La franc-maçonnerie, depuis sa fondation officielle à Londres en 1717, s’est positionnée comme un espace d’union pour des individus de diverses origines, transcendant les barrières raciales, religieuses et idéologiques. Cet idéal d’universalité a particulièrement résonné dans le monde séfarade, où les Juifs d’origine espagnole et portugaise ont trouvé dans les loges maçonniques un moyen d’intégration sociale et d’émancipation dans des sociétés souvent restrictives à leur égard.
Les origines et l’influence séfarade en Angleterre
Dès le XVIIe siècle, les Juifs séfarades, majoritaires parmi les communautés juives britanniques, ont joué un rôle notable dans l’histoire maçonnique. Un personnage clé, le rabbin Yehuda Yacob León (1603-1675), surnommé le « Temple du Lion », a contribué à l’élaboration de plans pour la reconstruction du Temple de Salomon. Ces plans, adoptés par la Grande Loge des « Anciens » en 1751, ont marqué le blason de cette institution et, plus tard, celui de la Grande Loge Unie d’Angleterre. Ce symbole illustre l’influence des idées séfarades dans les débuts de la franc-maçonnerie moderne.
Avec la publication du Livre des Constitutions en 1723 par le pasteur James Anderson, la franc-maçonnerie anglaise a établi des principes universels, attirant des membres de diverses confessions, y compris des Juifs séfarades comme Francis Francia, considéré comme le premier franc-maçon juif connu en Angleterre. Pour les Juifs, la franc-maçonnerie offrait une opportunité d’intégration dans une société anglaise encore marquée par des restrictions contre les non-chrétiens.
L’expansion maçonnique et les juifs séfarades
L’universalité de la franc-maçonnerie a également attiré des membres d’autres confessions, comme les musulmans en Égypte, où les loges ont prospéré, intégrant des élites sociales. En Terre Sainte, la franc-maçonnerie a marqué son retour symbolique en 1868 avec la fondation de la Loge de Réclamation par l’Américain Robert Morris dans la grotte de Sédécias, marquant le rétablissement de l’ordre dans une région considérée comme son berceau spirituel.
Le mythe judéo-maçonique et la propagande
Cependant, l’association entre les Juifs et la franc-maçonnerie n’a pas toujours été perçue positivement. Dès le début du XIXe siècle, en France, l’idée d’une conspiration judéo-maçonnique a émergé, associant les Juifs et les francs-maçons comme des forces menaçant l’ordre établi. Ce mythe, amplifié dans l’Europe catholique, notamment pendant la « Question romaine » à la fin du XIXe siècle, a trouvé un écho particulier en Espagne sous le régime franquiste. Entre la guerre civile espagnole et la Seconde Guerre mondiale, la propagande franquiste a diabolisé les Juifs et les francs-maçons, les accusant d’être responsables des maux du pays. Cette rhétorique antimaçonnique, souvent teintée d’antisémitisme, présentait les deux groupes comme une menace unifiée.
La Kabbale et les racines juives de la Franc-maçonnerie
La Kabbale dans la franc-maçonnerie en Russie avant et après 1800
Les liens entre la franc-maçonnerie et le judaïsme, en particulier la Kabbale, ont souvent été soulignés, parfois de manière controversée. Des figures comme Joseph Lehmann, prêtre catholique converti au judaïsme, et le rabbin Isaac Wise ont affirmé que la franc-maçonnerie était profondément influencée par le judaïsme, voire par une forme « pervertie » de celui-ci. Wise, en 1855, déclarait que « la franc-maçonnerie est une institution juive », tandis que l’archevêque de Port-Louis à Madagascar soutenait que la Kabbale était la clé philosophique de l’ordre maçonnique. Même Théodore Herzl, en 1897, voyait dans les loges maçonniques un outil stratégique pour le projet sioniste, bien que leur « but ultime » restât, selon lui, incompris des non-Juifs.
Les loges séfarades et leur rôle
Les francs-maçons séfarades, en raison de leur héritage linguistique et culturel, rejoignaient naturellement les loges hispanophones, où les rituels étaient pratiqués dans leur langue. Ces loges, imprégnées des enseignements kabbalistiques, ont renforcé l’idée d’une connexion profonde entre la franc-maçonnerie et le judaïsme séfarade, bien que cette relation ait souvent été exagérée ou déformée par les discours antisémites.
Conclusion
La Franc-maçonnerie dans le monde séfarade illustre un croisement fascinant entre universalisme et identité culturelle. En offrant un espace d’intégration et de dialogue, elle a permis aux Juifs séfarades de naviguer dans des sociétés souvent hostiles, tout en alimentant des mythes conspirationnistes qui ont perduré dans l’histoire. Cette dualité – entre émancipation et stigmatisation – fait de l’histoire de la franc-maçonnerie séfarade un sujet riche et complexe, révélateur des tensions et des aspirations des communautés juives dans le monde moderne.
Lire La Petite Histoire de la franc-maçonnerie de Roger Dachez, c’est entrer dans un récit où l’érudition se fait flamme vive, où l’histoire documentée dialogue sans cesse avec le mythe fondateur.
La Petite Histoire de la franc-maçonnerie
Ce livre ne se contente pas de restituer des faits ou des dates, il nous fait éprouver ce moment mystérieux où la pierre brute du passé devient pierre cubique dans le Temple de notre mémoire.
