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Guilde des Blogueurs Maçonniques, 10 ans déjà… Joyeux anniversaire !

Souvenons-nous de cette histoire… c’était en 2014.

Le souvenir précieux de certaines sœurs nous permet de vous rappeler cette histoire qui fête cette année ses 10 ans. « L’affaire Noé Lamech » porte sur un différend entre deux blogueurs maçonniques : Gérard Plumecocq, dit Géplu, repreneur du Blog Maçonnique du célèbre Jiri Pragman, et Noé Lamech, fondateur de GADLU.info, un site Internet dédié à la franc-maçonnerie ayant pour vocation de partager des informations, des actualités, des réflexions et des documents liés à l’univers maçonnique.

Le conflit démarre lorsque Geplu, propétaire d’Hiram.be, constate que Noé Lamech propriétaire de GADLU.info fait l’usage sur son site de l’appellation « Blog Maçonnique », alors qu’il l’a déposé quelques mois plus tôt à l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Il ordonne donc à GADLU.info de retirer cette mention de son site ! Cela entraine un tollé de tous les blogueurs de France et de Navarre, qui y voient un abus de pouvoir et prennent fait et cause pour GADLU.info ! Une belle solidarité.

26/05/2014 : Déclaration officielle de la Guilde des Blogueurs Maçonniques

La Maçonne* publie une déclaration de soutien envers Noé Lamech, dont le blog GADLU.info est ensuite fermé, suite à l’attaque juridique dont il fait l’objet… La déclaration, émotive et solidaire, met en avant les valeurs de fraternité et d’engagement des blogueurs maçonniques, affirmant leur refus de céder aux pressions financières et d’abandonner leurs principes.

Les blogueurs maçonniques, unis malgré leurs désaccords, expriment leur désapprobation face à cette attaque tout en promettant de continuer à soutenir et à respecter la diversité d’opinions au sein de la communauté. La déclaration est également une invitation aux autres blogs maçonniques à relayer ce message pour manifester leur solidarité.

Pourquoi soutenir Noé Lamech de GADLU.info ?

Suite à la parution de la Déclaration Commune des Blogs maçonniques : « À nous les enfants de la Veuve ! », de la Guilde des Blogs Maçonniques, d’autres blogs rejoignent peu à peu la Guilde, pour soutenir Noé Lamech et son travail de plusieurs années sur le blog GADLU.info. Nous assistons même en juin 2018 à une première rencontre de la Guilde des Blogueurs Maçonniques

La liste des Blogs Maçonniques soutenant GADLU.info

L’article de 2014 inclut également une liste de blogs maçonniques, chacun avec son orientation et ses spécificités, reflétant la diversité de la franc-maçonnerie en ligne. Cette liste comprend des blogs créés depuis 2005, jusqu’aux plus récents, couvrant ainsi un large spectre de réflexions et de discussions sur la franc-maçonnerie.

Mais de qui parle-t-on ?

«… cherchez et vous trouverez… » Matthieu 7:7-11, il n’est pas dans la liste ci-dessous ! Et pour cause.

Parmi les blogs mentionnés, on retrouve : Bloc-notes de Jean-Laurent Turbet sur la franc-maçonnerie et les spiritualités/Blogger en Franc Maçonnerie/Compagnons & Compagnonnages/Coup d’œil en loge et au dehors/Freemasonry.fr/Humour des parvis/De l’art ou du maçon/De Midi à Minuit – mes pensées, avec ou sans tablier/La Maçonne/Myosotis du Dauphiné Savoie/Réflexions sur trois points/Sous la Voûte étoilée.

Ces blogs forment un réseau de partages et de soutien mutuel, renforçant l’idée de communauté au-delà des frontières et des obédiences maçonniques.

Évidemment, qui n’y est pas ?

Relisez ce texte d’avril 2015 sur Hiram.be intitulé « Non, je n’ai pas plagié monsieur Koch** », publié par Géplu qui commence par « Koch pète les plombs… »

…dans lequel, il est dit « Quant à l’affaire Noé Lamech, parlons-en ! Enfin l’occasion de mettre les choses au clair. Il y a tellement longtemps que j’ai cela sur le cœur… Un an… » [nous ne mettons point le lien car ce blog est payant et réservé aux abonnés !).

Puis «… frappez et l’on vous ouvrira la porte… » Matthieu 7:7-11, toujours dans La Bible Louis Segond

YouTube ; séquence ‘’happy birthday’’ des « Les tontons flingueurs » un film de gangsters de Georges Lautner, sorti en 1963

Et un bourre-pif, un !

Joyeux Anniversaire à la Guilde des Blogueurs Maçonniques !

Chers membres de la Guilde des Blogueurs Maçonniques, en cette occasion spéciale, nous souhaitons célébrer avec vous l’anniversaire de la Guilde ! Depuis ses débuts, vous avez su créer un espace de partage, de réflexion et de fraternité unique en son genre.

Votre engagement, votre passion et votre dévouement à la franc-maçonnerie ont permis de tisser des liens solides et de rassembler une communauté diversifiée et enrichissante. Chaque article, chaque discussion et chaque rencontre a contribué à faire de cette Guilde ce qu’elle est aujourd’hui : un phare de connaissances et de solidarité.

