Dans une bâtisse de caractère, la Fédération Compagnonnique de Bordeaux vous convie à une immersion dans le Compagnonnage, depuis 1850 jusqu’à nos jours. Vous serez émerveillés par les chefs-d’œuvre exposés, qui témoignent de la passion et du savoir-faire des artisans. Le joyau de cette collection est une maquette rassemblant les principaux monuments de Bordeaux, datant de 1850 et culminant à 5,50 mètres de hauteur, une pièce incontournable.
Les maquettes les plus récentes illustrent le Compagnonnage contemporain et offrent un aperçu de la vie actuelle des itinérants sur le Tour de France. Les jeunes découvriront les nombreux débouchés des métiers manuels, tandis que les adultes, amateurs d’art et d’histoire, apprécieront la dextérité des artisans.
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Les portes du musée seront ouvertes le samedi 21 et le dimanche 22 septembre 2024, de 10h00 à 16h00. L’entrée est gratuite et sans réservation. Le Musée des Compagnons du Tour de France, situé au 112 rue Malbec à Bordeaux, est un lieu dédié à l’histoire, aux traditions et à l’actualité du Compagnonnage. Vous y trouverez plus de 100 maquettes et chefs-d’œuvre de charpente, menuiserie, ébénisterie, taille de pierre, ferronnerie d’art et peinture, réalisés de 1803 à nos jours.
Cet événement s’inscrit dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine (JEP) 2024, avec pour thème « Patrimoines des itinéraires, des réseaux et des connexions ». Il est ouvert à tous, gratuit et sans réservation. Plus d’informations sur d’autres événements des Journées Européennes du Patrimoine, prévues les 21 et 22 septembre, sont disponibles sur le site officiel des Journées du Patrimoine 2024 – Bordeaux et sa région.
Infos pratiques
Musée des Compagnons du Tour de France Bordeaux 112 rue Malbec – 33800 BORDEAUX
Définitivement fermé, le musée se situe près de la gare Saint-Jean
Pour toute information supplémentaire, vous pouvez contacter le musée au 05 57 54 23 80 ou par courriel – visiter le site.
Après 6200 articles publiés en 40 mois d’activités, 450.fm a eu l’occasion d’expérimenter l’efficacité communicative de plusieurs Grands Maîtres et surtout de toutes les Obédiences majeures du pays (et au-delà) sans exception. Nous profitons donc de la trêve estivale des maisons maçonniques pour vous proposer un tableau comparatif.
Il est important de comprendre qu’il s’agit dans cet article essentiellement de l’efficacité des personnes en charge et non des institutions maçonniques. D’un élu à l’autre, nous pouvons observer des compétences en communication totalement différentes, allant de l’hyper communication pour l’un au mutisme total pour l’autre. Un autre paramètre à prendre en compte est l’affinité entre les personnes ou encore… les petits accords financiers occultes de certains blogs, sur lesquels nous ne nous étendrons pas dans cet article.
La loquacité d’un Grand Maître peut différer considérablement. Par exemple, il y a trois ans, le fondateur de notre journal 450.fm a adressé un courrier à Jean-Pierre Rollet, Grand Maître de la GLNF, afin d’établir un contact et permettre une communication permanente fructueuse, comme il se doit. La rédaction attend toujours sa réponse. Un courriel a même été envoyé aux Frères de l’Obédience par le Grand Maître en personne quelques mois plus tard, les mettant en garde contre les effets nocifs de la lecture quotidienne de nos informations. Cela n’a pas empêché ce même Grand Maître d’inviter notre fondateur à la manifestation des 300 ans des Constitutions d’Anderson au Palais Brongniart l’an dernier, ou encore d’autoriser notre rédaction à réaliser un reportage (gratuit, bien entendu) dans la librairie interne SCRIBE il y a deux ans. Allez comprendre la logique incohérente de cette attitude !
Il en est de même avec le Grand Orient de France. Le Grand Maître Guillaume Trichard et son prédécesseur Georges Sérignac ne sont pas des fervents partageurs de l’information maçonnique avec la presse (sauf s’ils sont invités sur les plateaux TV bien évidemment). Malgré de nombreuses tentatives, il n’a jamais été possible d’obtenir le moindre entretien privé ou une quelconque information. Nos sources proviennent généralement d’informateurs non officiels. Pire, nous avons tenté d’obtenir du service communication du GODF un avis préalable lors d’articles impliquant le Grand Orient. Le chargé de communication nous a fait attendre avec des prétextes discutables, suggérant qu’il serait préférable de changer de thème… et surtout d’Obédience visée.
Une exception toutefois : il y a deux ans, la journaliste Nora Bussigny du magazine Marianne a mené une enquête auprès des Grandes Obédiences en appelant tous les Grands Maîtres à propos du site OnVaRentrer.fr et ses 6300 membres, une création de Franck Fouqueray et des Éditions LOL, l’éditeur de 450.fm. Cette fois, certaines Obédiences sont montées au créneau.
Tant la GLFF que le GODF, généralement peu bavards, ont offert un café pour l’une et un repas au 7e étage avec un représentant du GM pour l’autre, afin de se rassurer sur le potentiel scandale d’un tel article. Une fois l’article paru dans Marianne, plus moyen d’obtenir la moindre information sur la GLFF. Lors des deux premières années de mandat de Catherine Lyautey, ex-Grande Maîtresse de la GLFF, la chargée de communication de l’époque, Marie-Christine Lecomte, était très efficace et réactive. Dès son mandat terminé, pour les douze derniers mois restants, sa remplaçante semblait confondre son propre mur Facebook avec la communication de l’Obédience, rendant impossible l’obtention de la moindre information. Cela confirme bien qu’il s’agit d’incompétence ou de laxisme individuels. Espérons que la future chargée de Com de la nouvelle Grande Maîtresse Liliane Mirville saura prendre la mesure de la tâche qui l’attend ?