Roger Dachez, médecin, professeur agrégé et universitaire, président de l’Institut Maçonnique de France (IMF) et directeur de la revue Renaissance Traditionnelle (RT), a consacré plus de trente ans à explorer ce continent symbolique. Ses ouvrages innombrables, de Des maçons opératifs aux francs-maçons spéculatifs – Les origines de l’Ordre maçonnique, (EDIMAF, coll. « L’Encyclopédie maçonnique », 2001) à La Véritable Histoire du grade de Maître – Hiram et ses Frères (Dervy, 2023) et
De Salomon à James Anderson-L’invention de la franc-maçonnerie
De Salomon à James Anderson – L’invention de la franc-maçonnerie (Dervy, 2023) en passant par Les premiers hauts grades écossais – L’énigme des origines (1730-1800),coécrit avec John Belton (OE), forment déjà une constellation essentielle pour qui veut comprendre la tradition initiatique.
Nous avions déjà eu l’occasion, sur 450.fm, de chroniquer son précieux ouvrage Les mots essentiels pour comprendre… La franc-maçonnerie(Cairn, coll. Les mots essentiels pour comprendre, 2024), qui proposait une claire introduction à travers un lexique raisonné et éclairant. Dans cette nouvelle synthèse, il met à la portée du lecteur un cheminement complet, comme si nous suivions pas à pas les Frères et Sœurs qui ont édifié cette mystérieuse construction fraternelle depuis les bâtisseurs de cathédrales jusqu’aux loges contemporaines.
Dès les premiers chapitres, surgissent les images des chantiers médiévaux. Dans l’effort d’hommes voués à une existence brève et rude, travaillant souvent à une œuvre dont ils ne verraient pas la fin, se dessine une vision bouleversante de la condition humaine tendue vers l’infini. Cette cathédrale intérieure, où la pierre équarrie devient symbole de l’âme façonnée, constitue la première matrice de l’Art royal. Les Anciens Devoirs, les Statuts de William Schaw en Écosse, l’énigmatique Masonry du XVIIᵉ siècle anglais viennent ensuite tisser le passage de l’opératif au spéculatif. L’auteur y montre comment se prépare, à travers ces expériences, la naissance d’un ordre initiatique destiné à transformer le métier en tradition spirituelle.
Un pas décisif survient avec l’année 1717 et la création à Londres de la Grande Loge. Ce qui aurait pu demeurer une confrérie confidentielle devient, à la faveur des Constitutions d’Anderson, une institution porteuse d’un message universel. L’événement, modeste dans ses formes, est gigantesque dans ses conséquences. Roger Dachez en restitue les acteurs, de Désaguliers à Newton, et révèle la manière dont l’esprit de tolérance et de réconciliation de l’Angleterre hanovrienne a façonné le visage de la franc-maçonnerie moderne.
La greffe française, dès 1725, confère à la Maçonnerie une tonalité singulière. Nourrie par les Lumières, par le souffle des philosophes et par le discours de Ramsay, elle devient un espace d’expérimentation spirituelle et fraternelle, où l’universalisme s’allie à une quête de régénération sociale. Condamnée par l’Église, suspectée par le pouvoir, elle n’en attire pas moins les élites, les artistes et les penseurs, révélant l’évidence d’une sève nouvelle circulant dans le corps de la société.
Le récit de Roger Dachez embrasse alors les grandes convulsions du temps. La Révolution française et l’Empire montrent combien la Maçonnerie épouse les bouleversements politiques, oscillant entre effondrement et survie, entre loges fermées et loges refuges. Le XIXᵉ siècle fait de l’Ordre une puissance internationale, mais aussi un terrain de tensions idéologiques, jusqu’à la rupture entre obédiences. La IIIᵉ République incarne pour beaucoup un âge d’or, où l’influence des loges irrigue la vie intellectuelle et politique, mais où s’élève aussi la haine tenace d’un antimaçonnisme virulent, qui connaît son apogée avec l’affaire des fiches et les campagnes de dénigrement.
Le XXᵉ siècle est celui de la tourmente. La franc-maçonnerie subit l’oppression totalitaire, la dissolution et la clandestinité, avant de renaître à la Libération. Roger Dachez décrit avec justesse ce moment de recommencement, où l’Ordre doit à la fois restaurer sa mémoire et s’interroger sur sa place dans un monde nouveau. Viennent alors les débats contemporains qui l’animent encore : régularité et reconnaissance, dialogue avec les religions, fidélité aux traditions initiatiques face à une modernité incertaine.
La Petite Histoire de la franc-maçonnerie
Ce parcours n’est jamais une simple chronique historique. Il révèle la respiration profonde d’un ordre à la fois institution et mythe, histoire et légende, miroir de la société et chemin initiatique. L’auteur met en garde contre les fausses pistes – illusions templières, confusions avec le compagnonnage – pour mieux faire apparaître la véritable nature de la Maçonnerie : une métamorphose continue, une transmission toujours réinventée, un travail inlassable de l’homme à la recherche de sa propre lumière. Nous lisons ces pages comme nous entrerions dans une loge, en franchissant un seuil, en acceptant de nous perdre dans un labyrinthe où chaque salle en ouvre une autre, où la lumière ne se découvre qu’à mesure que nous avançons.
