Accueil Blog Page 164

Ils m’ont obligé à devenir franc-maçon

Du site camerounweb.com

La Rédaction sélectionne régulièrement des articles issus de sites complotistes ou antimaçonniques. Cette semaine, notre choix s’est porté sur un influenceur Internet particulièrement gratiné. Nous vous laissons juge…

Dans une publication, l’entrepreneur camerounais, Dr Claudel Noubissie dévoile les propositions qu’il a eues au Cameroun, afin de rejoindre la grande loge maçonnique du pays.

Dans un de ses ouvrages, feu Dr Ateba Eyene affirmait que le Cameroun est l’un des pays où il y avait trop de sectes. Des loges et des sectes friandes de sacrifices humains et qui recrutent de plus en plus de jeunes.

Dr Noubissie vient de confirmer cette information dans sa publication ci-dessous:

« J’ai décidé d’avouer ce secret aujourd’hui parce que ça me fait trop de peines quand je vois beaucoup de jeunes vivre la même chose que moi. Lorsque je commençais la Startup Academy en février 2016, j’ai été en contact avec un homme d’affaires camerounais très prospère que vous connaissez probablement grâce à un de ses collaborateurs.

Étant un jeune entrepreneur très dévoué, j’ai donc dit que c’était l’opportunité de m’accrocher à lui et d’évoluer, mais le monsieur m’a poussé à vendre ma vie.
J’ai gardé ce secret pendant maintenant 08 ans, mais aujourd’hui, je me sens mal dans ma peau.

Le monsieur en question m’a donc donné un rendez-vous le 05 janvier 2017, après pratiquement 01 an d’existence de la startup Academy sans grand succès.
C’était précisément chez lui, à la maison, dans une chambre réservée aux affaires secrètes.

Dans cette chambre, il m’a fait sortir une liste comportant le nom et la signature de plusieurs grands hommes, à savoir ; des grands footballeurs, hommes d’affaires, artistes, etc. Il me sort également une bague d’alliance spirituelle en me demandant de signer un document à la suite duquel ils feront un examen pour m’initier à devenir FRANC-MAÇON.

Afin d’être aussi prospère que les autres et de faire prospérer la Startup Academy, ma décision était catastrophique. Car je voulais forcément trouver une spiritualité élevée pour mes affaires, donc je lui ai demandé 05 jours pour réfléchir et mieux décider.

Pendant ces 05 jours de réflexion, j’ai contacté un aîné qui est un grand industriel pour me rassurer de ma décision. J’étais déçu lorsque ce grand industriel que j’admirais tellement, m’a révélé qu’il a lui-même à son actif une secte et que je pouvais transformer la startup Academy en une secte aussi. Mais une secte dans laquelle, l’objectif n’est pas de boire du sang, mais d’utiliser notre matière grise pour montrer aux yeux du monde que l’Afrique peut créer l’excellence, l’Afrique peut se réinventer.

Mon frère, tu n’as pas besoin de te laisser berner par des pratiques occultes, des loges ou la franc-maçonnerie pour être riche. Il suffit d’être dans une communauté qui vise le même centre d’intérêt que toi et je sais que toi aussi tu as cette rage de vaincre ».

Rentrée littéraire maçonnique : Avec « Epistolæ », la GLTSO s’ouvre désormais au monde

La revue Epistolae, désormais accessible à un public plus large après plus de cinquante ans de discrétion, représente une véritable odyssée au cœur des valeurs et des questionnements maçonniques. Longtemps réservée aux membres de la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra (GLTSO), cette revue trimestrielle s’ouvre enfin à l’ensemble des francs-maçons de toutes les obédiences françaises, marquant ainsi un événement significatif dans le paysage maçonnique. Une ouverture, aussi, vers le monde profane !

Couv. 3 D, Conform édition

La revue Epistolæ se distingue par une profonde exploration des thèmes essentiels à la réflexion maçonnique, se positionnant non seulement comme une source de savoir, mais aussi comme un guide philosophique et symbolique pour ceux qui cherchent à approfondir leur compréhension des mystères et des traditions maçonniques. Dans ce numéro inaugural de la nouvelle ère, le dossier principal s’intitule « Que transmettons-nous ? », une interrogation fondamentale qui résonne avec toute la profondeur de l’engagement maçonnique. Le grand maître, Philippe Cangémi, signe l’éditorial. Il déclare sur leur site :

« La Franc-maçonnerie est aujourd’hui la seule société initiatique occidentale authentique. Dans une époque en quête de sens, c’est une école de vertu et de sagesse.»

Philippe Meyer ouvre ce grand dossier avec une introduction qui met en perspective la complexité et la richesse du concept de transmission. Philippe Meyer invite à une réflexion sur la nature de ce que les maçons sont appelés à transmettre, non seulement à travers les rituels, mais aussi par le biais de l’exemplarité, de la continuité des valeurs, et de la quête perpétuelle de la vérité.

Pierre Franceschi approfondit ce thème en soulignant que la transmission dépasse les simples rituels ou enseignements ; elle est un processus vivant, en constante évolution, qui se nourrit des expériences individuelles et collectives des maçons. La transmission est ici envisagée comme une chaîne ininterrompue de savoirs et de pratiques, qui traverse les générations et lie les membres de la fraternité dans une continuité spirituelle et philosophique.

Philippe Cangémi, grand maître de la GLTSO

Patrick Coulon et Dominique Jardin poursuivent cette exploration en posant la question « Que venons-nous faire en loge ? ». Patrick Coulon propose une réflexion introspective, amenant chaque frère à se confronter à ses motivations profondes, tandis que Dominique Jardin élargit la perspective en interrogeant les finalités ultimes de la transmission maçonnique. Qu’est-ce qui est véritablement transmis ? Est-ce une simple tradition ou quelque chose de plus intangible, de plus universel ?

Pascal Berjot, ancien grand maître

Le dossier se poursuit avec une analyse symbolique autour du nombre trois, un chiffre sacré et omniprésent dans la tradition maçonnique. Alain Mucchielli introduit cette section en évoquant la signification trinitaire de ce nombre, qui, dans la vision de Saint Thomas d’Aquin, représente l’équilibre parfait entre les forces. Pierre Franceschi poursuit avec une analyse du symbolisme du chiffre trois, tandis que Pascal Berjot, ancien grand maître, offre une interprétation personnelle, reliant le trois à la structure même de la pensée et de l’univers maçonnique.

Les variations symboliques s’étendent également à la figure de la pierre brute, avec Rabih Abi Aad et Angelo Charbel, qui rappellent que le travail sur soi, à l’image du travail sur la pierre, est une métaphore centrale de l’initiation maçonnique. Cette pierre brute, imparfaite et non polie, symbolise l’apprenti, en quête de perfectionnement et de connaissance.

Présentation de la revue Epistolæ…

La revue Epistolæ s’impose aujourd’hui comme un vecteur de savoir et de réflexion, embrassant à la fois la tradition et la modernité. Sous la direction de Conform Édition, elle a su se professionnaliser tout en restant fidèle à ses origines, offrant désormais à ses lecteurs des contenus rigoureux et enrichissants.