À l’inverse, certaines maisons maçonniques cultivent depuis quelque temps la communication. Par exemple, on peut saluer le travail de l’ex-Grand Maître National du Droit Humain, Amande Pichegru, avec son chargé de communication Philippe Mugnier-Été, qui ont mis en place une action de communication active et performante durant trois ans. Sylvain Zeghni, désormais en charge des destinées du Droit Humain, semble vouloir suivre le même chemin en adoptant une approche de communication active et ouverte. De même, à la GLMU, l’actuel Grand Maître Bernard Dekoker-Suarez semble vouloir s’impliquer dans une communication efficace et ouverte. Il semblerait que d’autres maisons suivent cet exemple, comme la GLDF avec Thierry Zaveroni et Pierre Lucet à l’Alliance. On peut donc espérer que la franc-maçonnerie s’ouvre à la communication pour sortir des ténèbres et de la peur. Il en est de même, depuis peu, à la GLTSO avec Philippe Cangemi, le Grand Maître qui s’ouvre aux médias. Même parmi les plus petites Obédiences, comme la GLCS et son Grand Maître Pierre Lacagne, la GLMN avec Jean-Marc Milan ou encore la GLIFF avec son Grand Maître Élisabeth Moreau, on observe une transparence de plus en plus totale dont devrait s’inspirer les grandes maisons de l’art royal.
La question de fond demeure : Quel est l’intérêt de communiquer pour une Obédience ?
Une Obédience a-t-elle l’obligation de communiquer, nous demanderez-vous ? La réponse est évidemment OUI.
Une Obédience en 2024 n’est plus soumise aux règles de discrétion de l’époque de nos grands-parents. Est-il utile de rappeler que les Obédiences tissent entre elles des réseaux de reconnaissance appelés « Traités d’Amitié » ? Ainsi, avec le passeport maçonnique de la GLDF, on peut visiter le GODF ou le DH. Il est donc important que les membres des Obédiences concernées (qui paient d’ailleurs assez cher leur capitation pour obtenir ce passeport) soient informés des nouvelles du paysage maçonnique en général.
D’autant que les Grands Maîtres des 8 plus importantes Obédiences françaises se retrouvent régulièrement lors d’un repas de travail, pour faire un état des lieux et partager leurs avis sur la fréquentabilité de certains maçons… ou de certains médias.
Lorsqu’un Jean-Pierre Rollet s’enferme dans le mutisme avec 450.fm et réserve ses rares interventions à des blogs régionaux, il manque tout simplement à toutes ses obligations de transparence dues à sa charge. À moins qu’il ne se trompe d’époque ? Fort heureusement, les nouvelles générations de Grands Maîtres seront issues d’une époque où la communication est devenue essentielle aux rouages de la machine obédientielle. Tous les anciens maçons porteurs des traditions de discrétion du XIXe siècle seront alors relégués au rang de souvenirs, observables dans les albums du passé. Paix à leur âme.
L’admission des femmes en franc-maçonnerie a été un processus évolutif et complexe, marqué par de nombreuses étapes et variantes selon les époques et les contextes géographiques. Voici une exploration plus détaillée de cette évolution, qui met en lumière les principaux événements et figures marquantes de cette histoire.
Sabina von Steinbach sculptant la synagogue, par Moritz von Schwind
Des femmes dans la maçonnerie opérative ?
L’intégration des femmes dans la maçonnerie opérative, bien que rare, est documentée dès le XIIIe siècle. Des témoignages historiques montrent que des femmes participaient à des travaux de construction et étaient parfois admises dans des corporations de métiers. Par exemple, leLivre des métiersde Paris, rédigé en 1268 par le prévôt Étienne Boileau, et les statuts de la Guilde des charpentiers de Norwich mentionnent des femmes comme Gunnilda, inscrite comme maçon dans le calendrier du Close Rolls en 1256. Sabina von Steinbach, la fille d’un architecte, aurait travaillé sur les sculptures de la cathédrale de Strasbourg au début du XIVe siècle, bien que cette information reste controversée.
Elisabeth Aldworth
L’émergence de la franc-maçonnerie spéculative
Avec l’avènement de la franc-maçonnerie spéculative au début du XVIIIe siècle, les femmes commencent à être initiées dans des circonstances exceptionnelles. Elisabeth Aldworth, une jeune aristocrate irlandaise, est considérée comme la première femme initiée en franc-maçonnerie vers 1712. Son initiation a lieu dans des circonstances extraordinaires, lorsqu’elle est surprise en train d’observer une réunion maçonnique. Confrontée au choix entre l’initiation et la mort, elle choisit d’être initiée et reste membre de la loge jusqu’à sa mort.
Les Constitutions dites d’Anderson et l’exclusion des femmes
La création de la première Grande Loge de Londres et de Westminster en 1717 et la promulgation des Constitutions dites d’Anderson en 1723 institutionnalisent l’exclusion des femmes de la franc-maçonnerie.
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L’article III des Constitutions stipule que les membres de la loge doivent être des hommes « nés libres, ayant l’âge de la maturité d’esprit et de la prudence, ni serfs, ni femmes, ni hommes immoraux ou scandaleux, mais de bonne réputation ». Cette exclusion est reprise dans les constitutions d’Ahiman Rezon (en hébreu, qui signifie une aide à un frère) de la Grande Loge des Anciens en 1756.
Le statut juridique de la femme au XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, le statut juridique de la femme était défini par des lois et des coutumes patriarcales, avec quelques variations selon les pays mais partageant des caractéristiques communes. Les femmes étaient généralement considérées comme des mineures juridiques, placées sous la tutelle d’un homme tout au long de leur vie. D’abord sous la responsabilité de leur père, elles passaient ensuite sous celle de leur mari après le mariage. En tant que telles, elles n’avaient pas la pleine capacité légale d’agir en leur propre nom.
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Le mariage était un pivot central dans la vie juridique des femmes. Il nécessitait le consentement du père ou du tuteur, et une fois mariée, la femme perdait une grande partie de son autonomie légale. Le mari avait des droits étendus sur sa femme, y compris la gestion de ses biens et de ses revenus. Il pouvait décider de nombreux aspects de sa vie quotidienne. Les biens que la femme apportait au mariage étaient souvent sous le contrôle du mari, notamment en France, où le régime de la communauté de biens faisait de lui le gestionnaire des biens communs.
Sur le plan professionnel, les femmes avaient un accès limité aux métiers et professions. Certaines professions leur étaient totalement fermées, tandis que dans d’autres, elles pouvaient travailler sous des conditions restrictives. Les droits de propriété et d’héritage des femmes étaient également limités. Dans certaines juridictions, elles pouvaient posséder des biens, mais leur capacité à les gérer était souvent entravée par la tutelle masculine.
L’éducation des femmes était en grande partie limitée à des compétences domestiques. Pour les filles de familles nobles ou bourgeoises, cette éducation pouvait inclure des rudiments de culture générale, mais les opportunités éducatives restaient beaucoup moins nombreuses que pour les hommes. Les possibilités d’émancipation légale étaient rares. Cependant, certaines femmes pouvaient obtenir une certaine indépendance en devenant veuves, ce qui leur permettait de gérer leurs propres affaires dans certains cas.
