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La Collection « Héritage Willermoz » de la GLTSO explore le rituel du grade de Maître

La première de couverture nous dévoile le sujet « Le rituel du grade de Maître ». Puis la quatrième de couverture, en son sommaire, suggère que ce beau numéro, par son contenu, sera fortement axé sur les dimensions historiques et spirituelles de la franc-maçonnerie, en particulier au sein du Rite Écossais Rectifié (RER).

Reconnaissons-le, il s’adresse à un lectorat déjà familiarisé avec les termes maçonniques et intéressé par une étude plus profonde de ce magnifique rite et de son histoire. Et plus particulièrement celui du troisième grade. Rappelons qu’en France 8 à 10 000 sœurs et frères maçonnent au rectifié.

Philippe Cangemi

L’éditorial rédigé par le Très Respectable Grand Maître (T.R.G.M.) de la Grande Loge Traditionnelle Symbolique Opéra (GLTSO) Philippe Cangemi présente le huitième numéro de la revue « Héritage ». Cette revue joue, dans la suite des sept numéros précédents, un rôle important dans la diffusion du savoir maçonnique, particulièrement en ce qui concerne les archives et les écrits du fondateur Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824), dont nous fêtons cette année, les 200 ans de sa naissance au ciel. Ces archives sont précieuses et sont dispersées à travers des bibliothèques publiques et des collections privées, certaines n’ayant pas encore été pleinement explorées, ce qui promet des perspectives éditoriales enrichissantes pour l’avenir.

Dans cet éditorial, Philippe Cangemi annonce la publication, dans sa nouvelle édition, du « Rituel du 3e grade » avec un nouvel éclairage rigoureux, et félicite la commission pour la rédaction de rituels de haute qualité. Un travail considéré comme essentiel pour les loges de la Province d’Auvergne de la GLTSO.

Philippe Cangemi

L’éditorialiste met également en avant des essais, comme ceux de Gérard Gendet sur le thème Du figurisme et de l’Illuminisme et du frère Jean-Claude Sitbon. Ces contributions, publiées aux Éditions de la Tarente, sont liées à l’exploration de l’histoire maçonnique et de ses figures emblématiques. Un manuscrit inédit, le numéro 7407, est aussi discuté, promettant des révélations sur des correspondances maçonniques historiques.

Un aspect intéressant de cet éditorial est la mention d’une conférence organisée par la revue « Héritage » sur la critique par Beyerlé des décisions du Convent de Wilhelmsbad, qui a peut-être établi un nouveau paradigme dans le choix du Rite Écossais Rectifié. Cela suggère un intérêt pour le débat intellectuel et pour la remise en question des choix et décisions historiques.

Philippe Cangemi clôt son éditorial en soulignant que les membres de la GLTSO peuvent nourrir de grandes ambitions spirituelles, en résonance avec leurs recherches et la quête de compréhension plus profonde du Rite Écossais Rectifié. L’éditorial se termine par des mots d’encouragement pour l’année 2024, avec la promesse d’un nouvel espace dédié à la recherche et à l’élévation spirituelle. Ce cahier n° 8 d’« Héritage » est présenté comme un outil pour nourrir le rituel et la connaissance du rite, remerciant ceux qui ont contribué à sa réalisation.

Un éditorial qui positionne donc « Héritage » comme une ressource intellectuelle et spirituelle pour les membres de la franc-maçonnerie, en particulier ceux pratiquant le RER. Il met en évidence l’importance de la conservation du savoir maçonnique, de l’analyse historique et de la discussion rigoureuse pour maintenir l’intégrité et la profondeur de la pratique maçonnique.

Puis, dans son avant-propos, François Caux, Respectable Maître Provincial de la Province d’Auvergne, discute des traditions initiatiques et de la foi en le Grand Architecte de l’Univers, en réfléchissant sur les valeurs spirituelles et morales maçonniques.

François Caux parle donc de l’initiation comme une intégration dans la « Tradition Rectifiée », en lien avec la franc-maçonnerie universelle, soulignant l’engagement inaliénable des membres à cette tradition séculaire. La foi en Dieu, le Grand Architecte de l’Univers, est présentée comme la pierre angulaire de cette tradition. Il insiste sur la construction de soi qui s’apparente à la construction du Temple du Roi Salomon, symbolisant la quête maçonnique pour la sagesse, la connaissance, et l’évolution spirituelle. La réalisation de soi, selon lui, est alignée sur le plan divin, et la pleine humanité s’atteint par le biais de l’accomplissement spirituel, opérant avec dignité et humilité pour parachever la création.

L’avant-propos évoque également le concept de récompense morale, proportionnée au mérite de chacun, et la recherche d’une lumière spirituelle éloignée des ténèbres de l’erreur, insistant sur la nécessité d’une foi solide et de la conviction en un être parfait — symbolisé par le Grand Architecte.

François Caux mentionne l’importance de préserver la tradition maçonnique et d’approfondir la connaissance des origines et des sources pour éviter l’oubli ou la perte de la mémoire collective, considérant cela comme essentiel pour éviter les « maux » plus grands.

Il conclut en valorisant les Cahiers de la Loge de recherche Héritage n° 2 comme une entreprise enthousiasmante pour l’apprentissage et l’assimilation des vérités de demain et pour la découverte des vérités toujours actuelles. Il y a une référence voilée au mystère maçonnique, suggérant que la révélation des vérités est progressive et liée à l’éveil de l’intelligence et à la persévérance dans la recherche.

Un avant-propos qui souligne bien la continuité et l’importance de la tradition dans la quête maçonnique pour la sagesse et la spiritualité, et met en avant le rôle vital de l’étude et de la recherche pour approfondir et maintenir les enseignements et la compréhension du Rite Écossais Rectifié.

Dominique daffos

Et c’est avec l’introduction de Dominique Daffos, président du groupe de recherche Héritage, qu’est approfondi le but de la publication, mettant l’accent sur le travail minutieux de révision des documents originaux pour présenter le rituel du grade de maître de manière respectueuse.