… Et de la GLTSO

La Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra (GLTSO), quant à elle, est une obédience maçonnique française qui, depuis sa création, s’est distinguée par sa fidélité aux rites traditionnels et par une recherche constante de la spiritualité et de l’authenticité dans la pratique maçonnique. Réputée pour son attachement aux rituels anciens, la GLTSO se veut le gardien d’un héritage initiatique qui plonge ses racines dans les mystères les plus profonds de l’humanité.

La Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra (GLTSO), quant à elle, est une obédience maçonnique masculine qui a vu le jour en 1958, suite à une séparation d’avec la Grande Loge Nationale Française (GLNF) – nous reviendrons, le moment venu, sur cette scission, qui inaugure une grande série de départs ! S’inscrivant dans la lignée de la franc-maçonnerie traditionnelle, cette obédience se distingue par son attachement aux pratiques initiatiques et à la rigueur rituelle.

Comptant environ 4200 membres répartis dans 250 loges en France métropolitaine, outre-mer et en Europe, la GLTSO se caractérise par sa diversité rituelle. Bien que le Rite Écossais Rectifié soit prédominant, l’obédience pratique également cinq autres rites, reflétant ainsi la richesse et la variété de la tradition maçonnique.

La GLTSO se démarque par son approche spiritualiste et humaniste, mettant l’accent sur le développement personnel de ses membres et leur engagement envers des valeurs telles que la fraternité, la tolérance et la bienfaisance. Elle accueille des hommes « libres et de bonnes mœurs » croyant en la transcendance de l’être humain, indépendamment de leurs opinions politiques ou religieuses. Elle est de plus en plus présente sur sa page Facebook.

« Mémoire… », 1re de couv., détail

Avec la Grande Loge Nationale Française, la Grande Loge Traditionnelle et Moderne de France (GLTMF) et deux évêques délégués autorisés par le Président de la Conférence des Evêques de France, la GLTSO est signataire, le 15 novembre 2017, du Mémoire pour un accueil pastoral des membres des grandes loges françaises de la franc-maçonnerie régulière et de tradition dans l’église catholique.

L’ouverture de Epistolæ à un public plus large marque un tournant important, non seulement pour la revue elle-même, mais aussi pour la diffusion des idées maçonniques en France. En permettant à un plus grand nombre de francs-maçons, mais aussi de profanes, d’accéder à ses contenus, la revue contribue à l’enrichissement et à la transmission des savoirs, tout en renforçant les liens entre les différentes obédiences et en soutenant la quête collective de vérité et de sagesse.

Bien évidemment, nous reviendrons sur ce bel évènement exceptionnel !

Les conditions d’achat de la revue Epistolæ, nouvelle formule !

Achat au numéro : prix 14 € + frais de port. Disponibilité : Vous pouvez commander uniquement le numéro 68, ce qui correspond à la nouvelle formule de la revue.

Abonnement annuel : prix : 39 € TTC pour quatre numéros (soit une remise de 40 % par rapport à l’achat à l’unité). Parutions : Les numéros paraissent trimestriellement, les 15 septembre, décembre, mars et juin. Mode de réception : Les revues sont envoyées sous pli neutre et opaque. Avantages : En vous abonnant, le premier numéro servi sera le numéro 68. Commande à passer chez Conform édition.

Retrouvez la GLTSO aux prochaines Rencontres Culturelles Maçonniques 2024 se dérouleront les 12 et 13 octobre 2024 dans le Centre Culturel de Villeurbanne.

Cyberattaque et tromperie : La GLNF ébranlée par LockBit

(Le droit de réponse du Grand Maître de la GLNF suit cet article ci-dessous)

Les faits, rien que les faits…

La cyberattaque qui a frappé la Grande Loge Nationale Française (GLNF), orchestrée par le groupe LockBit, a révélé bien plus que des failles de sécurité ; elle a mis en lumière un jeu de dissimulation et de tromperie qui ébranle aujourd’hui les fondements mêmes de l’institution. Le 26 juillet 2024, un courriel rassurant est envoyé à tous les membres : la GLNF n’aurait subi aucune cyberattaque, aucune rançon ne lui aurait été demandée. Pourtant, cette assurance se révèle être un masque derrière lequel se cachait une réalité bien plus sombre.

Quelques jours plus tard, le 29 juillet, l’histoire commence à se fissurer. La GLNF admet finalement qu’une boîte mail privée a été piratée, exposant ainsi des informations sensibles de plusieurs membres. Mais, même à ce moment-là, la gouvernance actuelle s’accroche à une forme de déni, affirmant que la base de données principale, Regius, n’a pas été touchée. Ce qui était initialement une tentative de protéger l’image de l’institution se transforme rapidement en un boomerang destructeur lorsque des preuves commencent à circuler sur les réseaux sociaux, contredisant la version officielle et exposant la gravité de la situation.

S.A.X.X.

La gestion de cette crise, marquée par une communication initiale opaque, a laissé des cicatrices profondes dans la confiance que les membres pouvaient avoir en leur institution.

La révélation publique de cette attaque, via X anciennement Twitter notamment, a gravement terni la réputation de la GLNF.

Plusieurs comptes Twitter, dont ceux de S.A.X.X. (27 000 abonnés) ICI, ICI et ICI ou Laura Py, ICI, ont divulgué publiquement la brèche et la fuite de données, fournissant des preuves que les données de la GLNF avaient effectivement été compromises, contredisant ainsi le démenti initial.

Laura Py, compte X

Les informations divulguées, incluant des noms, coordonnées et des documents internes sensibles, sont désormais disponibles sur le dark web, accessibles à quiconque possède la somme adéquate en cryptomonnaie. Ces fuites massives plongent la GLNF dans une situation de vulnérabilité sans précédent, les données de ses membres circulant désormais hors de tout contrôle.

Dans un effort pour contrôler les dégâts, la GLNF a renforcé ses mesures de sécurité, introduisant l’authentification à deux facteurs pour l’accès à Regius et insistant sur l’importance de mots de passe forts. Mais ces actions, tardives, apparaissent comme une reconnaissance tardive des failles initiales. La perception publique de cette gestion chaotique ne peut qu’en pâtir, et la divergence entre les déclarations initiales et la réalité de la brèche a profondément érodé la confiance.

Pour les membres dont les informations ont été exposées, la situation est encore plus alarmante. Se sentant vulnérables et trahis, certains pourraient se tourner vers des actions en justice si leur vie privée n’est pas restaurée et protégée. Cette situation délicate nous rappelle l’adage : « Le mensonge donne des fleurs, mais pas de fruits. » Une leçon que la GLNF, et d’autres associations, devront méditer pour l’avenir.

Enfin, la complexité des nouvelles procédures d’accès à Regius, perçue par beaucoup comme une véritable « usine à gaz », risque de décourager même les membres les plus patients. La mise en place de ces mesures, bien que nécessaire, semble refléter une réaction plus qu’une prévention, une course pour rattraper des failles déjà exposées au grand jour.

Le rôle de la directrice des services informatiques, elle-même liée à l’ancienne société du grand maître Jean-Pierre Rollet, suscite également des questions. Peut-on vraiment concilier une telle double casquette avec l’impartialité nécessaire à la gestion d’une crise de cette ampleur ? Cette situation, combinant tromperie et tentative de rançonnage, fait naître de sérieux doutes sur la capacité de la GLNF à protéger ses membres et leurs informations les plus précieuses.