Ainsi La Petite Histoire de la franc-maçonnerie devient une grande méditation sur la tradition initiatique elle-même. Elle nous rappelle que la Maçonnerie ne vit pas seulement dans ses mythes et ses rituels, mais dans la fidélité à une quête : celle de l’homme qui taille la pierre de son être pour trouver la juste proportion entre l’ombre et la clarté. À ce parcours, Roger Dachez ajoute une chronologie finale, brève et limpide, qui n’est pas un simple appendice documentaire mais une pierre de fondation offerte au lecteur. Elle constitue un outil pédagogique essentiel, permettant de situer les étapes, d’ordonner la mémoire et de poursuivre le voyage avec des repères sûrs.
Cairn
La Petite Histoire de la franc-maçonnerie
Roger Dachez – Cairn, coll. La Petite Histoire, 2025, 232 pages, 14,50 €
De notre confrère elnacional.com – Par Mario Múnera Muñoz
Dans l’ombre vacillante des chandelles d’une loge ou sous la lumière crue de nos questionnements modernes, une interrogation résonne avec une force intemporelle : la certitude est-elle la vérité, ou un voile qui nous éloigne de celle-ci ? Inspiré par l’épître aux Hébreux (11:1) –
« La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas »
Ce texte explore ce duel philosophique, religieux et psychologique, avec un regard particulier porté sur la franc-maçonnerie. Alors que le monde vacille entre certitudes imposées et doutes salvateurs, plongeons dans cette quête de sens où l’humilité et la raison tracent le chemin vers la lumière.
Une relativité universelle
Portrait d’Albert Einstein (Photo d’Oren Jack Turner, Princeton, N.J.)
Nous vivons dans un monde où tout est relatif. Albert Einstein, avec sa théorie de la relativité, a bouleversé notre perception de l’espace et du temps, prouvant que même les lois physiques sont malléables. Les juristes interprètent les lois humaines, les philosophes dissèquent les mots, et pourtant, quand quelqu’un parle avec une assurance inébranlable, nous sommes tentés de le croire. Mais de quelle certitude parlons-nous si tout est sujet à révision ? Cette question, fascinante, traverse les sphères religieuses, où la foi s’appuie sur l’invisible, philosophiques, où le doute est roi, et psychologiques, où la certitude devient un outil de persuasion.
La certitude : un masque d’autorité
Dans le discours quotidien, la certitude projette une aura de pouvoir. Un patron qui hésite perd son autorité ; un politicien qui doute est vite écarté. Cette illusion de vérité, souvent déguisée en commandement, sert à manipuler, à dominer. Dans les arènes politiques et exécutives, elle est récompensée, tandis que le doute est perçu comme une faiblesse. Les religions, parfois, encouragent cette posture, étouffant l’esprit critique des fidèles. Pourtant, comme le rappelle l’inscription du temple de Delphes – « Je sais seulement que je ne sais rien » –, cette certitude peut masquer une ignorance profonde.
La vérité : une quête au-delà des opinions
La Vérité
Contrairement à la certitude, la vérité échappe aux qualifications et aux opinions. Elle est, simplement. Mais comment y accéder ? La franc-maçonnerie, loin de s’ancrer dans des dogmes, privilégie le doute comme moteur de la connaissance. Son enseignement central – l’existence d’un « Être supérieur » – n’est pas une certitude imposée, mais une intuition à explorer. En méditant sur les symboles – l’équerre, le compas, la pierre brute –, le maçon transcende la raison pour atteindre l’intuition, cet « organe spirituel » qui guide vers la lumière. Ici, la certitude cède la place à une quête humble et ouverte.
Le doute : porte d’entrée de la sagesse
Friedrich Nietzsche
Socrate, avec son humilité intellectuelle (« Je sais seulement que je ne sais rien »), et Nietzsche, critique des certitudes dogmatiques, nous enseignent que le doute est le berceau de la connaissance. Une étude de l’Université Harvard (2019) révèle que ceux qui utilisent des mots comme « peut-être » ou « probablement » inspirent davantage de confiance à long terme. La science elle-même progresse en remettant en question ses acquis, proclamant à chaque découverte : « Voilà ce que nous savons jusqu’à présent. » Ceux qui en savent le moins s’accrochent aux certitudes avec une précision aveugle, tandis que la sagesse s’épanouit dans la reconnaissance de ses limites.
À première vue, certitude (conviction absolue) et humilité (acceptation de l’ignorance) semblent opposées. Une certitude sans humilité glisse vers l’arrogance et le fanatisme, tandis qu’une humilité sans ancrage devient inefficace. Jorge Luis Borges le dit avec éclat : « Le doute est l’un des noms de l’intelligence. » La véritable sagesse réside dans un équilibre dynamique : savoir quand s’appuyer sur une certitude pour agir, et quand laisser le doute ouvrir de nouvelles portes. En loge, cette danse entre les deux façonne l’initié, qui apprend à tailler sa pierre avec assurance mais sans présomption.