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Les femmes n’avaient aucun droit politique au XVIIIe siècle. Elles ne pouvaient ni voter ni occuper de fonctions publiques, et leurs droits civils étaient également limités. Par exemple, elles avaient peu de recours légaux en cas d’abus de leur mari. Toutefois, il existait des exceptions et des variations selon les régions et les circonstances individuelles. Par exemple, les veuves jouissaient de plus de libertés et de droits que les femmes mariées, et les lois pouvaient varier d’un pays à l’autre ou même entre différentes régions d’un même pays.
Le XVIIIe siècle, siècle des Lumières, était aussi une époque de débat intellectuel intense et de réformes sociales. Des philosophes et des réformateurs commencèrent à remettre en question le statut des femmes et à plaider pour leurs droits, bien que les changements légaux soient lents à suivre. Ainsi, le statut juridique des femmes au XVIIIe siècle était largement défavorable, les confinant dans une position subordonnée et dépendante des hommes. Cependant, les idées des Lumières ont commencé à semer les graines du changement, posant les bases des mouvements pour les droits des femmes qui émergeraient au siècle suivant.
Ordre des Mopses
La maçonnerie d’adoption et les sociétés paramaçonniques
En France et en Europe, la franc-maçonnerie d’adoption voit le jour au XVIIIe siècle. Ces loges d’adoption, principalement développées en France, permettent aux femmes d’être initiées dans un cadre maçonnique, bien que souvent sous la tutelle de loges masculines. Parallèlement, de nombreuses sociétés mixtes ou féminines s’inspirent de la franc-maçonnerie, comme l’Ordre des Chevaliers et Nymphes de la Rose ou l’Ordre des Mopses.
Maria Deraismes
Les avancées du XIXe Siècle
Le XIXe siècle marque des avancées significatives pour l’intégration des femmes en franc-maçonnerie. En 1882, Maria Deraismes devient la première femme initiée dans une loge masculine en France, grâce à la loge « Les Libres Penseurs » du Pecq. Cette initiation pave la voie à la création de la première obédience maçonnique mixte, LE DROIT HUMAIN, fondée par Maria Deraismes et Georges Martin en 1893. Cette obédience prône l’égalité des sexes et permet aux femmes d’accéder à tous les degrés maçonniques.
L’investissement de Georges Martin en l’Ordre mixte du Droit humain fut notoire.
Le XXe Siècle et la reconnaissance internationale
Au XXe siècle, la franc-maçonnerie mixte et féminine gagne en reconnaissanceet en influence. LE DROIT HUMAIN se développe à l’international, avec des fédérations nationales dans des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique, et le Brésil. En France, la Grande Loge Féminine de France (GLFF) est créée en 1945, succédant à l’Union Maçonnique Féminine de France. Elle adopte en 1959 le Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA), marquant une indépendance totale vis-à-vis de la maçonnerie d’adoption.
Louise Michel
La situation actuelle au XXIe Siècle
Au XXIe siècle, les femmes représentent encore une minorité dans le paysage maçonnique mondial. En 2015, en France, on compte environ 32 000 sœurs pour 138 000 frères. La Belgique affiche également une forte présence féminine avec près de 6 000 sœurs pour 14 000 frères. En 2010, le Grand Orient de France décide de laisser ses loges libres d’initier des membres sans distinction de genre, ouvrant la voie à la mixité dans certaines loges.
Easttern Star
Ordre de l’Étoile d’Orient
Dans d’autres pays, la franc-maçonnerie mixte et féminine se développe lentement mais sûrement. Les Îles Britanniques, l’Allemagne, l’Italie et l’Islande comptent entre 5 et 15 % de femmes dans leurs effectifs maçonniques. Aux États-Unis et au Canada, les femmes rejoignent souvent des organisations paramaçonniques comme l’Ordre de l’Étoile d’Orient, fondé en 1830.
L’histoire de l’intégration des femmes en franc-maçonnerie est marquée par des avancées progressives et des résistances persistantes. Des premières initiations opératives aux obédiences mixtes et féminines contemporaines, les femmes ont dû surmonter de nombreux obstacles pour obtenir une reconnaissance égale dans le monde maçonnique. Aujourd’hui, bien que des défis subsistent, la présence des femmes en franc-maçonnerie continue de croître, enrichissant le paysage maçonnique mondial et contribuant à l’émancipation et à l’égalité des sexes.
En conclusion…
Au XXIe siècle, la franc-maçonnerie féminine souffre, encore et toujours, d’un déficit de communication qui empêche de faire pleinement connaître sa spécificité et ses valeurs distinctives. Cette carence d’informations et de visibilité contribue sans doute à la lente mais irrémédiable décrue de ses effectifs.
En revanche, la franc-maçonnerie mixte, particulièrement mise en avant par les jeunes générations, connaît un essor remarquable. Elle attire un public plus large et diversifié, bénéficiant d’une dynamique de modernité et d’inclusion qui lui permet de prospérer et d’avoir le vent en poupe. Cette évolution témoigne d’une adaptation plus réussie aux attentes contemporaines et d’une capacité accrue à se faire entendre dans le paysage maçonnique et au-delà.
Dans le cadre de nos lectures estivales, nous nous sommes plongés dans deux ouvrages en un, fascinants et contrastés, sur le thème des soucoupes volantes : Pour les soucoupes volantes d’Aimé Michel et Contre les soucoupes volantes de Georges Lehr.
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Cet ouvrage, publié en 1969 par Berger-Levrault, offrent des perspectives divergentes et enrichissantes sur un sujet qui continue de captiver et de diviser.
Une Plongée dans les œuvres d’Aimé Michel et Georges Lehr
Aimé Michel : pour les soucoupes volantes
Aimé Michel, dans son ouvrage, aborde le phénomène des soucoupes volantes avec une perspective ouverte et curieuse. Dès l’avant-propos, Michel introduit son sujet avec une touche d’émerveillement et d’intérêt pour l’inexplicable. Il décrit minutieusement les caractéristiques des apparitions d’OVNIs, en soulignant les témoignages de ceux qui prétendent les avoir vus. Aimé Michel explore les récits des équipages des M.O.C. (Manifestations d’Objets Conduits), abordant les hypothèses sur les occupants de ces mystérieux vaisseaux.