Les frères de cette Grande Loge, confrontés à une situation de plus en plus préoccupante, se demandent aujourd’hui où se trouve réellement la sécurité qu’on leur avait promise. La confiance, une fois brisée, est difficile à restaurer, et les fruits amers de cette affaire risquent de hanter l’institution bien au-delà des dommages immédiats.

Cyberattaque et tromperie : La GLNF ébranlée par LockBit
Cyberattaque et tromperie : La GLNF ébranlée par LockBit

Droit de réponse article « Cyberattaque et tromperie : La GLNF ébranlée par LockBit »

« A la  suite de la publication le 20 août dernier d’un article en ligne intitulé « Cyberattaque et tromperie : La GLNF ébranlée par LockBit », le Très Respectable Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française, M. Jean-Pierre ROLLET, entend préciser que ces affirmations selon lesquelles « La cyberattaque qui a frappé la Grande Loge Nationale Française (GLNF), orchestrée par le groupe LockBit, a révélé bien plus que des failles de sécurité ; elle a mis en lumière un jeu de dissimulation et de tromperie qui ébranle aujourd’hui les fondements mêmes de l’institution » sont erronées, et ne reposent sur absolument aucun élément concret susceptible d’étayer ces propos. De ce fait elles relèvent d’un caractère diffamatoire dont la Grande Loge Nationale Française se réserve de solliciter réparation devant les juridictions judiciaires.

En effet, et contrairement à ce qu’il est insinué, « les données de la GLNF » n’ont pas été « compromises », et aucune « faille de sécurité » n’a été révélée au sein de la Grande Loge Nationale Française ; la base de données des Frères de la GLNF n’a pas été attaquée et ne présente aucune fragilité. Une vérification complète de sécurité a été effectuée sur tous les systèmes et services de la GLNF, qui a permis de constater que les systèmes d’information gérés par le siège de l’obédience n’ont fait l’objet d’aucune intrusion ni d’aucune fuite, même partielle.

Seul l’ordinateur personnel d’un membre de l’obédience a été piraté, et seuls les documents de différentes natures (correspondances, convocations, quitus …) dont disposait ce membre sur son ordinateur, dans le cadre des fonctions occupées dans Loges et Juridictions dont il est membre, ont pu être récupérés par les pirates et partiellement divulgués ensuite sur le « dark web ».

La GLNF a immédiatement informé ce membre, et l’a accompagné dans ses démarches pour porter plainte en tant que victime, prévenir les membres éventuellement exposés de ses Loges, et effectuer les déclarations nécessaires auprès des organismes officiels concernés.

Les mesures de protection, intégrées dès l’origine par la Grande Loge Nationale Française dans le cahier des charges de son outil «propriétaire» Regius, faisant régulièrement l’objet de tests d’intrusion menés par des structures spécialisées et indépendantes, et mises en œuvre en concertation avec les autres Obédiences maçonniques, sont donc efficaces et portent leurs fruits, et la GLNF ne se trouve aucunement dans « une situation de vulnérabilité sans précédent », contrairement ce que cet article allègue de manière infondée, et la sécurité des Frères de la GLNF n’est en rien compromise de son fait ».

22/08/24 : « La Bienveillance Bouddhique » s’invite au Collège Maçonnique

Les Entretiens d’Été du Collège Maçonnique, qui se dérouleront le jeudi 22 août 2024 à 19h30, vous invitent à une conférence exceptionnelle. Cet événement se propose de questionner la pertinence et l’actualité des vertus dans notre société contemporaine, avec une attention particulière portée à la Bienveillance, une vertu centrale dans la tradition bouddhique.

Christophe Richard

Christophe Richard : Un passeur de sagesse bouddhique

Christophe Richard, Docteur en Philosophie, est un éminent enseignant de philosophie au lycée et intervient régulièrement dans plusieurs universités. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour le Bouddhisme, et devient l’un des disciples du Vénérable Nehnang PAWO Rinpotché, qui lui transmettra les enseignements bouddhiques ainsi que l’initiation à cette voie spirituelle profonde.

Centre d’études et de pratiques du Bouddhisme Tibétain Dachang Vajradhara-Ling
Stupa, Dachang Vajradhara-Ling

Fort de cette riche expérience, Christophe Richard consacre aujourd’hui une grande partie de son temps à transmettre la sagesse du Bouddha au Centre d’études et de pratiques du Bouddhisme Tibétain Dachang Vajradhara-Ling, un centre de l’école kagyupa ayant statut de congrégation, situé à Aubry-le-Panthou dans l’Orne, près de Mortagne-au-Perche, en Normandie.  

Auteur prolifique, il a rédigé plusieurs ouvrages, tous chez L’Harmattan, une maison d’édition française renommée fondée en 1975, qui explorent et vulgarisent les enseignements bouddhiques, parmi lesquels : D’un reflet à l’autre, Et si on méditait vraiment !, Ce que n’est pas le Bouddhisme, Bouddha, vie d’un homme, Pour une éducation matérialiste, Bouddha et Épicure, Le Bouddhisme, Philosophie ou Religion ?, Bouddhisme et franc-maçonnerie.

Ses interventions, tant dans la presse que sur Internet, sont nombreuses et toujours très attendues, contribuant à faire rayonner la pensée bouddhique auprès d’un large public.

« La Bienveillance Bouddhique » : Une réflexion pour notre temps

Lors de cette conférence, Christophe Richard nous invitera à réfléchir sur la Bienveillance Bouddhique en tant que vertu applicable et essentielle dans notre monde moderne. Ancrée dans la tradition du Bouddhisme, la Bienveillance est bien plus qu’une simple attitude ; elle constitue un véritable mode de vie, une voie vers la paix intérieure et la compassion universelle. Dans un contexte où les relations humaines sont souvent marquées par l’avidité, la colère et l’ignorance, cette vertu apparaît comme un antidote précieux aux maux de notre époque.

À travers l’analyse des Quatre Nobles Vérités et de l’Octuple Sentier, Christophe Richard exposera comment la Bienveillance Bouddhique peut être perçue non seulement comme un idéal éthique, mais aussi comme une réponse concrète aux défis actuels. Il mettra en lumière la manière dont cette vertu, lorsqu’elle est cultivée, contribue à la transformation personnelle et collective, rapprochant ainsi les enseignements millénaires du Bouddha de nos préoccupations contemporaines.

Les modérateurs de la soirée

Martine Leimbach

Martine Leimbach : Juriste de renommée internationale, avec une vaste expérience dans les domaines des droits de l’homme et des affaires internationales qui a exercé ses talents au sein d’un groupe possédant le plus grand réseau de banques coopératives et mutualistes au monde et 1re bancassureur européen.

Alain Boccard : Photographe de renom, Président de l’Académie Maçonnique de Provence, et Ancien Grand Orateur de la Grande Loge de France.