Enjeux initiatiques pour les Francs-maçons
Pour le maçon, ce débat est une invitation à l’introspection. La certitude, si elle manipule dans le monde profane, doit être tempérée en loge par le travail symbolique. Le Fil à Plomb, ancré dans la gravité, rappelle l’alignement avec le réel, tandis que le doute, comme le Réseau Activateur, ouvre à de nouvelles perspectives. Les symboles – V.I.T.R.I.O.L., l’équerre – enseignent que la vérité émerge du questionnement, non de l’imposition. Face aux défis modernes – désinformation, polarisation –, la franc-maçonnerie peut guider vers une sagesse qui allie action et humilité, rejetant l’arrogance pour embrasser l’évolution.
Une réflexion contemporaine
Alors que les réseaux sociaux amplifient les certitudes tranchantes, cette leçon résonne avec urgence. Les leaders qui s’accrochent à des vérités figées risquent de nous éloigner de la lumière. En revanche, ceux qui osent douter, comme les scientifiques revisitant leurs théories, tracent un chemin vers l’avenir. La Franc-maçonnerie, avec son appel à l’intuition et à la fraternité, offre un refuge où la quête de vérité prime sur l’illusion de la certitude.
Vers une Lumière humble
Certitude ou vérité ? Ni l’une ni l’autre ne s’impose seule. La franc-maçonnerie nous enseigne que la sagesse naît de l’harmonie entre une certitude ancrée dans l’expérience et un doute qui éclaire le chemin.
Comme Socrate, osons dire « Je ne sais rien » pour mieux apprendre. Que cette réflexion inspire vos travaux en loge et au-delà – la lumière jaillit de l’humilité !
Sources :
Épître aux Hébreux (11:1), Harvard Study (2019), pensées de Socrate, Nietzsche, Borges.
Chroniques discrètes d’un apprenti qui écoute (et qui commence à comprendre)
Il est tard. L’écran me regarde avec son œil froid, comme un miroir sans tain. Je suis là, seul, devant des mots que je ne comprends pas toujours, des symboles qui me glissent entre les doigts, des phrases qui semblent écrites pour d’autres. Mais je reste. Parce que quelque chose me dit que derrière ce vernis, il y a une vérité. Une lumière. Ou du moins, une chandelle.
On m’a parlé de la franc-maçonnerie comme d’un monde ancien, mystérieux, codé. Des tabliers, des colonnes, des mots perdus. Des hommes qui se réunissent dans des temples sans dieux, pour parler de choses qu’on ne dit pas. Et moi, apprenti lecteur, je suis là. Je lis. J’écoute. Je ne suis pas initié, mais je suis curieux. Et parfois, c’est suffisant.
1 – La pierre brute : le commencement est toujours rugueux
On commence toujours par une pierre. Une pierre brute, informe, un peu comme moi. Les anciens bâtisseurs la taillaient pour élever des cathédrales. Les maçons modernes la polissent pour élever l’âme. Enfin, c’est ce qu’on dit. Moi, je suis encore à l’étape où je me demande si je tiens le bon outil. Est-ce une truelle ? Un compas ? Un dictionnaire symbolique ? Je lis les textes. Je vois des références à Hiram, à Salomon, à des temples que je n’ai jamais visités. Et je me dis : “Mais pourquoi tout commence toujours par un meurtre ?”
2 – Le Livre des Morts : ou le Livre de la Vie
Avant les colonnes du Temple, avant les versets de la Genèse, il y avait les papyrus. Les anciens Égyptiens ne parlaient pas de mort comme d’un effacement, mais comme d’un voyage. Le Livre des Morts, qu’on devrait peut-être appeler « Livre de la Vie », est un guide pour l’âme. Un manuel de navigation pour traverser l’invisible.
Chaque formule, chaque invocation, chaque image est une clé. On y parle de pesée du cœur, de jugement, de vérité. Mais surtout, on y parle de passage. De transformation. De dépouillement.
Et moi, apprenti lecteur, je découvre que ce livre n’est pas si éloigné de mon propre chantier. Car tailler la pierre, c’est déjà mourir un peu à ce que l’on croyait être. Et lire les symboles, c’est apprendre à se lire soi-même.
Dans le Livre des Morts, l’âme doit répondre à quarante-deux juges. Elle doit dire : “Je n’ai pas menti. Je n’ai pas volé. Je n’ai pas tué.” Mais elle doit surtout prouver qu’elle a vécu en vérité. Et cette vérité, dans la franc-maçonnerie comme dans la vie, ne se mesure pas en dogmes, mais en actes silencieux.
Le papyrus devient miroir. Le cercueil devient berceau. Et la mort devient initiation.
3 – Maât : la pesée de l’âme et le jugement silencieux
Il y a des soirs de tenue où le silence pèse plus que les mots. Où les regards échangent des vérités que les colonnes ne peuvent contenir. Ce soir-là, un frère a présenté une planche sur la justice. Pas celle des tribunaux, mais celle du cœur. Il a parlé de Maât, la déesse égyptienne de l’ordre cosmique, de la vérité, de l’équilibre. Et moi, assis dans l’ombre, j’ai senti que quelque chose se pesait en moi.
Plume et Pierre dans une balance
Dans le Livre des Morts, l’âme du défunt est placée devant une balance. D’un côté, une plume, celle de Maât. De l’autre, le cœur du défunt. Si le cœur est plus lourd que la plume, l’âme est dévorée. Mais si elle est légère, elle peut continuer son voyage.
