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La rayuela, un jeu initiatique ?

La rayuela, également connue sous le nom de Hopscotch et en français sous le nom de marelle, est un jeu de cour de récréation populaire qui trouve ses origines dans l’Antiquité. Au-delà de son aspect ludique, ce jeu présente des dimensions symboliques et initiatiques qui méritent une exploration approfondie.

Traditionnellement joué sur une série de carrés dessinés au sol, où les joueurs doivent lancer un petit objet (souvent une pierre ou un palet) sur les différentes sections avant de sauter à cloche-pied pour le récupérer, la rayuela peut être interprétée comme un parcours métaphorique vers la maturité ou même la spiritualité.

La rayuela : symbolisme de la progression

Dans la rayuela, chaque carré représente une étape de la vie ou un niveau d’existence. Le jeu imite le chemin de la vie humaine, du début à la fin. Les joueurs avancent précautionneusement, évitant les lignes (les limites) et les obstacles, tout en cherchant à atteindre la dernière case, symbolisant souvent le ciel, le nirvana, ou une autre forme d’achèvement spirituel. Cette progression peut être vue comme une quête initiatique où chaque étape offre des leçons et des défis.

La rayuela : les règles comme métaphore des contraintes sociales

Les règles de la rayuela, qui obligent à sauter sur un pied sans toucher les lignes, pourraient aussi symboliser les contraintes sociales et morales imposées à l’individu. Le respect de ces règles nécessite discipline et maîtrise de soi, rappelant ainsi les vertus nécessaires pour bien naviguer dans la société.

La rayuela : un jeu universel aux variations locales

La rayuela se joue dans de nombreuses cultures avec des variations qui reflètent souvent les spécificités locales, mais l’essence du jeu reste la même : un parcours vers un objectif ultime. Par exemple, en France, la version traditionnelle de la marelle se joue avec une série de rectangles numérotés en séquence, tandis qu’en Argentine, le jeu « mundo » intègre un diagramme complexe avec un cercle au sommet, soulignant peut-être une vision plus globale et cyclique de la vie.

La rayuela : implications pédagogiques

Le jeu de la rayuela est souvent utilisé comme outil pédagogique pour développer la coordination, la motricité et le calcul chez les enfants. Cependant, ses aspects initiatiques peuvent également servir à enseigner des valeurs telles que la persévérance, la stratégie, et le respect des règles, préparant ainsi les enfants à des défis plus grands dans la vie.

Bien que la rayuela puisse sembler être un simple jeu d’enfants, ses dimensions symboliques et ses implications dans le développement des compétences sociales et personnelles en font un phénomène culturel riche et profond. Ce jeu initiatique offre une fenêtre sur la manière dont les activités ludiques peuvent refléter et informer les structures plus larges de la société et de la culture.

Voici comment jouer à la rayuela :

Dessinez la grille : Tracez une grille au sol avec des cases numérotées. La grille peut être rectangulaire ou en forme de T, selon la variante du jeu. Chaque case est numérotée de 1 à n (où n est le nombre total de cases).

Lancez le caillou : Chaque joueur lance un petit caillou ou un objet plat dans la première case.

Sautez : Commencez par la case 1.

Sautez à cloche-pied dans chaque case, en évitant celle où se trouve le caillou.

Si vous réussissez, passez à la case suivante. Sinon, c’est au tour du joueur suivant.

Récupérez le caillou : Lorsque vous atteignez la fin de la grille, faites demi-tour et revenez en sautant dans les cases dans l’ordre inverse. Récupérez le caillou en sautant dans la case où il se trouve.

Avancez : Passez à la case suivante et continuez jusqu’à la fin de la grille.

Gagnez : Le joueur qui termine la grille en sautant dans toutes les cases dans l’ordre correct gagne la partie.

Julio Florencio Cortázar Descotte

Ce jeu a inspiré des écrivains et des artistes du monde entier, en général. Mais aussi un auteur, en particulier.

Julio Florencio Cortázar Descotte (1914-1984) est un écrivain argentin, auteur de romans et de nouvelles, établi en France en 1951 et qui, tout en conservant sa nationalité argentine, acquiert aussi la nationalité française vers la fin de sa vie, en 1981, comme acte de protestation contre la dictature militaire argentine de l’époque.

Il est l’auteur de Rayuela (1963), roman publié en français sous le titre Marelle et traduit par Laure Guille-Bataillon et Françoise Rosset (Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 1966 ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « L’Imaginaire » n° 51, 1979)

C’est un roman emblématique. Ce livre est souvent célébré pour son innovation narrative et sa structure non linéaire qui défie les conventions traditionnelles du récit.

Le roman se déroule principalement à Paris dans les années 1950, et suit la vie de Horacio Oliveira, un intellectuel argentin expatrié. Oliveira est partagé entre deux mondes : celui des cafés parisiens, où il discute de littérature, de musique et de philosophie avec un groupe d’amis appelés « le Club », et celui de sa relation tumultueuse avec Lucía, surnommée la Maga. Lucía est une jeune femme uruguayenne impulsive et mystérieuse, dont la spontanéité contraste avec le caractère souvent trop analytique d’Oliveira.

Rayuela est célèbre pour sa structure dite à la carte où le lecteur peut choisir son propre chemin à travers les chapitres du livre, suivant soit l’ordre linéaire traditionnel soit un ordre alternatif suggéré par l’auteur. Cette approche fragmentée et éclatée reflète la recherche des personnages pour un sens et une structure dans leur propre vie, tout en explorant des thèmes tels que l’aliénation, l’amour, et la quête du sens au-delà de la logique conventionnelle.

Le roman se transforme en une sorte de jeu littéraire ou de puzzle, où chaque chemin à travers le livre offre une expérience de lecture différente, invitant à des interprétations multiples. Rayuela est ainsi une œuvre qui remet en question la nature même de la narration et du roman, tout en plongeant profondément dans les questions existentielles de la vie moderne.

Ce livre reste une pierre angulaire de la littérature du XXe siècle, réputé pour son audace formelle et son impact durable sur la façon dont les histoires peuvent être racontées et expérimentées.

La Rayuela est donc bien plus qu’un simple jeu. C’est vraiment un jeu initiatique. Enfant, en avions-nous conscience ? Il symbolise le parcours de la vie, avec ses hauts et ses bas, ses défis et ses moments de joie. Les sauts dans les cases représentent les étapes de notre existence, et le caillou est le fardeau que nous portons. En sautant, nous cherchons l’équilibre et la sérénité. Sachons garder notre âme d’enfant !

Source Nathan.fr/la-marelle

Discours de Catherine Lyautey, Grande Maîtresse de la GLFF, au Père-Lachaise 

1er MAI 2024 

Nous voici de nouveau devant ce mur où plus de cent quarante communards ont été fusillés, pendant ce que l’on a appelé « la semaine sanglante ». C’est ici, dans ce lieu hautement symbolique, que nous rendons hommage à tous nos soeurs et frères en humanité, assassinés pour leurs idées. 

Pour nous maçonnes et maçons, c’est l’occasion de célébrer les idéaux de la franc-maçonnerie moderne et libérale qu’incarnait l’expérience fondatrice de la Commune. 

Mur du souvenir il faut qu’il devienne aujourd’hui le mur de l’espérance. Actuellement, des femmes et des hommes, partout dans le monde, cherchent à élever des murs, fermer des frontières. On sent une volonté de repli sur soi, une peur de l’autre. 

Pour nous maçonnes et maçons, notre volonté, notre devoir est de construire des ponts, des passerelles, de tendre la main à l’autre, car nous avons la conviction que l’autre est un atout, que la diversité est nécessaire, qu’elle est une chance et une richesse. 