Les organisateurs   

Alain-Noël Dubart – Ancien Grand Maître de la Grande Loge de France 

Marie-Thérèse Besson – Ancienne Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France

La prochaine conférence sera donnée le jeudi 29 août à 19h30. Avec, comme invité, Damien Mougin, sur le thème « Albert Schweitzer : Le courage au service de la fraternité. »

Nous vous invitons à rejoindre cette soirée de réflexion, d’échanges et de partage, qui promet d’être riche en enseignements.

Inscription   

Pour participer à cette conférence, l’inscription est obligatoire. Vous pouvez vous inscrire ICI. Le site du Collège Maçonnique.

Voyage littéraire au volant : les 10 romans jugés « dangereux »

Louella Boulland, dans son article « Livres audio au volant : les 10 romans jugés « dangereux », publié sur Actualitté le 16 août dernier, nous entraîne dans une réflexion sur les nouvelles habitudes de consommation littéraire à l’ère du numérique et de la mobilité.

Alors que le livre audio connaît une ascension fulgurante, éclipsant parfois la musique traditionnelle pendant nos trajets en voiture, une question se pose : ces récits, qui captivent nos esprits, ne risquent-ils pas de nous détourner de la route, de ce monde tangible qui défile sous nos yeux ?

Loin des récits ésotériques ou initiatiques qui peuplent parfois les classements littéraires, cet article se concentre sur des œuvres contemporaines, des fictions qui, par leur intensité narrative et émotionnelle, pourraient bien représenter une menace silencieuse pour les conducteurs. Avec une plume alerte, Louella Boulland expose les résultats d’une étude américaine qui a mesuré le rythme des livres audio les plus populaires, révélant ainsi que certains titres sollicitent une attention si intense qu’ils deviennent potentiellement dangereux pour ceux qui les écoutent en conduisant.

Les romans sentimentaux, souvent riches en rebondissements dramatiques et en émotions fortes, dominent ce classement. Des auteures comme Colleen Hoover et Sarah J. Maas, dont les œuvres ont déjà conquis des millions de lecteurs, se retrouvent en tête de cette liste de titres jugés « à risque ». Leurs histoires, captivantes à souhait, s’avèrent si immersives qu’elles peuvent détourner l’attention des conducteurs, les entraînant dans des mondes imaginaires au détriment de la réalité du trafic.

Louella Boulland décrit avec finesse comment la voix des narrateurs, portant ces récits à un rythme soutenu, peut devenir une douce mélodie hypnotique qui nous transporte, mais qui, paradoxalement, peut aussi nous éloigner de la concentration nécessaire à la conduite. Les mots, soigneusement choisis par les auteurs, sont ici des armes à double tranchant : ils enrichissent nos trajets mais peuvent aussi nous envoûter au point de nous faire oublier la route.

Ce phénomène n’est pas anodin. Avec le marché du livre audio en pleine expansion, atteignant des sommets inégalés tant en Europe qu’aux États-Unis, la popularité de cette forme d’écoute risque de transformer nos manières de voyager. Pourtant, à l’ère où la technologie permet de consommer la culture en tout lieu et en tout temps, il devient impératif de rappeler les dangers que cela peut entraîner.

Ainsi, cet article se veut autant un avertissement qu’une réflexion sur notre rapport à la littérature et à la technologie. Louella Boulland nous invite à savourer ces récits, mais avec prudence, nous rappelant que, même si les mots peuvent être des compagnons de route enchanteurs, ils ne doivent jamais nous détourner du chemin qui s’étend devant nous.

Les dix romans audios jugés « « dangereux »

Icebreaker est le premier tome de la série Maple Hills écrite par Hannah Grace et publiée par BMR (Hachette Livre). Ce roman, traduit en français par Madeleine Petit, s’inscrit dans le genre Young Adult. L’histoire se concentre sur Anastasia Allen, une patineuse artistique vedette de l’équipe de Maple Hills. Anastasia est décrite comme une athlète déterminée qui « vit pour gagner » et dont l’emploi du temps est extrêmement chargé.

À tout jamais est un roman de Colleen Hoover, traduit en français par Pauline Vidal et publié aux éditions Hugo Roman. Ce livre est la suite du roman Jamais plus et poursuit l’histoire de Lily. Désormais mère d’une petite fille nommée Emerson, Lily est déterminée à briser le cycle de la violence dans sa famille. Elle a pris la décision difficile de divorcer de Ryle, le père d’Emerson, pour protéger sa fille et elle-même.

Tout ce que je sais sur l’amour de Dolly Alderton. Ce livre autobiographique raconte avec humour et franchise les expériences amoureuses et amicales de l’auteure dans sa vingtaine. Dolly Alderton y partage ses réflexions sur les relations, l’amitié et la découverte de soi.

Un palais d’épines et de roses de Sarah J. Maas. Premier tome d’une série de fantasy, ce roman suit Feyre, une chasseuse humaine emmenée dans un royaume féerique après avoir tué un loup. Elle y découvre un monde magique et dangereux, ainsi qu’une romance interdite.

Un palais de cendres et de ruines, là aussi de Sarah J. Maas. Suite directe du précédent, ce deuxième tome poursuit l’histoire de Feyre alors qu’elle doit faire face aux conséquences de ses actes et naviguer les intrigues de la cour féerique.

Jamais plus de Colleen Hoover. Ce roman aborde le thème des violences conjugales à travers l’histoire de Lily, qui tente d’échapper à une relation abusive. Il explore les cycles de violence et le courage nécessaire pour y mettre fin.

Le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams. Classique de la science-fiction humoristique, ce roman suit les aventures absurdes d’Arthur Dent à travers la galaxie après la destruction de la Terre. Il est rempli d’humour britannique et de situations loufoques.

Yellowface de Rebecca F. Kuang. Ce thriller littéraire suit une écrivaine blanche qui usurpe l’identité d’une auteure asiatique décédée pour publier son manuscrit. Il aborde les questions d’appropriation culturelle et d’éthique dans le monde littéraire.

Funny Story d’Emily Henry (non traduit). Roman de comédie romantique sur deux écrivains forcés de partager un bureau pendant un été, mêlant rivalité professionnelle et attirance personnelle.

Fairy Tale de Stephen King. Ce roman fantastique suit Charlie, un adolescent qui hérite d’une propriété cachant un portail vers un monde magique menacé par un tyran. Il mêle conte de fées et horreur typique de King.

« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… Elle est mortelle. » Paulo Coelho

Abraham, la geste abrahamique, une interprétation symbolique

Du site blog-glif.fr – Du Frère Jean G. de la GLIF

Notre Très Cher Frère Jean G. s’est penché sur la geste du Patriarche Abraham. Il en a déduit une vision originale au travers le regard du mythe. Compte tenu de la richesse du contenu, son texte est publié en deux parties. Il écrit :

Giovanni Francesco Barbieri (1657).

