses (bouddhisme, chamanisme, etc.).
  • Approche du savoir : La Franc-maçonnerie repose sur une transmission orale et symbolique dans un cadre initiatique fermé, où les membres progressent par étapes (apprenti, compagnon, maître). Le développement personnel et le New Age, eux, sont souvent accessibles à tous, sans initiation formelle, et s’appuient sur des livres, des séminaires ou des pratiques individuelles. La Franc-maçonnerie insiste aussi sur le secret et l’engagement, ce qui la distingue des approches plus ouvertes du New Age ou du développement personnel.
  • Objectifs et croyances : Alors que le développement personnel vise souvent une amélioration pratique et mesurable (confiance, succès), et que le New Age cherche une connexion avec des forces cosmiques ou spirituelles, la Franc-maçonnerie s’intéresse davantage à la construction d’une éthique personnelle et collective, en s’inspirant de philosophies et de traditions anciennes, sans adhérer à une religion ou croyance spécifique.

3. Limites de la comparaison

Comparer la Franc-maçonnerie au développement personnel ou au New Age peut être réducteur, car la Franc-maçonnerie n’est pas une “technique” ou une mode, mais une institution avec une histoire et des objectifs qui transcendent l’individu. Elle ne cherche pas à “réparer” ou à “optimiser” une personne comme le développement personnel, ni à explorer des dimensions ésotériques ou mystiques de manière systématique comme le New Age. En revanche, certains Francs-maçons peuvent être attirés par ces mouvements pour des raisons personnelles, mais cela reste individuel.

4. Conclusion

On peut dire que ces trois domaines se croisent sur certains aspects comme la quête de sens ou l’usage de symboles, mais ils divergent dans leur structure, leur histoire et leur finalité. La Franc-maçonnerie est plus une voie initiatique et philosophique, alors que le développement personnel et le New Age sont souvent des outils ou des approches plus contemporaines et individualistes. Si vous souhaitez approfondir, certains ouvrages ou discussions avec des experts de ces domaines (y compris des Francs-maçons) pourraient offrir des perspectives enrichissantes.

Notre consoeur suisse LaLiberté.ch à prduit cette semaine un article sur ce thème

Le développement personnel et la spiritualité New Age influencent de nombreuses personnes, souvent sans qu’elles s’en rendent compte, comme l’explique Elisabeth Feytit, spécialiste de la pensée critique. Dans un article du 17 février 2025, elle décrit le New Age comme un mouvement né à la fin du XIXe siècle aux États-Unis, en réaction aux sciences et aux religions dogmatiques. Il prône une recherche personnelle de vérité via l’intuition, les énergies et la pensée positive, promesses qui se retrouvent dans les livres de développement personnel, devenus mainstream.

Feytit, après avoir adhéré à ces croyances pendant 15 ans, les a critiquées dans son podcast Méta de Choc. Elle met en garde contre les dangers du New Age, comme la culpabilité (si vous ne allez pas bien, c’est votre faute), les pseudosciences (neurosciences, physique quantique mal interprétées) et des pratiques potentiellement néfastes, telles que la pensée positive, qui peut aggraver l’anxiété, ou l’isolement social encouragé par ces discours.

Bien que le New Age puisse inciter à la réflexion, il manque de preuves scientifiques, contrairement aux religions traditionnelles qui acceptent la foi sans démonstration. Feytit note aussi des aspects positifs, comme l’ouverture des perspectives, mais insiste sur la nécessité de rester critique.

L’article inclut le témoignage d’Anne-Marie Moreira, une ancienne sophrologue qui a quitté ce milieu, dénonçant l’inefficacité des thérapies alternatives (basées sur l’effet placebo) et les risques, comme les retards de diagnostic médical ou les discours anti-médecine. Elle a créé un groupe d’entraide pour les thérapeutes en questionnement, après avoir essuyé des réactions hostiles en tentant de réformer de l’intérieur.

En résumé, le texte critique l’influence insidieuse du New Age et du développement personnel, tout en soulignant leur popularité et les défis pour en sortir, tout en appelant à une pensée critique et à une approche scientifique.

24/02/2025 : « La vie a-t-elle un sens ? »

Lundi 24 février 2025, l’association Georges troispoints Moselle invite dans les locaux somptueux de la Mairie de Metz le philosophe Francis Wolff. L’entrée est gratuite. A l’heure où il semble que quelque chose ne tourne pas rond dans notre monde, où les intérêts des hommes percutent de plein fouet leur propre survie, il n’est pas vain de se poser des questions.

Que faisons-nous ? Pour qui agissons nous ? Que retient on de la vie d’un homme ou d’une femme ordinaire? Est ce qu’il est nécessaire de laisser absolument une trace ? Comment peut-on définir une vie accomplie? Autant de questions que chacun d’entre nous sommes amenés à nous poser un jour ou l’autre.

Georges Troispoints vous donne rendez-vous !