Son introduction met en lumière les efforts déployés pour offrir aux lecteurs une revue de recherche approfondie sur la maçonnerie rectifiée et ses origines. Ce numéro vise spécifiquement à donner toute la place au troisième grade de la maçonnerie. Un groupe de travail a réalisé une relecture méticuleuse des documents originaux, datant du XVIIIe siècle, qui ont établi le rituel respectueux des écrits de cette époque. D’ailleurs, des pages 81 à 197, nous trouvons la reproduction du manuscrit FM4 (532) de la Bibliothèque nationale de France/Gallica.

Dans cette introduction, Dominique adresse ses remerciements au TRGM pour son soutien et sa proposition de sujets pour la Loge « Héritage » n° 2, permettant de travailler sur les sujets d’histoire, de spiritualité inhérente au Rite Écossais Rectifié, de la pensée et de la « marque Willermozienne ».

Le texte mentionne également des contributions notables comme celles de François Caux qui compare l’homme à des arbres et des plantes, évoquant l’importance de la nature et de l’ésotérisme. Cela reflète l’interaction entre la voix de la nature et la raison, ainsi que la recherche d’une union entre le cœur et l’esprit de l’homme dans le contexte de la franc-maçonnerie rectifiée.

Le numéro explore les correspondances peu connues du Ms 4707 de la Bibliothèque municipale de Lyon. Il plonge également dans les travaux de Jean-Baptiste Willermoz et dans les défis posés à l’ordre maçonnique pour maintenir la discipline et l’ordre. Il y a des références à des figures maçonniques importantes telles que Maître Hiram et l’article de Jean-Claude Sitbon qui parle de la réception/initiation maçonnique.

Gérard Gendet

Le lecteur aura aussi le plaisir de se plonger dans « De la croyance au grade d’apprenti à la profession de foi du Chevalier » et du « Concept de Religion au Rite Écossais Rectifié » de Gérard Gendet pour ensuite, avec Dominique Daffos et « Inédit Ms 7407 : Lettres de J.-B. Willermoz et d’autres à D. B. Lajard » prendre connaissance de l’analyse de correspondances inédites entre J.-B. Willermoz et D.B. Lajard. Avec la contribution de Jean-Claude Sitbon « Les talents et les vertus d’Hiram : Hiram biblique, Hiram maçonnique », nous explorons  la  juxtaposition de la figure biblique d’Hiram, l’architecte du temple de Salomon, avec son homologue dans la tradition maçonnique, explorant les qualités morales et symboliques attribuées à ce personnage. Enfin le « Rituel du grade de Maître du Rite Écossais Rectifié », dernier article dû à la plume de Lionel Léturgie, nous entrons dans le détail de la méthodologie rigoureuse mise en œuvre par la GLTSO afin de procéder à des modifications significatives au dernier rituel au grade de maître en vigueur.

Jean-Claude Sitbon

Ce dernier opus de la revue « Héritage Willermoz » se distingue par l’exploration de documents inédits, apportant ainsi une contribution précieuse à la compréhension du Rite Écossais Rectifié. Ces textes, soigneusement étudiés et commentés par des spécialistes, enrichissent le patrimoine intellectuel de la Grande Loge Traditionnelle Symbolique Opéra et constituent une ressource constructive pour les lecteurs intéressés par la profondeur historique et symbolique de la franc-maçonnerie.

Loge de recherche Héritage N° 2

Cahier n° 8Collection Héritage Willermoz

Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra, 2024, 200 pages, 18 €

Vous trouverez ; ci-dessous, le formulaire d’abonnement.

Ouverture de l’année maçonnique à Fortaleza

De notre confrère brésilien diariodonordeste.verdesmares.com.br – Par Leonardo Monteiro

Ce week-end, Fortaleza accueillera l’ouverture de l’Année maçonnique 2024 du Grand Orient du Brésil – GOB, pouvoir maçonnique qui opère au Brésil depuis plus de 200 ans. Au fil du temps, cette institution a joué un rôle important dans plusieurs événements historiques, qui ont changé l’orientation de la société, comme le montre l’étude de l’histoire du Brésil.

L’hôte sera Leonardo Monteiro, Éminent Grand Maître d’État du Grand Orient du Brésil dans l’État de Ceará – GOB Ceará. La cérémonie d’ouverture officielle se déroulera en présence d’Ademir Candido, Souverain Grand Maître Général et d’Adalberto Aloiso Eyng Sapientíssimo Vice-Grand Maître Général, ainsi que de leurs délégations respectives. Seront également présentes des délégations des États de la fédération et du District fédéral, ainsi que des autorités maçonniques de divers organismes philosophiques liés au GOB.

La participation à l’événement comprend également des entités Paramasonic, qui sont la Fraternité Féminine – Frafem (épouses de francs-maçons), l’Ordre de DeMolay (jeunes garçons), Filhas de Jô (jeunes filles), Paramasonic Youth Action – APJ (groupe pour garçons et filles) et Bodes do Asfalto (groupe de motocyclistes). Les institutions susmentionnées jouent un rôle fondamental dans le GOB maçonnique, notamment parce qu’elles sont responsables du plus grand engagement de la famille dans les activités maçonniques.

L’objectif de l’événement est de réaliser un ensemble d’activités pour la famille maçonnique, en favorisant la fraternité et en renforçant les liens de fraternité, qui sont le fondement fondamental de la franc-maçonnerie. En outre, les principales orientations et l’alignement des stratégies et des actions pour l’année à venir seront discutés. La cérémonie revêt donc une grande importance pour la communauté maçonnique du Brésil.

Au programme des trois jours, la réception des autorités le vendredi, suivie d’un samedi chargé avec des conférences et la séance solennelle d’ouverture de l’année maçonnique, culminant avec une fête de clôture. Le dimanche propose une visite touristique de la belle ville de Fortaleza, enrichissant encore l’expérience fraternelle et culturelle.