Et je me suis demandé : que pèserait mon cœur ce soir ? Pas en fautes, mais en silences. Pas en erreurs, mais en vérités non dites. Pas en savoirs, mais en actes.
La franc-maçonnerie ne juge pas. Elle ne condamne pas. Mais elle invite à se peser soi-même. À déposer son cœur sur l’autel intérieur, et à le regarder sans détour. À se demander si l’on vit selon Maât, non pas selon des lois, mais selon une justesse intime.
Dans cette loge, ce soir-là, la balance n’était pas visible. Mais elle était là. Dans le silence après la planche. Dans le regard du Vénérable. Dans le battement discret de mon propre cœur.
Et je me suis dit : peut-être que l’initiation, c’est cela. Apprendre à peser son âme. Et à l’alléger, jour après jour, jusqu’à ce qu’elle puisse voler.
4 – La Bible : entre mythe fondateur et manuel d’architecture divine
L’arche de Noé
La franc-maçonnerie aime la Bible. Pas pour prêcher, mais pour symboliser. Le Temple de Salomon, c’est le chantier idéal. Hiram, l’architecte assassiné, c’est le martyr du secret. Et moi, je découvre que la Genèse est aussi un plan de construction :
“Que la lumière soit.” Premier acte maçonnique. Et puis il y a les nombres. Les mesures. Les alliances. Les noms qui résonnent comme des mots de passe. Noé, l’initié du déluge. Moïse, le législateur du désert. Et Salomon, bien sûr, celui qui bâtit avec sagesse, mais dont le temple finit par tomber. Comme quoi, même les plans divins ont besoin de révisions.
5 – La Kabbale : quand les lettres deviennent des briques
Et puis, au détour d’un texte, je tombe sur la Kabbale. Pas celle des grimoires poussiéreux, mais celle des lettres qui dansent. Chaque mot devient un monde. Chaque lettre, une porte. Le nom de Dieu, imprononçable, devient un chantier à lui seul. On me dit que le monde a été créé avec 22 lettres. Moi, j’ai du mal à finir un paragraphe sans me perdre. Mais je sens que derrière ces jeux de chiffres et de formes, il y a une logique. Une géométrie sacrée. Et peut-être, un peu de poésie.
Et je comprends que dans la franc-maçonnerie, chaque mot prononcé est aussi une pierre posée sur le chantier du sens, une lettre vivante dans l’édifice intérieur.
6 – La lumière : elle ne vient pas toujours d’en haut
On parle beaucoup de lumière. Celle de Prométhée, celle des Lumières, celle du chandelier. Mais moi, je découvre une autre lumière. Celle qui vient quand on comprend enfin une phrase obscure. Celle qui naît d’un regard échangé dans le silence. Celle qui éclaire non pas le monde, mais le coin de notre esprit qu’on n’avait jamais exploré.
7 – Maître Eckhart : le silence au cœur de la lumière
Et puis, au détour d’un silence, je tombe sur une phrase. Elle ne vient ni d’un rituel, ni d’un traité, ni d’un temple. Elle vient d’un homme qui parlait peu, mais qui disait l’essentiel :
« L’œil avec lequel je vois Dieu est le même œil avec lequel Dieu me voit. »
Statue de Socrate
Maître Eckhart ne cherchait pas à bâtir des cathédrales. Il cherchait à les faire tomber, celles que nous construisons en nous, avec nos certitudes, nos titres, nos savoirs. Il ne parlait pas de lumière comme d’un flambeau, mais comme d’un dépouillement. Et moi, apprenti lecteur, je comprends que la quête n’est pas d’ajouter, mais d’enlever. Pas d’accumuler des symboles, mais de les traverser. Pas de comprendre, mais de consentir à ne pas comprendre.
Eckhart rejoint Socrate dans le doute, Spinoza dans l’unité, Camus dans l’acceptation. Et la franc-maçonnerie, dans sa forme la plus nue, devient alors ce qu’elle a toujours été : Un espace pour se taire ensemble. Un lieu pour écouter ce qui ne s’écrit pas. Un chantier où l’on apprend à ne plus construire, mais à être.
8 – Le Château de l’âme : franchir les demeures intérieures
Chateau d’Arginy
Et dans ce silence, une autre voix résonne, celle de Thérèse d’Avila. Elle parle du Château de l’âme. Elle nous invite à entrer en nous-mêmes, à franchir les demeures intérieures, jusqu’à ce centre où Dieu attend sans bruit. Ce château n’est pas à conquérir, mais à habiter. Et chaque pierre retirée, chaque mur tombé, nous rapproche de la chambre la plus secrète, celle où l’âme ne fait plus qu’un avec la lumière.
Ce château ressemble à un temple invisible. Il ne s’élève pas vers le ciel, il descend vers le cœur. Et chaque degré franchi est une chute vers soi. La franc-maçonnerie, dans ses rites, ses silences, ses symboles, propose ce même voyage. Non pas une ascension, mais une immersion. Non pas une victoire, mais une rencontre.
En revanche, le Château de l’âme attribué à Maître Eckhart est un ouvrage distinct, bien que partageant une métaphore similaire.