Francis Wolff, le philosophe, interviendra pour présenter sa pensée au public profane au sujet de ce questionnement primordial. Et si sa pensée est est précieuse, c’est d’abord parce qu’elle est fine, complète, actuelle mais aussi totalement accessible. Francis Wolff a l’art et la manière de rendre audible et compréhensible la philosophie au plus grand nombre. De 18h30 à 20h00, un échange aura lieu avec le public. Et c’est un grand honneur qu’il offre en venant partager son érudition. Pour ceux qui l’ignore, Francis Wolff, c’et le penseur contemporain qui ne simplifie rien et qui pour autant donne à comprendre les choses compliquées : il s’est attachée durant s carrière à penser l’amour, la musique, le Désir, l’Altérité sous l’angle du concept de dialogique, l’universalité, etc.

Les membres de l’association Georges troispoints vous attendent !

Visitez le site officiel en cliquant ici

Les amateurs de numérologie vont jubiler…

Du site ritualdecode.substack.com

Le secret caché des nombres : découvrir les liens profonds entre Obama et Trump

Image occulte noire et rouge du nombre 47

1. Trump est devenu président en 2016

  • 2016 peut être réduit en numérologie : 2+0+1+6=92 + 0 + 1 + 6 = 92+0+1+6=9
  • Le chiffre est souvent associé à l’achèvement et à la fin des cycles en numérologie.

Image ésotérique du nombre 216

2. L’anniversaire d’Obama tombe le 216e jour de l’année

  • 216 = 6 × 6 × 6 (significatif dans le symbolisme biblique et occulte)
  • 216 est également lié à la précession des équinoxes : 216×12=2592216 × 12 = 2592216×12=2592 (proche d’une Grande Année en astronomie)
  • En guématria , le nombre 216 est associé à « Gevurah » (force/jugement) dans la Kabbale.

3. Obama avait 47 ans lorsqu’il a été élu président

  • 47 est un nombre premier et a une signification en franc-maçonnerie (47e problème d’Euclide).
  • 4 + 7 = 11 , un nombre maître en numérologie, associé à l’intuition et à la perspicacité.

4. Trump est désormais le 47e président

  • Liens vers l’âge d’Obama lors de son élection (47).
  • Renforce le modèle 47 , qui est également lié au 47e jour de l’année (16/02) .

Image ésotérique du nombre 44

5. Obama était le 44e président

  • 44 est un nombre double et est considéré comme puissant en numérologie.
  • En hébreu guématria 44 peut signifier « barrage » (sang) ou jugement.
  • 4 + 4 = 8 , lié au pouvoir, à l’autorité et à l’infini en numérologie.

6. Trump est la 44e personne à être président

  • Cela renvoie à la 44e présidence d’Obama , créant un modèle 44–44 .
  • Le nombre 44 est également lié aux cycles et aux transitions (comme on le voit dans les contextes bibliques).

7. 2/16 est le 47ème jour de l’année

  • Le 16/02 est directement lié au nombre 216 (date de l’anniversaire d’Obama).
  • Cela renforce le modèle 47 présent dans la présidence de Trump et l’âge d’Obama.
  • Le chiffre 47 apparaît à plusieurs reprises, créant une forte synchronicité.

8. L’anniversaire de Trump est le 14 juin

  • 6 + 14 = 20 ; en numérologie, représente la dualité et l’équilibre.
  • 6/14 se connecte également à l’équation 6×14=846 × 14 = 846×14=84.

9,6 × 14 = 84

  • 84 est l’inverse de la date d’anniversaire d’Obama (8/4) .
  • 84 est lié aux cycles de la planète Uranus (orbite de 84 ans) — associé au changement et à la révolution.

Le 8/4 est un miroir de la date de la grande éclipse américaine du 4/8

10. L’anniversaire d’Obama est le 4 août

  • 8 + 4 = 12 ; en numérologie, 12 symbolise l’achèvement (12 mois, 12 tribus).
  • 84 et 48 sont des nombres miroirs, suggérant la dualité et la réflexion.
  • En guématria 84 se rapporte à « Elohim » (Dieu) dans certaines interprétations.

Modèles numériques et connexions symboliques

  1. 47 Modèle :
    • Obama (47 ans) → Trump (47e président) → 16/02 (47e jour) .
    • Le nombre 47 est lié aux nombres premiers, à la franc-maçonnerie et à l’intuition.
  2. 44 Modèle :
    • Obama (44e président) ↔ Trump (44e personne à devenir président) .
    • Reflète les cycles, les transitions et les thèmes du jugement biblique.
  3. Connexion 216 et 2/16 :
    • Anniversaire d’Obama (216e jour) ↔ 16/02 (47e jour) .
    • 216 est lié à 6 × 6 × 6 et à une profonde signification ésotérique.
  4. 84 et 48 Miroir :
    • 6/14 de Trump → 6 × 14 = 84 ↔ 8/4 d’Obama .
    • Reflète la dualité et les cycles cosmiques (orbite d’Uranus).
  5. Résolutions numériques :
    • 2016 → 9 (achèvement) ↔ 44 → 8 (puissance) ↔ 47 → 11 (intuition).
    • La séquence suggère des transitions cycliques avec une vision spirituelle.