L’événement a lieu à un moment unique dans le GOB Ceará. L’institution opère dans l’État depuis des décennies, construisant une histoire soutenue par les principes et les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, base de la franc-maçonnerie universelle, en plus d’agir dans diverses actions pour construire une société plus juste et solidaire. .

C’est exactement pourquoi, ces dernières années, le gouvernement du Land a présenté une proposition d’expansion, qui a abouti à une forte croissance et est devenue un modèle d’action.

Leonardo Monteiro est Grand Maître d’État de la Grande Oriente do Brasil dans l’État du Ceará

« C’est maçonnique », « Il ne doit pas la porter » : Grosse contestation pour Bassirou Diomaye Faye

De notre confrère senenews.com – Par Modou Mamoune Tine

Le jour de son installation, le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, va arborer le collier du grand maître de l’ordre national du lion. Une symbolique républicaine qui intrigue auprès de certains Sénégalais.

Des internautes ont levé la voix pour que le nouveau président ne porte pas ledit collier. Pour eux, c’est un symbole de la franc-maçonnerie. « C’est maçonnique », « il ne doit pas la porter »… remarque-t-on dans leurs commentaires depuis quelques heures. Mais que signifie vraiment  ce collier du grand maître de l’ordre national du lion ?

Depuis son instauration le 22 octobre 1960, l’Ordre National du Lion du Sénégal incarne la plus haute distinction de reconnaissance au sein du pays. Cette décoration emblématique, symbole de l’engagement et du mérite, célèbre ceux qui ont dédié une partie significative de leur vie au service de la nation, que ce soit dans le domaine civil, militaire ou professionnel.

L’Ordre National du Lion du Sénégal, établi lors de l’accession du pays à l’indépendance, reconnaît un engagement exemplaire envers la patrie. Pour être éligible à cette distinction prestigieuse, il est requis un service de 15 ans dans le domaine civil ou militaire en temps de paix, ou bien 20 ans d’activités professionnelles remarquables. Sous l’égide de la présidence de la République du Sénégal, l’Ordre est présidé de droit par le chef de l’État lui-même, incarnant ainsi le plus haut rang de reconnaissance au sein de la nation. Depuis 2012, le général Ousmane Ibrahima Sall assume le rôle de grand chancelier de l’Ordre, assurant la gestion et la préservation de ses traditions et de son prestige.

L’Ordre National du Lion du Sénégal se compose de plusieurs classes de mérite, reflétant l’étendue des contributions et des réalisations des récipiendaires. De la grand-croix à la chevalier, en passant par la classe spéciale grand-croix avec collier, chaque niveau de distinction représente un échelon dans le parcours d’engagement et de dévouement envers la nation. La grandeur de cette décoration réside dans son emblème distinctif. Le pendentif de l’Ordre arbore une étoile émaillée blanche à cinq rayons pommetés d’or, symbolisant la brillance et l’éclat de l’engagement des récipiendaires. Au centre de cette étoile, un médaillon en or représente un lion passant vers la gauche, accompagné de l’emblème national du Sénégal, une étoile, encerclé par une bande amarante portant le nom de l’Ordre en lettres dorées.

Le ruban vert de l’Ordre symbolise l’espoir et la vitalité de la nation, tandis que les palmes croisées d’argent relient fièrement le pendentif au ruban, soulignant l’unité et la solidarité qui caractérisent les récipiendaires de cette distinction. Enfin, la classe spéciale grand-croix avec collier, réservée exclusivement aux chefs d’État étrangers, témoigne de l’amitié et du respect mutuel entre le Sénégal et les autres nations du monde.

Le Franc-maçon Jean-Sylvain Bailly fut le tout 1er maire de Paris au lendemain de la Révolution

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De notre confrère radioclassique.fr – Par Franck Ferrand

Premier président de l’Assemblée nationale et premier maire de Paris, Bailly recherche un équilibre… au cœur de la Révolution. 

Nous sommes à Paris le 15 juillet 1789, au lendemain de l’historique prise de la Bastille. Une douzaine de carrosses en provenance de Versailles sont en train de traverser la place Louis XV, que l’on n’appelle pas encore la place de la Concorde. Ils se dirigent vers les Tuileries avant de rejoindre l’hôtel de ville.

Dans ces carrosses se trouvent environ quatre-vingts députés, escortés par un peloton de gardes à cheval. Ils sont suivis par toute une foule de citoyens, car les voitures avançant au pas sont faciles à suivre. Dans le cortège, on crie “Vive la nation !” ou “Vive les députés !”. Certains députés se penchent même pour saluer la foule. 

Bailly a lu le serment du Jeu de paume

Parmi les députés se trouve un homme de 52 ans. Astronome, académicien et franc-maçon, il s’appelle Jean-Sylvain Bailly et fait partie de ceux qui appellent de leurs vœux une monarchie constitutionnelle. “Les rois, aussi bons soient-ils, ne peuvent rien faire sans le peuple”, a-t-il écrit. Bailly a d’abord été député du tiers état, dont il a été désigné doyen. C’est à ce titre que, au moment où les députés du tiers état se sont constitués en Assemblée nationale, il est devenu le tout premier président de la toute première Assemblée nationale.  

Dans la salle du jeu de paume, le 20 juin 1789, c’est lui qui a lu le célèbre serment du Jeu de paume rédigé par le député Target : “Nous jurons de ne jamais nous séparer de l’Assemblée nationale et de nous réunir partout où les circonstances l’exigeront jusqu’à ce que la constitution du Royaume soit établie.”  

L’ancien prévôt des marchands est mort

Après la prise de la Bastille, le roi a choisi de temporiser en se présentant devant l’Assemblée pour déclarer aux députés : “C’est moi qui ne suis qu’un avec la nation. C’est moi qui me fie à vous.” Ce faisant il a reconnu la légitimité de l’Assemblée nationale et accepté une monarchie constitutionnelle en puissance.  