Il se livre ensuite à une critique de la valeur des témoignages, examinant les possibilités d’hallucinations collectives, tout en restant ouvert à l’idée que quelque chose de réel pourrait se cacher derrière ces récits. Aimé Michel élargit son analyse en discutant de la possibilité de vie en dehors de notre système solaire, explorant les théories scientifiques qui pourraient soutenir l’existence d’extraterrestres. Enfin, il conclut en recherchant des explications plausibles, tentant de concilier les différentes théories et observations pour offrir une synthèse réfléchie et nuancée.
La biographie d’Aimé Michel
Aimé Michel (12 mai 1919 – 28 décembre 1992) était un écrivain et ufologue français réputé pour ses travaux sur les OVNIS et ses contributions dans le domaine de la science et de la spiritualité.
Aimé Michel – Souce Babelio
Aimé Michel est né à Saint-Vincent-les-Forts, France. Il a obtenu des diplômes en psychologie et en philosophie avant de passer l’examen d’entrée comme ingénieur du son en 1943. En 1944, il rejoint la station de radio française Radiodiffusion Française et travaille dans le département de recherche à partir de 1946. Là, il rencontre Pierre Schaeffer, futur fondateur du Groupe de Recherche de Musique Concrète.
Réédition Robert laffont, 1977
En 1958, Aimé Michel publie Mystérieux Objets Célestes, un livre couvrant la vague d’OVNIS en France en 1954. En collaboration avec Jacques Bergier, il développe la théorie de l’orthoténie, postulant que les observations d’OVNIS peuvent être regroupées le long de lignes droites traçant de grands cercles centrés sur la Terre. Cette théorie, bien que plus tard remise en question, a apporté une perspective nouvelle à l’étude des OVNIS.
Aimé Michel a également été un membre de la rédaction de Lumières dans la nuit et a écrit de nombreux articles sur les OVNIS, la mystique et le règne animal dans divers journaux. Son livre Lueurs sur les soucoupes volantes (1954) a été l’un des premiers à discuter des cas d’OVNIs maintenant considérés comme classiques, tels que les observations de « cheveux d’ange » en 1952 en France.
Georges Lehr : contre les soucoupes volantes
Georges Lehr adopte une approche sceptique et critique. Il commence par poser les bases du puzzle » des OVNIS, soulignant les défis et les contradictions des témoignages et des observations. Georges Lehr examine les enquêtes menées aux États-Unis, décomposant les méthodes et les conclusions des principales investigations sur les OVNIS.
Il passe ensuite aux explications proposées, les analysant avec rigueur pour en démontrer les faiblesses et les incohérences. Georges Lehr étudie également les structures impliquées dans les recherches sur les OVNIS, critiquant les organisations et les individus qui alimentent le mystère. Il termine par une analyse des manœuvres de contact supposées, suggérant que de nombreuses interactions rapportées peuvent être le fruit de malentendus ou de fraudes délibérées.
La biographie de Georges Lehr
Georges Lehr était un ingénieur aéronautique français et sceptique bien connu dans le domaine de l’ufologie. Malheureusement, il n’existe pas une grande quantité de détails biographiques facilement accessibles sur Georges Lehr. Cependant, son travail est surtout reconnu pour sa collaboration avec Aimé Michel dans le livre Pour ou contre les soucoupes volantes publié en 1969 par Berger-Levrault.
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Georges Lehr, en tant qu’ingénieur aéronautique, a apporté une perspective technique et critique aux débats sur les phénomènes aériens non identifiés. Son approche méthodique et rationnelle visait à démystifier les récits d’OVNIS, soulignant souvent les failles et les incohérences dans les témoignages et les théories populaires à l’époque. Cette position critique est essentielle pour équilibrer les débats et promouvoir une analyse rigoureuse des phénomènes mystérieux.
La contribution de Georges Lehr à l’ufologie est marquée par son engagement à analyser scientifiquement et rationnellement les phénomènes aériens inexpliqués.
Georges Lehr reste une figure importante dans l’ufologie, représentant la voix du scepticisme face aux nombreux récits et théories sur les OVNIs. Son travail aux côtés d’Aimé Michel souligne l’importance de la diversité des perspectives dans l’étude de phénomènes mystérieux, assurant ainsi une analyse plus complète et nuancée.
Ces deux œuvres, bien que contrastées, se complètent en offrant une vision équilibrée et profonde des soucoupes volantes
Aimé Michel et Georges Lehr, à travers leurs écrits, nous poussent à explorer, questionner et débattre, rendant la lecture de leurs ouvrages non seulement instructive mais aussi profondément enrichissante. Que vous soyez curieux ou sceptique, ces livres vous offriront une perspective unique sur l’un des mystères les plus intrigants de notre temps.
Présentation de la collection
Ces deux ouvrages en un sont publiés par Berger-Levrault, une maison d’édition connue pour ses publications scientifiques et techniques. Cette collection intitulée « Pour ou Contre » rassemble des ouvrages où des auteurs débattent de thèmes d’actualité ou de sujets scientifiques en offrant des points de vue opposés, encourageant un débat éclairé et critique.
Cette collection est une initiative éditoriale précieuse qui contribue à enrichir le débat public en fournissant des analyses rigoureuses et diversifiées sur des questions d’importance. Elle reflète l’engagement de Berger-Levrault à promouvoir la pensée critique et la compréhension approfondie des sujets complexes.
Aimé Michel : Pour les soucoupes volantes – Georges Lehr : Contre les soucoupes volantes – Berger-Levrault, Coll. Pour-Contre, N° 18, 1969, 160 pages
Disponible sur les sites marchands de livres anciens, d’occasions et rares (prix variant de 30 à 55 €)
Centre d’Innovation et de Recherche de Berger-Levrault située à Labège, en région Occitanie
« Ce qui arrive aux vrais sages, c’est ce qui arrive aux épis de blé : ils se lèvent et lèvent la tête droite et fière, jusqu’à ce qu’ils soient vides, mais quand ils sont pleins de grains, ils commencent à s’humilier et à baisser la tête. » Michel de Montaigne
Tout revient toujours, même si la forme change, cela ne veut pas dire que le sens ne change pas.
Le solstice d’été est arrivé récemment : le soleil s’est arrêté, d’autres portes se sont ouvertes, vers la nouvelle saison, nous assistons à la renaissance de la nature, qui est en pleine floraison, dans sa magnificence.
Le soleil a vaincu les ténèbres.
Le bien triomphe du mal.
Pour les francs-maçons, c’est l’heure du repos physique, c’est l’heure de ranger le tablier et d’embuer les portes du Temple. Il est temps de faire le point, de faire des constats, de faire le point sur le travail effectué.