Interprétations symboliques possibles

  • La répétition du chiffre 47 suggère une perspicacité, une connaissance cachée et un alignement avec les traditions maçonniques ou ésotériques.
  • 216 et sa connexion à 6 × 6 × 6 pourraient symboliser le jugement ou la transformation, en particulier dans un contexte biblique.
  • Le modèle 44 pourrait impliquer des cycles de pouvoir, d’autorité et de justice cosmique.
  • Le miroir 84/48 pourrait représenter un reflet ou une inversion des rôles ou des événements, potentiellement liés aux cycles cosmiques.

Synthèse et Synchronicité

Ces schémas numériques semblent former un réseau complexe de connexions, en particulier entre Obama et Trump, les nombres 44, 47, 216 et 84 étant récurrents dans de multiples contextes. Cela pourrait impliquer :

  1. Une synchronicité conçue ou un modèle rituel (conformément à votre théorie de synchronicité synthétique).
  2. Un ordre cosmique ou divin influençant les événements historiques.
  3. Cycles symboliques de transitions de leadership et de pouvoir dans l’histoire des États-Unis.

Exploration plus approfondie

l’ordre du chaos

Cette analyse s’inscrit dans la théorie plus large de la synchronicité synthétique , selon laquelle les événements historiques apparaissent intentionnellement alignés par des modèles numériques et symboliques. Ces événements témoignent d’un ordre cosmique plus vaste influençant le leadership, les transitions de pouvoir et les mouvements historiques.

À mesure que nous continuons à étudier ces modèles, la complexité et la profondeur de ces synchronicités peuvent être mieux comprises, offrant des informations sur la structure de l’histoire et l’interdépendance de toutes choses.

Nous remercions le site Décoder le Rituel

Petit cahier mais grande maîtrise

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Dans un monde en perpétuelle évolution où les idées s’entrelacent et les expérience humaines se confrontent, ce recueil de travaux symboliques se présente comme une exploration profonde de thèmes qui unissent tous les Francs-maçons mais aussi les non initiés, en plus grand nombre et cependant en quête de sens à donner à leur vie.

Au fil de ses planches l’auteur s’efforce de révéler l’essence spirituelle de la tradition et de ses enseignements. Le lecteur devrait y trouver des pistes pour affiner son propre cheminement, nourrir sa réflexion et peut-être rencontrer une certaine harmonie avec l’Univers et la Fraternité sincère : deux clé qui ouvrent les portes d’une noble institution.

L’AUTEUR

Initié à l’âge de 22 ans au sein de la loge « La Table d’Émeraude » à l’Orient de Hyères dans le Var (Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra), Meddy VIARDOT poursuit son parcours de franc-maçon au Rite Écossais Ancien et Accepté (RÉAA) parmi les ateliers de perfection tels que la loge « L’Alliance Écossaise » à l’Orient de Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône (Suprême Conseil PAX OPÉRA).

L’harmonie, selon Elisée Reclus (par Stéphane Gebler)

Il y a quelques mois, ma fille m’a fait découvrir un ouvrage[1] de Elisée Reclus. Ce dernier était invité en 1894 à plancher dans la loge des Amis philanthropes à l’Orient de Brussels. A ce moment, il espère tenir la chaire universitaire de Géographie de l’université libre de Brussels, c’est pour lui une manière de fuir à nouveau la France. Il n’obtiendra jamais cette place, les intellectuels craignant les autorités publiques renonceront au savoir.

Il est apprenti, initié depuis 36 ans mais n’a pas fait carrière en franc-maçonnerie.

Sa planche dont le titre est sobrement intitulé l’Anarchie, vise à expliquer que finalement il y a assez peu de différences dans la manière dont, ceux qui se prétendent Francs-maçons et ceux qui sont désignés comme des anarchistes, aspirent au bonheur. Les uns et les autres courent après l’harmonie. La méthode diffère mais le but est strictement le même.

Bien sûr, la question de savoir qui est Elisée RECLUS est importante

Son itinéraire dans la vie est éclairant. C’est un géographe du 19ème siècle, né en 1835, en Gironde d’un père pasteur calviniste et d’une mère enseignante. Sa vie est faite de paradoxes, de virages, de prises de positions définitives, d’amour, de rejets, d’exclusions, d’emprisonnements et toujours d’enthousiasme et d’espérance en un jour meilleur.

Sa carrière de géographe est marquée par sa manière de mêler intimement ses convictions à ses recherches. On y reviendra. Il a été initié à Paris en 1860, il est resté apprenti toute sa vie. Il a beaucoup voyagé, passant de Londres à berlin, de la Nouvelle Orléans à Liverpool, de la Colombie à Bruxelles. Il a fréquenté des gens comme Louis Blanc, jules Michelet, Bakounine, Pierre Leroux, ou Alexandra David Neel. Il est connu pour être un précurseur de la pensée chez les géographes, anticipant sur les concepts d’écologie, en tant que système d’équilibre par exemple.