Il existe donc une correspondance d’idée fondamentale entre les deux œuvres : toutes deux utilisent la métaphore architecturale du château pour représenter l’âme comme un lieu sacré où Dieu habite et où se réalise l’union mystique. Cependant, les nuances sont importantes. Thérèse d’Avila propose un itinéraire structuré en sept demeures, mettant l’accent sur la prière d’oraison, l’humilité comme clé pour chasser les « bêtes venimeuses » du péché, et une expérience progressive de la présence divine. Maître Eckhart, quant à lui, insiste sur une transformation radicale de l’âme, une « naissance » divine qui implique une perte de soi et une union avec le Dieu transcendant, souvent exprimée dans un langage plus abstrait et plus dialectique.
Ainsi, bien que la métaphore du château soit commune, les chemins et les emphases théologiques diffèrent significativement entre les deux auteurs.
9 – Perpignan : la Sanch, ou la marche vers soi
Rue de la Loge, Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Et puis, il y a Perpignan. Pas seulement ses pierres chaudes, ses ruelles étroites, ses verres levés en fin de journée. Il y a aussi ce moment suspendu, chaque Vendredi Saint, où le temps semble se retirer. La Procession de la Sanch traverse la ville comme une ombre lente. Des silhouettes encapuchonnées, vêtues de noir ou de rouge, avancent en silence, au rythme d’un tambour sourd. On ne sait plus très bien si c’est une cérémonie, un deuil, ou une prière en mouvement.
Mais pour moi, c’est une initiation. Une marche intérieure, déguisée en tradition. Chaque pas est une question. Chaque silence, une réponse. On ne regarde pas. On ressent. Et dans cette lenteur, dans cette retenue, quelque chose se dépose. Comme une poussière sacrée sur la pierre brute que je suis encore.
La Sanch ne parle pas. Elle ne prêche pas. Elle avance. Et moi, en la regardant passer, je comprends que l’initiation ne se fait pas toujours dans un temple. Parfois, elle se fait dans la rue, au cœur d’un peuple, dans le murmure d’une foi qui ne demande rien, sauf peut-être qu’on marche avec elle.
10 – Le verre de vin : la fraternité en fin de parcours
Coupe sacrée remplie de vin avec du pain
Et puis, il y a le verre. Le verre de Côte du Roussillon, levé entre frères, entre amis, entre compagnons de route. Ce n’est pas le symbole qui compte, ni le rituel. C’est le moment. Le partage. L’humain. On parle de tout. De rien. De ce mot qu’on a perdu, et qu’on ne cherche plus vraiment. Parce qu’au fond, le vrai secret, ce n’est pas le savoir. C’est le lien. Ce n’est pas le silence. C’est le rire discret, celui qui dit : “On est là. Ensemble. Et c’est déjà beaucoup.”
11- Conclusion : Être pierre, être silence, être lumière
Maitre Eckhart jeune
Je suis encore apprenti. Je ne comprends pas tout. Mais je commence à entendre. Et dans ce bruissement, il y a quelque chose qui ressemble à la lumière. Une lumière qui ne parle pas. Une lumière qui ne s’impose pas. Une lumière qui attend.
Maître Eckhart nous murmure : “Dieu est un rien qui est tout.” Thérèse nous montre le chemin : “L’âme est un château, et Dieu y demeure.” La franc-maçonnerie nous donne les outils, mais c’est à nous de les déposer.
Car au bout du chemin, il n’y a pas de savoir. Il y a un consentement. Un dépouillement. Et peut-être, une lumière.
P.S. : Et maintenant je sais que je ne sais pas… Je serai toujours un éternel apprenti.
Notre cerveau sélectionne les informations selon nos croyances, pour en faire notre réalité !
Dans l’univers de la Franc-maçonnerie, la phrase « Je ne vois que ce que je crois et je sais déjà » résonne comme un défi philosophique. Elle met en lumière un duel fascinant entre deux forces intérieures : le Fil à Plomb et le Réticulé Activateur (SAR). Le premier, ancré dans la loi universelle de la gravité, nous ramène au présent, à la rectitude et à la sensation brute du moment. Le second, un filtre cérébral sophistiqué, nous enferme dans nos certitudes passées, optimisant nos choix, certes, mais limitant fortement notre horizon… lorsqu’il ne nous enferme pas parfois dans une radicalisation.
Ce face-à-face, essentiel à la quête initiatique, invite les maçons à explorer leurs croyances et à trouver un équilibre entre ancrage et aspiration. Basé sur des descriptions détaillées, cet article décrypte ces concepts et leurs enjeux pour les Frères et Soeurs, offrant une réflexion profonde sur leur cheminement spirituel.
En préambule il est bon de souligner que l’idée de cet article est venue lorsque quelques lecteurs se sont indignés que notre rédaction « s’acharnait » de manière exclusive et systématique sur un sujet qu’il leur était cher.
L’idée nous est donc venue de réaliser une analyse statistique plus poussée sur cette accusation. Il ressort que le sujet en question (qui ne présente en réalité aucun intérêt) est cité dans 6,10 % des 8 200 articles actuels de 450.fm, avec une information, soit neutre, soit positive. En revanche, il est mentionné dans 0,24 % des cas pour des affaires ou des faits divers. Cela signifie qu’il est valorisé 25 fois plus qu’il n’est critiqué. Pourtant, ces quelques lecteurs qui se sont interrogés n’ont pas fait le tri et sont arrivés à une conclusion totalement erronée. Analysons donc les causes de ce biais cognitif.
