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Voyage au cœur de l’étrange : Une plongée dans le « Dictionnaire de l’Occulte »

Rien que le titre soulève une véritable gageure. Commençons par voir ce qui peut s’entendre par occulte, insolite et fantastique, un art ou un genre littéraire où dominent des éléments surnaturels ou non vraisemblables…

Occulte, du latin occultus, qui signifie caché ou secret, dans son usage le plus courant fait référence à des connaissances ou des pratiques qui sont cachées ou secrètes, souvent en lien avec le surnaturel ou l’ésotérique. L’occultisme englobe une variété de phénomènes mystiques, magiques ou paranormaux, ainsi que les études et pratiques associées à ces phénomènes (magie, alchimie, astrologie, mysticisme, divination). C’est ainsi que l’occultisme a souvent été associé à des sociétés secrètes et à des écoles de pensée qui préservent des savoirs ésotériques accessibles uniquement à leurs initiés.

Quant à l’insolite, il s’agit d’un terme provoquant l’étonnement, la surprise par son caractère inhabituel, contraire à l’usage, aux règles ou par sa conduite inattendue. Faisant souvent référence à des événements,  des comportements – actions ou des rituels qui semblent étranges ou inexpliqués aux yeux des observateurs non initiés –, lieux étranges se distinguant par leur architecture, leur histoire ou leur environnement naturel, mais aussi aux histoires ou légendes avec des récits qui contiennent des éléments fantastiques souvent racontés pour leur aspect spectaculaire ou mystérieux. L’insolite accentue l’aspect de mystère et de découverte, invitant à une exploration plus profonde de ce qui est peu compris ou peu documenté dans les études de l’occulte.

Vous avez dit fantastique ? Ce terme colporte quelques caractéristiques clés telles que l’intrusion du surnaturel – phénomènes qui ne peuvent être expliqués par les lois naturelles de l’univers –, des sujets explorant fréquemment des thèmes tels que l’identité, la mort, l’inconscient, et les limites de la connaissance humaine, etc.

Tout cela se trouve dans cette réédition de ce passionné depuis l’adolescence par les civilisations disparues, et en tout premier lieu par l’Égypte, qu’est Jean-Louis Bernard1

L’édition de 1998

Une très belle initiative d’Entremises Éditions2 car le Dictionnaire de l’insolite et du fantastique publié au Édition du Dauphin en 1998, dans sa collection Ésotérisme, est désormais épuisé.

Ce Dictionnaire de l’occulte, de l’insolite et du fantastique, publié en 2022 par Entremises Éditions, se présente comme une ressource incontournable pour tous ceux qui cherchent à explorer les dimensions plus mystérieuses et moins tangibles de notre existence. À travers 390 pages, cet ouvrage ambitionne d’ouvrir des portes sur des horizons vastes et exaltants, loin des confinements d’une civilisation moderne souvent perçue comme aliénante.

En cette époque où la philosophie traditionnelle et la religion semblent perdre de leur prégnance, l’occulte, l’insolite, et le fantastique émergent comme des refuges prometteurs pour l’esprit humain, offrant des perspectives renouvelées sur le spirituel et le mystique. Jean-Louis Bernard y voit un nouveau romantisme, qui transcende le sentimental pour plonger dans les profondeurs du spirituel.

Le livre est le fruit d’un quart de siècle de recherches assidues, d’expériences personnelles, de voyages et d’échanges avec des chercheurs opérant aux frontières des connaissances conventionnelles. En excluant soigneusement les égarements de la mythomanie et de l’imposture, l’auteur s’efforce d’apporter une structure à un domaine intrinsèquement complexe et évasif.

L’approche du dictionnaire est flexible, invitant le lecteur à la découverte spontanée par une ouverture au hasard ou à une exploration méthodique via la lecture alphabétique. Les entrées sont conçues pour stimuler l’esprit par des associations de mots et des renvois internes, reflétant la profondeur et l’interconnexion des sujets abordés. Pour ceux désireux d’une exploration plus structurée, l’ouvrage suggère des points de départ spécifiques selon les intérêts du lecteur, qu’ils soient tournés vers l’archéologie fantastique, la philosophie occulte, ou d’autres domaines de la connaissance ésotérique.

En intégrant une dimension presque kabbalistique à l’agencement des lettres et des mots, Jean-Louis Bernard invite à une réflexion plus profonde sur les liens entre le langage, le savoir, et le mystère. Ce dictionnaire se positionne donc non seulement comme un guide à travers l’étrange et l’inconnu, mais aussi comme une invitation à contempler la richesse infinie de l’univers à travers le prisme de l’occulte.

Dans son introduction Jean-Louis Bernard engage le lecteur dans une réflexion sur l’importance de l’occulte, de l’insolite et du fantastique dans un monde où la philosophie et la religion semblent perdre leur emprise. Il propose que ces domaines offrent à l’homme de la rue une échappatoire – salvatrice ? – face à une civilisation qui écrase les âmes avec ses rythmes implacables.

Jean-Louis Bernard suggère que l’art et la littérature fantastiques nous connectent à un univers d’étrangeté réelle, pleine de paradoxes qui défient la logique conventionnelle, en nous forçant à remettre en question nos perceptions et nos croyances. L’insolite est décrit comme un élément indissociable du quotidien, infusant notre vie de poésie et d’émerveillement dans le banal.

Abeille
Zombi

Le livre – qui nous conduit d’Abeille à Zombi – se positionne comme une clé pour déchiffrer cet univers énigmatique, étant le résultat de vingt-cinq ans de recherches et d’expériences. Bernard écarte délibérément tout ce qui pourrait être jugé comme banal ou frauduleux, cherchant à donner de l’ordre à ce qui peut paraître chaotique.

L’auteur recommande au lecteur d’aborder le dictionnaire de manière ouverte, en choisissant des mots au hasard ou en suivant l’ordre alphabétique, qui lui-même est doté de sa propre magie issue de la kabbale des lettres. Pour une étude plus structurée, des points de départ sont suggérés, orientant les lecteurs vers des thèmes spécifiques tels que l’archéologie fantastique ou la philosophie occulte.

En somme, Jean-Louis Bernard nous invite à embrasser l’insolite comme une fenêtre ouverte sur des horizons plus larges et à voir au-delà des apparences, dans une quête de sens qui nous est intrinsèquement humaine. Il nous exhorte à reconnaître la valeur de l’inexplicable et du mystérieux, et à percevoir le potentiel de ces domaines à enrichir notre compréhension du monde et de nous-mêmes.

Sphinx ensablé, non rénové (1867)

1Jean-Louis Bernard, un homme alsacien de cœur et lyonnais d’adoption, est né à Belfort le 3 novembre 1918. Depuis sa jeunesse, il était fasciné par l’Égypte, un pays qui a grandement influencé ses rêves et ses visions de la vie dans l’ancienne civilisation, le guidant vers une compréhension plus profonde des civilisations disparues et des lois occultes qui gouvernent les sociétés.