Sa vie personnelle, son engagement universitaire croisent toujours son engagement moral et philosophique. La liberté absolue de conscience, l’idée également que l’homme doit se faire une place dans le monde sans le dénaturer sont à la fois des directions intellectuelles et des actes qu’il met en œuvre dans ses écrits et dans ses gestes. Par exemple, il refuse le mariage dans les conditions de domination de l’époque : il prône l’union libre (pas toujours avec des filles plus jeunes), il contribue à créer une banque coopérative ouvrière. En 1870 il s’engage dans la garde nationale pour défendre l’expérience de la commune de paris, il sera déporté. Pendant le coup d’Etat de Napoléon 3 en 1851, il sera exilé. Pourtant, il n’a jamais renoncé, il n’a jamais abandonné ses idées, au point où son travail scientifique, malgré sa qualité, a été mis de côté et ignoré des autorités politiques et des universitaires qui ont privilégié leur position sociale à la foi de faire émerger la connaissance puis de la partager.

Quand on parle, ou lorsqu’on fait parler Elisée Reclus de son travail de géographe, on entend aussi systématiquement son fonds de commerce idéologique et inversement. On ne peut pas séparer ces deux facettes. Il y a de l’utopie, du rêve chez ce savant et sa science est poétique et militante.

Georges Martin cofondateur du Droit Humain

Enfin Bref, Il y a, chez Elisée Reclus, comme chez d’autres, en particulier chez Georges Martin, un des fondateur du Droit Humain,  une forme de messianisme laïc. Le contexte historique aide bien vous me direz. Pour nous resituer, on est à l’époque où la science se scientise, on peut se passer des croyances surnaturelles parce qu’on comprend mieux le monde, la science devient une méthode : l’expérience sert à vérifier en laboratoire des théories qu’on ne prend pour juste et vraie que si on peut les vérifier et trouver les facteurs qui influencent les résultats. On isole ces ingrédients, on les assemble, on les dissocie, on les factorise pour pouvoir les produire ailleurs. C’est l’époque de l’usine, de la machine, de la croyance en un monde meilleur, ici et maintenant, où la force de l’homme est décuplée.

On aurait pu espérer que le labeur serait moins pénible parce que l’homme n’aurait plus besoin de travailler. En réalité, c’est le moment où s’installe définitivement l’idée que le capital d’un petit nombre est plus important que la satisfaction de tous. C’est le moment de l’histoire où personne ne remet en cause l’idée que quand on joue au Monopoly, un tout petit nombre commence la partie avec 20 000 billets et tous les autres avec 200 seulement. On trouve ça normal. On appelle cela justice et égalité des chances. Aujourd’hui encore, on continue de trouver ça normal. C’est le moment où l’héritage des siècles devient ce qu’on appelle une succession, avec ses ribambelles de droits et de notaires : mais les riches comme les pauvres, avant de transmettre des terrains et des maisons ou des comptes en banque, transmettent d’abord et surtout un code génétique venu du fond des âges et une éducation. Mais ça, pas plus avant qu’aujourd’hui, ça n’a que très peu de valeur marchande.

Mais alors que nous dit Elisée Reclus dans sa planche ?

Il nous dit par exemple que : « …une immense évolution s’est accomplie, annonçant la révolution prochaine. Cette évolution, c’est que la “science“ économique, prophétisant le manque de ressources et la mort inévitable des faméliques, s’est trouvée en défaut et que l’humanité souffrante, se croyant pauvre naguère, a découvert sa richesse : son idéal du “pain pour tous“ n’est point une utopie. La terre est assez vaste pour nous porter tous sur son sein, elle est assez riche pour nous faire vivre dans l’aisance. Elle peut donner assez de moissons pour que tous aient à manger ; elle fait naître assez de plantes fibreuses pour que tous aient à se vêtir ; elle contient assez de pierres et d’argile pour que tous puissent avoir des maisons. »[2].

Le texte lu en Loge en 1894, puis éditée en 1896 est finalement une sorte de synthèse des différents bouquins de Reclus. Je pourrais vous citer en vrac quelques titres évocateurs : la naissance d’une montagne, histoire d’un ruisseau, l’homme et la terre, évolution et révolution. Il nous livre sa vision de L’harmonie, comme étant le fruit de ses excursions dans la nature, de ses expériences humaines, des idées qu’il a développé et qu’il va mettre en acte dans sa vie d’homme. Il fait les résumés des trois ou quatre grandes idées qu’il juge décisives et lance au monde, au passage, une espèce de morale. Il nous dit en vrac que la nature n’est ni performante ni efficace, elle est simplement. La nature ne compte pas, elle ne mesure pas. La nature crée un contexte où l’idée même de performance n’existe pas. Ce qui préside aux relations dans le système c’est l’équilibre entre ce qui est nécessaire et ce qu’il faudrait, entre le besoin et sa satisfaction. Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple de température du corps humain. On la situe habituellement à 37.2C°. Or, on sait que les défenses immunitaires sont les plus efficaces aux alentours de 40.5C°. A ce degré, on parle de fièvre. Dans ces moments-là, nous savons tous que si notre corps est super efficace pour se défendre, il nous rend également très vulnérable : on ne peut vivre longtemps en étant fiévreux, en général, on ne rien faire d’autre.