Résumons d’abord le rôle symbolique du Fil à Plomb
Le Fil à Plomb, symbole maçonnique emblématique, incarne la loi de la gravité universelle, une force active qui agit sur un outil passif. Présent au-dessus du Naos ou du Pavé Mosaïque selon les rites, mais toujours au centre de la Loge, il orne les sautoirs du Second Surveillant et du Premier Surveillant (Niveau à Plomb). Soumis à l’attraction terrestre, il symbolise la rectitude et l’alignement, rappelant au maçon l’impossibilité de défier les lois naturelles. Il nous ancre dans le présent, loin des illusions du passé ou des espoirs futurs, et nous pousse à nous réconcilier avec l’univers. Si certains veulent voir dans la Franc-maçonnerie un erzats de christianisme ou autre religion, il demeure qu’aucune preuve d’existence divine n’a été donnée à ce jour. Pourtant… la réalité de la loi de la gravité est, et reste, absolument indiscutable. Aucun Franc-maçon à ce jour n’a pas pu démontrer ou contredire ces affirmations.
Résumé du Réseau Activateur (SAR)
Le Réseau Activateur, ou Système d’Activation Réticulaire, est un filtre cérébral situé dans le tronc cérébral, activé par les cinq sens. Il traite des millions d’informations quotidiennes, ne laissant remonter qu’une infime partie à la conscience. En se focalisant sur ce que nous connaissons ou désirons, il attire des opportunités (ex. : recherche d’une voiture) et renforce nos objectifs via un cercle vertueux d’action, de persévérance et d’émotions. Les neurosciences confirment qu’il ne distingue pas l’imaginaire de la réalité, amplifiant ce sur quoi nous nous concentrons. Pour résumer, il fonctionne comme les algorithmes de nos réseaux sociaux. Nous sommes toujours d’accord avec ce que nous lisons puisque ces derniers effectuent un tri pour nous permettre de lire et de voir ce que nous aimons déjà.
Le Fil à Plomb : ancrage et rectitude initiatique
Le Fil à Plomb est bien plus qu’un outil pratique pour les maçons opératifs ; il est une métaphore vivante de la discipline intérieure. En loge, suspendu au-dessus du Pavé Mosaïque, il incarne la loi de la gravité, une force incontournable qui aligne l’âme avec le réel. Comme le Maillet presse le Ciseau pour tailler la pierre, la gravité guide le Fil à Plomb, symbolisant une soumission active à l’ordre cosmique. Ce n’est pas un hasard si le plomb, métal lourd et stable, a été choisi plutôt que l’or éphémère : il représente l’ancrage, la base solide d’une vie alignée.
Fil a plomb au dessus du Pavé moisaïque
Pour le maçon, ce symbole est un rappel constant de rester centré. La gravité, impossible à contrer durablement, nous contraint à accepter les lois universelles – temps, espace, mort – et à trouver l’harmonie entre contraires, comme le feu et l’eau. Cette quête d’équilibre, loin des berges extrêmes de la vie (les épreuves qui nous décentrent), est le cœur du travail initiatique. Le péché, dans son sens grec de « tirer à côté de la cible », devient alors une déviation du Fil à Plomb, une perte d’alignement avec soi et l’univers. Ainsi, le maçon est appelé à cultiver la rectitude, à se maintenir au milieu du fleuve de l’existence, enrichi par le passé mais vivant pleinement le présent.
Le Réseau Activateur : filtre des certitudes et potentiel créateur
À l’opposé, le Réseau Activateur (SAR) agit comme un gardien sélectif de notre esprit. Situé dans le tronc cérébral, il filtre les cinq millions d’informations quotidiennes, ne laissant émerger que ce qui correspond à nos croyances et désirs. Cette efficacité, illustrée par l’exemple de l’achat d’une voiture – recherche, essai, émotion – repose sur un principe simple : « Où va l’attention, l’énergie suit ». Les neurosciences, via des IRM sur des athlètes, confirment que simuler une performance active les mêmes circuits neuronaux que la réalité, prouvant le pouvoir de l’imaginaire.
Pour le maçon, le SAR est une clé d’or, mais aussi un piège. En se focalisant sur ce qu’il connaît déjà, il risque de s’enfermer dans un « pilote automatique » – croyances limitantes ou habitudes confortables. Pourtant, activé consciemment avec persévérance (écriture manuscrite d’objectifs, affirmations positives, immersion sensorielle), il devient un outil de transformation. Imaginer une loge idéale ou une fraternité plus inclusive, puis agir concrètement, nourrit ce système, attirant des opportunités alignées avec la vision.
La loi d’attraction quantique, évoquée ici, trouve un écho dans la foi maçonnique en la puissance de l’intention.
Le duel : entre ancrage et aspiration
Le duel entre Fil à Plomb et SAR est au cœur de la quête maçonnique. Le premier nous ramène à la réalité tangible, nous obligeant à renouveler nos croyances face au présent vivant, nourri du passé mais libre des chimères futures. Le second, en triant nos savoirs, nous propulse vers nos aspirations, mais au risque de nous enfermer dans nos préjugés. Où se trouve la vérité ? Ni dans l’un ni dans l’autre seul, mais dans leur synthèse.