Parler du « Chaos », compris comme un « générateur » d’Ordre, pour redonner de l’Espoir à ces Frères et Sœurs.
Quand je pense au franc-maçon, je l’entends comme un observateur attentif et un étudiant passionné des phénomènes qui le touchent.
Naître, mûrir, porter du fruit, mourir, recommencer, sont des concepts inhérents à la logique d’un franc-maçon, celle du « toujours recommencer », qui permet de prolonger la vie sur cette Terre dans le temps. C’est le raisonnement qui a permis à la franc-maçonnerie d’arriver jusqu’à nos jours.
En juin, après le solstice, c’est la récolte, le blé est lié à la nouvelle saison. Et si on implémentait la logique du grain de blé dans la Franc-maçonnerie, qui meurt pour donner la vie et la donner en abondance ?
Il faut savoir se sacrifier, il faut savoir donner pour avoir une nouvelle réalité.
Dans le monde initiatique il existe un temps suspendu, entre ancien et moderne, fait du bruissement du Vent, de la chaleur de la Terre, du Feu brûlant et de l’Eau qui coule.
Parmi la multitude de symboles, comme jamais auparavant, il y en a un qui ressort avant tout, de sagesse et de prospérité, qui ne se fanera jamais dans le monde ésotérique : les épis de blé.
Ceux-ci se dressent fièrement dans les champs, offrant une ode au temps qui passe, mais représentant en même temps la cyclicité éternelle de la nature. Ils se laissent bercer par le vent, donnent vie à une symphonie céleste et racontent des histoires de graines jetées sur la terre, des secrets de vie et d’espoir.
Si nous voyions la franc-maçonnerie comme un champ immense et doré d’épis de blé, comme un reflet du passé et une continuation du futur, comme une représentation du cycle sans fin des semailles et des récoltes, nous réaliserions que chaque épi de blé, chaque grain est unique, mais il appartient « à un tout », exactement comme les francs-maçons, qui, avec leur unicité et leur diversité, mais unis par la même racine qui s’enfonce dans cette Terre qui nourrit leur cœur, sont la représentation du force de la « Communauté », d’être ensemble, de partager.
L’épi de blé contient la mémoire de ceux qui l’ont cultivé, gardant ses secrets. Sa beauté réside dans sa profonde simplicité, elle nous rappelle que la vraie richesse se trouve dans les gestes simples de la vie et dans ce caractère essentiel des choses que l’on néglige souvent.
Marc et le lion (v. 1493), Chroniques de Nuremberg
Si nous comprenions la franc-maçonnerie comme un épi de blé, comme un symbole éternel de fertilité et de résilience, comme un rappel du passé qui nous rappelle de respecter la Terre avec ses règles et son cycle sans fin, nous vivrions en parfaite harmonie.
Si nous, francs-maçons, dans ce monde qui continue d’évoluer, prenions comme exemple les épis de blé, qui parviennent à rester inchangés dans leur étreinte, témoins silencieux d’un passé qui continue de nourrir le présent et, en même temps, parvient à éclairer même l’avenir incertain ; si nous nous souvenions qu’il y a un temps pour semer et un temps pour récolter et ne pas interférer dans le processus par lequel la graine germe, grandit et porte ses fruits, et que nous gardions à l’esprit qu’il y a un temps pour agir, mais il est là c’est aussi une période de « ne pas agir », jusqu’où pourrions-nous aller ?
Il y a une période d’inactivité qui est nécessaire pour que la graine pousse toute seule, sans l’intervention du « paysan », car il y a un événement qu’il ne peut déterminer : s’il dort ou s’il se lève. Une condition nécessaire à la maturation du fruit est donc l’inaction, sans forcer les temps de croissance.
Cette inactivité est remplie de cette action interne qui est l’attention et de cette action spirituelle qui est la patience. Le Maître Maçon est appelé au premier, à la vigilance de ceux qui doivent être prêts à saisir le moment où le fruit est mûr pour être récolté :
« Quand le fruit est mûr, envoyez immédiatement la faucille, car la récolte est arrivée. » Marc 4:26-29.
C’est une suggestion d’une manière de travailler qui est la non-action, soutenant un processus, accompagnant la maturation sans forcer son timing ; les épis pleins de grains mûriront et plieront la tête sous le poids, les épis vides conserveront leur aspect fier, mais ne porteront pas le fruit attendu.
Tableau 2e grade, détail : « le m. d p. est ……, qui signifie ……. symbolisé ici par un épi de blé auprès d’un cours d’eau… »
C’est aussi ce que nous enseigne la franc-maçonnerie : l’art fatigant de ne pas agir, de freiner notre impatience, de s’arracher à la logique de contrôle qui nous séduit tant, de s’abstenir de vouloir intervenir directement, empêchant la possibilité du la terre de porter du fruit dans sa propre mesure.
La confiance est la non-action qui permet à l’autre de trouver la force et la possibilité d’agir, ou plutôt de grandir, de devenir, d’être.
D’être lui-même le sujet de sa vie, pas nous pour lui et à sa place :
« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il produit beaucoup de fruits. » Jean 12:24-26
L’épi de maïs est un grand symbole : c’est la vie elle-même. C’était l’emblème d’Osiris, le dieu mort et ressuscité, et, dans l’Égypte ancienne, il représentait le cycle de la mort et de la renaissance. L’épi contient le grain sous une double forme, comme symbole qui nourrit, meurt et renaît.
St Jean l’Évangéliste et son aigle, XVIIe s., le Dominiquin, Musée et galerie de l’Université Bob Jones
J’invite le Frère à s’identifier à la logique de la graine, à partir du moment où il a pris conscience d’être venu dans ce monde pour laisser une marque, conscient que cette graine, si elle trouve le bon terrain, produira beaucoup de fruits.
Nous pouvons choisir de ne pas grandir, de vivre une existence qui est une mort lente. Nous avons ici deux formes de mort : la peur du changement de soi, qui nous fait rester seuls, et qui est la vraie mort, la stérilité ; l’acceptation du changement de soi, qui est au contraire la mort féconde de ceux qui, en choisissant de changer, s’ouvrent à la vie et portent du fruit
Selon la version de Platon, le royaume perdu d’Atlantide se situait au-delà des colonnes d’Hercule ; symboliquement, dépasser les colonnes d’Hercule peut signifier quitter l’impureté du monde matériel pour accéder au royaume supérieur de l’illumination.