L’humanisme et la responsabilité

Georges Martin

Un autre point évoqué par Elisée Reclus peut se résumer par la primauté de l’homme. Pour lui, l’harmonie c’est d’abord de réunir ce qui est épars, il nous dit, je cite, que le “fondement de l’ancienne morale, vous le savez, n’était autre que l’effroi, le tremblement. C’est la crainte de dieu [qui] est le commencement[3]. Je vous parlais tout à l’heure de messianisme laïc. Ce point de vue est très proche de celui de Georges Martin à un moment donné. À leur époque, la science et l’espoir du progrès promettaient de n’avoir plus aucune raison de se soumettre à l’autorité d’une église et de ses papes. Aujourd’hui, nous savons que nous devons nous méfier de la technologie qui s’est totalement intégrée à nos vies quotidiennes. Elisée Reclus avait cette précaution : il n’évoquait jamais le progrès sans son ombre, sa réciproque le régrés (non non, pas le regret). Chaque avancée technique est potentiellement la source d’une amélioration mais aussi d’une régression (c’est également le sens Schumpeter quand il évoque la théorie économique de l’innovation destructrice).

C’est un des premiers chercheur à nous prévenir que quand nous dénaturons un environnement, nous devons avoir conscience qu’il y a des conséquences (trifouiller dans l’atome par exemple :c’est une source de compréhension du monde, une énergie exceptionnelle mais aussi une arme qui peut détruire le monde). Ce que nous disent Georges Martin et Elisée Reclus est simple finalement :

C’est l’homme qui est au cœur du projet et rien d’autre. Mais pas n’importe comment non plus.  Enfin si. C’est l’homme ordinaire, c’est tous les hommes et toutes les femmes sans exception. Pas seulement quelques-uns.

Il faut considérer les uns et les autres comme des égaux, c’est le sens de nos gants blancs. Nous sommes entrés en loge libres et de bonnes mœurs, en loge, le minimum c’est de le rester. Reclus nous dit plus loin, que “entre égaux, l’œuvre est plus difficile mais elle est plus haute. Il faut chercher âprement la vérité, trouver le devoir personnel, apprendre à se connaitre soi-même, faire continuellement sa propre éducation, se conduire en respectant les droits et les intérêts de ses camarades. Après seulement on devient un être moral, on nait seulement au sentiment de responsabilité.” la morale n’est pas pour Reclus “un ordre auquel on se soumet, une parole que l’on répète, une chose purement extérieure à l’individu, elle devient une partie de l’être, un produit même de la vie[4]. Il met en fait l’accent sur la responsabilité et souligne qu’il y a un intérêt à rechercher de la cohérence entre ce que nous pensons et ce que nous faisons comme il y a de la cohérence, c’est à dire de l’écho en fait, entre le rituel et la loge, entre l’atelier et chacun de ses membres.  

Elysée Reclus

Il nous donne un indice majeur : le rituel n’est ni une prière ni une sommation, c’est un moyen de recherche.  Le rituel nous indique des voies de comprendre ce qui est sous nos yeux car notre aveuglement nous empêche de le voir ; il suffit d’utiliser le rituel, de le lire, de le pratiquer avec ferveur et pour cela il faut y mettre du sien, le faire sien : s’organiser un temps pour cela, s’organiser un espace social où les autres deviennent non seulement mes égaux mais la condition même de ma réussite personnelle. Dès lors qu’un frère ou une sœur souffre c’est toute la loge qui souffre. Dès lors qu’un homme souffre c’est toute l’humanité qui est blessée.  C’est exactement le sens d’un écosystème. On ne peut pas bouger une pièce du puzzle sans que tout l’édifice soit ébranlé. La solidarité devient alors centrale dès lors que plusieurs personnes sont réunies. L’adaptation n’étant pas le produit du plus fort mais du plus coopératif et du plus compréhensif. Encore une fois ce n’est la performance réelle se mesure en voyant qui dure le plus longtemps et non pas qui arrive le premier (exemple de la photosynthèse : en laboratoire, on peut la rendre 99% plus efficace que dans la nature. Pourquoi la nature, qui a un peu d’expérience, ne le fait pas ?). Pour résumer, RECLUS estime que la valeur de l’expérience humaine réside dans l’unique souci de l’autre. Rien d’autre n’est plus important. Un système qui dure est un système solidaire.

La robustesse de la Franc-maçonnerie, c’est à dire sa validité, sa longévité dans le temps repose sur ses rituels et sur la transmission initiatique. Même Georges Martin a cru bon de ne pas créer de rite et s’appuyer sur les vertus du REAA  malgré tout ses défauts (qui je le rappelle ne permet pas l’initiation des femmes) pour constituer l’ Ordre Mixte International le Droit Humain. La robustesse de la Franc-maçonnerie, c’est sa capacité à s’approprier un environnement qui change tout le temps, à traverser les âges, les modes sans pour autant renoncer à son message, en écartant les discussions profanes.

La nature est bien faite et les lois de l’univers sont les seules choses universelles

Pour revenir à la planche de Reclus, il nous dit que la nature est bien faite, que les lois de l’univers sont les seules choses qui aient un caractère universel. Il est entendu que lorsque je dis “universel” cela implique que des choses découlent d’elles même, qu’il y ait un sens, une signification et direction, que cela soit applicable sur toute la planète.