Sa carrière professionnelle a commencé dans l’enseignement en tant qu’instituteur après des études à l’École Normale catholique d’Obernai. Son parcours l’a mené à voyager en Afrique du Nord et au Maroc, où il a écrit des nouvelles pour un journal local et a créé une revue ésotérique. Il a également servi dans l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale et a été démobilisé à Mogador en mars 1945.

Après la guerre, Jean-Louis Bernard a poursuivi sa carrière d’enseignant dans le Bas Dauphiné avant d’être invité à enseigner en Égypte, où il a approfondi son initiation au yoga des derviches. De retour en France, il s’est immergé dans les cercles théosophiques et a donné des conférences sur ses sujets de prédilection comme l’égyptologie et l’ésotérisme.

En 1957, il publie son premier livre, L’Égypte ou la genèse du surhomme, et plus tard s’installe à Paris où il continue d’écrire et de contribuer à des revues ésotériques. Il voyage à travers le monde, donnant des conférences et écrivant sur l’occulte et le fantastique.

Toujours attentif aux signes de la vie, Jean-Louis Bernard cherchait à équilibrer les pôles féminin et masculin de l’existence, un équilibre qu’il considérait comme essentiel à la condition humaine. Il est décédé en 1998 après avoir écrit L’Esotérisme politique et Faust et l’éternel féminin, laissant derrière lui un héritage de connaissances et une vie dédiée à la recherche de la vérité spirituelle et historique. Jean-Louis Bernard a notamment été́ publié aux éditions Albin Michel, Guy Trédaniel, comme en 1995 son Mystères égyptiens,et Robert Laffont.

2Entremises Éditions – votre lien de connaissance – est une maison d’édition indépendante qui défend une ligne éditoriale à la fois qualitative et ouverte à un large public : l’idée est de proposer aux lecteurs de tous horizons des ouvrages à la fois profonds et accessibles. Or, seuls des spécialistes, qui donc maîtrisent leur sujet, peuvent rendre compte de la complexité de leurs recherches dans un langage accessible aux profanes : aussi, ce sont leurs livres que nous publions.

Des livres de petits formats, lisibles en deux heures environ/Des essais sur tous les sujets (histoire, philosophie, sciences, spiritualité, géopolitique, société, etc.)/De nombreuses collections déjà existantes/Une collection “ Carte Blanche ” propose des livres de format moyen sans limite de nombre de pages.

Entremises propose un concours exceptionnel permettant de gagner un livre par semaine !

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Un ou une heureuse élue sera tirée au sort chaque semaine. Remplissez simplement le formulaire. Les résultats seront annoncés sur la page Facebook d’Entremises.

DICTIONNAIRE DE L’OCCULTE, DE L’INSOLITE ET DU FANTASTIQUE

Jean-Louis BernardEntremises Éditions, 2022, 390 pages, 15,90 €

Disponible dans toutes les bonnes librairies de France et de Navarre. Achetez dans votre zone, chez votre libraire préféré, pour qu’il continue à vous conseiller, à vous inspirer, à vous faire rêver et, surtout, à animer votre quartier !  

01/05/24 : Rassemblement en hommage aux Martyrs de la Commune de Paris, pour la République et la Laïcité

Monument conçu par l’architecte Jean Camille Formigé comprenant un portique double et se développant autour du crématorium avec un total de 26 606 cases pour accueillir les urnes, c’est, comme l’an dernier, au centre du Columbarium du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, que rendez-vous est donné à 9h30.

Crématorium
Rassemblement 2023

Les francs-maçons sont traditionnellement associés aux valeurs libérales et républicaines, en harmonie avec les principes de la République et de la laïcité célébrés par les Martyrs de la Commune de Paris. Lors de la Commune, ils ont tenté une conciliation avec le gouvernement, qui a échoué. Par la suite, ils ont ouvertement soutenu la Commune, démontrant leur engagement envers ses idéaux. Le 1er mai, symbole des droits sociaux et des travailleurs, correspond à ces valeurs républicaines et revêt donc une signification particulière pour les francs-maçons qui partagent cet héritage de quête de justice sociale et de gouvernance laïque.

Columbarium
Sépulture Oscar Wilde

Un hommage sera rendu à :

1. Roger Verlomme (1890–1950) : Ancien chef de cabinet de préfet, sous-préfet et préfet, membre de la Résistance. Il fut impliqué dans la gestion administrative et politique de différentes régions françaises ;

2. Léon Richer (1824-1911) : Journaliste libre-penseur et féministe français. Hubertine Auclert le considérait comme le « père du féminisme » et Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur » ;

3. Marie Béquet de Vienne (1854–1913) : Féministe, militante sociale et franc-maçonne. Elle est la créatrice de la société pour l’allaitement maternel et des refuges-ouvroirs pour femmes enceintes en détresse et est à l’origine de la loi Strauss sur la protection et l’assistance obligatoire des femmes en couches ;

4. Oscar Wilde (1854–1900) : Écrivain, dramaturge et poète irlandais, connu pour « Le Portrait de Dorian Gray » et « L’Importance d’être Constant ». Il est une figure emblématique de l’esthétisme et du décadentisme ;

5. Jean Allemane (1843–1935) : Syndicaliste et homme politique socialiste français. Il est un pionnier du syndicalisme et leader ouvrier non marxiste et fut très actif pendant la Commune de Paris et déporté en Nouvelle-Calédonie.

Musée de la franc-maçonnerie - Photo © YG
Musée de la franc-maçonnerie – Photo © YG

La cérémonie se conclura devant le Mur des Fédérés avec un discours du Grand Maître du Grand Orient de France Guillaume Trichard et le Maire du 20e arrondissement, suivis de l’ouverture exceptionnelle et gratuite du musée de la franc-maçonnerie (Musée de France) et des temples, rue Cadet l’après-midi pour les visiteurs.

Si vous êtes intéressés, il faut vous inscrire avant le jeudi 25 avril ICI.

Bannière GODF

Renseignements pratiques : Mercredi 1er mai 2024 de 10h00 à 12h00 – Cimetière du Père-Lachaise 75020 Paris

Entrée la plus proche, par la rue des Rondeaux (entrée Porte Gambetta).

(Métro Gambetta, puis prendre l’avenue du Père Lachaise en direction du cimetière).

Métro Ligne 3 et 3bis, sortie Père Lachaise ; bus 26, 60, 61, 66, 69 et 102 – arrêt Place Gambetta. Illustrations : Yonnel Ghernaouti, rassemblement 2023

Musée de la franc-maçonnerie
Musée de la franc-maçonnerie – Photo GODF

Accompagnement de la fin de vie : le Grand Orient y est favorable

De notre confrère magcentre.frPropos recueillis par Jean-Paul Briand

En 1978, le franc-maçon Henri Caillavet déposait sans succès une proposition de loi relative au droit de vivre sa mort. En 2024 la loi sur l’aide à mourir commence son parcours législatif. Il a semblé important d’interroger Gilles Kounowski, conseiller au Grand Orient de France, sur ce débat qui dure depuis près d’un demi-siècle.