John S. M. Ward rapporte que deux colonnes, Tat et Tattu, mentionnées dans les anciens papyrus du Livre des morts en Égypte, semblent avoir comme signification «en force» et «établir fermement». (La suite du travail de Solange Sudarskis sur les Colonnes)
Nous constatons que, depuis l’Antiquité et sous ses multiples facettes, l’ignorance a été l’un des obstacles les plus redoutables au progrès humain. Que ce soit sous la forme d’une absence de connaissances formelles, d’une résistance à la vérité ou d’un manque de pensée critique, cela se manifeste comme une ombre qui obscurcit le potentiel de l’humanité et perpétue l’injustice.
Voyons. L’absence de connaissances limite les possibilités de développement individuel et collectif. Sans accès à l’éducation et à l’information, les individus et les communautés entières voient leurs opportunités de croissance et de prospérité réduites de façon exponentielle. L’ignorance emprisonne les esprits, perpétue les cycles de pauvreté, d’inégalité et d’exclusion sociale.
À son tour, la résistance à la vérité est l’un des plus grands ennemis de la justice et de l’égalité. Nier la réalité, que ce soit pour des raisons idéologiques, religieuses ou personnelles, empêche la reconnaissance des problèmes et la recherche de solutions efficaces aux problèmes sociaux.
En fin de compte, le manque de pensée critique entrave le développement d’une société véritablement libre et démocratique. L’ignorance aveugle la raison, alimentant le fanatisme, les préjugés et l’intolérance. Sans la capacité de remettre en question, d’analyser et de se forger leur propre opinion, les individus deviennent des proies faciles à la manipulation et à la désinformation, essence des fameuses « fausses nouvelles ».
Nous constatons que, depuis l’Antiquité et sous ses multiples facettes, l’ignorance a été l’un des obstacles les plus redoutables au progrès humain. Que ce soit sous la forme d’une absence de connaissances formelles, d’une résistance à la vérité ou d’un manque de pensée critique, cela se manifeste comme une ombre qui obscurcit le potentiel de l’humanité et perpétue l’injustice. Play VideoReplayUnmute
Voyons. L’absence de connaissances limite les possibilités de développement individuel et collectif. Sans accès à l’éducation et à l’information, les individus et les communautés entières voient leurs opportunités de croissance et de prospérité réduites de façon exponentielle. L’ignorance emprisonne les esprits, perpétue les cycles de pauvreté, d’inégalité et d’exclusion sociale.
À son tour, la résistance à la vérité est l’un des plus grands ennemis de la justice et de l’égalité. Nier la réalité, que ce soit pour des raisons idéologiques, religieuses ou personnelles, empêche la reconnaissance des problèmes et la recherche de solutions efficaces aux problèmes sociaux.
En fin de compte, le manque de pensée critique entrave le développement d’une société véritablement libre et démocratique. L’ignorance aveugle la raison, alimentant le fanatisme, les préjugés et l’intolérance. Sans la capacité de remettre en question, d’analyser et de se forger leur propre opinion, les individus deviennent des proies faciles à la manipulation et à la désinformation, essence des fameuses « fausses nouvelles ».
La culture de la pensée critique, en encourageant le débat, la réflexion et la recherche de la vérité, et l’engagement en faveur de la vérité, guidés par la raison, l’éthique et le respect des droits de l’homme, sont des piliers fondamentaux pour construire une société plus juste et plus égalitaire, où chaque individu peut exercer pleinement et consciemment leur citoyenneté.
Il devient donc évident que la recherche incessante de connaissances est le chemin vers la liberté individuelle, l’autonomie et l’épanouissement personnel. Le résultat est que des individus moins ignorants sont capables de construire une société moins ignorante, qui à son tour est plus capable de prendre des décisions conscientes, de participer activement à la vie politique et de rechercher des solutions à ses problèmes.
Ignorance et éducation
Investir dans une éducation de qualité pour tous constitue donc une étape fondamentale pour briser les chaînes de l’ignorance et construire un avenir plus prometteur. L’éducation formelle, l’étude des sciences, de la philosophie, de l’histoire et des arts sont des outils puissants pour élargir la compréhension du monde et de l’humanité. L’éducation est la base du développement économique, de l’innovation et de la création d’opportunités pour tous. Une société instruite est plus prospère, plus démocratique et plus pacifique.
Cependant, les connaissances académiques ne suffisent pas, notamment parce que les investissements nécessaires risquent de ne pas se produire, car ils vont à l’encontre des intérêts de ceux dont le pouvoir émane précisément de l’ignorance du peuple. Nous devons aller plus loin, développer la pensée critique dans la société, la capacité de remettre en question, de rechercher la vérité et de discerner le bien du mal, afin que la lumière de la connaissance puisse dissiper les ombres de l’ignorance et éclairer la voie vers un avenir meilleur et prometteur. pour toute l’humanité.
Le château de Farcheville accueille deux jeux de type escape game qui offrent une nouvelle manière de visiter ce lieu historique. Le château de Farcheville se dévoile au grand public d’une manière originale avec le concept Tempus Game. Pascale Conetta, créatrice d’événements et Xavier Figeac, concepteur de jeux se sont associés pour créer des expériences mêlant leur passion pour le patrimoine, les énigmes et l’événementiel.
Le duo a conçu une collection d’escape games culturels (jeu d’évasion en anglais) en lien avec l’histoire et le cadre du château situé sur la commune de Bouville.
Les créateurs de Tempus Game : Pascale Conetta, créatrice d’événements et Xavier Figeac, concepteur de jeux.
A découvrir en septembre
Deux aventures d’immersion à l’époque médiévale sont proposées. « Le Secret des templiers » met à l’épreuve des équipes de 8 joueurs sur un parcours de 6 km à parcourir dans un temps limité de 2h30, rythmé par 16 énigmes à résoudre auprès d’un maître de jeu. « La Dame bleue » invite les participants à retrouver en moins de deux heures l’élixir de cette gardienne de source pure. Cette enquête est disponible sur devis au château de Farcheville via le site internet www.ladame-bleue.org.
Le Tempus Game La Dame bleue se déroule avec des comédiens.
Les prochaines dates disponibles pour retrouver le trésor des templiers au château de Farcheville sont le mercredi 11 septembre et le dimanche 22 septembre avec, pour chaque jour, 12 créneaux réservables pour des groupes de 8 personnes sur le site www.lesecretdestempliers.fr (66 euros par participant). Il y a possibilité d’être rattaché à un autre groupe si le nombre de joueurs inscrits est inférieur à 8.