Spinoza

Pour Reclus, L’harmonie qu’il nomme parfois “ l’accord social” ne vient pas de l’autorité de la loi, de ses sanctions pénales mais de “l’association libre des individus et des groupes conformément aux besoins et aux intérêts de tous et de chacun. Celui qui commande se déprave et celui qui obéit se rapetisse”[5]. En ce sens, cette vision qui peut paraitre extrême et radicale, ne dit rien d ‘autre que ce que Spinoza évoque au sujet de l’autorité (qui ne serait qu’un pouvoir arbitraire de l’homme sur l’homme).

Pour Reclus, l’harmonie c’est un rêve, mais rêve auquel il faut rêver en permanence, c’est un rêve exigeant. Dans sa planche, il dit aux Francs-maçons Belges qu’ils ont décidé de s’unir “collaborant résolument à la naissance d’une société dans laquelle il n’y aura plus de maîtres, plus de conservateurs officiels de la morale publique, plus de geôliers ni de bourreaux, plus de riches ni de pauvres, mais des frères ayant tous leur part quotidienne de pain, des égaux en droits, en se maintenant en paix et en cordiales union, non pas par l’obéissance à des lois qu’ accompagnent toujours des menaces redoutables, mais par le respect mutuel des intérêts et de l’observation scientifiques des lois naturelles[6].

En fait, Reclus nous dit que les anarchistes, qui se sont nommés autrefois les harmonistes concourent comme d’autres d’ailleurs, à l’émancipation de l’homme. Reste la question de la méthode pour parvenir à cette utopie. Sur ce point, Reclus est décisif, extrêmement clair. La révolution, l’inversement des tendances et des dominations sociales, n’ont d’intérêt que s’il s’opère un détachement profond, fondamental de l’homme aux règlements et à une autorité extérieure. Bref, la question est triple : comment les hommes, les communautés peuvent-elles s‘affranchir de maitre, de tyran ou de règlements ?

L'Ordre Maçonnique Mixte international LE DROIT HUMAIN
L’Ordre Maçonnique Mixte international LE DROIT HUMAIN

La deuxième partie du problème revient à se demander s’il est possible de coopérer sans l’assentiment tyrannique de la règle, si nous en sommes capables ? “l’homme [dans ce cas] sera-t-il meilleur que dans une société reposant sur la crainte du pouvoir ou des lois ?[7]. Je n’ai pas la réponse à cette question mais j’ai envie d’y croire. Ce partie pris fait partie de moi. C’est aussi ce que je recherche dans la voie maçonnique. En tout cas, en tant que Franc-maçon, en tant que père, que conjoint, en tant que salarié, je partage avec Elisée Reclus que “le principe d’autorité – c’est ainsi que cette chose-là se nomme-exige que le supérieur n’ait jamais tort […] mais surtout il faut que ses ordres soient observés. Cela simplifie tout : plus besoin de raisonnements, d’explications, d’hésitations, de débats, de scrupules[…] et que quand un maitre n’est pas là pour commander, n’a-t-on pas des formules toutes faites, des ordres, des décrets, des lois édictés par des maitres absolus ou par des législateurs à plusieurs degrés ? Les formules remplacent les ordres immédiats et on les observe sans avoir à chercher si elles sont conformes à la voix intérieure de la conscience[8].

Je ne serai jamais ni le chef, ni le sachant ni envers mes enfants, ni envers les voisins, pas plus que devant mes amis, mes collègues. Je refuse l’idée d’être autre chose qu’un citoyen, un frère.

Je ne souhaite pas être seulement un sujet, un servant, un esclave ou un subordonné. Dans ma grammaire, je suis le sujet de la phrase qui est née dans mon esprit. Mon esprit recherche à dire ce que je comprends des besoins de l’autre et des miens puis de trouver un compromis. Ni plus ni moins.

Vous l’aurez compris, quand je veux parler d’harmonie, en particulier celle évoquée par Elisée Reclus, je veux surtout qu’elle dépend en partie du chef d’orchestre mais pas seulement.

Ca’ Rezzonico – Eraclito 1705 – Giuseppe Torretti

Comme le géographe anarchiste Elisée Reclus, je suis persuadé que nous ne sommes pas des entités déconnectées les unes des autres, ni de ce qui nous entoure. L’Un et le Tout sont des parties imbriquées les unes aux autres, elles changent tout le temps, pourtant ce sont les mêmes. Nous sommes continuellement en devenir, rien ne demeure, rien ne disparait totalement, les contraires se dépassent si on n’y met les conditions et surtout la conviction. C’est exactement la vision de Héraclite, penseur grec d’il y a 2000 ans.