Nous voulons une société ouverte, tolérante, en Europe mais aussi partout à travers le monde. 

L’Union européenne est l’histoire d’une utopie. Ce n’est sans doute pas un hasard si cette utopie généreuse a pris naissance dans l’espace européen, fait de vieux peuples fourbus à force de guerres et de déchirements, décidés à se tourner vers l’avenir. Cet avenir s’est ouvert sur une Europe de droit, de progrès, de prospérité, de liberté, d’égalité et de paix. 

Qu’en est-il aujourd’hui ? 

Les résultats des élections européennes du 9 juin restent incertains. Ils peuvent faire basculer les équilibres favorables que nous avons connus ces dernières années. Menacer la cohésion et la solidarité des États membres et engendrer des régressions que nous redoutons. 

Nous devons être parfaitement conscients de l’importance de ces élections. 

Ce que sera demain dépend des citoyennes et des citoyens européens, donc de nous. 

Nous, nous avons la chance d’avoir accès à l’éducation, nous pouvons voter, nous informer correctement. Nous pouvons vivre encore, mais pour combien de temps, dans un espace de paix mais aussi de liberté, de droits, de prospérité, tout ce que bien des femmes et des hommes nous envient dans le monde. 

Tous les franc-maçonnes et francs-maçons sont déterminés à mener le combat contre l’obscurantisme et dénoncer les terrorismes religieux et politiques pour la défense des valeurs de la République : Liberté, Égalité, Fraternité mais aussi et surtout la Laïcité qui est un pilier. 

Depuis plus de 300 ans, ce qui nous lie ce sont ces valeurs humanistes, c’est le désir, la volonté de permettre à l’être humain de prendre sa place de citoyenne, de citoyen. 

Le devenir de nos acquis dépendra de la détermination que nous mettrons à les défendre et à nous battre afin de les conserver voir d’en acquérir de nouveaux. 

Pour l’Europe, son devenir est entre nos mains. 

L’Europe a toujours été au cœur de la Grande Loge Féminine de France. 

Nos soeurs des siècles passés étaient des pionnières et des guerrières pour gagner des droits. 

S’engager dans une obédience féminine nous rend vigilantes : rien n’est jamais acquis. La place des femmes est un baromètre de l’état de la société à un moment donné. 

Notre combat est permanent, quotidien, ici comme ailleurs. Nous devons nous battre pour que l’Europe évolue vers plus de justice, d’égalité, de fraternité, car nous voulons que les Européennes et les Européens soient des Femmes et Hommes libres, architectes de leur avenir

Aux urnes citoyennes, citoyens ! 

Catherine LYAUTEY 

Grande Maîtresse de la Grande Loge féminine de France 

Aux racines du rituel : Découverte du Rit Français Primordial de France

Rit Français d’origine 1785 dit Rit Primordial de France de Maurice Bouchard (OE) et Philippe Michel, avec la préface de Pierre Mollier, en est déjà, tellement l’ouvrage connaît un succès auprès des sœurs et frères maçonnant au Français, à sa troisième édition. Elle nous plonge dans les nuances du Rite Français à travers l’histoire, sa logique symbolique et sa réception à travers les âges.

Dans sa préface, Pierre Mollier, maçonnologue et directeur de la bibliothèque du Grand Orient de France (GODF) et conservateur du musée de la franc-maçonnerie (Musée de France), contextualise ce rite. Il note l’intérêt croissant pour l’histoire des rites maçonniques, particulièrement centré sur leurs origines durant le siècle des Lumières. Pierre Mollier souligne aussi l’importance de ces rites initiaux, souvent ressentis comme plus pertinents que leurs formes plus tardives. Il conteste l’idée que le retour aux sources soit un repli, s’appuyant sur Cioran pour valoriser la quête des origines comme essentielle à la transformation et au renouvellement de la pensée. Il relève aussi que la contribution de chercheurs comme René Guilly et Ludovic Marcos rappelle comment l’histoire du Rit Français est devenue plus accessible et mieux comprise.

Pierre Mollier, le préfacier

Cette troisième édition corrigée et enrichie du Rit Français d’origine 1785 dit Rit Primordial de France représente un jalon important dans la littérature maçonnique et la compréhension du Rite Français. Elle compile le travail minutieux de Maurice Bouchard, un maçon de longue date et érudit du rituel français qui a rejoint l’Orient Éternel en 2012, et de Philippe Michel,  maçon enthousiaste féru d’histoire, dont la collaboration a créé une œuvre de référence pour les pratiquants et les chercheurs de la franc-maçonnerie.

Cette édition incorpore de nouvelles découvertes telles que le rituel Villemorin et des règlements de 1787, élargissant considérablement la compréhension du Régulateur du Maçon. Elle apporte des éclaircissements et des compléments aux chapitres sur les fonctions des officiers en loge, le port de l’épée, et les évolutions des rituels de banquet, qui sont autant de facettes de la pratique maçonnique.

L’ouvrage est structuré comme un guide d’approfondissement du texte du Rit Français et de sa logique symbolique, offrant des annotations détaillées et des analyses historiques. Il aborde la version originale du Rit Français adoptée en 1785 par le Grand Orient de France, présentée ici comme la forme canonique du rite.

Source BnF/Gallica

Maurice Bouchard et Philippe Michel adoptent une approche qui valorise la tradition comme une entité vivante plutôt qu’un vestige figé. Ils invitent le lecteur à remonter aux sources du Rit Français et à puiser dans l’histoire pour revitaliser la pratique maçonnique contemporaine.

La retranscription corrigée et enrichie présentée dans le livre est envisagée non seulement comme un témoignage historique, mais aussi comme un texte vibrant, pertinent pour les maçons d’aujourd’hui. Elle illustre comment les rites évoluent en reflétant les changements philosophiques et symboliques au sein de la franc-maçonnerie.

Source BnF/Gallica

Le livre insiste sur les aspects initiatiques du rite, proposant une interprétation qui va au-delà d’une simple exégèse textuelle pour explorer les dimensions plus profondes et transformatrices de la pratique maçonnique.

La dynamique entre les deux auteurs, Maurice Bouchard, l’expert, et Philippe Michel, le candide, enrichit le texte. Notons que la première édition (Dervy, 2013) comprenait 336 pages, la seconde édition (Dervy, 2016) 360 pages et cette dernière livraison 400 ! Leur passion partagée pour le Rit Français est palpable dans leur travail collaboratif, qui est décrit comme un échange intense et fructueux.

Rit Français d’origine 1785 dit Rit Primordial de France est une œuvre essentielle pour ceux qui s’intéressent à l’histoire de la franc-maçonnerie et à l’application de ses enseignements. La passion des auteurs pour le sujet et leur volonté de partager leurs connaissances se reflètent dans chaque page, rendant cet ouvrage comme une ressource précieuse pour tous les maçons.

L’ouvrage se présente donc comme une étude exhaustive qui, tout en ancrant profondément le Rit Français dans son contexte historique, le projette dans le présent comme une tradition vivante et évolutive, invitant à une réinterprétation continue et une expérience renouvelée de la spiritualité maçonnique française.

Maurice Bouchard
Philippe Michel

Les deux auteurs

Rédigée par deux amis unis par leur passion pour le Rit Français, cette étude est le résultat de plus de deux ans de collaboration intense. Maurice Bouchard, expert du Rit Français avec près de 40 ans d’expérience maçonnique, a consacré sa carrière à l’étude du Rit Primordial de France. Il a initié ce projet pour partager sa passion. Philippe Michel, issu d’une famille de maçons et initié jeune, a rejoint Maurice Bouchard après avoir été captivé par une loge pratiquant le Rit Français Traditionnel. Leur travail commun, caractérisé par un échange continu et des débats approfondis sur les subtilités du rite, a finalement donné naissance à cet ouvrage.