Un des salons du château de Farcheville à découvrir dans le cadre des Tempus Game.
Dans le cadre de nos lectures estivales, nous avons choisi d’explorer Montségur roche tragique de Louis Gausen, une œuvre poignante et évocatrice qui nous plonge dans l’histoire tragique des Cathares.
Avant d’entrer dans la recension de l’ouvrage, nous dressons un tableau sous forme de rappel de l’histoire du pog et du Champ des Brûlés, une stèle qui semble en danger aujourd’hui.
Montségur, perché à 1207 mètres d’altitude dans les Pyrénées françaises, est un site imprégné d’histoire et de tragédie. Ce château, reconstruit en 1204 par Raymond de Péreille, est devenu un refuge pour les Cathares, une ‘’secte’’ chrétienne dissidente persécutée par l’Église catholique. Montségur est rapidement devenu le siège spirituel et militaire des Cathares jusqu’à sa chute en 1244. Entre 1243 et 1244, le château subit un siège de dix mois par les troupes royales françaises lors de la Croisade des Albigeois. Le 16 mars 1244, après une résistance acharnée, les défenseurs cathares se rendent. Plus de 200 Cathares, qui refusent de renier leur foi, sont brûlés vifs sur un bûcher collectif au pied du château. Cet endroit est connu sous le nom de Prats dels Crémats ou Champ des Brûlés.
La stèle de Prats dels Crémats
La stèle de Prats dels Crémats a été érigée pour commémorer cet événement tragique. Située à l’emplacement supposé du bûcher, la stèle est un symbole de résistance spirituelle et de sacrifice face à l’oppression religieuse. Un témoignage de la quête de liberté spirituelle.
Inaugurée au XXe siècle, elle attire chaque année des visiteurs venus du monde entier et des descendants des Cathares qui viennent rendre hommage aux victimes de cette tragédie historique. Cependant, des inquiétudes récentes ont émergé concernant la préservation de ce site mémoriel essentiel, faisant craindre pour sa protection et sa pérennité.
Montségur est également inscrit comme monument historique, soulignant son importance culturelle et patrimoniale pour la France et le monde.
La lecture de Montségur roche tragique, à la fois riche en détails historiques et empreinte de réflexion sur la tolérance et la persécution, promet de nous transporter au cœur des événements dramatiques qui se sont déroulés au château de Montségur. Que vous soyez passionné par l’histoire médiévale ou simplement en quête d’un récit captivant, cette note de lecture vous offrira un aperçu fascinant de ce livre remarquable.
Plongeons maintenant dans la lecture et l’analyse de l’ouvrage de Louis Gausen, une œuvre qui nous éclaire davantage sur cette période sombre de l’histoire.
Montségur est célèbre pour son château et son rôle crucial dans l’histoire des Cathares. Le nom Montségur provient du latin mons securus, signifiant colline sûre. Ce site est associé à la tragédie de la fin des Cathares., une secte chrétienne qui rejetait la hiérarchie et les sacrements de l’Église catholique romaine. Les premières traces d’occupation humaine à Montségur remontent à la Préhistoire. Cependant, c’est au XIIIe siècle que Montségur gagne en notoriété. En 1204, Raymond de Péreille, un seigneur local, décide de reconstruire le château en ruines pour en faire un refuge pour les Cathares, qui étaient persécutés par l’Église catholique. Le château devient rapidement un centre spirituel et stratégique pour les Cathares, abritant des religieux et des réfugiés.
Croix cathare, symbole de ralliement
Tout d’abord, revenons sur quelques définitions
Les Cathares, ou Bons Hommes et Bonnes Femmes comme ils se désignaient eux-mêmes, apparaissent en Europe, principalement en Italie et dans le sud de la France, entre le XIIe et le XIIIe siècle. Rejetant les doctrines et pratiques de l’Église catholique romaine, ils prônent un retour à une vie spirituelle plus simple et authentique, axée sur les enseignements de Jésus-Christ. Leur foi dualiste repose sur deux principes opposés : un Dieu bon, créateur du monde spirituel, et un dieu mauvais, créateur du monde matériel. Cette vision dualiste les conduit à une vie d’ascétisme strict, rejetant les biens matériels et les plaisirs terrestres.
Colombe cathare
Le Catharisme, ensemble des croyances et pratiques des Cathares
Il se caractérise par un dualisme marqué, un mode de vie austère, une critique virulente de l’Église catholique, une structure communautaire égalitaire et le consolamentum. Il est le rituel central de la foi cathare, servant à la purification spirituelle et considéré comme une forme de baptême. Unique et non répétable, ce sacrement est administré par l’imposition des mains, généralement par un parfait ou une parfaite (prêtre ou prêtresse cathare). Le consolamentum représente un baptême spirituel qui efface les péchés et confère le statut de parfait ou parfaite, engageant le récipiendaire à vivre selon les principes stricts du catharisme.
Le rituel pouvait être administré à tout moment de la vie, mais il était souvent donné aux mourants afin d’assurer leur salut. Une fois reçu, l’individu devait observer un mode de vie ascétique, renonçant aux biens matériels, au mariage, et souvent à la viande. Ce sacrement incarnait l’aspiration à une pureté spirituelle, marquée par une vie de simplicité et de renoncement aux plaisirs terrestres.
Le consolamentum n’était pas seulement un rite de passage spirituel, mais aussi une déclaration de foi et un engagement à suivre les enseignements cathares jusqu’à la mort. C’était un symbole de la résistance spirituelle des Cathares face aux persécutions de l’Église catholique romaine, qui considérait leurs pratiques comme hérétiques.
Rapidement répandu, surtout dans le Languedoc, le Catharisme attire l’attention et la répression de l’Église catholique, qui lance la Croisade des Albigeois pour éradiquer cette hérésie. Cette croisade, suivie de l’Inquisition, conduit à l’élimination presque totale des Cathares au XIIIe siècle.
Montségur roche tragique, le livre
Écrit par Louis Gausen et réédité en 1996 par Lacour/Rediviva*, l’ouvrage nous plonge dans les profondeurs du XIIIe siècle, au cœur des Pyrénées françaises, où se dresse le château de Montségur. Ce livre de 84 pages, vendu à 15 €, est une réimpression d’une œuvre originale datant de 1905, imprimée à Foix par Gadrat Ainé. À travers ses mots, Gausen nous conte la tragédie des Cathares, un peuple dont la foi les a menés à une fin déchirante.