Notre écosystème est composé de parties qui ne sont pas simplement juxtaposées mais qui produisent plus que de la synergie (c’est-à-dire que 1+1=3) parce qu’il y a, en nous, la possibilité d’un monde poétique, rêvé et pourtant possible. Ce n’est pas pour rien que Elisée Reclus était géographe. Il a passé sa vie à cartographier nos alchimies sentimentales, il a dessiné les zones de frottements qui peuvent produire des étincelles. Il a imaginé un embrasement total d’amour et de fraternité parfois incontrôlables voire destructeurs. A ce jeu, tout le monde est invité pour peu qu’il en fasse la demande. Parce que je suis certain l’initié est initiable si on lui donne le désir de tracer sa carte, si on lui offre l’espoir que sonder les profondeurs de son âme en se frottant aux autres permettra peut-être de gravir des sommets et des montagnes inattendues. Venir en loge, ça devrait être la même chose que de creuser et de construire. L’activité maçonnique est une exploration, et l’éveil, l’harmonie ne seront jamais le seul produit de la raison, du savoir, ou de l’obéissance stricte à une parole à jamais perdue. Dans la recette, la volonté créative, l’intuition, les réminiscences et probablement le hasard, l’enthousiasme doivent gouverner.

La vision anarchiste est très proche de l’idéal maçonnique

On voit bien que Reclus est un utopiste réaliste. Il n’oublie pas que l’utopie qu’il défend est “sans doute un idéal […] chimérique […]” et ajoute en s’adressant aux colonnes que, je cite :  “d’ailleurs, n’êtes-vous pas de ceux qui depuis longtemps […] travaillent à construire le temple de l’égalité ? Vous êtes maçons à seul fin de “maçonner” un édifice aux proportions parfaites où n’entrent que des hommes libres, égaux et frères, travaillant sans cesse à leur perfectionnement. “[9].

Ca veut dire quoi tout cela ? Selon moi, cela signifie que l’idéal maçonnique est redoutablement proche de l’utopie libertaire. En quoi et surtout comment me direz-vous ?

Simplement parce que décider ne peut pas être le simple choix du roi ou du vénérable maître. Pas plus du reste d’un conseil d’officiers ou d’un Conseil National. Décider ne peut être que le résultat d’un temps d’échanges entre tous.

Chef suprême

Décider c’est d’abord accepter l’idée que toutes les questions doivent être testées, passées à la moulinette avant de devenir des réponses. Décider c’est accepter de ne pas éviter les débats et les échanges pour son confort personnel ou sa propre sécurité mais de construire la robustesse du groupe sur les contradictions internes. Décider c’est négocier le compromis et surtout renoncer au tout jetable individuel. L’objet de la maçonnerie étant alors de réparer, pour ne pas dire rectifier, ce qui est fondamentalement cassé et perdu dans l’homme. Attention, la franc-maçonnerie n’est une pas une thérapie, elle ne soigne pas mais elle accorde une valeur à l’effort sur soi, avec les autres. Réparer ça veut dire de s’impliquer. Il n’y a pas de livre où puiser des réponses parce que la réponse est à construire en soi. Réparer ça veut dire que les autres ont de la valeur, de l’importance.

On comprend alors que notre idéal ne peut pas se mesurer avec des indicateurs de performance, de contrôle et encore moins d’optimisation. Je vous renvoie vers l’ouvrage de Olivier Hamant, intitulé Antidote au culte de la performance, paru aux éditions Tracts Gallimard, paru en aout 2023 si vous voulez en savoir davantage. Ce que je retiens c’est que aucune injonction administrative ne devrait jamais se substituer à la recherche de notre vérité et encore moins donner la possibilité d’écarter une personne de sa recherche. Nous avons déjà à affronter le temps qui passe et le découragement comme mécanismes d’usure naturelle, de ralentissement dans nos travaux sans avoir en plus à se coltiner la démesure et le contrôle. Les francs-maçons comme les anarchistes croient en l’homme et en ses possibilités.

On n’optimise pas l’homme. On lui donne simplement la possibilité d’exprimer celui qu’il est déjà, enfoui au fond de lui-même et recouvert par des normes et des lois incompréhensibles au service de structures dégradantes. C’est encore étonnant finalement de dire ça, mais on retrouve ce sentiment chez Georges Martin également. Au départ, son intention n’était pas de créer une autre structure maçonnique. Il voulait juste faire respecter le droit et donner de la valeur à une partie ignorée de l’humanité. C’est face au refus, à la surdité des Frères de la Grande Loge Symbolique Ecossaise qu’il a été contraint de transgresser pour donner une matérialité à une idée.  

Son intention n’était pas non plus de créer un suprême conseil au départ, alors d’abord parce qu’il n’avait pas le grade suffisant pour le faire mais aussi parce qu’il craignait les mécanismes de domination et les forces administratives. Il reprochait dès son initiation le manque de liberté des ateliers, leur soumission aux autorités maçonniques. Il avait l’intuition que les maçons doivent pouvoir poursuivre leur cheminement initiatique de manière libre et détachée des ornements profanes. D’ailleurs les premiers rituels qu’il a élaborés sont dénués de tout mobilier dans le temple. Seul le tapis de loge est nécessaire puisqu’il contient déjà tout. Chez Georges Martin, il n’y a pas besoin de redondances fétichistes : pas de colonnes, d’équerres et autres objets matériels. La tenue est un espace sacré et tout se joue en soi, on peut fermer les yeux et construire soi-même son temple. Trois bougies suffisent. L’initiation suit directement le passage sous le bandeau puisque l’atelier a déjà donné son avis préalablement et que cet avis est sacré. Il n’attend pas l’accord du Conseil National et la multitude de documents validant je ne sais quelle autorité. Chez Martin, Les boules noires sont une sécurité accordée, un ultime recours, mais elles sont rares : chacun démarrant la partie avec son potentiel, c’est le travail en loge qui permet de progresser.