Abraham est le premier des Patriarches. À ceux-ci, succéderont les Juges puis les Rois. Ces Rois sont ceux de la terre. Ils prennent possession de la matière, en véritables gestionnaires, au risque de perdre l’Esprit caché derrière l’image de la terre. Et les Rois s’éteindront. La suite des Patriarches et des Juges correspond à une longue période de maturation, de réflexion voire d’hésitation, même peut-être à un refus d’accepter notre appartenance à ce monde, dans la nostalgie de l’Au-delà. En parallèle il y eût des Prophètes. Dès le début Abraham est accompagné par « le dire » prophétique. C’est Sarah qui prophétise dans de nombreuses circonstances. Les Prophètes disent, sans répéter stricto sensu la Parole du Livre. Leurs propos sont inclus dans le Livre mais y échappent aussi. Le prophète est plus habité par son dire, qu’il ne le contrôle intellectuellement. D’une certaine manière il ne sait pas ce qu’il dit. Il évoque constamment un Monde au-delà de lui-même. La geste d’Abraham est une sorte de procrastination, devant la fatalité de prendre pied dans la manifestation, d’accepter de quitter la seule spiritualité, de fonder l’Histoire.

Abraham dans l’Histoire.

L’existence historique d’Abraham semble infirmée par toutes les recherches. Sa saga aurait été créée vers le VIèmesiècle av JC dans une perspective post exodique, alors que les Juifs étaient déportés à Babylone. Dans cette optique le long chemin d’Abraham, d’Ur à Haran vers les sources de l’Euphrate, puis vers Sichem, puis en Égypte et retour vers Canaan (environ 3 500 km) serait paradigmatique du destin des Juifs exilés.

                       

Le périple d’Abraham.

Quoi qu’il en soit, l’historicité d’Abraham est une énigme, dont la résolution est hors de portée. Mais que les textes en fassent une histoire est d’importance. Ce qui importe est la charge de sens inépuisable de cette aventure, qui se confond en fait avec le destin de chacun.

Nous ferons « comme si » Abraham avait existé (pour s’accorder respectueusement avec le dogme) et de toute façon, nous chercherons quelle est la signification (uniquement à notre avis) de la geste Abrahamique. Nous relèverons de très riches symboles qui pour avoir été cités sans doute bien avant nous, sont intéressants à repérer, répéter ou à souligner.

Le contexte géographique.

La naissance d’Abraham se situerait vers 1800 av JC, selon la tradition juive. Il est né en territoire sumérien à Ur (Our) près du delta de l’Euphrate et du Tigre, à 150 kms à l’ouest de la ville de Bassora actuelle, en Irak, dans une région à l’époque fertile, dépendant des crues très variables, voire tumultueuses, des deux fleuves, luttant contre des marées parfois envahissantes de la mer du Golfe Persique. L’origine des peuples sumériens est inconnue. Ils viendraient des Monts Zagros situés à l’Est du delta des deux fleuves. Les sumériens ne sont pas des sémites comme les akkadiens.

D’autres hypothèses évoquent une parenté avec les peuples de l’Indus, dravidiens dont sont issus les habitants actuels du sud de l’Inde. Certains parlent pour ces populations d’une ascendance homo sapiens africaine qui aurait migré vers cette région de l’Indus il y a 60 000 ans. D’autres parlent d’un peuplement Kousch, c’est-à-dire éthiopien, s’appuyant sur la citation de la Genèse en 10, 8-12 « Kouch engendra aussi Nemrod, celui qui le premier fut puissant sur la terre. » Sargon 1er akkadien qui vainquit les sumériens vers 3000 avant notre ère, se proclame en parlant de ces derniers comme « souverain des têtes noires », ce qui pourrait confirmer une origine lointaine africaine, soit par le détour de l’Indus, soit par celui de l’Éthiopie. De nos jours le sujet dépasse les débats de l’Ethnologie ou des sciences, pour n’être pas exempt de passion plus ou moins communautariste. 

Les Sumériens dépendaient intimement de l’eau. Ils avaient su drainer les terres par des canaux d’irrigation complexes. C’est sans doute la clef de leur prospérité. Mais c’est aussi une dépendance qui explique peut-être en partie leur chute. Le déluge qui apparaît pour la première fois dans une tradition écrite, en est un signe.

Le déluge narre une préoccupation vitale pour les sumériens, voire un événement en forme de catastrophe naturelle par submersion, inondation, tsunami, salinisation de terres fertiles par la montée des eaux de la mer ou au contraire retrait des eaux douces et des bassins d’alluvions.

Il est possible que la salinisation des eaux par la montée de la mer qui a dû se produire à cette époque géologique, ce qui semble attesté, entraîne une mise en danger de l’agriculture et de l’irrigation complexe à laquelle les sumériens devaient leur opulence.

La naissance d’un mythe.

Quand un sujet est tant évoqué par des hommes c’est qu’il les préoccupe et est imprimé profondément dans la mémoire collective même des siècles après. Un événement de type catastrophe écologique en rapport avec l’eau a possiblement marqué la vie des sumériens. Un mythe, est né, qui donne sens pour expurger toute la charge émotionnelle, mortifère et anxiogène. Les hommes ont vu dans le déluge la punition ou le courroux des dieux, justes ou pas, mais ils ont décidé de l’expliquer, sinon de le justifier.

            La XIème tablette de la version de Ninive de l’Épopée de Gilgamesh,

relatant le Déluge. British Museum.

Cette région prospère vit la naissance de l’écriture, dans un alphabet cunéiforme. Ainsi nous est parvenu le mythe de Gilgamesh créé à partir de l’histoire d’un roi attesté d’Ourouk dont la prospérité fut antérieure à sa voisine Ur vers 2500 ans av JC. L’Épopée de Gilgamesh nous livre une des premières théogonie et cosmogonie qui nous soient parvenues. La saga narre le passage de l’homme à la vie sédentaire, à l’agriculture, à la culture, à la fondation du concept de ville. En même temps s’organise un panthéon divin qui offre aux hommes une espérance face à l’angoisse de  mort qui torture le héros. Dans le récit est conté un déluge, fruit de la colère des dieux, dont est sauvé un ancêtre de Gilgamesh grâce à une embarcation qui protégera de l’extinction la vie humaine et animale en abritant des spécimens de chaque espèce.

Dans l’Épopée de Gilgamesh, les dieux anthropomorphes ne sont pas justes, ils sont capricieux, violents, lubriques et parmi eux règnent des figures exemptes de sagesse.

Généalogie d’Abraham.

Abraham est un sumérien, descendant de Noé par son père Terah. Il épousera Sarah, qui est, soit sa sœur, soit une demi-sœur (du même père) soit sa nièce, fille de Haran qui meurt dans un brasier, ayant refusé d’être idolâtre à l’instar de son père, haut dignitaire d’Ur.

Terah, dignitaire au service du roi d’Ur, adhère d’abord au culte local.

Si des exodes, d’Abram ou de peuples sumériens ont existé, quelles en sont les causes ? Autour de – 2500 ou – 2000, les cités sumériennes déclinent. Après Ourouk, Ur (ou Our), Éridou, les royaumes du sud s’affaiblissent. Babylone, plus au nord et Ninive s’affirment. Ces nouveaux peuples, dits akkadiens prennent le dessus sur les sumériens. Les Akkadiens viennent de Syrie, sont Amorites, peuple sémitique. Leur langue va se brasser avec le sumérien.

En tout cas les villes du sud sont supplantées par celles du centre du bassin de l’Euphrate, progressivement à partir du deuxième millénaire. Sont-t-elles balayées par la conquête militaire ? Il y a-t-il des changements écologiques importants ? Il y-a-t-il conjonction de plusieurs facteurs ?