L’histoire débute avec une introduction minutieuse du contexte géopolitique et religieux de l’époque. Les Cathares, en opposition au catholicisme romain, trouvent refuge à Montségur, un bastion de résistance ultime. Louis Gausen dépeint avec précision le siège qui commence en mai 1243, un événement marqué par la ténacité des assiégés et la brutalité des assaillants. Les descriptions des conditions de vie à Montségur sont à la fois poignantes et vivantes, nous faisant sentir la tension et la désolation de ces mois d’angoisse.
Le cœur du récit est la chute de Montségur en mars 1244. L’auteur nous fait vivre cette capitulation dramatique avec une empathie palpable. Les parfaits cathares, fervents dans leur foi, choisissent le martyre plutôt que la conversion forcée. Le bûcher collectif, où périssent plus de deux cents Cathares, est décrit avec une intensité qui transcende le simple fait historique pour devenir une scène de douleur et de courage inouïs.
L’auteur ne se contente pas de relater les événements; il nous invite à réfléchir sur les conséquences de cette tragédie. L’éradication des Cathares marque la fin d’un mouvement religieux, mais laisse une empreinte indélébile sur l’histoire de l’intolérance et de la persécution religieuse. Louis Gausen, par son écriture évocatrice, nous pousse à méditer sur les leçons à tirer de cette période sombre.
Son style est à la fois descriptif et analytique. Il utilise une multitude de sources historiques pour offrir une vision bien documentée des événements, tout en imprimant à son récit une vivacité qui captive le lecteur. Cependant, cette admiration pour les Cathares et sa condamnation des croisés apportent une légère teinte de partialité à son œuvre. La densité des détails historiques peut parfois rendre la lecture ardue, mais elle enrichit également la profondeur du récit.
L’auteur
Né à la fin du XIXe siècle, Louis Gausen est un historien et écrivain français, passionné par l’histoire médiévale et particulièrement celle des Cathares. Bien que les détails de sa vie soient peu connus, ses travaux, notamment Montségur roche tragique, témoignent de sa rigueur et de son engagement à éclairer cette période obscure de l’histoire. Son écriture est un pont entre le passé et le présent, une invitation à ne pas oublier les leçons du passé.
Ainsi, Montségur roche tragique est bien plus qu’un livre d’histoire. C’est une immersion dans une époque révolue, une méditation sur la foi et la persécution, et un hommage aux Cathares dont le sacrifice résonne encore aujourd’hui. Louis Gausen, par son talent de conteur, nous offre une œuvre intemporelle qui continue d’interpeller et d’émouvoir ses lecteurs.
Château de Peyrepertuse, vu de San Jordi
Vous dites châteaux cathares ?
Il est important de préciser que les châteaux dits « cathares » n’ont en réalité jamais été construits par les Cathares eux-mêmes. Ces forteresses, situées dans les Pyrénées, existaient déjà ou ont été érigées par d’autres pouvoirs. Les Cathares, persécutés par l’Église catholique, ont trouvé refuge dans ces édifices qui leur ont servi de lieux de défense et de sanctuaires temporaires. Ainsi, il serait plus exact de parler de châteaux pyrénéens occupés par les Cathares, plutôt que de châteaux cathares.
Quéribus
Les Cathares cherchaient des endroits isolés et fortifiés pour échapper à l’Inquisition et à la répression des autorités religieuses et royales. Les châteaux de Montségur, Peyrepertuse, Quéribus, et d’autres, bien que souvent associés au catharisme, étaient en fait des bastions construits par des seigneurs locaux ou sous l’autorité des rois de France pour des raisons stratégiques et militaires.
L’amalgame entre ces forteresses et les Cathares découle de l’histoire dramatique des sièges et des persécutions subies par ces derniers, mais historiquement, les Cathares n’ont jamais entrepris la construction de ces châteaux. Leur utilisation par les Cathares n’a fait qu’ajouter une dimension légendaire à ces monuments déjà marqués par une longue histoire militaire et féodale.
*La maison d’édition Lacour/Rediviva
Nichée à Nîmes et fondée par Jean-Paul Lacour, cette maison est un trésor de rééditions de livres anciens et rares. Son catalogue foisonne d’ouvrages de patrimoine régional et historique, avec un accent particulier sur le Languedoc-Roussillon. La mission de Lacour/Rediviva, depuis ses débuts, est de redonner vie à des œuvres oubliées, offrant ainsi aux lecteurs d’aujourd’hui l’opportunité de redécouvrir des textes précieux et parfois introuvables. Le nom Rediviva , signifiant réanimée ou renaissante, incarne parfaitement cette ambition de ressusciter le patrimoine littéraire et historique. Le catalogue de cette maison d’édition est aussi varié que fascinant, incluant des rééditions de livres anciens couvrant des domaines aussi divers que l’histoire, la littérature, la religion, la science, et la technique.
Elle propose également des ouvrages sur les traditions, les coutumes, la gastronomie et l’histoire locale, particulièrement du Languedoc-Roussillon, sans oublier des publications sur la généalogie, l’héraldique et la franc-maçonnerie, ainsi que des textes en langue occitane et des études sur la culture et l’histoire de l’Occitanie. Par son engagement culturel, Lacour/Rediviva joue un rôle capital dans la préservation de la mémoire collective, rendant accessible à un large public des milliers de livres rares et anciens, contribuant ainsi à l’enrichissement culturel et à la transmission du savoir.
Montségur roche tragique
Louis Gausen – Lacour/Rediviva,1996, réimp. éd. de 1905, 84 pages, 15 €
L’édition originale est disponible gratuitement sur BnF/Gallica
Les éditions Lacour Ollé, Nîmes, préfecture du département du Gard en région Occitanie
Je cite le commentaire : « …fonctionne au noir blanc, de manière générale, donc comme un bon Franc-maçon… celle là, je vais m’en souvenir, bien placée et criante de vérité…. ». Au risque de tomber dans la flatterie égotiste, je le remercie doublement, car son avis m’a inspiré cet article.
Après le solstice d’été, le soleil nous en fait voir de toutes les couleurs et il est bon de passer des moments de calme un peu dans la pénombre en se promenant sur notre pavé mosaïque virtuel loin de toutes les agitations.
Un temps de réflexion ou fonctionner « au noir blanc » devient une action personnelle profonde et non pas une démarche dictée par des habitudes comme fonctionne ce bon Franc-maçon cité dans le commentaire ci-dessus ou encore dans la vidéo ci-dessous: