Quand une une histoire de pêche peut prendre une allure maçonnique… Premier interlocuteur, un pêcheur heureux et pas n’importe quel pêcheur.
C’est un homme qui a la connaissance, il connaît son affaire, il échange avec ses confrères sur le milieu de la pêche, il a des concepts, des règles, des principes, tel que travailler avec force, vigueur et patience pour sortir le poisson et le ramener sur la rive ou sur son bateau, s’il se trouve en pleine mer.
Son but : réaliser « son chef d’œuvre » et il sait qu’il va lui falloir se remettre à l’ouvrage tant qu’il n’aura pas opéré une véritable osmose avec le poisson dont il finira par avoir la maitrise à force de labeur.
Travail si l’on peut dire de longue haleine qui nécessite un apprentissage constant et une grande adaptation face aux nombreux paramètres que le hasard lui envoie, dans ces moments d’attente comme des épreuves pour tester son endurance.
Toutes ses expériences préalables lui sont utiles et il est seul avec les poissons, il médite, l’œil rivé sur son fil qui va pénétrer dans la profondeur de l’eau pour se transformer en une sorte de fil a plomb avec qui, il lui faudra compter si l’hameçon remplit son rôle. Il s’installe alors petit à petit un climat de réflexion.
« Il y a comme une dimension maçonnique dans ces moments propices à la méditation obligée. »
Deuxième interlocuteur, un poisson
Heureux comme un poisson dans l’eau ! D’ailleurs comment savoir s’il est heureux le poisson ? On a l’impression qu’il l’est, car il se déplace en toute liberté dans ce milieu aqueux, « de poisson » évidemment.
Il mène sa vie de poisson avec son air incrédule, toujours prêt à réagir et inconscient qui va le conduire vers un dialogue voué au combat avec le pêcheur. Une lutte qui pourra prendre une dimension parfois métaphysique comme dans le roman « Le vieil homme et la mer » d’Ernest Hemingway.
Pour mieux comprendre, Le Grand René s’est mis à la pêche dans la video ci-dessous:
équerre et compas; des aller-retours de 90° à 360°, n’est-ce pas 450 ? (-_-)