Magcentre : Votre frère du Grand Orient de France (GODF), Henri Caillavet, en tant que parlementaire, a été le défenseur de nombreuses lois : la loi Veil sur l’interruption de grossesse, la loi qui porte son nom sur les greffes d’organes, celles de la commission de l’informatique, du divorce par consentement mutuel, pour la lutte contre les discriminations envers les homosexuels, etc. Néanmoins, sa proposition de loi d’avril 1978 « relative au droit de vivre sa mort » fut rejetée. Aujourd’hui, 46 ans plus tard, quasiment jour pour jour, le projet de loi « relatif à l’accompagnement des malades et à la fin de vie », promis par le président Macron, vient d’être enfin présenté en Conseil des ministres après son passage en Conseil d’État. Répond-il aux attentes du GODF dont vous êtes le Grand Orateur ?

Gilles Kounowski

Gilles Kounowski : Je vous remercie tout d’abord d’avoir cité les considérables apports du sénateur Henri Caillavet aux évolutions sociétales que vous avez rappelées. Membre éminent du GODF, il a aussi contribué à susciter dans nos Ateliers (nos loges), et ce depuis le milieu des années 1970, un travail de réflexion sur les questions liées à la fin de vie. Grâce à lui, au moment où la société française aspire à une évolution de la législation sur ce thème, notre propre réflexion, qui a longuement cheminé et maturé, entre en résonance avec le souhait d’une très grande majorité de nos concitoyens.


Magcentre : Autoriser le suicide assisté et l’euthanasie, même si le président Macron refuse ces termes, est une rupture majeure dans notre rapport à la mort ? Quel est le positionnement du GODF ?


GKI :
 On touche ici à l’intime. Ce « rapport à la mort » que vous évoquez, est aussi pour chacun un rapport au stade ultime de sa vie. Et ce qui nous parait ici essentiel, c’est que chacun puisse, en conscience, choisir la façon dont il ou elle souhaite y trouver un terme. Cette « ultime liberté », ce droit nouveau à bénéficier d’un accompagnement de sa fin de vie, lorsque les circonstances et selon des modalités à déterminer par la loi, seront réunies, n’a vocation à n’enlever aucun autre droit à ceux qui souhaitent emprunter un autre chemin. 

Les francs-maçons Grand Orient de France sont logiques avec leur défense infatigable de la liberté absolue de conscience, et au droit à chaque individu de disposer de son corps, de la naissance à la mort.


Magcentre :
 Une grande partie de la communauté médicale et en particulier celle qui est impliquée quotidiennement dans les soins palliatifs est très circonspecte voire opposée au projet de loi qui devrait être examiné en mai prochain. Que dites-vous à tous ces professionnels de santé pour les rassurer voire les convaincre ?


GKI :
 Il serait absurde d’opposer soins palliatifs et accompagnement de la fin de vie. En Belgique, qui a mis en œuvre il y a déjà près de 20 ans, une législation extrêmement aboutie offrant sous de sévères conditions une possibilité d’euthanasie assistée par une équipe médicale, cette législation s’inscrit dans la logique des soins palliatifs. Elle en est l’une des possibilités, lorsque les conditions sont réunies. 

Quoi qu’il en soit, et dans un souci de préserver la liberté de conscience des soignants qui ne sont pas disposés aujourd’hui à mettre en œuvre une solution visant à accompagner de façon active la fin de vie de patients répondant aux critères de la loi, la voie de la dépénalisation qui avait été empruntée par Simone Veil pour ouvrir le droit à l’IVG peut être un exemple pertinent.


Magcentre : 
Vous rencontrez les élus parlementaires, sénateurs et députés de la région, au sujet de cette prochaine loi. Quelles sont les propositions et modifications que le GODF souhaite que les législateurs défendent lors de sa discussion ?


GKI :
 Ces rencontres permettent simplement de rappeler les valeurs et principes de liberté défendus par le GODF. Nous sommes bien trop respectueux des prérogatives des représentants de la Nation que sont les députés et les sénateurs, pour suggérer d’éventuelles modifications à apporter au projet de loi qu’ils auront prochainement à examiner. Ce sont eux qui sauront y apporter les compléments, les précisions, les corrections qu’ils jugeront utiles.

Notre préoccupation première, est qu’ils y parviennent rapidement, pour répondre à une bien longue attente.

 Le V.I.T.R.I.O.L. ça décape ! d’un nouveau soi ?

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« Les mythes sont à la religion ce que la poésie est à la vérité, des masques ridicules posés sur la passion de vivre »

Albert Camus (1938- « Le désert », noces)

Nous allons vivre dangereusement avec le navire Vitriol : le risque du naufrage sur le rocher de l’alchimie et de nous y noyer est constant. En effet, la tentation est forte de lâcher la bride à notre imaginaire vers des spéculations qui relèvent plus de la magie que de l’approche de ce qui n’est qu’une orientation psycho-philosophique.

 Le « Je me voyage » des poètes va nous confronter à la rencontre des « folles du logis » et tenter de déjouer la tentation, somme toute comique, de croire que mes poches remplies de plomb, vont être remplies d’or à l’arrivée ! Bien entendu, je ne soupçonne pas des Maçons contemporains de se laisser aller à des tentatives de passage à l’acte dans de sombres laboratoires au sein de non moins sinistres demeures ! Mais, la tentation moderniste serait grande cependant de faire de cette formule une sorte de « mantra » qui nous conduirait de l’ « oeuvre au noir » au rayonnement d’une parfaite lumière céleste, l’éblouissement de l’alpiniste de la fameuse caverne de Platon dans la République, en quête du titre, que dis-je ?, de l’obtention du diplôme de philosophe ! Autorisons-nous à suivre les conseils d’Emmanuel Kant quand il nous dit (1) : « Il n’y a pas de danger à permettre à ses sujets de faire un usage public de leur propre raison et de produire publiquement à la face du monde leurs idées touchant une élaboration meilleure de cette législation même au-travers d’une franche critique de celle qui a déjà été promulguée ». Comme si la première opération alchimique consistait à accepter et pratiquer la liberté de conscience face au tamis des lieux communs, des contraintes et des catéchismes divers ! Comme le disait Sénèque dans son « Eloge de l’oisiveté » (2) : « L’esprit a besoin qu’on le déroule et qu’on secoue de temps à autre ce qu’on y a déposé, pour le trouver prêt quand le besoin l’exigera ». Notre remue-méninges, côté interprétation de cette formule, nous porterait plutôt vers quelque chose qui se rapprocherait de la psychanalyse, bien que nous montrions une certaine réticence à accoler des pensées et pratiques étrangères voire opposées dans leur finalité. « Sapere Aude » !

La première remarque que nous pouvons nous faire est la signification de V.I.T.R.I.O.L. dans le cabinet de réflexion, juste avant l’initiation, cette seconde naissance symbolique, ce remake, fait étrangement par des hommes qui s’approprient ainsi la maternité, puissance de création chez la femme, la dépassant ainsi (où la réduisant à l’impuissance), ou dans les loges féminines ou mixtes où la maternité se joue ou rejoue par puissance créatrice symbolique interposée. Drôle d’alchimie !

Une porte mystérieuse
Une porte mystérieuse – Escalier qui monte vers la porte de la Lumière

Mais, revenons à la formule qui nous concerne. D’emblée, elle ne nous rassure pas car elle est étrangère à l’atmosphère fœtale de l’instant, où nous sommes dans cette attente de sortir vers l’air et la lumière, mais en craignant se « mettre au monde » qui va nous arracher au bien-être amniotique, où nous ne faisions qu’un avec la mère-porteuse pour nous jeter dans les problématiques d’un vivant en mouvement constant. Et puis le mot vitriol n’est pas sans nous rappeler la très dangereuse composition en acide sulfurique concentré qui, au-delà de ses utilisations chimiques, fit les gros titres d’affaires criminelles par projection du produit sur autrui. Qui est donc menacé d’être défiguré ? Emmanuel Levinas ne peut nous être d’aucun secours : momentanément, je ne lis plus rien sur le visage de l’autre qui est absent d’ailleurs et que je crains, dans mon fantasme : il peut me défigurer, ne me connaissant pas, ou si peu, à-travers mon pauvre testament philosophique. Et puis, moi qui dépends tellement d’un désir de sécurité avant de «re- naître » dans l’initiation, je commence à comprendre ce à quoi V.I.T.R.I.O.L. m’invite : « Visite l’intérieur de la Terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée ». Cet impératif introduit bientôt le doute en nous : notre besoin de faire Un avec l’organisme qui nous accueille, en en adoptant les pratiques, le langage, l’esprit de famille symbolique, vole en éclats. Avant de naître en Maçonnerie, nous prenons conscience que ce n’est pas dans le contenant que se trouve la vérité et la sécurité, mais en descendant en nous pour y faire le ménage « alchimique » et couper le cordon ombilical, sans espoir de retour. Nous sommes là, en plein dans le « Traumatisme de la naissance » qu’ Otto Rank (3), a si bien analysé.

Mais alors, en quoi va constituer cette épuration de nous-mêmes ? Nous pourrions répondre : en faisant le tri, en nous, de ce qui relève du surmoi et de ce qui relève de notre propre désir. Dès l’initiation, cette opération se met en route dans la contradiction profonde entre deux instances qui vont faire renaître en nous un déchirement enfantin à peine cicatrisé. Le troc entre parents et enfants repose sur l’adoption de l’acceptation d’une loi commune dictée par les désirs parentaux qui sont souvent des comblements de ce qu’ils n’ont pas réalisés eux-mêmes (« Tu seras médecin, ingénieur ou un grand artiste mon fils ! »). Naturellement, pour être aimé et bénéficier de la sécurité, nous nous dupons nous-mêmes en faisant nôtres les valeurs inculquées. Nous reculons, au maximum, de passer du nom du père, au non au père !

Arts libéraux

Nous nous agrippons à l’ « hénologie » (4) qui est une métaphysique de la transcendance radicale qui met l’UN, l’unité, au-dessus de tout et qui apparaît dans la philosophie de Plotin. Une tentative de mettre en place une unité symbolique qui comblerait la déchirure initiale de l’homme chez Platon. Dans le fond, l’alchimie est la quête de l’unité perdue, mais aussi son échec : le clivage, la « Spaltung » demeure dans le sujet, malgré ses tentatives de le raccommoder. La dialectique même ne résout en rien la problématique : thèse et antithèse ne trouvent pas d’issue dans une synthèse qui devient sujet de controverse à son tour par l’action même de trouver une unité satisfaisante, mais qui ne l’est jamais ! Ainsi, l’homme replongé dans la permanence de la contradiction tente, à-travers la relation à l’autre ou à la connaissance, de chercher celui qui serait le « Grand Rassembleur ».

Entrer en Maçonnerie est une démarche qui prend racine dans le manque : trouver l’unité d’une famille symbolique où régnerait enfin l’unité, où la part sombre de la révolte (ou de la non- révolte) nous a séparée d’une unité consensuelle mais opprimante et que nous mettions en place notre propre autonomie du Moi. Dans ce jeu nous sommes toujours perdants : où nous enfermons notre Moi dans le désir des autres pour répondre à l’image qu’ils voudraient que j’ai, et je joue un personnage qui n’est pas moi (l’idéal du Moi, le Surmoi) avec son contingent de névroses, ou, rejetant ce désir de l’autre, j’instaure ce qu’il en est de la réalité de mon propre désir (Moi idéal), mais je crée alors la distance, voire la rupture. D’où, pour chaque sujet, le combat permanent entre libre-arbitre et prédestination.

Le livre de la connaissance
Le livre de la connaissance

Pour échapper à la tension permanente de la contradiction, il semble que le symbolique en soit la tentative de sortie en s’affiliant à une nouvelle famille, mais bientôt la problématique se reproduit : « être dans la ligne du parti » est retomber dans la problématique de l’enfance, où j’aurai ce sentiment unitaire protecteur sous réserve de taire ce qu’il en est de ma propre individualité. Ce à quoi V.I.T.R.I.O.L. nous invite : ou demeurer dans l’étouffoir ou choisir l’option du poète indien Kabir (5) : « Enfourche la monture de tes pensées, et place ton pied dans l’étrier de l’absolu »… En tout cas la formule alchimique ne nous conduit pas dans l’imaginaire d’une unité où nous retrouverions le « Tout » d’avant la naissance. L’alchimie ne gère en rien la disparition de l’œuvre au noir, elle nous incite seulement à la gérer…

  NOTES.

– (1) Kant Emmanuel et Mendelssohn Moses : Qu’est-ce que les Lumières ? Paris. Ed. 1001 Nuits.2023. (page 26).

– (2) Sénèque : Eloge de l’oisiveté. Paris. Ed. 1001 Nuits. 2023. (page 35)

– (3) Rank Otto : Le traumatisme de la naissance.Paris. Ed. Payot . 2002.

– (4) Reprenant cette vision plotinienne, le philosophe allemand Karl Christian Friedrich Krause (1781-1832) inventera le terme de « Panenthéisme » qui se voulait faire un pont entre panthéisme et théisme dans sa propre doctrine théologique. Il développait essentiellement cette tension vers l’unité totale du cosmos et de Dieu.

  BIBLIOGRAPHIE.

– La Revue Lacanienne : Famille je vous aime ? Les complexes familiaux aujourd’hui. Ed. Eres/ Association lacanienne internationale. (N° 19) Paris. 2018.

– Pontalis Jean-Bertrand : L’enfant des limbes. Paris. Ed. Gallimard. 1998.

« Cathares » : L’expo rendez-vous avec l’Histoire, Toulouse et l’Occitanie !

C’est avec un immense plaisir que nous vous présentons cette remarquable exposition temporaire.

Armoiries de Toulouse

Le contexte historique et la thématique

INÉDITE ! L’exposition « Cathares » représente un événement culturel et historique majeur, étant la première envergure de ce type en France dédiée à l’histoire des Cathares. Ce mouvement religieux médiéval, également connu sous le nom de « bons hommes » ou « bons chrétiens », a profondément marqué le sud de la France, notamment lors de la croisade contre les Albigeois au début du XIIIe siècle.

Objectifs et portée de l’exposition

Cette exposition cherche à plonger les visiteurs dans l’époque tumultueuse de la croisade contre les Cathares, un moment critique de l’histoire religieuse et politique européenne. Elle vise à offrir une compréhension nuancée de ce groupe religieux et de son impact à long terme sur la région et au-delà.

Le contenu de l’exposition

« Cathares » est divisée en plusieurs sections, chacune explorant différents aspects de la vie, de la culture et de la spiritualité cathare, ainsi que les réponses brutales qu’ils ont suscitées :

Site de l’exposition temporaire

origines et croyances : découvrez les racines du catharisme, ses croyances distinctives et ses pratiques, à contre-courant de l’Église catholique, apostolique et romaine dominante de l’époque.

la vie quotidienne des Cathares : une immersion dans le quotidien des adeptes, illustrée par des artefacts, des manuscrits et des reconstructions de scènes de vie.

Site de l’exposition temporaire

la croisade contre les Cathares : un focus détaillé sur les conflits, avec des cartes interactives, des chronologies et des récits d’époque.

Toulouse et les Cathares : examinez le rôle central de Toulouse dans la résistance et l’histoire cathare à travers des documents et des œuvres d’art uniques.

l’art et l’influence cathare : explorez l’influence du catharisme sur l’art et la culture régionale à travers des œuvres inspirées de leurs motifs et thèmes.

Colombe de Montségur, symbole de résistance et de spiritualité cathare

Les activités connexes

Conférences et séminaires : des experts du catharisme, des historiens et des archéologues partageront leurs connaissances et leurs dernières découvertes.

Ateliers éducatifs : ateliers destinés aux écoles et au grand public pour mieux comprendre le catharisme à travers des activités interactives.

Visites guidées thématiques : visites spécialisées du musée et du Couvent des Jacobins pour approfondir certains thèmes de l’exposition.

L’ouvrage exposé les 12-13-14 avril 2024 au Festival du Livre de Paris – Photo YG

Un beau livre accompagne l’exposition

À l’occasion de l’exposition, un livre richement illustré intitulé « Toulouse dans la croisade » a été publié. Ce volume collectif réunit les contributions de plusieurs spécialistes et offre une analyse approfondie de l’impact de la croisade contre les Cathares spécifiquement à Toulouse et dans ses environs. Il sert à la fois de guide de l’exposition et de source complémentaire pour les passionnés d’histoire.

Site de l’exposition temporaire

Sous la direction de Laure Barthet, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée Saint-Raymond, et de Laurent Macé, professeur d’histoire médiévale, université Toulouse Jean-Jaurès, (Framespa – UMR 5136), ce catalogue scientifique (472 pages édité par le Musée Saint-Raymond, 390 illustrations, 42 €) regroupe les contributions de près de 90 auteurs propose de textes généraux et les notices des œuvres et objets présentés dans l’exposition.

L’exposition « Cathares » au Musée Saint-Raymond et au Couvent des Jacobins est une opportunité exceptionnelle de redécouvrir un chapitre crucial mais souvent méconnu de l’histoire médiévale française. Elle offre une fenêtre fascinante sur un passé complexe et dramatique, dont les résonances se font encore sentir aujourd’hui.

Musée Saint-Raymond, Toulouse
Couvent des Jacobins 

Renseignements pratiques : Du 5 avril 2024 au 5 janvier 2025

Couvent des Jacobins et Musée Saint-Raymond, musée d’archéologie de Toulouse

Billet d’entrée unique : Accédez une fois aux deux sites (Couvent des Jacobins & Musée Saint-Raymond) pendant toute la durée de l’exposition, dans l’ordre de votre choix/Horaires : Du mardi au dimanche, de 10h à 18h. Fermée les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier/Tarifs : Plein tarif : 12 €/Tarif réduit : 8 € (enfants de 6 à 17 ans, étudiants, personnes âgées, détenteurs de la carte Toulouse Culture)/Gratuité : enfants de moins de 6 ans, détenteurs du Pass Tourisme, personnes en situation de handicap et leur accompagnateur/Réservation en Ligne : Pour éviter les files d’attente, réservez votre billet en ligne ici.

La croix occitane, fut un « symbole de ralliement cathare », puisqu’elle fut la croix des armoiries des comtes de Saint-Gilles, devenues celle des comtes de Toulouse, puis du Languedoc, avant la croisade catholique et l’Inquisition visant à éradiquer le catharisme.
Site de l’exposition temporaire

Les mystères de la radiesthésie dévoilés par l' »ENCYCLOPÉDIE DES PENDULES »

L’ouvrage Encyclopédie des Pendules-Plus de 200 pendules de radiesthésie – Choix et utilisation de Jocelyne Fangain, auteure de nombreux ouvrages aux éditions Trajectoire, constitue un guide exhaustif explorant l’univers des pendules de radiesthésie. Cette ressource unique répertorie plus de 200 pendules, offrant un éclairage sur leurs diverses caractéristiques et leurs usages spécifiques.

Pour certains, la radiesthésie sera une découverte. Parlons donc de son importance et de sa pratique.

La radiesthésie, art ancestral devenu discipline ésotérique, joue un rôle pivot dans les pratiques contemporaines. Elle sert de pont entre les connaissances ancestrales et les quêtes spirituelles modernes, offrant aux praticiens des outils pour explorer le monde invisible. Cet article explore la place centrale de la radiesthésie dans l’ésotérisme d’aujourd’hui, soulignant son universalité, sa versatilité et son intégration dans le développement personnel et spirituel.

La radiesthésie se distingue aussi par son universalité. Pratiquée à travers le monde, elle transcende les cultures et les époques, s’adaptant aux besoins et aux croyances de chaque praticien. Cette universalité est due à la simplicité des outils requis, comme le pendule, accessibles à tous. De plus, la radiesthésie ne demande pas de dons particuliers, affirmant que chacun possède une capacité innée à capter les énergies subtiles de l’univers. Cette démocratisation rend la radiesthésie particulièrement attractive dans les milieux ésotériques contemporains, où la quête de spiritualité s’ouvre à tous, sans barrière ni prérequis.

Elle s’applique dans des domaines variés de la géobiologie, qui étudie les influences des lieux sur le vivant, à la recherche d’objets perdus, en passant par le diagnostic énergétique des individus. Cette polyvalence fait de la radiesthésie un outil précieux, capable de s’intégrer à d’autres pratiques comme la magie, la guérison énergétique ou la divination, enrichissant ainsi l’éventail des techniques à la disposition des praticiens. La radiesthésie fonctionne souvent en symbiose avec d’autres disciplines, permettant de créer des passerelles entre différents courants ésotériques et de renforcer l’efficacité des pratiques spirituelles.

Au cœur des pratiques ésotériques contemporaines, la radiesthésie est, encore et toujours, particulièrement appréciée pour son potentiel de développement personnel et spirituel. Elle encourage l’introspection et la méditation, outils clés dans la quête de soi et de la connaissance universelle. En se connectant aux énergies subtiles, le radiesthésiste développe son intuition et sa sensibilité, affinant sa perception du monde invisible. Cette harmonisation avec les forces de l’univers ouvre la voie à une compréhension plus profonde des lois cosmiques et de leur impact sur la vie quotidienne.

La pratique régulière de la radiesthésie renforce la confiance en ses propres ressentis et intuitions, valorisant l’autonomie spirituelle dans un monde souvent dominé par le rationalisme. Elle offre un espace de liberté où chaque questionnement trouve un écho, chaque recherche une direction. La radiesthésie devient ainsi un compagnon de voyage pour ceux qui explorent les mystères de l’existence, un outil de transformation personnelle qui guide vers un équilibre plus profond et une harmonie avec l’environnement.

L’Encyclopédie des Pendules est le guide ultime pour tous ceux qui s’intéressent à la radiesthésie, qu’ils soient néophytes ou pratiquants avancés. Avec plus de 200 pendules présentés, cet ouvrage de 220 pages offre un panorama exhaustif des outils utilisés dans cette discipline fascinante. Jocelyne Fangain explique avec précision les fonctions des pendules récepteurs, émetteurs, ainsi que ceux qui combinent les deux capacités, offrant ainsi une compréhension approfondie de leur utilisation en radiesthésie. Chaque pendule, qu’il soit en métal – comme celui en goutte d’eau, le Luzi en cuivre ou celui du célèbre abbé Mermet –, en bois (en ébène ou en buis), en pierre magnifiant le monde minéral, de style égyptien, en forme de boule ou de cône, est décrit en détail, permettant au lecteur de choisir l’outil le plus adapté à ses besoins spécifiques.

Cette encyclopédie ne se limite pas à la présentation des pendules ; elle est aussi une source précieuse de conseils pour leur utilisation efficace, que ce soit en présence ou à distance. L’auteure classe les pendules en trois types principaux : les récepteurs, qui capturent les énergies liées à l’objet de la recherche ; les émetteurs, conçus pour envoyer des ondes vers un objet ; et les pendules à double fonction, capables à la fois de recevoir et d’émettre, bien qu’ils soient réputés pour être plus complexes et délicats à utiliser.

Écrit par une experte reconnue, forte de vingt-cinq ans de pratique et d’enseignement, ce livre est un incontournable pour quiconque souhaite explorer ou approfondir sa connaissance de la radiesthésie. Son objectif est de servir d’ouvrage de référence pour identifier les principaux modèles disponibles, permettant aux lecteurs, quel que soit son niveau, de sélectionner l’outil le mieux adapté à leurs besoins.

Ses contributions ont solidifié sa réputation comme l’une des professionnelles les plus éminentes dans ces disciplines, faisant de cette encyclopédie un incontournable pour toute personne intéressée par ou pratiquant la radiesthésie.

Nous devons, entre autres, à Jocelyne Fangain, fidèle aux éditions Trajectoire Radiesthésie, minéraux et lithothérapie, Planches-Cadrans de radiesthésie médicale, Cours complet de géobiologie1, L’esprit guérisseur du corps, Cours complet de radiesthésie – Tome 1et 2, Actions à distance par la radiesthésie et magnétisme, Cours complet de magnétisme, Cours complet de radiesthésie médicale et Cours complet de télépathie.

Jocelyne Fangain

Ces ouvrages couvrent un large éventail de sujets liés à la radiesthésie et aux pratiques connexes, et sont destinés à un public allant des débutants aux praticiens expérimentés.

Trajectoire, pour explorer les mystères et savoirs occultes

Les éditions Trajectoire se sont imposées depuis 1987 dans le domaine de l’ésotérisme grâce notamment à des ouvrages de référence sur le magnétisme, la radiesthésie, les arts divinatoires, la cartomancie, les traditions, la franc-maçonnerie, la religion et la spiritualité, mais aussi grâce à un large choix de coffrets combinant un livre et un oracle, un tarot ou divers accessoires (pendule, pierres, runes) : Le Pendul’Or, Pouvoirs magiques de la sauge, Oracle Belline ou Tarot de Marseille (entre autres). La maison d’édition présente un catalogue de 300 titres parus, dont une quarantaine de coffrets, et publie une vingtaine de nouveautés chaque année.

Les éditions Trajectoire font partie du groupe éditorial Piktos, dont le siège est basé en région toulousaine.

ENCYCLOPÉDIE DES PENDULES

Plus de 200 pendules de radiesthésie – Choix et utilisation

Jocelyne FangainÉdition Trajectoire, 2024, 220 pages, 20 €

Édition Trajectoire, le site. Pour commander.

Disponible dans toutes les bonnes librairies de France et de Navarre.

Achetez dans votre zone, chez votre libraire préféré, pour qu’il continue à vous conseiller, à vous inspirer, à vous faire rêver et, surtout, à animer votre quartier !  

30/04/24 : « Pourquoi devenir Franc-maçon en Grande Loge de France au XXIe siècle », une conférence de Perry Wiley à Montauban (82)

Perry Wiley, grand maître honoris causa de la Grande Loge de France (GLDF), incarne l’esprit d’exploration, de partage et d’engagement au sein de la Grande Loge de France. Sa passion pour la maçonnerie continue d’inspirer et d’enrichir la communauté maçonnique.

Blason Montauban

À Montauban, préfecture du Tarn-et-Garonne, en région Occitanie, ville qui a vu naitre, en 1748, Olympe de Gouges, une des grandes figures de la Révolution française, viendra « plancher » sur « Pourquoi devenir Franc-maçon en Grande Loge de France au XXIe siècle »

Ne doutons pas que cette conférence explorera plusieurs thèmes clés afin d’informer des personnes intéressées par la franc-maçonnerie aujourd’hui.

Il sera sans doute abordé les principes fondamentaux, les valeurs et, pourquoi pas les symboles maçonniques en Grande Loge de France.

Une belle occasion d’apprendre comment les principes maçonniques de fraternité, d’égalité, et de liberté répondent aux défis contemporains tels que la mondialisation, la montée des extrémismes, et les crises sociales et environnementales.

Et tout connaître aussi sur les contributions positives de la Franc-maçonnerie à la société moderne.

Perry Wiley

N’en doutons pas aussi, le témoignage de Perry Wiley offrira à l’assistance un aperçu de la vie au sein de la Grande Loge de France (fonctionnement, rite, activités régulières des loges, processus d’adhésion, etc.).

Et, comme à l’accoutumé, la parole circulera ! afin de répondre positivement aux interrogations des participants, clarifier des doutes et débattre sur des questions spécifiques concernant la franc-maçonnerie et la Grande Loge de France, dont les frères sont souvent impliqués dans diverses initiatives de bienfaisance.

Rappelons que la distinction de « Grand Maître Honoris Causa » de la Grande Loge de France est accordée à un certain nombre de frères éminents, dont Hubert Germain (1920-2021) qui, engagé dans les Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, mena ensuite une carrière politique en tant que maire, député et ministre dans les gouvernements Messmer I,II et III. Nommé compagnon de la Libération en 1944, il est l’ultime membre de cet ordre jusqu’à son décès le 12 octobre 2021.

Mieux connaître le conférencier d’un soir

Perry Wiley a été Président du Congrès de Paris, Île-de-France, Outre-Mer, Orients éloignés et également président du Cercle Écossais de la rue Louis Puteaux, à Paris dans le 17e arr. Conseiller fédéral à plusieurs reprise, il a été Grand Secrétaire adjoint délégué à la Communication et à l’organisation de colloques lors de la grand maîtrise d’Alain Graesel de 2006 à 2009. Avec lui, il trouve la devise « Une démarche de tradition au cœur des enjeux contemporains », toujours d’actualité !

Journées européennes du patrimoine

Perry Wiley a également été Grand Trésorier avec Philippe Charuel, grand maître de 2015 à 2018. Il a animé les Journées européennes du patrimoine qui se déroulent tous les ans dans plusieurs sites de la Grande Loge de France, dont l’Hôtel de la GLDF, rue Louis Puteaux – pour 2024 les 21 et 22 septembre.

Il a également participé à l’organisation des salons maçonniques du livre dans les locaux de la Grande Loge de France. Par ailleurs,  Perry Wiley est resté quatre ans au service de La Poignée de Mains (LPDM), une structure qui vient en aide aux frères en recherche d’emploi.

Enfin, Perry Wiley est aussi la voix de la Grande Loge de France, puisqu’il anime l’émission de la Grande Loge de France sur France Culture un dimanche par mois dans le cadre du cycle « Divers aspects de la Pensée contemporaine ».

Enfin, dans le monde profane, Perry Wiley est titulaire d’un 3e cycle de mathématiques et statistiques. Il a été directeur du marketing dans un filiale d’un grand groupe : Matra informatique Sagem. Il a aussi créée une agence de marketing et communication.

Perry Wiley est aussi président de Dialogue et Démocratie Française (D&DF), une association essentiellement constituée de francs-maçons, frères et sœurs de toutes obédiences et de tous grades (ce qui la différencie des fraternelles). Elle se veut une sorte de carrefour fraternel entre toutes les obédiences françaises, a priori sans exception, et de quelques profanes dont l’engagement humaniste les porte à côtoyer des francs-maçons dans le cadre de leur engagement dans la cité.

Renseignements pratiques

Mardi 30 avril 2024 à 19 heures – Maison de la Culture – Ancien Collège – 2 rue du Collège 82000 MONTAUBAN –                                                

Inscription préalableSource : Newsletter Grande Loge de France avril 2024

La bêtise a pris le pouvoir !

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Du site de l’éditeur seuil.com

Aucune crise ne semble altérer la détermination de nos dirigeants à perpétuer le monde d’avant en pire, car l’entendement des élites est durablement embrouillé par une religion néolibérale insensée inculquée à plusieurs générations d’énarques, de journalistes, de professeurs, etc.

Jacques Généreux approfondit ici la piste de recherche amorcée dans La Déconnomie. En mobilisant la psychologie sociale et cognitive, il révèle la « banalité de la bêtise » et de sa forme entêtée, la connerie. Il montre comment celle-ci imbibe l’idéologie économique qui inspire la parole, l’arrogance et la politique de Macron, comme elle a inspiré la gauche et la droite européennes depuis trente ans. La connerie économique, c’est aussi la maladie d’une société dont toutes les sphères sont contaminées par le virus de la compétition (la politique, l’usine, le bureau, l’école, la recherche, les médias). Un virus qui stimule la bêtise et pervertit la démocratie en piège à cons.
L’antidote existe. C’est l’intelligence collective qui peut surgir de la délibération citoyenne. Sans installation de cette dernière au pouvoir, la meilleure des reconstructions sociales pourra toujours être anéantie par une prochaine génération d’abrutis.

Jacques Généreux, membre des Économistes atterrés et de l’Association française d’économie politique, enseigne l’économie à Sciences Po depuis près de quarante ans. Il a publié de nombreux best-sellers d’initiation à l’économie et des essais qui tentent de refonder l’économie et la politique sur les sciences de l’homme (La Dissociété, L’Autre Société, La Grande Régression).

Éditions ancrages : Sa nouvelle collection « Pratiques Philosophiques » réveille votre esprit

Les éditions philosophiques ancrages font leur entrée sur la scène éditoriale en mai 2024 avec une série de treize ouvrages captivants. Elles ont pour vocation de revitaliser la philosophie en la rendant vivante, interactive et accessible à tous. Voici un aperçu des trois collections inédites qui composeront leur catalogue pour l’année 2024 :

  • Pratiques Philosophiques, dont nous vous présentons les quatre premières parutions.

Cette série, créée par Oscar Brenifier, propose à la fois des outils pratiques de philosophie et des études de caractère inspirées de La Bruyère ou Molière. Les premiers titres incluent Menteur ?, Caméléon ?, Anxieux ? et Rebelle ?

  • Rencontres Philosophiques

Ces livres visent à transmettre en deux heures de lecture l’essence des philosophies d’Orient et d’Occident. Ils explorent divers courants, auteurs et thèmes pertinents, avec des titres tels que “Montaigne, l’homme de toujours”, “Lao Zi, le dragon de sagesse” ou “Nietzsche, le tragique”.

  • Pouvoirs du Symbole

Cette collection explore le langage des images, agissant comme un pont vers des idées puissantes grâce à l’imagination. Nous attendons avec impatience, fin d’année 2024, l’ouvrage sur l’arbre de la docteur ès lettres, enseignante en philosophie, et passionnée de philosophie grecque et chinoise, Brigitte Boudon, déjà auteure de plusieurs ouvrages remarquables – La Symbolique de la Provence, Symbolisme de l’arbre, Hypatie et le destin d’Alexandrie et Les stoïciens, l’art de la tranquillité de l’âme.

Ces collections des Éditions ancrages s’adressent à un public en quête de sens, désireux de naviguer dans un monde souvent complexe pour faire des choix éclairés. Le catalogue sera disponible en e-books en français et en langues étrangères ( anglais, allemand, espagnol, italien et brésilien), ainsi qu’en livres audios dès septembre – 12 titres seront disponibles. Les premières sorties en librairie sont prévues pour mai 2024. En savoir + sur leur site.

Oscar Brenifier

Revenons à la collection « Pratiques Philosophiques » et aux quatre premiers ouvrages disponibles à compter du 16 mai – dans un mois jour pour jour ! –, de l’écrivain et philosophe Oscar Brenifier. Ce dernier se distingue par son approche innovante de la philosophie, mettant l’accent sur la pratique philosophique dans un cadre à la fois sensible et théorique. Son engagement en faveur de la philosophie « dans la Cité » reflète une volonté de démocratiser cette discipline, en l’amenant directement aux citoyens, indépendamment de leur âge, ce qui illustre une approche inclusive et universelle de la pensée critique.

Le succès d’Oscar Brenifier dépasse les frontières linguistiques et culturelles, avec des textes et ouvrages traduits dans plus de trente langues, témoignant de l’impact global de son travail. Ce rayonnement international, combiné à des ventes dépassant le million d’exemplaires et la reconnaissance par de nombreux prix, souligne l’importance de son apport au renouveau de la pratique philosophique.

L’approche de l’auteur, en encourageant les individus à s’engager activement dans la réflexion philosophique dès le plus jeune âge, contribue à forger des esprits critiques et à encourager le questionnement, éléments fondamentaux dans une société qui valorise le dialogue, la réflexion et la compréhension mutuelle. Ses réalisations illustrent l’impact potentiel de la philosophie lorsqu’elle est rendue accessible à tous, agissant comme un pont entre le monde académique et le grand public.

Les Éditions ancrages contribuent significativement à la connaissance et à la compréhension de la philosophie auprès d’un très large public. Pour notre plus grand profit et plaisir !

Voici ses premiers titres de la collection « Pratiques Philosophiques » des Éditions ancrages :

Portant le n° 1, Menteur ?-Phénomène du mensonge explore la notion de mensonge et de vérité. L’auteur nous invite à réfléchir sur la complexité du mensonge, ses motivations et ses conséquences. Comment déceler le mensonge chez les autres et en nous-mêmes ? Quelles sont les implications éthiques du mensonge ? une approche pratique pour mieux comprendre la vérité et la sincérité.

Avec Caméléon ? dont le sous-titre est « L’excuse des circonstances », Oscar Brenifierse. Ce titre se penche sur l’adaptabilité et la flexibilité. À travers des exemples concrets, il explore comment nous nous adaptons à notre environnement, comment nous changeons de couleur comme un caméléon. Quelles sont les limites de cette adaptation ? Comment préserver notre authenticité tout en nous adaptant ? Une réflexion sur l’identité, la souplesse et la constance.

Anxieux ?-Phénomène de l’anxiété, l’ouvrage, composée de 168 pages, aborde l’anxiété, un sentiment universel. L’auteur nous guide à travers les méandres de l’anxiété, ses causes et ses manifestations. Il pose et répond à de nombreuses interrogations. Comment gérer l’anxiété au quotidien ? Quelles sont les approches philosophiques pour apaiser nos inquiétudes ? Une exploration pour mieux comprendre nos peurs et trouver des moyens de les apprivoiser.

Enfin, avec Rebelle ?-Le libertaire indigné, ce titre s’intéresse à la rébellion, à la contestation. Sans doute mon préféré ! Ayant horreur de l’abus d’autotrié (certains pouvant, par exemple, se prendre pour des chefs suprêmes, une idée souvent mise en œuvre par de petites gens sans charisme, oubliant qu’il y a au-dessus le GADL’U) ou encore de la dictature, il nous faut rappeler, ici et maintenant, ce que le terme libertaire recouvre. Il désigne les individus, mouvements, et organisations valorisant la liberté individuelle comme principe fondamental et rejetant toute forme d’autoritarisme politique ou dans la vie privée. Historiquement synonyme d’anarchiste, il fait référence à une philosophie politique antiautoritaire et autogestionnaire basée sur la démocratie directe. Créé en 1857 par le militant et poète anarchiste français du XIXe siècle Joseph Déjacque – il a critiqué le capitalisme et plaidé pour l’égalité, la liberté, et l’autogestion –, ce néologisme soulignait l’aspect égalitaire de l’anarchisme. Au fil du temps, libertaire et anarchiste ont pris des significations parfois distinctes, notamment dans les contextes culturels et médiatiques, où « libertaire » peut désigner une attitude individualiste plus large​​. Oscar Brenifier examine les différentes formes de rébellion, qu’elles soient individuelles ou collectives : quand est-il justifié de se rebeller contre l’autorité ; quelles sont les implications morales et sociales de la rébellion ? Une belle réflexion sur la liberté, la désobéissance et la quête de sens.

Ces quatre ouvrages, à prix plus qu’abordable (entre 10,90 € et 12,90 €), offrent des pistes de réflexion concrètes pour mieux appréhender ces aspects de la vie humaine.

Avec cette collection, les Éditions ancrages nous plonge dans un univers d’émerveillement et de questionnements grâce à ces ouvrages conçus pour éclairer l’esprit et nourrir l’âme.

« Pratiques Philosophiques » qui explorent la philosophie sous un angle concret et abstrait sont enrichis des illustrations de la talentueuse Gwladys Morey, qui nous emporte dans un univers vibrant de couleurs et d’élégance. Son style graphique se distingue par des formes compressées à l’intérieur de couleurs, révélant leur beauté au fil de l’observation. (En savoir + sur son site).

Pour éveiller et éclairer votre pensée, pour libérer votre esprit, plongez dans l’univers des « Pratiques Philosophiques » et explorez les méandres de la philosophie…

Noosphère de Patrice Van Eersel

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Comment croire en l’avenir quand on a 30 ans en 2024  et la conviction de vivre l’effondrement de la planète ? En remontant à la fin de la deuxième guerre mondiale, l’auteur retrace les parcours intellectuels et spirituels de chercheurs et philosophes comme Edouard Le Roy, et Teilhard de Chardin en France et Vladimir Vernadski en Russie qui ont créé le concept de NOOSPHERE comme conscience collective planétaire. Ces visionnaires, convaincus du caractère « cosmique » de la vie biologique,  considéraient le triomphe de la « NOOSPHERE » comme la prochaine et irrésistible étape de l’Evolution, condition sine qua non, de notre survie sur terre.

Patrice Van Eersel est journaliste (Libération – Actuel – Nouvelles Clés) et écrivain. Il a régulièrement mené ses reportages aux frontières des grandes mutations d’aujourd’hui à l’œuvre comme en témoignent ses livres les plus connus :

  • La source Noire : révélations aux portes de la mort – Grasset 1986
  • Le cinquième rêve : l’homme, l’évolution – Grasset 1993
  • La Source Blanche : étonnante histoire des dialogues avec l’Ange  – Grasset 1995
  • Réapprivoiser la mort : Albin Michel 1997
  • La révolution épigénétique : Ambin Michel 2018