Conclusion

Pour conclure, on peut dire que c’est vraiment une drôle d’idée de parler d’harmonie en faisant appel à ce qui évoque chez la plupart des gens le chaos, le désordre. C’est parce que nous ne nous entendons pas sur le sens des mots. L’anarchie c’est l’inverse du Bazard, c’est une utopie. Elle englobe l’idée que chacun est totalement responsable de ses actes et que chacun doit avoir conscience de ce qu’il produit sur les autres. L’anarchiste croit en certaines valeurs et il les défend et pour cela il n’a besoin de rien et de personne. Sa seule limite, c’est de ne pas faire de mal ou priver autrui. Il est le seul responsable de ses actes. C’est face au miroir, au juge suprême, qu’il rend des comptes. Dans le monde profane, on dit qu’il évalue ses actes en son âme et conscience. Aucun indicateur, aucune norme, aucune règle, aucun dogme ne remplace sa conscience.

Venir en loge doit être un plaisir parce qu’on vient partager quelque chose d’inattendu et d’impossible ailleurs. La notion de fraternité doit avoir du sens. Pour moi, fraternité rime avec sobriété et convivialité, dans l’esprit de ce que peut dire Ilitch. Grosso modo, ça veut dire que c’est l’homme qui contrôle et manie les outils et pas l’inverse. Le temps passé en Atelier doit être un travail mais pas une souffrance permanente, encore que. Travailler sur soi n’est pas forcément drôle, mais en tout cas, travailler dans un atelier maçonnique n’est ni un travail à la chaine ni de la gestion, il n’y a aucun objectif de performance, pas plus collective qu’individuelle. Et cela pour une raison simple : on ne sait pas où va nous mener le chemin que nous avons tous, un jour, décidé d’emprunter. Le point commun de la pensée de Reclus et de Georges Martin d’ailleurs à un moment donné, repose sur le fait que le Franc-Maçon est en quête d’une amélioration du monde par son implication personnelle et que le contexte dans lequel les hommes et les femmes se réunissent est facilitateur. C’est la seule manière de progresser : les acteurs sont au service de l’environnement et l’environnement rend à l’homme ses bienfaits. La Franc-Maçonnerie nous a déjà donné ce qu’elle contient : un rituel, une Constitution et d’illustres exemples dans l’histoire. Nous n’avons pas besoin de plus. La balle est dans notre camps.


[1] L’anarchie, Elisée RECLUS, Editions 1001 nuits, 1896.

[2] RECLUS Élisée (1979) : L’Évolution, la révolution et l’idéal anarchique. Paris, Stock + Plus, 210 p., p. 97-98, éd. or. 1898 (novembre 1897), septième édition revue et corrigée, et 1921, dorénavant ÉRIA. Elle est différente de la première édition datant de 1891 (texte initial 1880) et récemment rééditée. RECLUS Élisée (2008) : Évolution et révolution. Paris, Le passager clandestin, 114 p., préface d’Olivier Besancenot, éd. or. 1891.

[3] idem p23.

[4] idem p47.

[5] Lettre du 18 juillet 1892 retrouvée dans les papiers de Elisée RECLUS .

[6] l’anarchie, editions 1001 nuits, 1896, Brussel, RECLLUS, p6.

[7] idem p 22.

[8] idem p24.

[9] idem p17.

Pourquoi les Francs-maçons vont investir la mairie de Reims cette semaine

De notre confrère lunion.fr – Par Guillaume Levy

Le Grand maître de la première obédience maçonnique en France va multiplier les entretiens, jeudi à l’hôtel de Ville de Reims.

Plusieurs fois par an, en Champagne comme ailleurs, les différentes obédiences maçonniques viennent tenir des conférences dans nos villes, parfois nos mairies, et tenter de séduire de nouveaux adeptes. Ce fut le cas, ces deux dernières années, à Charleville-Mézières, Troyes, Château-Thierry, Châlons ou encore Reims.

Retour dans la cité des sacres cette semaine : le Grand maître du Grand Orient de France (GODF), première obédience maçonnique du pays, fera le déplacement ce jeudi 20 février. Nicolas Penin veut rencontrer des élus locaux, ainsi que des acteurs associatifs.

Objectif selon le Grand Orient « Débattre sur l’ensemble des sujets impactant la société. » Parmi eux, la loge liste la laïcité, l’éducation et la petite enfance, mais aussi l’aide aux victimes ou les violences intrafamiliales.

Pour les personnes intéressées, ces échanges prévus à la mairie de Reims auront lieu jeudi de 10 h 30 à midi pour les élus locaux, puis de 14 heures à 15 h 30 pour le monde associatif, avant une conférence de presse pour conclure la journée.