Des envahisseurs ont peut-être profité de la situation. Ainsi les populations locales soumises à de nouveaux princes ou victimes de famines se sont-elles mises en marche pour chercher des terres plus hospitalières ou ont été déportées en esclavage ? Aujourd’hui nous parlerions d’immigration climatologique et de luttes ethniques de voisinage.

La conversion d’Abram.

Selon le Midrash Bereshit Rabbah 38 19, Abram n’adhère pas à la religion des idoles et du feu, à laquelle son père Thera et son ami et souverain Nemrod (ou Nimrod) adhèrent. Abram brise les idoles et son père le dénonce au roi. Ce dernier jette Abram dans le feu, qui en ressort miraculeusement indemne. Le frère d’Abram Haran[1] se jette dans le feu pour prouver qu’il partage les idées de son frère plus jeune. Il est brulé. Thera et Abram, Loth le fils d’Haran et leurs commensaux partent. Ils gagnent Haran (curieuse homonymie avec le nom du frère). C’est là que Thera mourra, faisant d’Abram, alors âgé de 70 ans, le chef de famille. À ce moment, Dieu se manifestera pour la première fois à Abram.

Dans la Genèse, Abram, « le Père est exalté » deviendra Abraham, « père d’une multitude de nations »

Le passage du nom : d’Abram à Abraham.

Le terme Abram est en rapport avec l’exaltation, soit pour lui-même soit vis-à-vis d’un Père exalté ou à exalter. Ce mot est d’une grande force et polysémique.  C’est à la fois élever, parfois au point de risquer, la démesure, le délire, voire la folie peut-être. « Contrôlée », l’exaltation a une dimension prophétique. Dans une acception chimique voire alchimique, c’est augmenter l’activité d’une substance sous l’action d’un catalyseur (cela n’identifie pas la nature de ce catalyseur, le divin peut-être). C’est aussi s’élever en esprit.

Abram devenant Abraham, le père d’une multitude, accède à un espace de réalité quasi matérielle. Il s’agit d’expandre sa « trace » sur la terre et de prendre possession de celle-ci. La réalisation est une nécessité, un passage obligé, mais ne constitue-t-elle pas une diminution de la dimension de notre héros ? D’Abram à Abraham n’y-a-t-il pas rétrécissement de l’amplitude des domaines, un passage de la puissance à la substance, du divin à l’humain ?

Ce passage de l’un à l’autre, longtemps refusé à Abraham par dieu lui-même comme s’il voulait le retenir ou nous faire comprendre que la vérité et la grandeur étaient dans Abram et non dans Abraham, dans l’esprit plus que dans la matière, se produit en plusieurs étapes et par l’entremise du féminin, dans sa dimension prophétique.

Alors qu’une grande descendance est promise à Abraham puis à Isaac, leur femme respective sont stériles. Alors qu’une terre est promise, ils restent nomades et plus ou moins chassés des pays qu’ils convoitent. Avant de devenir Abraham, l’homme est dans le manque (de terre, de descendance). Il n’est pas accompli, pas réalisé (au sens strict, c’est-à-dire pas de plein pied avec la réalité) ou plutôt a quitté paradoxalement la plénitude de l’exaltation.

Fin de la 1ère partie de la Geste abrahamique.

JG, 2024/07.

*

[1] Haran a été trouvé dans 6 verset(s) :

Gn 11 ; 26 : Térach, âgé de soixante-dix ans, engendra Abram, Nachor et Haran (Haran).

Gn 11 ; 27 :  Voici la postérité de Térach. Térach engendra Abram, Nachor et Haran (Haran). -Haran (Haran) engendra Lot.

Gn 11; 28 : Et Haran (Haran) mourut en présence de Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée

Gn 11 ; 29 : Abram et Nachor prirent des femmes : le nom de la femme d’Abram était Saraï, et le nom de la femme de Nachor était Milca, fille d’Haran (Haran), père de Milca et père de Jisca.

Gn 11 ; 31 : Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d’Haran (Haran), fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d’Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d’Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu’à Charan, et ils y habitèrent.

1 Chroniques 23 ; 9 : Fils de Schimeï : Schelomith, Haziel et Haran (Haran), trois. Ce sont là les chefs des maisons paternelles de la famille de Laedan.

Dessin de François Morel : « Le Tablier du cuisinier »

1

Cette semaine, l’oeil avisé et taquin de François Morel nous conduit sur les parvis pour les Agapes. Nous pouvons même affirmer qu’il s’agit d’un moment particulier… puisque c’est le partage du vin. L’esprit curieux de certains Frères interroge sur la forme de certains tabliers inhabituels dans nos Loges…

À la quête du Saint Graal : Entre histoire et mythe

Dans le domaine de l’édition, le fait de mettre un petit dessin ou symbole à côté du numéro de bas de page est appelé une cul-de-lampe. Il s’agit d’un ornement graphique souvent utilisé pour embellir les fins de chapitres ou de sections dans un livre. Le cul-de-lampe peut prendre différentes formes, allant de simples motifs décoratifs à des dessins plus élaborés.

Logo EDIMAF

Ici, ce qui a retenu notre attention c’est que ce cul-de-lampe représente une main tenant un compas – logo de l’éditeur –, ajoutant une touche d’élégance et d’originalité à la mise en page du texte. Le compas ne symbolise -t-il pas des concepts comme la précision, la mesure ou la création, puisque le compas est un outil traditionnellement associé à ces idées, en évoquant également l’idée de la planification soignée ou de la géométrie. Il préfigure et donne une signification particulière à Le Saint Graal – Mythe et Genèse de Patrick Petitdidier. Après tout, la main tenant le compas peut être interprétée comme un symbole de l’art de la construction, non seulement au sens physique mais aussi au sens spirituel et moral. Rappelons qu’en franc-maçonnerie, les outils du bâtisseur (comme le compas, l’équerre, le niveau, etc.) sont des métaphores pour la construction de soi, l’amélioration personnelle, et la quête de la vérité et de la sagesse.

Ainsi, le cul-de-lampe évoque la quête de la perfection morale et spirituelle, des valeurs essentielles dans la philosophie maçonnique.

Le Saint Graal – Mythe et Genèse est une quête profonde dans l’univers mystérieux du Graal, symbolisant non seulement une recherche historique, mais aussi une exploration ésotérique et philosophique. Dès la préface, l’auteur nous immerge dans un questionnement sur la nature même du Graal : est-il une réalité tangible ou un simple mythe forgé par l’imagination humaine ? Cette interrogation traverse tout le livre et reflète une tension constante entre le besoin de croire en quelque chose de plus grand, et le scepticisme moderne qui cherche à déconstruire les légendes pour les ramener à des faits vérifiables.

La colonne vertébrale du livre donnée par la table des matières révèle une structure thématique riche, où chaque chapitre aborde un aspect différent du mythe du Graal. Les premiers chapitres s’attachent à explorer la genèse du roman arthurien, les sources d’inspiration, et les raisons probables de la création de ce mythe. On y trouve une analyse qui réconcilie la dimension littéraire et historique de l’œuvre avec une réflexion plus métaphysique sur la signification du Graal.

Arthur retirant l’épée Excalibur du rocher. Illustration de A. S. Forrest (1906)

Les chapitres suivants s’intéressent à des éléments précis du mythe arthurien, tels que les saintes reliques, les lances magiques, ou encore la figure emblématique du roi Arthur et son épée légendaire, Excalibur. Une découverte, tout aussi mythique sans doute, sera l’épée de Charles Martel, soi-disant récupérée par Jeanne d’Arc dans l’église de Sainte Catherine de Fierbois, en Indre-et-Loire.

Église de Sainte Catherine de Fierbois

Pour mémoire, cette épée reste entourée de mystères et de légendes. Elle est souvent associée à des récits légendaires, incarne le lien entre le passé glorieux de la France et la mission divine de Jeanne d’Arc. Une épée qu’elle aurait ensuite portée lors de ses batailles et qui reste une des nombreuses histoires qui entourent la figure de la Pucelle d’Orléans, ajoutant à son aura de sainteté et de mystère.

Ce choix de thèmes montre une volonté de l’auteur de décortiquer les symboles majeurs de la légende pour en extraire une compréhension plus fine de leur signification, tant sur le plan historique que spirituel.

Église Sainte Catherine de Sainte Catherine de Fierbois

L’inclusion d’un chapitre sur « Les nazis et le Graal » est une véritable incursion dans l’histoire plus contemporaine, où le mythe du Graal est récupéré par des idéologies modernes – Hitler, Himmler, Otto Ranh (1904-1939), écrivain et archéologue autodidacte allemand, également officier de la SS, et auteur de deux ouvrages sur la légende du Graal et la croisade contre les Albigeois –, ajoutant une couche supplémentaire de complexité à l’analyse. Cela témoigne d’un effort pour montrer comment les mythes anciens continuent de résonner et d’être réinterprétés dans des contextes culturels variés.

Le Grand Œuvre – Tableau alchimique GODF, détail

Patrick Petitdidier poursuit ensuite son exploration en se tournant vers l’alchimie et les traditions ésotériques, liant le mythe du Graal aux mystères de la transmutation et à la recherche de la pierre philosophale. Ce rapprochement avec l’alchimie place le Graal non plus seulement comme un objet sacré, mais comme une métaphore de l’élévation spirituelle, une quête intérieure de perfection et de connaissance.

L’ouvrage se distingue par son approche symbolique du Graal, le traitant non pas comme une simple relique, mais comme un symbole multiforme, capable de représenter des idéaux aussi divers que la sainteté, la connaissance, ou la quête d’une vérité transcendante. La récurrence des termes liés à l’alchimie, aux traditions orientales, et aux allégories mystiques montre une volonté de l’auteur de lier le Graal à un ensemble plus vaste de traditions spirituelles et philosophiques.

Tabula Smaragdina

L’un des points culminants de cette approche est sans doute la référence à la Tabula Smaragdina, la Table d’émeraude un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique, souvent attribué à Hermès Trismégiste, littéralement « Hermès trois fois le plus grand », personnage mythique de l’Antiquité gréco-égyptienne. La mention de ce texte dans le contexte du Graal souligne l’idée que la quête du Graal est en fait une quête de transformation intérieure, une recherche de l’unité entre le microcosme humain et le macrocosme divin.

Hermès Trismégiste

L’écriture de l’auteur est dense et introspective, chargée de références ésotériques et de réflexions philosophiques. Le style est à la fois érudit et accessible, capable de captiver l’attention du lecteur tout en le guidant à travers un labyrinthe de symboles et d’allusions culturelles. La prose est élégante, parfois ornementée, ce qui reflète bien l’ampleur du sujet traité. Patrick Petitdidier n’hésite pas à poser des questions ouvertes, incitant le lecteur à participer activement à la réflexion, plutôt que de simplement absorber un contenu prédéfini.

En conclusion, cet ouvrage se présente comme une exploration à multiples facettes du mythe du Graal, mêlant histoire, littérature, ésotérisme, et philosophie. L’auteur nous invite à un voyage intellectuel et spirituel, où chaque page est une nouvelle étape dans la quête de la vérité, que celle-ci soit historique ou intérieure. Le livre est non seulement une source d’informations, mais aussi une invitation à la méditation sur des thèmes éternels, transcendant les frontières du temps et de l’espace.

Pratiquant le Rite Ancien et Primitif de Memphis Misraïm au sein du Grand Orient de France dont il est membre depuis 2002 et du Grand Ordre Egyptien depuis plus de dix ans, Patrick Petitdidier, par son érudition et son style littéraire, réussit à transformer une simple enquête historique en une véritable quête de sens, une réflexion profonde sur la nature du sacré et sur la manière dont les mythes continuent de structurer notre compréhension du monde. Ce livre s’adresse à tous ceux qui cherchent à aller au-delà des apparences, à comprendre les symboles qui façonnent notre imaginaire collectif, et à trouver, peut-être, leur propre Graal dans les méandres de l’histoire et de la culture.

Le Saint Graal – Mythe et Genèse

Patrick Petitdidier – Édition Maçonnique de France, 2024, 108 pages, 21 €

Les mystères révélés de la franc-maçonnerie aux Journées européennes du patrimoine

Les 21 et 22 septembre 2024, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, le musée de la franc-maçonnerie à Paris vous ouvre ses portes pour une expérience unique, gratuite et enrichissante. C’est une opportunité rare de plonger au cœur de cette organisation séculaire, souvent entourée de mystère, mais qui a façonné de manière significative l’histoire et la culture européenne.

Musée de la Franc-Maçonnerie
Musée de la franc-maçonnerie

Un voyage au cœur de la franc-maçonnerie

La franc-maçonnerie, avec ses plus de 300 ans d’histoire, a profondément marqué l’évolution de la société, tant sur le plan politique que philosophique. Le musée de la franc-maçonnerie (Musée de France depuis 2003) vous invite à découvrir cette riche histoire à travers son exposition permanente. Vous y apprendrez comment l’art royal a contribué à l’avènement des idéaux des Lumières et à bien d’autres moments clés de l’histoire occidentale.

Les visiteurs pourront admirer une collection unique d’objets, de documents, et d’emblèmes qui retracent l’histoire et l’évolution de la franc-maçonnerie. Ces symboles, qui nourrissent à la fois fascination et curiosité, dévoilent les empreintes culturelles et iconographiques de cette organisation.

Thème 2024 : Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions

Cette 41e édition des Journées européennes du patrimoine met en lumière le thème des itinéraires, des réseaux et des connexions. La franc-maçonnerie incarne parfaitement ces concepts. De par sa nature, elle est un réseau d’hommes et de femmes unis par des idéaux communs, traversant les frontières et les siècles. La visite du musée sera l’occasion de comprendre comment ces réseaux ont forgé des connexions à travers le monde, influençant les sociétés de manière subtile mais profonde.

Un regard, aussi, sur le patrimoine maritime

Le thème du patrimoine maritime, également à l’honneur cette année, trouve un écho particulier dans l’histoire de la franc-maçonnerie. De nombreux maçons étaient marins, explorateurs ou commerçants qui ont porté les idéaux de la franc-maçonnerie aux quatre coins du globe. Cette dimension maritime de la franc-maçonnerie sera évoquée à travers certaines pièces de la collection, rappelant le rôle des loges maçonniques dans les grands ports et dans les échanges entre les continents.

Souvenons ces deux expositions temporaires consacrées à cette thématique de la mer.

Le catalogue de l’expo à l’abbaye de Graville

Au musée de la franc-maçonnerie, du 1er juin au 24 octobre 2015, l’exposition « Les Francs-Maçons et la Mer » explorait le lien entre la franc-maçonnerie et le monde maritime à travers des objets historiques, offrant un voyage des ports coloniaux à l’Île de la Tortue. 

Et à l’abbaye de Graville située dans le quartier de Graville-Sainte-Honorine au Havre ( département de la Seine-Maritime en Normandie) du 11 mai au 30 septembre 2019.

Une invitation à la découverte

Que vous soyez un passionné d’histoire, un amateur de mystères ou simplement curieux, ces deux journées sont une invitation à la découverte d’un patrimoine unique. Le Musée de la Franc-Maçonnerie vous propose une immersion dans un univers symbolique et philosophique, dont les ramifications continuent d’influencer notre société moderne.

Marianne « maçonnique » © Musée de la Franc‑maçonnerie

Ne manquez pas cette occasion exceptionnelle de visiter gratuitement le Musée de la Franc-Maçonnerie lors des Journées Européennes du Patrimoine 2024. C’est une chance de lever le voile sur une organisation fascinante qui, bien que discrète, a laissé une empreinte indélébile sur le cours de l’histoire.

Infos pratiques

Musée de la franc-maçonnerie – Siège du Grand Orient de France/16 rue Cadet 5009 Paris – Tél : 01.45.23.74.09/Métros : Cadet (ligne 7) ou Grands Boulevards (lignes 8, 9)/Station Vélib’ : Cadet (24-26 rue Cadet)

Sources : Journées du Patrimoine 2024 ; Sortir à Paris – Journées du Patrimoine 2024 au musée de la franc-maçonnerie

L’architecture du sacré : Voyage au cœur de la géographie maçonnique

Henri Pornon, érudit du symbolisme et de la spiritualité, propose dans son ouvrage Géographie sacrée en loge maçonnique – Quel rôle ? Une intéressante exploration de la place de la géographie sacrée dans le symbolisme maçonnique, en particulier à travers les trois premiers grades des rites Écossais Ancien et Accepté, Français, et Écossais Rectifié. La réflexion initiée par Henri Pornon ne se limite pas à une simple exposition des faits mais nous plonge dans une analyse profonde, enracinée dans les traditions spirituelles du monde et dans le riche symbolisme maçonnique.

Dès les premières pages, Henri Pornon établit la distinction essentielle entre géométrie et géographie sacrée. Si la géométrie sert d’outil pour comprendre l’harmonie et l’ordre dans la construction de l’univers, la géographie sacrée se concentre sur la signification symbolique des lieux, leur rapport au sacré et leur rôle dans les rites et les traditions spirituelles. Henri Pornon insiste sur le fait que la géographie sacrée dépasse le simple tracé de lignes sur une carte; elle incarne une dimension spirituelle, un lien entre l’homme et le divin, entre la terre et le cosmos.

L’auteur approfondit cette idée en s’appuyant sur des exemples tirés de diverses civilisations. Dans chaque tradition, les lieux sacrés ne sont pas choisis au hasard mais répondent à une logique sacrée. Par exemple, les alignements de pierres des sites mégalithiques, les temples orientés en fonction des solstices, ou encore les villes saintes, sont autant de manifestations de cette géographie sacrée. Henri Pornon explore comment ces lieux, chargés de sens et d’énergie, sont intégrés dans le symbolisme maçonnique, en particulier dans les rituels et les déplacements des frères et sœurs au sein des loges.

L’ouvrage se déploie ensuite en une analyse détaillée des éléments de géographie sacrée présents dans les rites maçonniques. L’étude minutieuse des temples, des décors, et des mouvements en loge révèle des correspondances profondes avec les pratiques géographiques sacrées des anciennes civilisations. Les temples maçonniques, par exemple, sont conçus non seulement comme des espaces de réunion mais comme des microcosmes du monde, reflétant à la fois l’ordre terrestre et céleste. Les déplacements des initiés dans la loge suivent une chorégraphie qui n’est pas sans rappeler les pèlerinages ou les processions rituelles, visant à reproduire symboliquement le voyage spirituel de l’homme vers le divin.

Henri Pornon

La réflexion d’Henri Pornon s’étend également à la temporalité dans les rituels maçonniques. Il compare le temps cyclique, incarné par le mouvement du soleil d’est en ouest, au temps linéaire de la vie humaine, et montre comment cette dualité se reflète dans les rituels maçonniques. Le concept de temps sacré, distinct du temps profane, est ici essentiel pour comprendre l’importance des cycles naturels dans la construction symbolique du temps en maçonnerie.

Enfin, l’auteur aborde la question cruciale du rôle de la géographie sacrée en loge symbolique. Henri Pornon soutient que la géographie sacrée en maçonnerie ne sert pas seulement à ancrer les rituels dans une tradition symbolique, mais aussi à créer une connexion entre le microcosme de la loge et le macrocosme de l’univers. Cette correspondance entre l’homme, la loge, et l’univers est au cœur de la spiritualité maçonnique, où chaque geste, chaque mouvement, chaque objet a une signification sacrée.

Géographie sacrée
Géographie sacrée

Henri Pornon, la bio

Henri Pornon est un spécialiste reconnu des outils et techniques de géolocalisation, mais c’est son intérêt passionné pour le symbolisme, la spiritualité, et le sacré qui l’a conduit à explorer en profondeur la géographie sacrée. Auteur de Géographie sacrée – Le hasard, l’homme, le divin ? (EME Éditions, Coll. « Explorations maçonniques », 2022), Henri Pornon s’appuie sur les travaux des anthropologues et des historiens des religions pour développer une compréhension raffinée du sacré dans l’espace. Initié à la Grande Loge de France en 2010, il a pratiqué pendant dix ans le Rite Écossais Ancien et Accepté avant de rejoindre en 2020 la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra. Ses recherches en géographie sacrée, qu’il partage également à travers son site Internet font de lui une voix incontournable dans ce domaine.

Géographie sacrée en loge maçonnique – Quel rôle ? d’Henri Pornon est une œuvre dense, érudite, et indispensable pour quiconque s’intéresse à la dimension sacrée de la maçonnerie. L’auteur réussit à démontrer que la géographie sacrée, loin d’être une simple abstraction, est un outil fondamental pour comprendre le symbolisme maçonnique. À travers une analyse minutieuse des rites, des temples, et des pratiques maçonniques, Henri Pornon met en lumière les liens profonds qui unissent la loge au cosmos, l’homme à l’univers, dans une quête perpétuelle de sens et de sacré.

Géographie sacrée en loge maçonnique – Quel rôle ?

Henri Pornon Éditions Dervy, coll. Les outils maçonnique du XXIe siècle, 120 pages, 9,90 €