Un grand merci à tous pour votre travail inestimable et votre contribution à l’univers maçonnique. Très fraternellement. L’équipe 450.fm

*La Maçonne est le seul blog maçonnique dit « d’opinion » tenu par une franc-maçonne, il est consacré à la franc-maçonnerie en général et à l’initiation des femmes en particulier. Féministe, engagée, elle y propose diverses études sur tous sujets. Indépendant de toutes obédiences et courants maçonniques, vous n’y trouverez que l’opinion de sa seule auteure.

**François Koch était un journaliste français renommé, ayant couvert l’actualité judiciaire pour le magazine L’Express de 1988 à 2019. Spécialiste de la franc-maçonnerie, il est l’auteur de nombreux articles et enquêtes sur le sujet. En complément de ses contributions à L’Express, François Koch a animé le blog « La Lumière de L’Express », dédié aux affaires maçonniques. Son travail est reconnu pour sa rigueur et sa profondeur d’analyse. Il a marqué le journalisme judiciaire et a influencé le domaine par ses écrits.

Visite préfectorale chez les Compagnons du Tour de France

De notre confrère lepopulaire.fr

Le centre de formation des Compagnons du Tour de France a récemment reçu le préfet de la Haute-Vienne, François Pesneau, accompagné de Fabien Doucet, maire, Armand Labarre et Jean-Paul Chapelle, anciens présidents des Compagnons, en l’absence des dirigeants actuels.

Passant de l’atelier charpente à celui de la couverture, de la menuiserie à la maçonnerie, le préfet a posé des questions à Antoine Marot, le responsable pédagogique, et aux formateurs. Jules Prévost, l’un d’entre eux, lui a expliqué le principe du compagnonnage et Daniel Sionneau a conduit la délégation dans les ateliers de L’Outil en Main qui accueille les mercredis après-midi des jeunes de 9 à 15 ans pour les initier aux métiers manuels par des artisans ou ouvriers qualifiés, bénévoles à la retraite.

Le préfet a ensuite promis de revenir à la rentrée pour rencontrer des bénéficiaires de ce premier maillon de la filière professionnelle.

Puis Jean Parot, formateur en menuiserie, a invité l’assemblée à se rendre dans la salle de réunion pour présenter une surprise au préfet. Ce dernier avait trouvé, il y a quelques mois, dans les greniers de la préfecture, un buste de Marianne particulièrement défraîchi. A la fois empoussiérée, colorée outrageusement au crayon, ébréchée, avec des gravures sur le front et la joue dont une avec une croix gammée, la statue avait, semble-t-il, piètre allure.

Sollicités, les Compagnons se sont emparés de sa restauration. Quelques mois plus tard, les travaux des stagiaires en menuiserie, Marina, Clara et Alaim et toute l’équipe, ont redonné du lustre à ce buste.

Emu, le préfet a souligné qu’une place de choix serait trouvée pour cette Marianne à la préfecture.

Sur les traces d’un bodhisattva chrétien : L’énigmatique Maître Philippe de Lyon

Gérard Dupont nous plonge dans une exploration fascinante de la vie et des enseignements de Nizier Anthelme Philippe (1849-1905), parfois désigné comme Monsieur Philippe, Maître Philippe ou encore Maître Philippe de Lyon, un personnage à la fois mystérieux et éclairé.

Comparé à un bodhisattva chrétien, Philippe de Lyon est présenté comme un être sage et compatissant, entièrement dévoué à aider les autres sur le chemin de l’éveil. Gérard Dupont établit un parallèle captivant entre les enseignements spirituels de l’Orient et les actions du guérisseur lyonnais, élargissant ainsi notre compréhension de ce personnage énigmatique.

L’introduction de l’ouvrage de Gérard Dupont est une promesse de découvertes inédites. L’auteur se propose de combler les lacunes des précédentes biographies en offrant des éléments supplémentaires sur la dimension occulte et spirituelle de Maître Philippe. Il se tourne vers les concepts orientaux de réincarnation, de karma et de conscience éveillée pour éclairer la véritable nature de Philippe de Lyon. Ce rapprochement audacieux entre traditions occidentale et orientale apporte un souffle nouveau à la biographie de ce maître spirituel.

Gérard Dupont développe l’idée que Maître Philippe peut être vu comme un bodhisattva chrétien. Un bodhisattva est traditionnellement perçu comme un être dont la compassion et la sagesse sont telles qu’il consacre sa vie à aider les autres à atteindre l’illumination. En situant Philippe de Lyon dans ce cadre, l’auteur nous invite à redécouvrir les actions et les enseignements du maître sous une lumière nouvelle. La compassion, la guérison, et l’enseignement sont au cœur de sa mission, élevant ainsi son rôle au-delà du simple guérisseur pour en faire une figure spirituelle majeure.

L’auteur met en lumière la profondeur de la conscience éveillée de Maître Philippe. Il ne s’agit pas seulement de ses capacités de guérison, mais de sa compréhension profonde des lois universelles et de sa capacité à transcender les limitations humaines. L’éveil de Philippe de Lyon est présenté comme une transformation intérieure majeure qui lui permet de guider ses disciples avec une sagesse inégalée.

