Pierre Sainte-Victoire, nom de plume d’un jeune auteur, nous laisse au moins à penser que la région de coeur de l’auteur, attiré par la musique et l’histoire l’ayant conduit vers des études littéraires, est emplie de soleil. Ensoleillé tel pourrait être le qualificatif de ce beau-livre riche de nombreuses illustrations couleurs et visant à partager la passion de l’auteur pour Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791).
Se présentant telle une partition musicale – ouverture, actes et finale, l’auteur se pose la question d’un opéra maçonnique ou initiatique. Relatif à la franc-maçonnerie et qui a rapport à l’initiation, n’en doutons-pas.
Dès l’ouverture, Pierre Sainte-Victoire donne la conception de Die Zauberflöte (La Flûte enchantée), opéra chanté en allemand composé par « le divin Mozart » sur un livret d’Emanuel Schikaneder, en 1791. Une histoire est inspirée du recueil de contes de fées de Christophe Martin Wieland (1733-1813).
Mais c’est aussi tout le paysage et la vie maçonnique du « divin Mozart » que l’auteur nous dévoile en décrivant le contexte de l’époque en général, enrichi par les annexes, et celui de Vienne en particulier.
Connu aussi sous les surnoms de « Wolfi » ou de « Trazom », il a été admis comme Apprenti à la Loge de Vienne appelée Zur Wohltätigkeit (La Bienfaisance) le 14 décembre 1784 au sein de la Stricte Observance Templière et dont son père, Léopold, est devenu aussi maçon.
Pierre Sainte-Victoire nous fait découvrir la force du message de l’œuvre, sublimée par la musique, comprendre la puissance des symboles maçonniques pour entrer dans le sens profond de l’opéra.
Un succès fulgurant devant un public populaire où Tamino, prince égyptien, Papageno, oiseleur, la Reine de la nuit, les trois dames émissaires de la Reine de la nuit, Sarastro, grand-prêtre d’Isis et d’Osiris, les trois garçons, l’’Orateur, les trois prêtres et les trois esclaves en font encore aujourd’hui une œuvre toujours aussi mystérieuse, fascinante et inépuisable.