Rit Français d’origine 1785 dit Rit Primordial de France

Maurice Bouchard et Philippe Michel-Préface de Pierre Mollier

Éditions de l’Art Royal, Coll. Franc-Maçonnerie, 2024, 3e éd. corr. et enrichie, 400 pages, 25 €

Le Dessin de Jissey : « Gadlu extra »

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Le dernier article de Yonnel Ghernaouti nous livre les mots essentiels de la Franc-maçonnerie répertoriés par Roger Dachez. JISSEY n’a pu s’empêche de trouver de nouvelles définitions…

Serpens-entis : réflexion sur le symbolisme du serpent

De notre confrère blog-glif.fr

Notre TCF Gérard Lefèvre expose une réflexion sur le symbolisme du serpent à travers les âges et ls cultures. Il écrit :

Mythologie :

Le premier serpent mythologique est souvent associé à Quetzalcóatl, également connu sous le nom de “Serpent à plumes”. Dans l’ancienne Méso-Amérique, Quetzalcóatl était l’un des dieux les plus importants. Son nom est une combinaison des mots nahuatl “quetzal” (l’oiseau au plumage émeraude) et “coatl” (serpent). Ce dieu était un mélange d’oiseau et de serpent à sonnette.

Voici quelques faits intéressants sur Quetzalcóatl, Il était le dieu des vents et de la pluie, ainsi que le créateur du monde et de l’humanité.

Dans la bible :

« Un animal tentateur ».  S’il est un animal proche de l’homme, c’est paradoxalement bien le serpent ! Ce rapprochement peut surprendre, pourtant si l’on prend littéralement la Bible, c’est lui, le premier qui apparaît dans le long bestiaire de l’histoire sacrée au côté d’Eve au livre de la Genèse. Il y paraît animal complaisant, malin et tentateur, et non en reptile dangereux à éviter, tel qu’il pourra le paraître par la suite. La Genèse relève en effet que « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits ». Et c’est justement par ruse que l’animal invitera Ève à manger du fruit de l’arbre de la connaissance que Dieu avait écarté sous peine de mort. Le serpent, malicieux et sournois, sème alors le doute : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal ». un long récit qui commence…sans omettre :

Le symbolisme du serpent d’airain de Moïse.

Après avoir constaté l’ingratitude des hommes, Dieu permet aux serpents d’attaquer son peuple. Ce n’est que lorsque Moïse se met à prier et à se confesser, que Dieu lui donne un remède pour guérir les morsures : l’alliance est rétablie.

1) Le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.2) L’Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie.3) Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie.Nombres, 21, 7-9

Jésus sera aussi plus tard considéré comme le « serpent d’airain sur la croix ».

Dans l’Égypte antique, le serpent était associé au dieu Apophis, divinité de la nuit et des forces obscures. Le python de Seba était sacré et symbolisait le renouveau, la renaissance et l’éternité. Les Égyptiens utilisaient abondamment le serpent dans leurs écritures et leur iconographie.

La reine portait un cobra dressé sur sa coiffe, symbolisant la fertilité. Le serpent crachait le soleil à l’aube et l’avalait au crépuscule, représentant ainsi le cycle du jour et de la nuit. Le serpent était également associé à l’eau nécessaire pour les récoltes.

Dans la mythologie grecque, le serpent était associé à Épiméthée, le Titan qui réfléchit après coup. Épiméthée ne donna rien au serpent, malgré sa générosité envers les autres animaux.

L’animal chthonique (divinité Grec ) par excellence était le serpent, et en tant que tel, il figurait sur le caducée d’Asclépios, dieu de la médecine. Dans la mythologie grecque, Asclépios ou Asclépios (en grec Ἀσκληπιός), Esculape pour les Romains, était le dieu de la Médecine et de la guérison, vénéré en Grèce dans divers sanctuaires. Asclépios devient le centre du culte populaire. Des temples ont été construits en son honneur dans toutes les villes de Grèce.  Le pouvoir de ressusciter les morts était le motif qui a incité le dieu Zeus à mettre fin à la vie d’Asclépios.

Le dieu Zeus n’était pas très heureux de la résurrection des mortels car il craignait que cela ne complique l’ordre du monde. Asclepius est monté dans les cieux et est devenu la constellation Serpentarium.

 Le serpent a une signification profonde dans le monde romain, et son symbolisme est présent dans diverses traditions spirituelles et religieuses.

Voici l’une des caractéristiques du symbolisme du serpent dans l’antiquité romaine :

Dualité et Équilibre :

 –      Le caducée, attribut d’Hermès (ou Mercure), est un symbole bien connu. Il      représente deux serpents enroulés autour d’une baguette, symbolisant l’union de la dualité dans l’équilibre.

–        Ces deux courants cosmiques opposés s’enroulent en spirale autour de l’axe du monde ou de l’arbre de vie. Les serpents incarnent à la fois le positif et le négatif, le bien et le mal, le jour et la nuit, le ciel et la terre. Ils aspirent à l’élévation spirituelle, à la recherche d’une voie de guérison et de délivrance.

Dans la littérature, le serpent est souvent utilisé pour symboliser la prudence et la force. Par exemple, Molière évoque la prudence du serpent dans Le Bourgeois gentilhomme, et Racine pose la question des serpents sifflant sur nos têtes dans Andromaque.

En somme, le serpent est un symbole complexe, porteur de mystère et de dualité, invitant chaque franc-maçon à méditer sur la lumière et l’ombre qui coexistent en nous et autour de nous, et c’est grâce au serpent que la ceinture de notre tablier se ferme.Le serpent est donc, n’en doutez pas un symbole maçonnique.

Mais… Il ‘a pas que la fonction de fermeture de la ceinture de nos tabliers, on le trouve aussi sur un tablier des ateliers supérieurs.

L’Ouroboros : le Roi serpent

L’Ouroboros (du copte ouro, « roi », et de l’hébraïque ob, « serpent ») est le Roi serpent. Il représente un serpent qui se mord la queue, symbolisant l’autofécondation et la vie.

L’Ouroboros évoque le cercle et le chiffre 0, autrement dit :

l’esprit, la volonté créatrice, source de vie, la chose primordiale, la totalité de l’univers (l’œuf du monde), la réconciliation de toutes les oppositions : début et fin, mort et renaissance, disparition et régénération…

les cycles et l’éternel retour,
le temps et la continuité,
l’éternité,
l’immortalité,
etc.

Au final, l’Ouroboros peut être vu comme un signe de sagesse et de connaissance : il réconcilie la dualité dans l’unité.

L’Ouroboros symbolise aussi l’infini, il est d’ailleurs parfois représenté sous la forme d’un huit couché :

Il n’est pas sans rappeler Ananta, serpent cosmique de la mythologie hindouiste qui porte les cycles infinis du renouvellement du monde. Ananta est le dieu des ténèbres : installé au nadir, il porte le monde et le régénère sans cesse.

Il rappelle aussi le serpent tenu dans la main de Cernunnos, dieu celte coiffé de bois de cerf, présidant au cycles de la nature ; ce serpent à tête de bélier représente l’unité de la culture celtique.

L’Ouroboros est aussi :

un symbole alchimique, théosophique et maçonnique : l’Ouroboros est « Un-le-Tout », la totalité qui contient son Principe en elle-même. Le Roi serpent (ou le dragon) représente aussi le processus d’affinage et de transmutation grâce à son venin qui a le pouvoir de dissoudre, de transformer, de recréer. Il peut en outre représenter l’union parfaite du Soufre (esprit divin) et du Mercure (âme humaine).

Pour achever ce post “L’homme, parfois, se révèle fourbe, tel un serpent rusé” est une métaphore qui compare la nature trompeuse de l’homme à celle d’un serpent. Elle évoque la capacité de l’homme à dissimuler ses intentions, à agir de manière sournoise ou à trahir la confiance d’autrui, tout comme le serpent qui se faufile et se cache dans l’herbe. Cette expression est souvent utilisée pour souligner la méfiance envers les comportements manipulateurs ou les actions malhonnêtes des individus.

Indiana Jones déchiffre-t-il les codes maçonniques ? La vérité derrière la saga !

Pour beaucoup Indiana Jones a un côté franc-maçon, du genre je veux sauver le monde.

Effectivement, la saga des Indiana Jones peut être interprétée comme ayant des éléments maçonniques, bien que ce ne soit pas explicitement mentionné dans les films. Les thèmes maçonniques et les éléments de mystère, d’aventure et de quête de connaissances cachées sont présents tout au long de la série.

Vous avez dit saga ?

Oui, j’ai dit saga ! Saga Indiana Jones ! Créée par George Lucas et souvent réalisée par Steven Spielberg, cette série de films suit les aventures du Dr. Henry Walton « Indiana Jones Jr. », un archéologue intrépide, qui parcourt le monde à la recherche d’artefacts historiques et mythiques. Chaque film mélange action, aventures exotiques, et énigmes historiques, le tout saupoudré de personnages hauts en couleur et de nombreux rebondissements. Cette saga a non seulement marqué l’histoire du cinéma d’aventure mais continue également d’influencer la culture populaire et d’inspirer des générations.

En qualité de maçon, je crois y voir une certaine une influence maçonnique…

La quête de la lumière et de la sagesse

Dans l’art royal, la recherche de la lumière représente la quête de la connaissance et de la sagesse. Indiana Jones est souvent dépeint comme cherchant des artefacts qui sont non seulement physiquement précieux mais aussi porteurs de connaissance et de pouvoir. Cela peut être parallèle à la quête maçonnique de la lumière à travers l’érudition et l’illumination personnelle.

L’importance des symboles

Les francs-maçons utilisent de nombreux symboles pour transmettre des enseignements moraux et spirituels. Dans les films d’Indiana Jones, les symboles jouent également un rôle crucial, souvent comme clés pour déchiffrer les mystères ou trouver des artefacts. L’utilisation de symboles comme moyen de communication et de découverte est une thématique commune avec la maçonnerie.

Mais, dans la saga, de quels symboles parlent-on ?

Dans Indiana Jones, plusieurs symboles jouent un rôle central dans le développement des intrigues et dans la résolution des mystères.

Voici ce que mon regard à capté à travers les différents films :


Moïse et Josué s’inclinant devant l’Arche, par James Tissot, vers 1900.

-L’Arche d’alliance (dans « Les Aventuriers de l’Arche perdue ») : L’Arche est un symbole biblique puissant, représentant la présence divine et la convention entre Dieu et les Israélites. Elle est aussi souvent associée à des pouvoirs mystiques et à la protection divine.

Selon les textes bibliques, l’Arche d’alliance était un coffre en bois d’acacia recouvert d’or pur, à l’intérieur comme à l’extérieur. Les deux chérubins dorés, avec leurs ailes déployées qui se touchent, formaient le propitiatoire, considéré comme le lieu de la présence divine. Les Hébreux croyaient que l’Arche possédait des pouvoirs divins, notamment pendant les batailles, et qu’elle était un vecteur par lequel Dieu communiquait avec Moïse.

Que contenait au juste l’Arche (cf. Nombres 17. 6-28) ? Les Tables de la Loi : L’élément le plus célèbre à l’intérieur de l’Arche était les deux tables de pierre sur lesquelles étaient inscrits les Dix Commandements, donnés à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï. Ces tables symbolisaient l’alliance entre Dieu et le peuple d’Israël.

Verge d’Aaron

La verge d’Aaron ? Ce bâton, qui appartenait à Aaron, le frère de Moïse, est célèbre pour avoir miraculeusement fleuri pour prouver son autorité légitime devant les Israélites. Cet objet est mentionné dans le Livre des Nombres comme ayant été placé devant l’Arche pour commémorer la rébellion de Korah.

Un pot d’or contenant de la manne ? Ce pot contenait de la manne, la nourriture que Dieu avait fournie aux Israélites pendant leur voyage de 40 ans dans le désert après leur sortie d’Égypte. Cela servait de témoignage de la providence et du soutien de Dieu envers son peuple.

Pour le maçon, l’Arche d’Alliance détient une place significative dans la symbolique maçonnique, en particulier dans le Rite Écossais Ancien et Accepté, qui est l’un des rites maçonniques pratiqués à travers le monde. L’Arche d’Alliance est souvent vue comme un symbole de la présence divine et de la lumière de la connaissance. Elle est associée à la sagesse divine qui guide les maçons dans leur quête spirituelle et morale.

Dans certains rituels maçonniques, l’Arche est utilisée comme un élément symbolique important. Elle peut représenter le temple spirituel que les maçons cherchent à construire en eux-mêmes, un sanctuaire intérieur de sagesse et de vertu.

L’Arche d’Alliance, telle que décrite dans la Bible comme contenant les Tables de la Loi données à Moïse sur le Mont Sinaï, sert de pont entre les traditions judéo-chrétiennes et les enseignements maçonniques. Elle symbolise les lois divines et éthiques que chaque maçon doit chercher à comprendre et intégrer.

L’Arche est utilisée dans la maçonnerie comme un outil pour enseigner et rappeler aux maçons l’importance de la fidélité aux principes maçonniques et de la persévérance dans leur quête personnelle de perfectionnement.

L’Arche peut être représentée physiquement dans certains temples maçonniques ou être évoquée dans les illustrations et les décorations, servant de rappel constant de l’engagement des maçons envers leurs idéaux.

Ainsi, tout comme dans les récits bibliques où elle représente un lien avec le divin, dans la maçonnerie, l’Arche d’Alliance symbolise la recherche continue de la vérité, la préservation des connaissances sacrées et l’engagement envers les valeurs spirituelles et morales.

Réplique du médaillon de Ra

-Le médaillon de Ra (dans « Les Aventuriers de l’Arche perdue ») : Ce médaillon est crucial pour localiser l’Arche. Il contient des inscriptions qui, utilisées correctement, révèlent l’emplacement de l’Arche de l’Alliance. Le médaillon agit comme une clé symbolique pour déverrouiller un secret ancien.

Pierres de Shankara, interprétation libre

-Les pierres de Shankara (dans « Indiana Jones et le Temple maudit ») : Ces pierres sont représentées avec des gravures qui brillent lorsqu’elles sont réunies, symbolisant la réunion de forces spirituelles et leur pouvoir lié à la prospérité et à la fertilité des villages locaux.

-Le saint Graal (dans « Indiana Jones et la Dernière Croisade ») : Ce calice, qui aurait été utilisé par Jésus lors de la Cène, est un symbole fort de divinité, d’immortalité, et de quête spirituelle. Dans le film, il représente également le thème de la foi, testée à travers les épreuves que doivent surmonter Indiana et son père.