Les guérisons de Maître Philippe sont un aspect central de son héritage. Dupont nous offre des récits détaillés et souvent émouvants des interventions miraculeuses de Philippe. Ces récits ne sont pas seulement des témoignages de ses capacités extraordinaires, mais aussi des preuves de sa compassion infinie et de son désir profond d’alléger les souffrances humaines. Ces guérisons sont analysées sous l’angle de la spiritualité, illustrant comment Philippe utilisait ses dons pour servir un but supérieur.

L’auteur explore la notion de non-dualité dans les enseignements de Maître Philippe, soulignant comment il voyait au-delà des apparences et percevait l’unité fondamentale de toute chose. Cette vision non-dualiste est essentielle pour comprendre la profondeur de ses enseignements et la manière dont il abordait la guérison et l’éveil spirituel. Dupont nous guide à travers cette perspective, montrant comment Philippe de Lyon incarnait cette sagesse dans sa vie quotidienne.

Le chapitre « Ce qu’ils ont dit de lui » rassemble les témoignages et les éloges de ceux qui ont connu ou étudié Maître Philippe. Les paroles de ses disciples et des observateurs contemporains offrent un aperçu précieux de l’impact profond qu’il a eu sur ceux qui l’ont rencontré. Ces témoignages, du curé d’Ars à Philippe Encausse en passant par Papus, Marc Haven ou encore Jean Bricaud, renforcent l’image d’un être exceptionnel, dont la sagesse et la compassion continuent d’inspirer.

Gérard Dupont conclut son ouvrage par une réflexion sur la légende de Tchenrézi, le bodhisattva de la compassion dans le bouddhisme tibétain. En rapprochant cette figure mythique de Maître Philippe, l’auteur élargit notre compréhension de l’héritage spirituel de Philippe et de son rôle en tant que guide spirituel universel.

La bibliographie proposée est une ressource précieuse pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance de Maître Philippe et de ses enseignements. Bien que non exhaustive, elle offre une sélection d’ouvrages essentiels pour continuer l’exploration de ce personnage fascinant.

Finalement, Gérard Dupont nous invite à suivre les traces de Maître Philippe. L’auteur souligne que l’étude de la vie et des enseignements de Philippe de Lyon n’est pas seulement un voyage intellectuel, mais une quête spirituelle qui peut transformer notre propre vie. En nous incitant à dépasser nos limitations et à embrasser la sagesse de Philippe, Gérard Dupont fait de ce livre, qu’il enrichit de ses dessins, un véritable guide spirituel pour les chercheurs modernes.

Le Maître Philippe de Lyon-Un bodhisattva chrétien

Gérard Dupont Le Mercure Dauphinois, Coll. « Autour de Maître Philippe », 2024, 112 pages, 14,50 €  

La Loge Euclid honore les 10 meilleurs élèves de la promotion 2024 du lycée Hasbrouck Heights

De notre confrère des USA tapinto.net

Les francs-maçons de la loge Euclid #136 ont organisé leur 38e cérémonie annuelle de remise des prix des universitaires, honorant les 10 meilleurs diplômés de la promotion 2024 du lycée Hasbrouck Heights. 

Célébrés lors de cet événement par leur famille, leurs amis, les francs-maçons et les dirigeants de la communauté, les élèves ont été honorés pour leurs réalisations exemplaires, les plaçant en tête de leur classe. Parmi les dignitaires récompensés figuraient le maire Ron Kistner et son épouse Marie, Joseph Mastropietro, le directeur de l’école secondaire Hasbrouck Heights, la directrice de la bibliothèque Hasbrouck Heights Mimi Hui et la présidente du conseil d’administration de la bibliothèque Marlene Verastro.

De plus, plusieurs des enseignants de l’année du district étaient présents : Maria Squillace, Amanda Minervini et Jennifer Martello.

Jean Valentin, maître de la loge, a évoqué la tradition annuelle de bourses d’études d’Euclide.

« La franc-maçonnerie nous rappelle la nécessité de tendre la main à la communauté dans laquelle nous résidons en apportant notre aide fraternelle », a-t-il déclaré.

« Quand je vous regarde, je sais que vous êtes destinés à de grandes choses. Vous devriez être fiers de vos réalisations et comprendre que votre nouveau voyage ne fait que commencer », a déclaré Robert Bothe, DWA, frère, aux seniors. « Utilisez les connaissances que vous avez acquises pour vous guider dans la prochaine étape de votre vie. »

Bothe et frère Quentin LaLama ont annoncé les noms des étudiants et leur ont remis leurs certificats et récompenses.

Les lauréats de la bourse étaient :

Sribhavya Adusumilli

Isabelle Fede

Paulina Dávila Betancur

Brianna Molina

Evan DeCicco

Elliot Eddy

Anna Lisse Vasquez

Shantal Urgiles

Aniqa Taher

Reva Belé

À lire :  Les diplômés de la promotion 2024 du lycée Hasbrouck Heights se rappellent qu’ils seront toujours des aviateurs

Lire :  Hasbrouck Heights BOE honore les enseignants de l’année 2024

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Les chartes des Loges du Liban révoquées par le Directeur Général du District de Columbia

De notre confrère freemasonsfordummies.blogspot – par Christopher Hodapp

Le Grand Maître MW Jacob M. Bressman de la Grande Loge du District de Columbia a saisi les chartes de ses trois loges au Liban, pays du Moyen-Orient. La décision officielle n° 2024-4, émise le 24 juin, révoque les chartes de la Loge Phoenix n° 1001, de la Loge Cadmus n° 1002 et de la Loge Cedrus Libani n° 1003, toutes situées à Beyrouth, au Liban.

La décision stipule :

« J’ai remarqué que la Loge Phoenix n° 1001, la Loge Cadmus n° 1002 et la Loge Cedrus Libani n° 1003 ont toutes LES TROIS démontré une incapacité à travailler ensemble dans une communion fraternelle. CES désaccordS Justifient notre action QUI PERDURERA TANT QUE CES LOGES NE SAISIRONT PAS D’AUTRES NOUVELLES OCCASIONS POUR REMÉDIER A CES PROBLÈMES … 

 [Ces loges sont désormais] interdites de tenir toutes communications, d’effectuer des visites dans d’autres loges et de participer à toute activité maçonnique – y compris tous les organismes annexes – tenue dans cette juridiction ou dans toute autre juridiction du monde, jusqu’à ce que cette question soit correctement résolue.

La décision précise dans ce cas que les membres de ces trois loges qui sont en règle « continuent de jouir de leurs privilèges et droits individuels en tant que francs-maçons de cette juridiction ».

Pour un pays relativement petit, la Franc-Maçonnerie a connu une histoire chaotique au Liban. En 1999, les auteurs Kent Henderson et Tony Pope ont rapporté dans leur livre indispensable, Freemasonry Universal, qu’il y avait au moins 18 grandes loges en activité au Liban à cette époque ; plusieurs n’avaient qu’une seule loge et un grand maître « nommé à vie ».

Les grandes loges d’Écosse, de New York et de la Grande Loge Nationale Française (GLNF) ont toutes eu des loges régulièrement agréées dans ce pays pendant des décennies. La première loge écossaise dans la région a été agréée en 1861, à l’époque où la région s’appelait Grande Syrie, et les loges écossaises ont prospéré pendant la période de l’Empire ottoman. La GL d’Écosse a formé sa propre Grande Loge de District du Liban en 2012. New York a établi ses premières loges au Liban en 1924 et a créé sa propre Grande Loge de District de Syrie-Liban en 1955.

L’entrée de la GLofDC au Liban est un événement récent. Je crois qu’ils y ont fondé leurs deux premières loges en 2017, ce qui s’est transformé en une controverse majeure qui a conduit New York, l’Écosse et DC à échanger des accusations et à mettre fin aux relations fraternelles pendant quelques années.

Pour compliquer encore davantage ce mélange, trois des
loges agréées du Liban de la Grande Loge de New York ont ​​demandé à former leur propre grande loge.  Une charte à cet effet a été signée et émise par la Grande Loge de la F&AM de l’État de New York le 24 octobre 2018,  créant ainsi la  Grande Loge de la F&AM du Liban 

Il convient de souligner à ceux qui ne connaissent pas la géographie du pays que le Liban se situe juste à l’ouest de la Syrie et au nord d’Israël, à côté du plateau du Golan. Les attaques croissantes du Hezbollah contre Israël depuis l’autre côté de la frontière risquent d’intensifier la guerre au Liban plus tôt que prévu. C’est un pays complexe, avec une population très diversifiée et une histoire de bouleversements violents depuis son accession à l’indépendance après la Seconde Guerre mondiale. Aussi désespérément nécessaire que soit le message de tolérance, de coopération, de bienveillance universelle et de fraternité de la franc-maçonnerie dans cette région du monde, les réalités des conflits humains ne sont pas toujours aussi faciles à traiter avec le ciment de l’amour fraternel.

« C’est une machination de la franc-maçonnerie » : le détenu affirme être persécuté par les Francs-maçons

De notre confrère midilibre.fr – Par Florence Guilhem

Le détenu qui se dit persécuté avait frappé un agent pénitentiaire.

En détention à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone, Kamel était présenté devant le tribunal correctionnel de Montpellier, le 26 juillet dernier, pour des faits de violence à l’encontre d’un surveillant. Dans l’attente de son jugement, il a été placé dans l’unité médico-psychiatrique de la maison d’arrêt.

Père de deux enfants qu’il ne voit plus, Kamel paraît absent sur le banc des prévenus pendant que la présidente du tribunal relate les faits qui lui sont reprochés, commis à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone le 8 juin dernier : « violence sur un agent de l’administration pénitentiaire », « outrages à une personne dépositaire de l’autorité publique », dont un à caractère racial, et « dégradation ou détérioration de bien ». Avant de lui rendre la parole pour qu’il s’explique.

« Je suis percuté par eux »

Interpellé, l’homme s’agite et répond tout à trac : « C’est une machination de la franc-maçonnerie de Nîmes. Cela fait quelque temps qu’elle est derrière moi. Je suis tellement persécuté par eux que j’ai déjà tenté de me suicider plusieurs fois. Je n’en peux plus. »

Affichant 10 mentions sur son casier judiciaire pour de la vente illégale de tabac, de stupéfiants, outrages et violences, sa dernière condamnation pour menaces de mort sur son ex-concubine l’a conduit tout droit à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone, « où je suis traqué comme un animal », se plaint-il.

Séjour en psychiatrie

Placé un temps en séjour psychiatrique à l’hôpital La Colombière, cette prise en charge ne semble avoir eu aucun effet d’apaisement sur lui. Le 6 juin, il se fait frapper par cinq codétenus et voler ses affaires. « Personne ne fait rien », se désespère-t-il. Alors, le 8 juin, sans raison apparente, il s’en est pris à un surveillant de prison, sans entraîner toutefois une incapacité de travail, et a tenu des propos à caractère racial à l’encontre d’un autre.

« J’étais quelqu’un de normal avant, mais j’ai fait des projets qui allaient à l’encontre de leurs projets. Vous voyez de qui je parle ? Les francs-maçons bien sûr. Vous savez qu’ils veulent remodeler la terre via un logiciel israélien, Pegasus. Je crains pour ma vie. Pouvez-vous appeler la prison s’il vous plaît pour qu’on me laisse tranquille ? », implore-t-il.

« On marche sur la tête »

Pour la représentante du ministère public, une expertise psychiatrique s’impose, mais dans la mesure où les résultats ne seront pas communiqués avant le 14 août, date de la libération du détenu, elle demande son maintien en détention. « Depuis le 6 juin, date à laquelle il a été violenté, on a fait quoi pour ce monsieur ? Rien, et on va le maintenir en prison parce que son expertise psychiatrique ne sera pas prête avant sa libération. On marche sur la tête », s’insurge l’avocate qui le défend.

Et de demander pour son client une obligation de soins et un contrôle judiciaire à sa sortie de prison. Après délibération du tribunal, le jugement est tombé : Kamel est maintenu en détention. Il sera placé dans le centre médico-psychiatrique de la maison d’arrêt avant d’être de nouveau présenté devant le tribunal correctionnel le 23 août prochain.

Esprit olympique et quête maçonnique : Vers une fraternité universelle ?

Le numéro 18 des Cahiers de l’Alliance – Revue d’études & recherche maçonniques,intitulé « Résonnances olympiques – que la paix règne sur la terre ! », s’inscrit dans une tradition d’exploration thématique riche et dense, en s’inspirant de l’actualité olympique pour tisser un lien entre les pratiques sportives et les rites initiatiques de la franc-maçonnerie.

Cet ouvrage collectif, publié par les Éditions Numérilivre, rassemble les réflexions de divers auteurs bien établis, tels qu’Annick Drogou, Jean Dumonteil, Gaston-Paul Effa, Pierre Pelle Le Croisa, et François-Xavier Tassel, entre autres. En 120 pages, au prix de 20 euros, cette revue offre une plongée profonde dans les valeurs partagées de l’ascèse, du dépassement de soi et de la quête de paix.

Pierre Lucet

Pierre Lucet, Grand Maître de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française, ouvre ce numéro avec un avant-propos qui pose les fondations de la réflexion sur les « Résonnances olympiques ». Jean Dumonteil, directeur de la rédaction, dans son article « Que la paix règne sur la terre ! », introduit la thématique en soulignant l’idéal pacifiste inhérent aux jeux olympiques, un idéal qui fait écho aux aspirations spirituelles et humanistes de la franc-maçonnerie.

Jean Dumonteil revient plus tard dans le numéro avec « Miroir olympique, force des rites et langages des corps », où il approfondit l’analyse des rites sportifs comme métaphore des rites maçonniques, explorant les langages corporels et leur capacité à exprimer des vérités profondes.

Annick Drogou, agrégée de Grammaire, nous transporte aux origines des jeux avec « Jeux antiques. Les dieux du stade », une exploration érudite des pratiques sportives dans l’Antiquité, mettant en lumière les liens entre les athlètes antiques et les idéaux divins qu’ils représentaient. Cette plongée historique souligne le caractère sacré et initiatique des compétitions antiques, une dimension souvent perdue dans les manifestations contemporaines.

Pierre Pelle Le Croisa, dans « De la compétition à l’élitisme, le piège des mots », nous invite à réfléchir sur la sémantique du sport moderne et sur la manière dont les mots peuvent piéger l’esprit, détournant les nobles idéaux de la compétition vers un élitisme excluant et potentiellement destructeur.

Les Golfleurs de Charles Lees

Gaston-Paul Effa et Jean-René Dalle se penchent sur le golf, chacun à sa manière. Gaston-Paul Effa, dans « Le golf comme exercice spirituel », propose une méditation sur ce sport comme pratique spirituelle, tandis que Jean-René Dalle, dans « La symbolique du jeu de golf », décrypte les symboles et les significations cachées derrière les gestes et les règles de ce jeu.

Picto JO escrime

Sir William St Clair de Rosslin de George Chalmers

Bruno Alberro, avec « À la fin de l’envoi, je touche… ! », offre une réflexion littéraire et poétique sur la finalité et le sens des pratiques sportives, notamment l’escrime, cherchant à atteindre une forme de vérité ou de révélation au terme de l’effort. François-Xavier Tassel, dans « La Franc-maçonnerie est-elle un sport olympique ? », pose une question provocatrice et explore les analogies entre l’engagement maçonnique et l’esprit olympique, soulignant les valeurs communes de discipline, de fraternité et de quête de perfection.

Enfin, Francis Bardot, à l’occasion de son Jubilé maçonnique, clôture ce numéro avec une contribution hors sommaire, « La Franc-maçonnerie initiatique de Tradition », où il expose une vision détaillée de la franc-maçonnerie traditionnelle. Il nous plonge dans une réflexion profonde sur les racines, les valeurs et les aspirations de la franc-maçonnerie, en soulignant son rôle essentiel dans la quête de lumière et de vérité. Le texte s’ouvre sur une contextualisation historique, rappelant la fondation de la loge Thébah en 1901, une des pierres angulaires de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.

L’auteur est présenté comme un conseiller en spiritualité auprès du Grand Maître de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française et un auteur prolifique ayant contribué à plusieurs numéros des Cahiers de l’Alliance. Ses écrits abordent des thèmes variés comme l’humanisme, la crise de l’identité, la foi, la raison, la fraternité et l’honneur, montrant son engagement profond dans la réflexion maçonnique.

L’Alliance, les Maisons des Rites

Francis Bardot commence par évoquer son propre parcours initiatique, remontant à cinquante ans lors de sa première initiation dans la Loge Thébah. Cette expérience personnelle sert de tremplin pour une exploration plus vaste des enseignements maçonniques, en mettant en avant la recherche de la Lumière, non pas comme un objectif tangible, mais comme une quête éternelle qui transcende les limites humaines. La Lumière évoquée ici n’est pas simplement une illumination physique, mais une métaphore pour la sagesse, l’amour et l’harmonie universelle.

L’auteur emploie des dialogues maçonniques pour illustrer la nature de cette quête. Les échanges entre le vénérable maître et le premier surveillant montrent que la Lumière se trouve dans le temple de la Pensée et se recherche à travers l’étude de la Nature, l’observation des phénomènes et l’introspection. Cette quête est infinie et nécessite une ouverture d’esprit et une volonté de comprendre au-delà des apparences.

Francis Bardot insiste sur la dimension fraternelle et humaniste de la franc-maçonnerie. Il rappelle que cette institution spirituelle et humaniste rassemble les frères et sœurs au-delà des Grandes Loges institutionnelles, créant une « Grande Loge invisible » où règne la solidarité et la fraternité universelle. Cette fraternité est essentielle pour progresser sur le chemin de la connaissance de soi et du monde.

Francis Bardot mélange des réflexions poétiques et philosophiques, créant une atmosphère contemplative et inspirante. Il cite des figures historiques et spirituelles comme Gandhi pour renforcer son message de transformation personnelle et collective. Cette transformation est vue comme un devoir pour chaque maçon, de devenir le changement qu’il souhaite voir dans le monde, en alignant son être avec le rythme universel.

L’auteur clôt son article en évoquant l’importance de la tradition initiatique maçonnique, qui demeure une source inépuisable de sagesse et de guidance pour ceux qui cherchent à comprendre les mystères de la vie et à trouver leur place dans le monde. La franc-maçonnerie, selon lui, n’est pas seulement une institution, mais un chemin de vie qui encourage la croissance personnelle, la fraternité et la quête incessante de la vérité et de la lumière.

À plus d’un titre , l’article de Francis Bardot est intéressant pour tout franc-maçon ou chercheur spirituel, offrant une perspective enrichissante sur les valeurs fondamentales de la Franc-maçonnerie initiatique et son rôle dans le développement personnel et collectif.

« À l’issue de cette intervention, Roger Dachez, éminent historien de la franc-maçonnerie, a résumé parfaitement le sentiment général des participants le remerciant d’avoir donné à voir cette « Grande Loge invisible » qui réunit les Frères et les sœurs au-delà des grandes loges institutionnelles. »

Les Cahiers de l’Alliance n°18 s’imposent comme une lecture essentielle pour quiconque s’intéresse aux intersections entre sport, spiritualité et franc-maçonnerie. À travers une diversité d’approches et de styles, les auteurs réussissent à capturer l’esprit olympique dans toute sa complexité et sa profondeur, tout en l’alignant avec les principes et les aspirations de la franc-maçonnerie. Ce numéro est une célébration de la paix, du dépassement de soi et de l’unité à travers des pratiques apparemment disparates mais fondamentalement connectées par leur quête commune de transcendance et de vérité.

Cahiers de l’Alliance N°18 Revue d’études & recherche maçonniques

Résonnances Olympiques – « que la paix règne sur la terre ! »

Collectif – Éditions Numérilivre, 2024, 120 pages, 20 €

Les Éditions Numérilivre/Esophoros.

La 4e de couverture

08/08/24 : L’enseignante Michèle Vianès fait son entrée au Collège Maçonnique !

Dans le cadre des Entretiens d’Été du Collège sur « Quelle modernité pour les Vertus ? », la militante et enseignante Michèle Vianès entre au Collège.

Avec « Combattre pour les Droits des Femmes ou la Persévérance en action », ce remarquable sujet augure d’une belle planche !

Dans les méandres du temps, lorsque l’aube s’éveille et que le crépuscule murmure, s’érige une lutte intemporelle, celle de la dignité et de l’égalité. C’est un combat sans fin, gravé dans l’étoffe même de notre humanité. Cette lutte n’est pas seulement un cri pour la justice, mais un hymne à la persévérance, une ode aux femmes qui, au fil des âges, ont forgé des chemins là où il n’y avait que des barrières.

Tel un phénix renaissant de ses cendres, la quête des droits des femmes symbolise la force de l’âme humaine, une force qui refuse de se plier aux chaînes de l’oppression. Chaque pas en avant est une danse de courage, chaque parole prononcée, un écho de résilience. À travers les tempêtes de l’injustice et les vents contraires de la discrimination, ces femmes ont persisté, ont défié l’inévitable et ont sculpté des destins dignes de légendes.

Leur persévérance est une flamme ardente, illuminant les sombres recoins de l’ignorance et de la haine. Elles sont les héroïnes silencieuses, les guerrières aux armes invisibles, dont les épées sont faites de mots et de volonté, et dont les boucliers sont tissés de solidarité et d’amour. C’est un combat où les victoires se mesurent non pas en trophées mais en vies changées, en cœurs guéris, en sociétés transformées.

Ainsi, le combat pour les droits des femmes n’est pas un simple chapitre de l’histoire humaine, mais l’écriture constante d’un poème épique. C’est la persévérance en action, une mélodie continue d’espérance et de détermination, résonnant à travers les générations. C’est la preuve vivante que, même face à l’adversité la plus implacable, l’esprit humain peut s’élever, briller et triompher.

En ce sens, combattre pour les droits des femmes n’est pas seulement une nécessité morale, c’est une célébration de la persévérance humaine, une histoire de courage indomptable et de foi inébranlable en un avenir où chacun, quelle que soit son identité, peut marcher librement sous les cieux d’une égalité conquise.

Le message du Collège…

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques a révélé de nombreuses figures féminines, telles qu’Olympe de Gouges, Simone Weil, Christine de Pisan et bien d’autres, connues ou inconnues, symbolisant le lent et difficile chemin vers l’émancipation des femmes au fil du temps.

Dans l’histoire de l’humanité, les femmes ont souvent été la part oubliée. Leur histoire est un long et lent combat pour l’égalité, la parité, l’autonomie, l’émancipation, et finalement, la dignité.

Rappelons-nous de Kallipáteira de Rhodes, au Ve siècle avant notre ère, qui se battait déjà pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Pourtant, de tout temps jusqu’à nos jours, des femmes ont présidé aux destinées des peuples, mais les stéréotypes persistent. Il a fallu de la constance, de l’obstination, de la patience et de la ténacité pour faire évoluer les droits des femmes. C’est la Persévérance en action. Françoise Carer disait :

« Une femme est une femme libre, qui a des droits, qui les connaît et qui les fait valoir. C’est une femme qui ose être ce qu’elle a le droit ou le désir d’être, une femme qui connaît son devoir de Liberté. C’est une femme qui s’engage .»

Michèle Vianès

Michèle Vianès, la bio

Michèle Vianès est une militante infatigable pour les droits des femmes et la laïcité. Enseignante de formation, elle préside l’association Regards de Femmes depuis sa création en 1998. Cette association, reconnue d’intérêt général, est une ONG dotée d’un statut consultatif auprès du Comité économique et social de l’ONU et agit pour la parité politique et professionnelle tout en luttant contre toutes les formes de violences faites aux femmes, qu’elles soient économiques, psychologiques, physiques ou sexuelles. Michèle Vianès est également une figure médiatique et intellectuelle, chroniqueuse sur Sud Radio, et auteure de plusieurs essais et articles notables.

« Une des raisons pour lesquelles Regards de Femmes travaille depuis près de 10 ans avec l’OIF, c’est que nous avons toujours trouvé à tous les niveaux une écoute ainsi que des propositions de solutions et des actions communes. »

Thématiques et engagements

L’engagement de Michèle Vianès se caractérise par une constance et une ténacité remarquables dans le combat pour les droits des femmes. Elle se distingue par son insistance sur l’universalité des droits humains, rejetant tout relativisme culturel qui pourrait justifier les inégalités. Son travail se concentre sur la parité, la lutte contre les violences faites aux femmes, et la déconstruction des stéréotypes de genre. Vianès est également impliquée dans la promotion de la laïcité, qu’elle considère comme un fondement essentiel de l’égalité et de la liberté.

Publications et contributions intellectuelles

Parmi les œuvres majeures de Michèle Vianès, on trouve « Un voile sur la République » (Stock, 2004), où elle examine l’impact du voile islamique sur la laïcité française, et Les Islamistes en manœuvre-Silence on manipule (Ed. Hors commerce, 2004), une analyse des stratégies des islamistes pour influencer les politiques publiques. Dans Les 10 mots qui font la France (Ensemble-multimedia, 2007), Michèle Vianès explore les concepts fondamentaux qui définissent l’identité française contemporaine.

Vision et philosophie

Michèle Vianès défend une vision de la femme libre, émancipée, et engagée dans la société. Elle considère qu’une femme libre est celle qui connaît ses droits et les fait valoir, et qui ose être ce qu’elle a le droit ou le désir d’être. Pour Vianès, l’engagement des femmes dans la société est un devoir de liberté, et c’est par cet engagement que les femmes peuvent véritablement s’émanciper et participer pleinement à l’humanité tout entière.

Regards de femmes

Réflexion sur les vertus féminines

Dans ses réflexions sur les vertus féminines, Michèle Vianès met en avant des figures historiques emblématiques telles que Olympe de Gouges, Simone Weil, et Christine de Pisan. Elle souligne l’importance de la persévérance, de la patience, et de la ténacité dans le combat pour les droits des femmes. Pour Vianès, ces vertus sont essentielles non seulement pour l’émancipation des femmes, mais aussi pour la construction d’une société plus juste et égalitaire.

Michèle Vianès est une figure essentielle du féminisme contemporain, dont les actions et les écrits contribuent de manière significative à la lutte pour les droits des femmes et la promotion de la laïcité. Son travail inlassable pour la parité et contre les violences faites aux femmes, ainsi que sa réflexion profonde sur les vertus féminines, font d’elle une voix puissante et inspirante dans le paysage intellectuel et militant actuel.

Les modérateurs :

Sylvie Beugnet : Chef de projet Prévention, Santé, Sécurité chez ENEDIS Hauts de France ; ambassadrice du Réseau Énergie Mixité chez EDF Hauts de France ; membre de la Commission Droits des Femmes de la Grande Loge Féminine de France

Joël Gregogna : Avocat honoraire ; écrivain, scénariste, peintre ; directeur de collection chez Numérilivre ; ancien 1er Grand Maître adjoint de la Grande Loge de France.

Les organisateurs :

Alain-Noël Dubart : Ancien Grand Maître de la Grande Loge de France

Marie-Thérèse Besson : Ancienne Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France

La suite du programme estival

Jeudi 15 août : Transhumances d’été ; jeudi 22 août, toujours à 19h30 : Christophe Richard avec « La bienveillance Bouddhiste »

Infos pratiques

Le Collège Maçonnique – Les Entretiens d’Été du Collège/Jeudi 8 août 2024 à 19h30

Toutes les conférences sont gratuites, ouvertes à tous, enregistrées et disponibles gratuitement sur le site du Collège Maçonnique/Lien Zoom.

4 août : Fin des privilèges, réalité d’hier et d’aujourd’hui ?

La Grande Loge Mixte Universelle tient à commémorer la nuit du 4 aout 1789 où les représentants des Etats Généraux, après avoir décidé de se transformer en Assemblée Constituante et conscients qu’ils répondaient à l’attente du peuple, votèrent l’abolition de tous les privilèges qu’au fil du temps la noblesse et le régime féodal avaient institués.

Par ce vote, ils mettaient fin à l’ancien régime et inauguraient une ère de liberté et de progrès que la mise en place de la République allait confirmer. 18 jours après ce vote historique, ces mêmes constituants votaient la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen.

Certes l’applications de ces principes n’allait pas se faire sans que des luttes sociales s’engagent pour y parvenir, mais une voie était ouverte qui n’allait plus se refermer.

Nous autres, Franc-Maçonnes et Francs-Maçons avons la modestie de reconnaitre que les Loges de l’époque, composées tant d’aristocrates, que de bourgeois, ne prirent pas position sur ces événements. Pour autant de nombreux Frères siégeaient parmi les constituants et œuvrèrent pour promouvoir ces acquis de liberté et d’égalité.

Depuis ce 4 aout 1789, 235 ans se sont écoulées.

Un chemin considérable a été parcouru pour plus de liberté, d’égalité, de justice et de fraternité mais force est de constater que beaucoup reste à faire. Pire depuis quelques décennies un processus inquiétant s’est engagé. La République n’assure plus sa promesse de progrès sociale et de plus en plus de citoyens et de citoyennes peinent à en reconnaitre les principes. Les inégalités progressent, dans nos pays développés, le nombre de pauvres ne cesse de progresser, dans de nombreux endroits les droits des femmes reculent et globalement dans les pays riches, une classe de privilégiés, s’arroge le droit de disposer des ressources de la planète au risque d’un désastre climatique et environnemental dont les plus pauvres seront les premières victimes.

Alors, plus que jamais, le travail entrepris le 4 août 1789 doit être remis en chantier et le courage et la clairvoyance de nos ainés doit nous servir d’exemple.

Bernard Dekoker-Suarez
Grand Maitre de la Grande Loge Mixte Universelle

Dessin de François Morel : « La Fraternelle des chefs de gare »

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Notre Frère Morel nous gratifie cette semaine d’un dessin humoristique qui nous parle des Fraternelles… et surtout d’une en particulier. Nous présentons d’ores et déjà toutes nos excuses à tous nos Frères et Sœurs qui travaillent pour les compagnies de chemin de fer.