Le cortège des quatre-vingts députés envoyés à l’hôtel de ville souhaite informer les Parisiens de ces événements, qu’elle considère comme une très grande nouvelle. La délégation arrive devant le bâtiment où l’attend une soixantaine de grands électeurs parisiens et la foule s’engouffre dans les salons.  

Pour faire suite à l’assassinat, la veille, du prévôt des marchands de Paris, on propose de désigner un nouveau prévôt des marchands. Mais la foule s’y oppose. Pas un nouveau prévôt, plutôt un maire de Paris ! C’est à cet instant que tout le monde se tourne vers Bailly.

06/05/24 : « La Flûte enchantée »… Une soirée magique pour initiés !

Une belle et heureuse initiative due à Francis Bardot, organisateur des « Rencontres Écossaises » du Suprême Conseil pour la France (SCPLF).

SCPLF
Francis Bardot

Il est aussi un animateur très actif du pôle « recherche et spiritualité » de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française, (colloques des « Dialogues de L’Alliance », « Cahiers de l’Alliance », « Prix d’Art Sacré », etc.), Président de l’Académie Chorale d’Île-de-France, etc.

Une représentation exceptionnelle destinée aux initiés

Lundi 6 mai 2024 à 20h00, salle « Ravel », à Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine, aura lieu une représentation de gala de « La Flûte enchantée » (Die Zauberflöte), le célèbre opéra d’inspiration maçonnique du frère Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), réalisée avec le soutien du Suprême Conseil pour la France (SCPLF) et de son Souverain Grand Commandeur, Jack Chopin-Ferrier.

Cette réalisation est entièrement portée par de jeunes artistes : les différents départements du Conservatoire « Maurice-Ravel » se sont mobilisés autour des chanteurs – de l’Orchestre Symphonique « Maurice-Ravel » aux Chœur d’Enfants et Jeune Chœur d’Île-de-France – pour offrir un spectacle de très haute qualité.

La soirée de gala du 6 mai est tout spécialement réservée aux sœurs et frères de toutes obédiences, conviés à se muer en mécènes de ces jeunes artistes.

Une occasion de découvrir et de faire découvrir cette œuvre chère aux Francs-maçons.

Nicole Desgrange

À l’affiche

La mise en scène, assurée par Hélène Lascombes, s’est largement inspirée des travaux de Nicole Desgranges – professeure en musicologie, claveciniste, organiste, conférencière et sœur de la Fédération française du DROIT HUMAIN – dont le livre, à paraître prochainement, propose bien des révélations nouvelles sur l’œuvre-testament de Mozart ; elle les a évoquées dans deux podcasts accessibles sur le site du SCPLF : https://www.podcastics.com/podcast/episode/temoignages-ecossais-25-tout-savoir-sur-la-flute-enchantee-242384/ et https://www.podcastics.com/podcast/episode/temoignages-ecossais-26-la-flute-enchantee-les-messages-caches-244205/

Les rôles sont tenus, dans leur quasi-totalité, pas de très jeunes et brillants chanteurs que cette production souhaite faire connaître et promouvoir : jeunes diplômés du Conservatoire National de Lyon, ils interprètent ces rôles majeurs avec un orchestre placé sous la direction de Vincent Renaud, chef spécialiste de l’opéra, dans une mise en scène nouvelle, pour quatre représentations dont la soirée de gala du 6 mai. 

Une forte mobilisation pour de jeunes talents

La ville de Levallois a, pour l’occasion, mis gratuitement à disposition sa très belle salle « Ravel », à l’acoustique exceptionnelle. L’enregistrement vidéo de cet opéra, soutenu par l’association Académie Chorale Ile-de-France, offrira à ces jeunes talents une belle carte de visite pour se faire mieux connaître.

La Flûte enchantée, mystique et mythique !

C’est un opéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart, avec un livret d’Emanuel Schikaneder. L’histoire suit le prince Tamino qui est chargé de sauver la princesse Pamina, fille de la Reine de la Nuit, détenue par le sage Sarastro. Armé d’une flûte magique qui apaise les dangers et accompagné de Papageno, l’homme-oiseau, Tamino doit passer une série d’épreuves initiatiques pour prouver sa valeur. L’opéra, qui mêle enchantement, quête spirituelle et amour, explore des thèmes de courage, de fidélité et de la lumière triomphant des ténèbres. Le tout est enrichi par la musique captivante et variée de Mozart, qui ajoute une dimension profonde à cette fable féerique.

Le lien avec la franc-maçonnerie est profond dans cet opéra. Mozart et Schikaneder étaient tous deux francs-maçons, et l’œuvre regorge de symboles et de thèmes maçonniques. Les épreuves de sagesse, de patience et de silence auxquelles sont soumis les personnages reflètent les rites d’initiation maçonniques. L’opéra illustre également des valeurs maçonniques telles que la fraternité, la recherche de la vérité, et l’harmonie entre les êtres, ce qui en fait une œuvre emblématique des idéaux maçonniques de son temps.

Renseignements pratiques

Lundi 6 mai 2024 à 20h00 – Salle « Ravel », 33 rue Gabriel Péri à Levallois-Perret 92300

À réserver sans plus tarder sur

https://billetterie-ville-levallois.tickandlive.com/evenement/la-flute-enchantee-1?idwl=1

https://billetterie-ville-levallois.tickandlive.com/evenement/la-flute-enchantee-1?idwl=1
Jean-Claude Tribout

Le prix des places pour cette grande soirée de gala est de 121 € en catégorie 1 et de 81 € en catégorie 2.

Contact Jean-Claude Tribout – 06 76 68 78 21 – triboutjc@orange.fr

Salle « Ravel », Levallois-Perret

Salle « Ravel »

Le degré de Maître Maçon : une énigme et un mystère

Du site officiel de la blog-glif.fr

Une rupture dans l’essence des degrés de la Franc-maçonnerie. Le degré de Maître Maçon est à la fois :

Une énigme :

L’on ne sait avec précision quand il a été officiellement intégré dans le rituel maçonnique qui ne comportait, jusqu’à la fin des années 1740, que deux degrés : Apprenti Maçon (en anglais « Entered Apprentice »), et Compagnon du Métier (en anglais « Fellow of the Craft[1] »).