Le Graal

Par ailleurs, la quête maçonnique peut être vue comme une sorte de quête du Graal, mais dans un sens symbolique et philosophique plutôt que littéral. Dans la franc-maçonnerie, la quête ne consiste pas à trouver un objet physique, comme le Saint Graal des légendes chrétiennes, mais à atteindre un état supérieur de conscience, de sagesse, et d’illumination spirituelle. Cette quête est la recherche de la perfection et de la pureté, le symbolisme du voyage, l’élévation spirituelle et illumination, la quête collective et la fraternité…Bien que la quête maçonnique ne cherche pas un Graal tangible, les similitudes dans les objectifs d’illumination, de perfectionnement de soi et de compréhension plus profonde de la vie donnent à la démarche maçonnique un parallèle avec la quête mythique du Graal.

-Les marques des chevaliers du Saint Graal (dans « Indiana Jones et la Dernière Croisade ») : Ces symboles, laissés par les chevaliers qui ont protégé le Graal, guident Indiana et son père vers le temple où le Graal est caché. Ils symbolisent la transmission de la connaissance et de la garde sacrée.

Le crâne de cristal (dans « Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal ») : Représentant la sagesse et le pouvoir, le crâne de cristal est lié aux légendes des anciennes civilisations et à des thèmes d’extraterrestres ou de dimensions supérieures.

Ces symboles sont essentiels non seulement pour leur signification intrinsèque mais aussi parce qu’ils conduisent l’action et les quêtes d’Indiana Jones à travers les films. Ils ajoutent une dimension mystique et historique, enrichissant les aventures avec un mélange d’archéologie, de légendes, et de folklore.

-Le bien contre le mal : Les récits maçonniques incluent souvent des thèmes de bien contre mal, et la lutte pour maintenir l’éthique et la morale dans le monde. Indiana Jones est souvent vu luttant contre des forces maléfiques (comme les nazis dans « Les Aventuriers de l’Arche perdue ») pour sauvegarder ou protéger des artefacts sacrés ou puissants, reflétant ainsi le combat moral et spirituel.

-Les rites d’initiation et les épreuves : Les parcours initiatiques et les épreuves sont centraux dans les pratiques maçonniques. Indiana Jones fait face à des épreuves physiques et intellectuelles, rappelant les rites d’initiation qui visent à tester la persévérance, la bravoure et l’intégrité de l’individu.

-La fraternité et la collaboration : Bien que ce soit un aventurier souvent solitaire, Indiana Jones collabore fréquemment avec d’autres personnages pour atteindre ses objectifs, ce qui évoque l’importance de la fraternité et de l’entraide dans la maçonnerie.

Bien sûr que tous ces éléments peuvent être interprétés par les sœurs et les frères de plusieurs manières, en fonction de leur état de conscience, de leur éveil et de leur culture maçonnique, et que la présence de thèmes maçonniques dans la saga Indiana Jones peut être vue comme une coïncidence ou une utilisation de motifs aventureux et mystérieux communs plutôt qu’une intention délibérée de représenter des enseignements maçonniques.

Pour conclure un propos sur la manière dont la saga des Indiana Jones peut être perçue comme maçonnique et comment elle décrypte ces codes, vous pourriez formuler votre conclusion de la manière suivante :

Pour moi, je perçois la saga Indiana Jones bien qu’elle ne soit pas explicitement maçonnique dans son contenu, comme résonnant indéniablement avec plusieurs thèmes chers à la franc-maçonnerie. À travers ses quêtes de reliques sacrées, ses voyages initiatiques peuplés d’énigmes et de symboles à décoder, et sa perpétuelle lutte entre les forces du bien et du mal, Indiana Jones incarne l’archétype du chercheur de vérité, central dans la philosophie maçonnique. Les aventures de Jones, parsemées de références à des symboles et des rites qui évoquent ceux de la maçonnerie, invitent à une réflexion sur les valeurs de la connaissance, de la découverte de soi et de l’amélioration morale et intellectuelle. Ainsi, en dépit d’un lien direct inexistant avec la franc-maçonnerie, la saga crée un écho avec l’esprit de cette tradition. En dévoilant les mystères de civilisations anciennes et en déchiffrant des codes cachés dans les artefacts les plus légendaires, Indiana Jones ne fait pas que divertir ; il inspire une quête de sens qui est, en essence, très maçonnique.

Avouez-le, vous ne regarderez plus les Indiana Jones comme avant !

13-15/06/24 : IXe conférence mondiale sur l’histoire de la Franc-maçonnerie, au GODF

Du jeudi 13 au samedi 15 juin 2024, le Grand Orient de France (GODF), puissance symbolique régulière souveraine, la plus ancienne obédience maçonnique française, la plus importante d’Europe continentale et, depuis le Brexit, de l’Union européenne, mais aussi la plus importante obédience libérale au monde, accueille la IXe conférence mondiale sur l’histoire de la franc-maçonnerie.

Voici le programme (en anglais et en français)

Friday 14 th June/Vendredi 14 juin – TEMPLE GROUSSIER

Guillaume Trichard, grand maître du GODF

9h30 : Accueil

9h45 Opening/ouverture des travaux:

by Paul Rich, Policy Studies Organisation’s President.

and Guillaume Trichard, Grand Maître du Grand Orient de France.

Chair: Paul Rich

• 10h ‒ Freemasonry and the secular Enlightenment by Margaret Jacob, Emeritus Professor, UCLA.

• 10h30 ‒ Franc-maçonnerie et liberté de conscience dans l’Europe des Lumières

par Pierre Yves Beaurepaire, Professeur des Universités, Nice.

• 11h ‒ Thomas Paine et Nicolas de Bonneville: un dialogue franco-britannique sur la franc-maçonnerie et la liberté de conscience.

par Cécile Révauger, Professeure des universités émérite, Université Bordeaux.

Philippe Foussier, ancien Grand Maitre du Grand Orient de France. | VERNIER/JBV NEWS

• 11h30 ‒ Les 28 années (1849-1877) durant lesquelles le GODF a imposé la croyance en Dieu et en l’immortalité de l’âme à ses membres par Philippe Foussier, ancien Grand Maître du Grand Orient de France.

• 12h ‒ Bradlaugh and freethought  (1833-1891)

par Andrew Prescott, Professeur des Universités, Université de Glasgow.

Pause déjeuner : 12h30-14h

4h-16h : New researches on the origin of the high degrees

hair : Pierre Mollier, Conservateur du Musée de la franc-maçonnerie.

Roger Dachez

• 14h – Du Scot Master anglais aux grades écossais continentaux par Roger Dachez

• 14h30 – Les Discours imprimés dits de « Ramsay » par John Belton

• 15h-16h – Table ronde avec Pierre-Yves Beaurepaire, Jan Snoek, Paul Rich, Art de Hoyos, Joe Wages et échanges avec le public

16h-16h15 pause

16h15-17h30 : Round table/Table ronde

The 200th anniversary of the Grand Orient of Haïti/ Les 200 ans du Grand Orient d’Haïti

(Mixte présentiel- visioconférence avec Haïti)

Chair : Simon Deschamps

• Les mystères du passage de la Maçonnerie coloniale à la Maçonnerie haïtienne par Pierre Mollier.

• La fondation du Grand Orient d’Haïti par Gaëtan Mentor.

• Les racines culturelles et idéologiques de la Maçonnerie caraïbes par Marcel Clodion, Grand Secrétaire aux Affaires Extérieures du Grand Orient de France.

Temple Lafayette – GODF officiel

TEMPLE LAFAYETTE

 Chair :  Guillermo De Los Reyes

• 11h ‒ Sapientia Generalis – From Christology to Tolerance through Freemasonry par Peter Lanchidi, Eötvös Loránd University (ELTE), Budapest.

• 11h30 – The Order of Egyptian Wisdom par Arturo de Hoyos and Josef Wäges

• 12h ‒ Grande Loge et Grand Orient apparition et utilisation des deux appellations au XVIIIe siècle : étude de vocabulaire maçonnique

par Jean-Luc Le Bras

Pause déjeuner : 12h30-14h

Chair : Andrew Prescott

• 14h – Secular Practices and Communal Temptations in XIXth century British India

par Simon Deschamps, Maitre de conférences, Université Toulouse le Mirail.

• 14h30 – The Grand Orient of Belgium: From the Regular to the Secular ? par Jeffrey Tyssens, Professeur Vrije Universiteit, Bruxelles.

• 15h – L’introduction de la Révision Amiable dans le Grand Orient Lusitanien Uni – La Pleine Liberté de Conscience importée de France.

par Joachim Grave dos Santos, Archiviste du Grand Orient Lusitanien.

Pause 15h30-15h45

Cécile Révauger (2018)

Chair : Cécile Révauger

• 15h45 – Libre Pensée et libre disposition de son corps, parRenée Fregosi

• 16h15 – La Libre Pensée d’Annam : Une loge face à l’emprise missionnaire, 1905-1912, par Patrice Morlat

• 16h45 – Aux origines culturelles de la Réforme Universitaire en Argentine: libre-pensée et réseaux maçonniques atlantiques. Temps long et espace large par Devrig Molles, docteur en histoire

18h-19h Cocktail / Farewell toast

IXth WCHF Awards/Remise des trois prix de la IXe WCHF

Rencontres et échanges entre les participants et les intervenants

Temple Groussier
Temple Groussier – GODF officiel

Saturday 15 th June/Samedi 15 juin – TEMPLE GROUSSIER (GODF)

14h : Masonic imaginaries

Chair : Dominique Jardin

Jean-Michel Mathonière

• 14h – Opératifs Vs Spéculatifs : les Rites de réception chez les Compagnons tailleurs de pierre français des XVIIIe et XIXe siècles par Jean-Michel Mathonière

• 14h45 – Carl Gotthelf von Hund, un disciple de Ramsay? Nouvelles découvertes sur sa loge “Aux trois colonnes” par Peter Wilfert

Pause : 15h15-15h30

15h30 : « Archéo-histoire » du Rite Écossais Ancien Accepté

Chair : Jean-Luc Le Bras

Laurent Segalini

• 15h30 – Le Chevalier de Beauchaîne une source de l’Écossisme, une nouvelle approche biographique par Laurent Segalini

• 16h – Étienne Morin: From the French Rite to the Scottish Rite par Art de Hoyos et Joe Wages

• 16h30 – Voyage alchimique dans un Tableau de loge écossais par Dominique Jardin

Bibliothèque du Grand Orient de France (GODF) - Photo © Yonnel Ghernaouti, YG.
Bibliothèque du Grand Orient de France (GODF) – Photo © Yonnel Ghernaouti, YG.

Bibliothèque

13h30-17h30 : Table ronde – Recherches maçonnique et nouveaux fonds d’archives

(Mixte présentiel- visioconférence)

 Chair : Éric Saunier

• 13h30 – Deux fonds lyonnais méconnus : le Fond du Patronage des enfants depuis 1840 ; Le Fond Chomarat à la Bibliothèque de la Part Dieu

• 14h30 – Nouvelles archives : le fonds maçonnique de Cadix (2022) par Antonio Morales

• 15h – Nouvelles les archives des loges coloniales du Grand Orient de Lusitanie par Joaquim Grave Dos Santos

• 16h – L’étude des hauts degrés eu Rite Ecossais Ancien et Accepté : un bilan par Maurice Weber

• 16h30 – Échanges

Temple Lafayette – YouTube GODF

TEMPLE LAFAYETTE

9h45-10h : Accueil

10h-12h30 – La liberté de conscience dans la franc-maçonnerie : construction et enjeux

Pierre Yves Beaurepaire

Chair : Pierre Yves Beaurepaire

• 10h – La liberté de conscience ou l’apprentissage du jugement éclairé, le message original de Condorcet

par Charles Coutel, Professeur émérite à l’Université d’Artois.

• 10h30 – Trente Ans De Maelstrom Spirituel en Loge : La Normandie

de la « Grande Affaire » du jansénisme au Lendemain Du Concordat (1775-1805) par Éric Saunier, Maitre de conférences à l’Université du Havre, directeur de l’IDERM.

• 11h – Franc-maçonnerie , anticléricalisme et laïcité (1880-1905) par André Combes, historien.

• 11h30 – Les Ordres de Sagesse du Rite Français : adaptation dans le temps a la notion de liberté de conscience

Colette Léger

Temple Groussier

 • 12h – 1877 : le GODF invente la franc-maçonnerie sans Dieu

Gérard Contremoulin

Pause déjeuner : 12h30-14h

Chair : Charles Coutel

• 14h – Gender, Nationalism, and Fraternity: Considerations of the Gender and National Controversies in Fraternal Orders par Guillermo De Los Reyes

• 14h30 – Comment la laïcité vint aux femmes par Laure Caille

Site GODF – Marianne

• 15h– Protéger, permettre, et promouvoir la liberté de penser par soi-même à l’école

par Mireille Quivy, Maitre de conférences honoraire, Université de Rouen

Pause 15H30-15h45

Chair: Mireille Quivy

• 15h45– La liberté de conscience en apprentissage… Étude des mémentos d’apprentis

par Claude Beaufils

• 16h15 – Liberté de conscience et conflit nourricier de la fraternité

par Christophe Devillers, Rédacteur en chef de la revue Humanisme

GODF, bibliothèque

Saturday 15 th June/Samedi 15 juin

Salle de la Bibliothèque/Library room

13h30-17h30 : Table ronde/workshop

Nouvelles archives, nouveaux enjeux

(Mixte présentiel- visioconférence)

Éric Saunier

Chair : Éric Saunier

• 13 h 45 – Inventaire de rituels et documents concernant les degrés du R.E.A.A. du  4e au 14e : méthodologie, application, retour sur expérience.

par Maurice Weber

• 14h 10 – Le fonds Gerschel de Strasbourg par Philippe Wiedenhoff,

14h 35 : Break/Discussions

• 15h 00 – Le fonds Michel Chomarat, de la Bibliothèque Municipale de Lyon par Michel Chomarat

• 15h 25 – Le fonds du Patronage des Enfants pauvres de la ville de Lyon aux Archives Municipales par Yves Grange

15h 50 Break/Discussions

• 16h 15 – Les fonds maçonniques de Cadix et l’étude de la franc-maçonnerie hispanophone par Antonio Morales

• 16h 40 – Les archives des loges coloniales du Grand Orient Lusitanien par Joaquim Grave Dos Santos,

17h 05 Discussions

17h30 : End/Fin

TEMPLE GROUSSIER

17h45 Closing of the IXth WCHF

• Eight Centuries of Freemasonry: The chronology of Fraternalism Viewed Through the Papers of the World Conference on Fraternalism. The Evolution of Medieval Guilds into Fez-wearing Philanthropists par Paul Rich

Policy Studies Organization (PSO), en savoir plus

PSO est un éditeur de revues académiques et de séries de livres, un sponsor de conférences et un producteur de programmes.  Elle cherche à diffuser des études et des informations au service de ceux qui élaborent et évaluent les politiques.  Elle a été fondée en tant qu’émanation de l’American Political Science Association, pour ceux qui, dans divers domaines, s’intéressaient à la manière dont les politiques publiques et les politiques organisationnelles étaient étudiées et discutées.

Terres ancestrales des Anacostans et des peuples voisins Piscataway et Pamunkey

La Policy Studies Organization – une société apparentée à l’American, Midwest, Southern et International Political Science Association, ainsi qu’à l’International Studies Association – est née de l’idée qu’il fallait mettre davantage l’accent sur (comme l’a dit l’un de ses membres) le « front de taille ». En d’autres termes, les connaissances issues de la recherche doivent être diffusées efficacement et atteindre ceux qui définissent les politiques.

The Pamunkey of Virginia.

Il ne s’agissait pas d’un appel à un quelconque utilitarisme strict, mais simplement du sentiment que l’on pouvait faire beaucoup de bien en réunissant des personnes qui estimaient que les politiques (et pas seulement les politiques gouvernementales, mais aussi les politiques des entreprises, des universités et, en fait, de toutes sortes d’institutions) devaient être des politiques éclairées.

La Policy Studies Organization reconnaît que son siège de Washington D.C. se trouve sur les terres ancestrales des Anacostans et des peuples voisins Piscataway et Pamunkey.

Hôtel du Grand Orient de France (GODF), rue Cadet, Paris 9e - Photo YG.
Hôtel du Grand Orient de France (GODF) – Photo YG

Renseignements pratiques : Du jeudi 13 au samedi 15 juin 2024

Grand Orient de France – Bibliothèque du Grand Orient de France – 16 Rue Cadet Paris IXe

PSO, le site.

Ne manquez pas, le vendredi 14 l’intervention de Roger Dachez et la sortie prochaine de LES PREMIERS HAUTS GRADES ECOSSAIS : L’ÉNIGME DES ORIGINES (1730-1760)« , Roger Dachez , John Belton. Éd. Dervy | juin 2024 « Exploring the Vault: the masonic higher degrees 1730-1800 » by John Belton & Roger Dachez. 2024

Sur les sentiers de la liberté : Une odyssée européenne des lumières  

Dans Voyager en Europe au temps des Lumières – Les émotions de la liberté, Gilles Montègre offre une perspective fraîche et exhaustive sur le concept de voyage pendant le siècle des Lumières, au-delà du célèbre « Grand Tour » aristocratique.

Rappelons que le« Grand Tour » était une tradition de voyage qui s’est développée à partir du XVIIe siècle et qui a perduré jusqu’au début du XIXe siècle. Il s’agissait d’un long voyage à travers l’Europe entrepris par de jeunes aristocrates, principalement britanniques, mais aussi d’autres nations européennes, à la fin de leur éducation formelle. Cette pratique était considérée comme un rite de passage culturel et éducatif. Le parcours typique du « Grand Tour » menant les voyageurs à travers la France, l’Italie et parfois l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, et même la Grèce et le Moyen-Orient. L’Italie, avec ses trésors de la Rome antique et de la Renaissance, était souvent le point culminant du voyage.

Gilles Montègre trace le parcours d’une variété de personnages, de Voltaire et Casanova à un énigmatique voyageur qui pourrait être le fils caché de Montesquieu. Ce faisant, il révèle l’émergence d’un voyage émancipateur, marquant le début d’une nouvelle approche de la nature et des sociétés humaines. Le livre illustre comment une diversité d’individus – femmes, artisans, savants, domestiques, aventuriers, et philosophes – a parcouru l’Europe du XVIIIe siècle, explorant des terres allant des Highlands écossais à l’Italie, en traversant les Alpes ou en naviguant vers les îles de la Méditerranée.

Dans son ouvrage Gilles Montègre détaille la façon dont l’Europe des Lumières n’a pas seulement cherché à explorer le monde mais a aussi entrepris une introspection critique, inaugurant de nouvelles méthodes de voyage. Ces voyages étaient chargés d’émotions profondes révélant un désir de liberté, contribuant ainsi à une nouvelle compréhension des liens entre l’époque des Lumières et l’ère des révolutions.

Il fait dialoguer les manuscrits inédits de cette figure éminente des Lumières que fut François de Paule Latapie (1739-1823) – voyageur, naturaliste, inspecteur des manufactures de la province de Guyenne, et théoricien influent dans le domaine de l’architecture paysagère – avec 254 autres textes de l’époque pour proposer une vision historique du voyage « au ras du sol ». Dans une ère où les questions environnementales remettent en question le tourisme de masse, Gilles Montègre invite à repenser notre rapport au voyage.

Le Grand Tour, c’est le voyage initiatique entrepris par les jeunes gens aisés, et bientôt les artistes et les écrivains, à travers l’Europe. Point d’orgue de ce périple, l’Italie.

L’ouvrage se compose de quatre parties, chacune explorant diverses facettes du voyage: les nouveaux territoires du voyage, la société du voyage, l’observation et le savoir, et enfin les émotions en mouvement. Ces sections abordent des thématiques variées allant de la diplomatie culturelle à l’intimité émotionnelle des voyages, témoignant de la richesse et de la profondeur de l’expérience du voyage à cette époque.

Revenons sur François de Paule Latapie qui fut une figure notable du XVIIIe siècle en France, reconnu pour ses multiples casquettes de voyageur, naturaliste, et inspecteur des manufactures de la province de Guyenne.

La vie et les œuvres François de Paule Latapie illustrent bien l’engagement intellectuel et pratique envers les sciences naturelles et l’économie durant la période préindustrielle en France. Il est né dans une époque de grandes découvertes scientifiques et d’expansions coloniales et a reçu une éducation qui lui a permis de développer un intérêt profond pour les sciences naturelles et l’économie. Ses voyages l’ont principalement conduit à travers la Guyenne, où il a observé et documenté la faune et la flore locales.

Campi Phlegraei : Observations sur les Volcans des Deux-Siciles-Sir William Hamilton ; 1re de couv., détail, planche originelle en bas d’article

Ces expéditions lui ont permis de contribuer à la connaissance des ressources naturelles de la région et les échantillons recueillis lors de ses voyages ont enrichi les collections de musées et d’institutions scientifiques. Ses notes de voyage ont fourni des données précieuses pour d’autres naturalistes et économistes. Bien que moins connu que certains de ses contemporains, l’œuvre de Latapie a eu un impact durable dans les domaines de la botanique et de l’économie régionale. Ses travaux ont contribué à un meilleur aménagement des pratiques agricoles et industrielles en Guyenne, influençant ainsi les politiques économiques locales. C’est tout l’intérêt de cet ouvrage que de nous faire découvrir celui qui fut un exemple de l’érudit du XVIIIe siècle, dont la curiosité et la rigueur intellectuelle ont traversé plusieurs domaines de connaissance, influençant à la fois la science et l’industrie de son temps.

Gilles Montègre

Gilles Montègre nous donne un aperçu structurel approfondi de l’ouvrage et suggère une étude complète du phénomène du voyage au XVIIIe siècle, avec un accent particulier sur les émotions et la liberté. Dans son introduction, l’auteur pose les bases théoriques et conceptuelles du livre, définissant le voyage non seulement comme un déplacement physique mais aussi comme un parcours intellectuel et émotionnel.

Dans sa première partie – « Les Nouveaux Territoires du Voyage » – Gilles Montègre explore l’expansion géographique et conceptuelle du voyage à l’époque des Lumières. Les deux chapitres sont une analyse de la manière dont les voyages influencent et sont influencés par les frontières européennes, les modes de transport, et la littérature de voyage.

Dans « La Société du Voyage », deuxième partie, ici l’auteur examine les différents acteurs du voyage, incluant les grands seigneurs ainsi que les femmes et les travailleurs. Une étude sérieuse sur l’évolution des classes sociales dans le contexte du voyage et comment celles-ci interagissaient avec les idées de liberté et d’indépendance.

Gabriel Lemmonnier, Dans le Salon de Madame Geoffrin en 1755, 1812, Château de Malmaison, Rueil..jpg

Avec « Observer et savoir », cette partie est dédiée aux méthodes et aux impacts de l’observation durant le voyage, qu’il s’agisse de l’art, de la science ou de la diplomatie. Cela peut refléter la curiosité scientifique et l’ambition de connaissances caractéristiques de l’époque des Lumières.