Un mystère :

On ne comprend pas bien pourquoi la Franc-maçonnerie spéculative a donné la sublimité (retenons ce mot) de son processus d’initiation à une dramaturgie, étrange et étrangère à l’esprit et aux contenus des deux degrés cités. Jusque-là, la Maçonnerie avait été conçue, simplement, sur le modèle des clubs britanniques pour rassembler des « honnêtes hommes » en désir de perfectionnement, destinés à créer un tissu de gens bien sous tous rapports, « unis par les mêmes principes et les mêmes pratiques ».

Une école de perfectionnement de soi.

Pour tenter d’y voir un peu plus clair, il convient de rappeler que le substrat de la Franc-maçonnerie, ou plus précisément celui la Loge où se produit le phénomène initiatique, est l’image d’un chantier. Si l’on ne garde pas en tête cette image du chantier, nous ne sommes plus dans le spéculatif, mais dans une sorte de théâtre où s’agitent des acteurs sous le regard de spectateurs.

Par perfectionnement, la Maçonnerie entend un progrès continu de la qualité humaine.

Les deux premiers degrés concourent à favoriser le désir de perfectionnement.

Le degré d’Apprenti Maçon est celui qui vise à apporter au Maçon le matériau nécessaire à son perfectionnement dans le vaste domaine des vertus civiques, morales et de la relation utile aux autres. Sans cette première étape, rien ne pourra être accessible au-delà. Les outils symboliques du chantier nous parlent, en quelque sorte, pour nous guider sur les degrés de cette échelle de perfectionnement.

C’est une étape à franchir qui ne doit pas être longue dans le temps. Car elle ne nécessite aucun savoir, mais du savoir-faire et surtout du savoir-être ou savoir-vivre, symboliquement dans le chantier qu’est la Loge, mais aussi au dehors dans la société du pays où l’on vit. Si cette étape de perfectionnement dure trop longtemps, cela pourrait révéler l’incapacité du sujet à saisir son objet, et donc le risque à chercher à en détourner le sens pour s’efforcer d’exister au milieu de ses Frères.

Le degré d’Apprenti Maçon est donc un départ pour le perfectionnement comportemental. C’est pourquoi sa représentation symbolique est ciseau, maillet et pierre brute, pour la dégrossir.

Le degré de Compagnon du Métier, lui, a un autre but : rendre le Maçon « plus intelligent », l’aider à éclairer son esprit, à élargir son champ de pensée. Le moyen ? Symboliquement par l’acquisition de savoirs nécessaires à la bonne compréhension et à l’exécution du travail sur le chantier, cette fois-ci étendu au monde, c’est-à-dire aux secrets et mystères de la Nature.

Mais de quels savoirs s’agit-il pour les Maçons spéculatifs ou « de théorie » ?

La Franc-maçonnerie a reçu historiquement parmi ses membres opératifs, en Écosse, puis en Angleterre, des scientifiques, des philosophes, des médecins, etc. Parmi eux se trouvaient des érudits qui parallèlement avaient fondé la Royal Society, académie royale des sciences anglaise. C’étaient des passionnés de lumière au sens XVIIIe siècle du terme. Ils avaient été influencés dans ce sens par le mouvement rosicrucien de la Renaissance. Cette école de pensée et d’action, la Rose-Croix, avait déjà tenté de fonder un tissu humain international de personnes, de tous domaines scientifiques et philosophiques, pour créer une fraternité destinée à apporter paix et harmonie dans le monde. Dans ce mouvement intellectuel, le progrès des sciences se diffusait au moyen de « Collèges Invisibles » pour échapper aux instances inquisitoriales de l’Église, dont les bûchers brûlaient à la fois « hérétiques » et scientifiques audacieux. Ils ont ainsi donné au degré de Compagnon du Métier un but de perfectionnement de l’entendement pour effectuer des recherches sur les mystères cachés de la Nature et de la Science. La Nature, cette puissante et mystérieuse énergie universelle, première, que rien n’arrête, du simple brin d’herbe à l’infiniment grand et à l’infiniment petit, mystères physiques qui nous dépassent. Devenir un bon Compagnon du Métier, c’est ne pas se laisser abrutir par toutes sortes de superstitions et de bourrages de crâne, mais de disposer de sa propre liberté et la cultiver sans cesse pour comprendre le monde et y agir avec perspicacité.

Le degré de Compagnon du Métier est un moteur de progrès de l’esprit pour « le mettre au carré », pour le perfectionnement intellectuel, et la protection de sa liberté, tout au long de sa vie. C’est pourquoi il est représenté symboliquement par une équerre et la pierre devenue cubique.

 

L’irruption de la spiritualité : un phénomène de sublimation (ou de « transition de phase »).

Venons-en à présent au degré de Maître Maçon.

Nous venons de voir que les deux premiers degrés visent à nous conduire vers des besoins « terre à terre ». Or notre vie n’a qu’un temps borné, mystère pour chacun, mais réalité pour tous. C’est là qu’intervient la transition initiatique qui apporte le degré de Maître Maçon. Différemment de ces deux prédécesseurs, il introduit une dimension de forte spiritualité ; il n’est que spiritualité, dans un rapport direct avec la symbolique du chantier.

Ce changement s’apparente par analogie au phénomène de transformation, dit « transition de phase » ou « rupture de symétrie » ; par exemple, de l’eau, de glace en liquide, de liquide en vapeur, de vapeur en plasma … toujours par apport … d’énergie, sans laquelle rien ne peut se transformer, tout en restant de l’eau. Le passage direct d’un état solide à l’état gazeux, sans passer par l’état liquide intermédiaire, s’appelle « sublimation ». Exemple courant : la neige en fondant sous l’effet de l’énergie solaire se transforme en vapeur sans laisser de trace sur le sol.