Enfin, dans la dernière et quatrième partie intitulée « Émotions en mouvement », Gilles Montègre se focalise sur l’expérience émotionnelle du voyage, y compris la relation entre le voyageur et son environnement, les esthétiques et la politique. Impliquant une exploration des répercussions émotionnelles des voyages et leur lien avec la quête d’autonomie et d’expression personnelle.

« Le chaînon manquant de l’histoire du voyage », la conclusion, suggère une réflexion finale sur la place du voyage dans l’histoire plus large des idées et des sociétés, ou une proposition pour combler un écart dans la littérature historique sur ce sujet.

Galerie des antiquités romaines, tableau de Giovanni Paolo Panini (1757).jpg

À travers cette structure, Gilles Montègre nous invite à considérer le voyage non seulement comme un élément central de l’époque des Lumières, mais aussi comme une métaphore de la recherche de la liberté et de l’émancipation. Le livre offre une analyse détaillée des divers aspects du voyage, de ses acteurs à ses implications culturelles, sociales et émotionnelles, le tout dans le contexte des bouleversements et des innovations intellectuelles du XVIIIe siècle.

L’ouvrage de Gilles Montègre est remarquablement illustré, comprenant 28 illustrations enrichissantes qui ajoutent une dimension visuelle fascinante à la narration. Parmi celles-ci, il convient de souligner le très grand intérêt des cinq cartes incluses. Ces cartes ne sont pas seulement informatives ; elles enrichissent la compréhension du lecteur sur les divers itinéraires et contextes géopolitiques de l’époque des Lumières et des voyages européens de Latapie, entre autres. Elles servent d’excellent complément aux descriptions détaillées de Montègre, offrant ainsi une aide précieuse pour visualiser les diverses routes empruntées par les voyageurs de cette période révolutionnaire.

L’auteur réussit à capturer l’essence d’une époque où le voyage se transforme donc en un acte de liberté et d’expression personnelle, réfléchissant les courants intellectuels et émotionnels qui ont traversé l’Europe des Lumières.

Maître de conférences HDR et agrégé d’histoire à l’Université Grenoble Alpes, Gilles Montègre,  est reconnu comme un spécialiste du XVIIIe siècle. Sa biographie révèle un historien passionné par les thématiques du voyage, des savoirs, des émotions, et de la diplomatie. Parmi ses travaux précédents figure Le Cardinal de Bernis – Le pouvoir de l’amitié, qui a reçu le Grand prix historique de Provence en 2019.

Voyager en Europe au temps des Lumières-Les émotions de la liberté

Gilles MontègreTallandier, 2024, 656 pages, 26,90 €

Disponible chez l’éditeur, DETRAD et dans toutes les bonnes librairies de France et de Navarre.

Achetez dans votre zone, chez votre libraire préféré, pour qu’il continue à vous conseiller, à vous inspirer, à vous faire rêver et, surtout, à animer votre quartier !  

Campi Phlegraei : Observations sur les Volcans des Deux-Siciles-Sir William Hamilton ; planches enluminées d’après les dessins faits et coloriés sur la nature même, sous l’inspection de l’auteur, par l’éditeur Pierre Fabris. Hamilton, William (1730-1803), auteur du texte.

C’est des histoires de famille

Les histoires d’amour finissent mal en général, paraît-il, mais quid des histoires de famille en Franc-maçonnerie ?

« On reste courtois avec les autres obédiences mais une fois entre nous, on trouve quand même qu’on est bien »

Le Grand René

Les histoires de famille ne finissent pas en franc-maçonnerie, chaque obédience a toujours quelque chose de plus à démontrer. On reste courtois avec les autres obédiences mais une fois entre nous, on trouve quand même qu’on est bien, pas mal, plus complet, plus ceci, plus cela quand on ne décide pas d’être l’unique obédience reconnue vraiment à l’international.

Ça sent un peu la « guéguerre » voire parfois ça fait un peu désordre. Ceci dit nous sommes des êtres humanistes, ouverts qui réfléchissons, dans la recherche permanente du perfectionnement, nous parlons, nous dialoguons. Pas facile d’être toujours au même diapason.

C’est notre essence, notre façon d’exister et d’avancer, et de progresser.

On se côtoie avec nos cultures différentes mais aussi avec avec nos modes de vies différents. C’est ainsi et c’est ce qui fait notre richesse, nous le savons et nous le ressentons quand nous pouvons nous rendre dans d’autres pays comme en Afrique, aux Amériques, ou tout simplement à Cuba ou dans les îles Britanniques ou en Italie…

 Quand nous étions plus jeunes on allait visiter la famille, nous partions en vacances dans la famille pour celles et ceux qui ne partaient pas dans les clubs, ça devenait « la famille ras le bol » qui pouvait finir par « famille je vous hais » ou au minimum on ne se parle plus.

En franc-maçonnerie je trouve que ça fait du bien parfois de se faire un peu la tête, de se dire quelques 4 vérités, après tout nous ne sommes que des êtres humains perfectibles, mais certes pleins de bonne volonté.

 Dans ces quelques propos, je ne ferai pas d’autres  rapprochements avec d’autres histoires de familles plus personnelles entre frères, sœurs ou entre frères et sœurs, ni d’ailleurs d’exemples d’histoires  plus personnelles encore car avec ma sœur ou mon frère qui est ma femme on tombe vite dans l’inceste! 

Oh lala quelle histoire, il va croire que je le veux…Oh, lala comment faire, m’en défaire si je peux!

Préparation d’un dossier spécial : « Maltraitance en Loge »

La maltraitance dans nos loges existe ! Elle n’est que très rarement évoquée. Le sujet reste relativement tabou. Pourtant, il arrive qu’en loge on assiste à des comportements de violence psychologique, émotionnelle ou morale. La violence s’est même quelquefois transformée en agressions physiques (bousculades ou coups).

Nous vous proposons un travail sur ces situations déviantes au sein des loges ou des obédiences. Apportez votre témoignage afin de nourrir un futur ouvrage sur ce thème. Témoins ou victimes, votre partage sera primordial pour dénoncer des pratiques abusives, souvent occultées.

L’objectif est double :

1/ Réparation : porter la voix des victimes qui ont été réduites au silence par peur des représailles, par le poids des traditions, par la peur de ne pas pouvoir progresser. Beaucoup ont préféré démissionner pour éviter de faire des vagues.

2-/ Fédération : favoriser une prise de conscience collective au sein de nos obédiences, pour faire la lumière dans les coins obscurs de la Franc- Maçonnerie, qui comme toute organisation discrète, peut servir de terreau fertile à des comportements abusifs, moraux ou physiques.

Il s’agit de rendre la franc-Maçonnerie plus transparente et responsable dans ses pratiques.

 La Franc-Maçonnerie est une société fraternelle, philosophique et philanthrope. C’est à nous, frères et sœurs de toutes obédiences et de toutes traditions, d’entretenir ses principes de tolérance, de respect, de pensée nuancée, de protéger sa vocation universelle.

Dans le cadre de ce travail, nous garantissons la confidentialité et l’anonymat de vos témoignages. Votre sécurité, votre confort, sont notre priorité, afin que vos paroles soient les plus précises possible, dans la discrétion et dans le plus grand respect.

Vous pouvez contacter : marcamani357@gmail.com.

Vous pourrez témoigner, soit par écrit, soit oralement par téléphone si cela vous est plus facile. Merci pour votre contribution à cette étude. Merci pour votre courage.