Cependant même produit par une sublimation, le degré de Maître Maçon reste dans l’essence de la Maçonnerie, puisqu’il est symbolisé par le passage de l’équerre au compas, c’est-à-dire de la raison à l’intuition, nécessaire pour tenter d’imaginer la mort et l’inconnu impensable de l’au-delà.

Le degré de Maître Maçon, dénommé sans surprise « Sublime Degré », apparaît comme la sublimation des deux degrés du Métier pour introduire un état nouveau : la pure spiritualité associée cette fois-ci, non plus aux besoins décrits précédemment, mais aux secrets et grands mystères de la vie, dont la mort.

Afin de nous aider à nous délivrer de l’angoisse de la fin des choses, comme nous l’observons partout dans la nature, dans le monde, et anticiper celle qui vient … pour nous-mêmes, lentement, parfois brusquement, le degré de Maître Maçon nous conte et nous fait vivre une légende.

Mise sous forme dramaturgique pour que nous vivions virtuellement notre propre mort. Ce degré nous assure que même si chacun affronte seul sa mort, nous ne sommes pas destinés à finir dans la pourriture. Certes notre corps physique se déposera, notre âme physique, principe de vie, s’arrêtera, et notre esprit physique, tel une flamme qui vacille et s’éteindra, ne brûlera plus pour nous permettre de continuer à pouvoir penser. Mais notre être intégral, dont l’enveloppe physique n’était qu’une représentation momentanée, illusoire, prendra le relais. Notre corps d’obscurité deviendra corps de lumière, notre âme sera pourvue de vie éternelle, c’est-à-dire libérée des entraves du temps et de l’espace, notre esprit aura rejoint l’Esprit, ce qui nous permettra désormais de voir, de comprendre et d’agir sur tout ce qui nous avait été interdit, oublié, camouflé, jusque-là dans notre vie terrestre.

La mort devient, par la leçon de ce degré, une simple transition vers le repos, auquel nous ne pouvions ni ne devions aspirer en travaillant sur le chantier.

Le degré de Maître Maçon est donc un degré de consolation spirituelle, d’apprivoisement de la mort et de l’éloignement de l’angoisse qu’elle pouvait nous causer au moment de déposer nos outils. C’est pourquoi il est représenté symboliquement par la feuille d’acacia au bois imputrescible. 

En conclusion.

De ce qui précède, le degré de Maître-Maçon ne peut être un aboutissement ; il est forcément le début d’une grande aventure spirituelle à laquelle la Franc-maçonnerie nous invite à participer pour notre bien et celui de nos semblables.

[1] Cf. la première édition des Constitutions d’Anderson (1723), art. XXXVII. Dans cette première édition, l’appellation « Maître » désigne non pas un grade (degré) mais le « Vénérable » (Compagnon le plus ancien) alors désigné aussi « Maître de loge » ou « Maître de la Loge ». Le Rite Français a conservé quelquefois cette appellation, alternativement avec « Vénérable ». L’attestation de la pratique d’un troisième grade (degré) … et sa légende particulière ainsi que son Instruction par demandes et réponses, apparaissent explicitement dans la Divulgation « Masonry Dissected » de John Pritchard, publié en 1730. B.E. Jones signale qu’en 1738 certaines loges de la Première Loge sont signalées comme ayant « aussi » un grade de maître (Constitutions d’Anderson, p. 184-190). Cela prouve au moins qu’en 1738 le système à trois grades n’était pas pratiqué par toutes les loges.

Le berceau de la franc-maçonnerie à Cuiabá

De notre confrère brésilien circuitomt.com.br – Par Antonio Horácio Da Silva Neto

La capitale de l’État du Mato Grosso, Cuiabá, est née sur les rives de la rivière Coxipó le 8 avril 1719, grâce à l’existence d’une petite ville dont la charte fondatrice fut signée par Pascoal Moreira Cabral. Mais les premières nouvelles sur le territoire actuel de Cuiabá remontent aux années 1670 à 1673 lorsque Manoel de Campos Bicudo remonta la  rivière Cuiabá  jusqu’à atteindre Morro da Canastra, aujourd’hui appelé Morro de São Jerônimo, qui est situé dans la municipalité voisine de Chapada dos Guimarães/MT.

À son tour, Miguel Sutil atteint l’embouchure du ruisseau Prainha avec João Francisco Barbado, où les indiens lui montrent l’or collecté dans le lieu qui sera plus tard appelé « Lavras do Sutil », près de l’emplacement de l’actuelle église de Nossa Senhora do Rosário et São Benedito, où Cuiabá serait effectivement construite.

Le 27 avril 1724, la Capitainerie de São Paulo organisa les Mines de Cuiabá avec la nomination de João Antunes Maciel comme Surintendant Général des Mines et de Fernando Dias Falcão comme Capitaine-Major-Régent. Et le gouverneur de São Paulo, Dom Rodrigues Cezar de Menezes, est venu de São Paulo le 6 juillet 1726 pour fonder la municipalité de  Vila Real de Bom Jesus do Cuiabá . En 1823, l’empereur D. Pedro Ier fit de Cuiabá la capitale de la province du Mato Grosso, qui était à l’époque Vila Bela da Santíssima Trindade.

La relation entre la franc-maçonnerie et la tricentenaire Cuiabá a beaucoup à voir avec le lien étroit et ombilical entre l’Histoire de la Respectable Benemerita Augusta et la Loge Symbolique Centenaire Acácia Cuiabana, qui fêtera cette année ses 124 ans d’existence. La loge maçonnique susmentionnée, comme on dit en cuiabanais, est le résultat de la vision de deux francs-maçons « pau-rodados », le capitaine de marine et médecin bahianais Manoel Joaquim dos Santos et le licencié en droit du Ceará João Aquino Ribero, qui rencontré, par hasard, dans la maison du colonel Antonio Paes de Barros. Manoel Joaquim dos Santos était le médecin personnel du colonel Antonio Paes de Barros et João Aquino Ribeiro était le fiancé de sa fille Alice.

Les conversations ont mis en évidence la nécessité de créer une Loge maçonnique pour rassembler les francs-maçons qui vivaient dispersés à Cuiabá, puisque vers 1895/96, la Loge « Estrela do Oeste » avait fermé ses portes et les francs-maçons qui étaient ici restaient sans endroit pour pratiquer leur travail rituel. Ainsi, après les contacts nécessaires, le 18 mai 1900, il y eut une réunion dans la salle de la Société de l’École Dramatique, située Rua Barão de Melgaço nº. 05, qui s’appelait à l’époque Rua do Campo, pour la fondation d’une loge maçonnique, où 10 francs-maçons sont venus et la fondation de la loge maçonnique Acácia Cuiabana a été initialement délibérée.

Ayant lieu le 12 octobre 1900, la réunion de régularisation et d’installation de la Loge maçonnique Acácia Cuiabana s’est tenue en présence de 35 francs-maçons et avec tous les documents nécessaires dûment préparés par le représentant du Grand Orient du Brésil, le Grand Inspecteur. Général (degré 33) Benedito José da Silva França, l’atelier maçonnique a commencé à fonctionner régulièrement. Son premier siège était à Rua Governador Rondon, nº 42, et la première élection de son Conseil définitif eut lieu le 18 octobre 1900, avec la sélection du Vénérable Maître Manoel Joaquim dos Santos, qui l’administra pendant cinq années consécutives.

Parmi les grands francs-maçons qui ont rendu des services importants à la franc-maçonnerie, à Cuiabá et à l’État du Mato Grosso figurent Manoel Joaquim dos Santos, Jonas Corrêa da Costa, Oscar Carlos de Lima, Agrícola Paes de Barros, Aguilar Vieira do Nascimento, Cel. Antonio Joaquim de Faria Albernaz, lieutenant-colonel Severiano Cerqueira Daltro, Gal. Celestino Alves Bastos, Colonel. Eudoro Corrêa de Arruda e Sá, Antonio Fernandes Trigo de Loureiro, Luiz da Costa Ribeiro, Olegário Moreira de Barros, Philogônio de Paula Corrêa, Januário da Silva Rondon, Isaac Póvoas, Gustavo Kuhlmann, Antonio Cesário Neto, Leônidas Pereira Mendes, Máximo Levy, João Ponce de Arruda, Edgar Prado Arze, Antonio Bruno Borges, Henrique Hesslein, Caetano Zapa, Virgilio Nunes Ferraz Junior, Francisco Martiniano de Araújo, José Nonato de Faria et Calil Mansur Bumlai, Antonio Paes de Barros, Pedro Leite Osório, Annibal Benício de Toledo, João Ponce de Arruda, Fenelon Muller, Julio Muller, Olegário de Barros, Gastão Muller, Vicente Vuollo, Horácio Vaz Guimarães, Hermenegildo Pinto de Figueiredo, Alexandre Magno Addor, Manoel Miraglia, Helio Palma de Arruda, Leonel Hugueney, João Celestino Corrêa Cardoso, Penn Gomes de Moraes, Joaquim Nunes Rocha, Generoso Ponce Filho, Antonio Corrêa da Costa Neto, João Cunha, Otavio Pitaluga, João Batista de Oliveira Filho, Nelson Ramos de Almeida, Salim Moysés Nadaf, Frederico Augusto Prado de Oliveira, Fabio Monteiro da Silva, Ulisses Cuiabano, Otavio Cunha, Franklin Cassiano, Otavio Cunha Cavalcanti, João Jacob, Manoel Ramos Lino, Estevão de Mendonça, Philogônio de Paula Corrêa, Generoso Ponce Filho, João Barbosa de Faria, Antonio Fernandes de Souza, José J. Ferreira de Vasconcelos, Agrícola Paes de Barros, Alcebíades Calháo, Rubens de Carvalho, Francisco Agostinho Ribeiro, Cesário da Silva Prado, George Pommot, Joaquim Justino Alves Bastos et Antonio Cesário de Figueiredo.

Ici se termine une petite revue de la relation entre la franc-maçonnerie et notre bien-aimée Cuiabá, comme une manière de rendre hommage à la ville verte à l’occasion de son 305e anniversaire, en espérant apporter un minimum de lumière à ceux qui souhaitent en savoir un peu plus sur la formation des institutions importantes qui ont façonné son histoire en tant que société civile organisée.

La face cachée du château de Versailles et les Francs-maçons

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De notre confrère europe1.fr -b Par Jaques Rolland

Louis XIV aurait-il orchestré la transformation de ce palais emblématique pour en faire un emblème à la symbolique maçonnique ? Jaques Rolland, historien spécialisé en Histoire de la franc-maçonnerie et des templiers, vous entraîne dans les dessous méconnus du château de Versailles.

L’invité de Bob Bellanca explique que chaque détail architectural, chaque statue, chaque chemin dans les jardins aurait une signification bien plus profonde qu’il n’y paraît…

« Mystères & Inexpliqués » est un podcast créé par BTLV, adapté et diffusé par Europe 1. Si vous aimez les histoires paranormales et les événements qui dépassent la rationalité, ou que vous êtes curieux de nouvelles découvertes, ce podcast est fait pour vous. Les propos tenus dans cet épisode n’engagent que la ou les personnes invitées.

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Crédits

  • Production : Hugo Maze-dit-Mieusement pour Europe 1 Studio
  • Promotion : Marie Corpet
  • Visuel : Axelle Maurel avec Sidonie Mangin
  • Direction artistique : Xavier Jolly
  • Enregistrement Voix : Julien Tharaud
  • Direction de l’Innovation : Jamal Lassiri
  • Médiatisation : Lagardère Publicité News

Le Dessin de Jissey : « Nouveaux sujets maçonniques ? »

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A la lecture de l’article de Yonnel Ghernaouti concernant LA RAISON, revue de la Libre Pensée, JISSEY s’est interrogé : Si la religion s’oppose à la Franc-Maçonnerie, la Franc-Maçonnerie elle-même ne génère-t-elle pas, parfois, ses propres guerres de religion entre ses différentes obédiences ?. Il propose, donc, de nouveaux sujets de réconciliation…

À la conquête du Nouveau Monde : La Grande Loge de France prend racine aux USA !

La Grande Loge de France (GLDF) était déjà présente sur le continent américain grâce à sa loge « Port Royal d’Acadie » N° 1131, à l’orient de Montréal, au Canada.

Cette fois, c’est bien sur le sol des États-Unis d’Amérique qu’elle vient de s’implanter.

Il s’agit bien événement un bel événement historique affirmant le rayonnement toujours et encore plus important de la Grande Loge de France dans le monde !

L’entrée du Temple

Le mercredi 3 avril 2024, dans un Temple situé dans le quartier de Little Havana, à Miami, seize frères maîtres maçons ont constitué une respectable loge travaillant au Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA) et ont demandé son intégration au sein de la Grande Loge de France.

Rappelons que la Grande Loge de France est une obédience maçonnique française et la plus ancienne et la plus importante dans la pratique de la franc-maçonnerie traditionnelle, initiatique et spiritualiste. Elle est la continuatrice et l’héritière des premières loges parisiennes de 1728, et de la première Grande Loge constituée à Paris en 1738.

La Grande Loge de France a été structurée en sa forme actuelle à Paris le mercredi 7 novembre 1894 par la réunification des divers courants de la Maçonnerie dite « écossaise », par référence au rite qu’elle pratique de manière quasi-exclusive, le Rite Écossais Ancien et Accepté, rite maçonnique le plus pratiqué dans le monde.

Comme référence à la pure et authentique tradition maçonnique dont elle entend maintenir le respect, la Grande Loge de France a placé en tête de ses propres Constitutions le texte des Anciennes Obligations, considéré comme la loi fondamentale de la franc-maçonnerie universelle.

Le nom de cette première Loge créée aux États-Unis ? 

« Les Disciples de Lafayette » N° 1643 en hommage bien sûr au héros de la guerre d’indépendance américaine et au grand ami du Frère George Washington.

Une étape historique

Cette création marque une étape historique pour la Grande Loge de France qui s’implante ainsi sur le territoire des États-Unis et entend s’y développer dans d’autres villes. Rappelons que la GLDF fédère 935 Loges dans le monde, rassemblant 31 000 Frères et qu’elle est présente sur les cinq continents, soit dans dix-neuf pays étrangers.

Intérieur du Temple

La cérémonie d’allumage des feux a été présidée et conduite par Thierry Zaveroni, Grand Maître de la Grande Loge de France, assisté de quelques Grands Officiers, dont Alain Gravian, Grand Chancelier.

Le Grand Maître Thierry Zaveroni entouré de la délégation officielle.jpg

À noter, six vénérables maîtres venant de la Méditerranée et de Montréal y ont également assisté ainsi que le Grand Maître et le Passé Grand Maître de la Grande Loge Unie des Antilles, propriétaire des locaux, sans oublier le Président de la région Île-de-France/Outre-mer/Orients éloignés à laquelle est rattachée cette nouvelle Loge.

Dans son discours, le Grand Maître Thierry Zaveroni a souligné les valeurs fondamentales portées par la Grande Loge de France et a salué l’engagement des Frères de Miami de s’y rallier, tout en leur souhaitant la bienvenue au sein de la Fédération.

Salle d’agapes
Un set de table très symbolique !

Après la cérémonie, de fraternelles agapes ont été servies dans le Temple permettant à chacun d’échanger et de savourer cet inoubliable moment de fraternité.

Bienvenue à nos bien-aimés frères des « Disciples de Lafayette » au sein de la Grande Loge de France !

Le VM et les Frères maîtres fondateurs.jpg

Et surtout que cette initiative inspire d’autres frères dans diverses autres villes des États-Unis !

*Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), figure emblématique de la lutte pour l’indépendance américaine et acteur majeur de la Révolution française, a également eu un parcours notable au sein de la franc-maçonnerie.

La Fayette fut initié à la franc-maçonnerie en 1775, à l’âge de 18 ans, dans la loge militaire « La Parfaite Union » à l’orient de Metz, peu avant de partir pour l’Amérique. Cette initiation coïncide avec son engagement pour les idéaux de liberté et d’indépendance, qu’il allait bientôt aller défendre aux côtés des insurgés américains.

Statue de La Fayette et de Washington à Paris, place des Etats-Unis, 16e arr.

Durant son séjour en Amérique, La Fayette a fréquenté plusieurs figures importantes de la franc-maçonnerie américaine, dont George Washington, lui-même franc-maçon. Bien que peu de détails soient disponibles sur son activité maçonnique spécifique en Amérique, son réseau et ses interactions avec d’autres francs-maçons ont certainement joué un rôle dans ses activités et ses alliances durant la guerre d’indépendance.

De retour en France, La Fayette a continué à être impliqué dans la franc-maçonnerie. Durant la Révolution française, bien que son rôle maçonnique soit moins documenté que son activité politique et militaire, La Fayr.tte est resté influent dans les cercles maçonniques, qui étaient eux-mêmes des lieux d’échange et de formation des idéaux révolutionnaires. Sa position au sein de la franc-maçonnerie lui a permis de jouer un rôle de médiateur dans certains conflits et de promouvoir les principes de liberté, d’égalité et de fraternité.

L’héritage maçonnique de La Fayette est surtout marqué par son engagement pour les valeurs de liberté et de fraternité, qui se reflètent à la fois dans son action politique et militaire et dans son implication maçonnique. Son nom est souvent évoqué en exemple par les loges maçonniques pour son dévouement aux idéaux humanistes et son rôle dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme.

Source et illustrations : Blog LE BLOG DES SPIRITUALITÉS de Jean-Laurent Turbet

Un autre temple très symbolique et très Rite Écossais Ancien et Accepté