Bijou du 2e Surveillant
Pour le maçon, l’enjeu est de conjuguer ces forces. Le Fil à Plomb enseigne l’humilité face aux lois universelles, un ancrage qui stabilise le travail intérieur. Le SAR, quant à lui, offre un levier pour transcender les limites, à condition de guider consciemment son focus – vers la lumière, la fraternité, la sagesse – et non vers l’ego. Ce dialogue intérieur reflète le V.I.T.R.I.O.L. : descendre dans les profondeurs (Fil à Plomb) pour remonter transformé (SAR). Les épreuves, comme les berges du fleuve, testent cet équilibre, exigeant persévérance et foi.
Implications pour la Franc-maçonnerie
Bijou du 1e Surveillant
Ce duel invite les loges à repenser leur pratique. Le Fil à Plomb appelle à une discipline rituelle rigoureuse, ancrée dans les traditions, pour maintenir l’alignement collectif. Le SAR, en revanche, encourage l’innovation – des planches sur le travail du corps et du souffle ou encore l’implication de l’IA dans nos travaux – en s’inspirant des aspirations modernes. Les surveillants, porteurs de ces symboles, incarnent cette tension : le Second veille à la rectitude, le Premier à l’élévation. Un maçon réalisé harmonise ces pôles, évitant le péché de l’écart et utilisant le SAR pour attirer une fraternité plus dynamique, tout en respectant les lois naturelles.
Un équilibre pour la Lumière
Le Fil à Plomb et le SAR ne s’opposent pas ; ils se complètent dans la quête maçonnique. L’un nous ancre, l’autre nous élève. En maîtrisant ce duel, le maçon forge son chemin vers la vérité, alliant passé, présent et futur dans une harmonie universelle.
Que ce débat inspire vos travaux – la lumière jaillit de cet alignement !
Préparez-vous à un voyage fascinant au cœur de l’imaginaire et de la franc-maçonnerie ! Le samedi 27 septembre 2025, à partir de 10h00, le Musée Maçonnique Suisse à Berne ouvre grand ses portes pour une matinée exceptionnelle dédiée à la symbolique maçonnique dans les bandes dessinées. Avec Joël Gregogna, éminent spécialiste d’Hugo Pratt et auteur prolifique, cet événement promet de révéler les secrets cachés dans les cases de Corto Maltese et Le Triangle Secret.
La journée débutera à 10h00 par les mots de bienvenue de Robin Heizmann, directeur du musée, suivis d’un entretien exclusif avec Joël Gregogna. Modéré par Dominique Alain Freymond, commissaire de l’exposition, cet échange explorera le thème « La symbolique maçonnique dans les bandes dessinées d’Hugo Pratt à Didier Convard ». Des discussions interactives avec le public enrichiront cette plongée, avant une visite commentée de l’exposition à 11h30, ponctuée par une séance de dédicaces avec l’auteur. À 12h15, un apéro généreux clôturera la matinée, offrant une occasion idéale de prolonger les échanges, avec une visite facultative de l’exposition permanente pour les plus curieux.
Joël Gregogna : un expert passionné
Avocat de formation et franc-maçon engagé au sein de la Grande Loge de France, Joël Gregogna, né en 1947, est une figure incontournable de l’ésotérisme dans la bande dessinée. Membre des comités de rédaction des revues Les Cahiers de J. Scot Erigène et Points de vue initiatiques, il a publié des essais majeurs tels que Corto l’initié (Dervy, 2008), Les Arcanes du Triangle Secret (Véga-Glenat, 2010), La Venise de Hugo Pratt (Dervy, 2012) et son dernier opus, Pinocchio (2025). Ses travaux décryptent avec finesse le langage symbolique des bandes dessinées, offrant une clé pour comprendre les liens profonds entre art narratif et tradition maçonnique.
Une exposition à découvrir
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une exposition remarquable, ouverte jusqu’en 2026, qui explore la franc-maçonnerie dans le 9e art. Six panneaux bilingues retracent l’histoire de la bande dessinée, son processus créatif (une semaine par page A4 en moyenne) et sept approches maçonniques illustrées par 40 BD originales. Quatre bannières détaillent les contributions d’Hergé, Hugo Pratt, Didier Convard et la vogue des polars ésotériques. Une vidéo de 10 minutes, en français et allemand, répond aux questions du grand public, tandis que 67 dessins humoristiques de François Morel (en vente, livraison en juillet 2026) ajoutent une touche légère. Un catalogue illustré (20 CHF) regroupe les analyses d’Arnaud de la Croix, Joël Gregogna, Jack Chaboud et Dominique Freymond, incluant une interview de Didier Convard. Des BD comme Fable de Venise et L’Épopée de la franc-maçonnerie sont également disponibles à l’achat.
Un cycle de conférences exceptionnel
Cet événement s’inscrit dans un cycle de quatre conférences-dédicaces publiques. Après Didier Convard et Denis Falque le 7 juin 2025, Joël Gregogna prendra la parole le 27 septembre, suivi de Manuel Matthys le 21 mars 2026 et Arnaud de la Croix le 25 avril 2026. Chacune offrira un éclairage unique sur les liens entre franc-maçonnerie et bande dessinée, avec des moments d’échange et de signature.
Un appel à la Fraternité et à la curiosité
Organisée par le Musée Maçonnique Suisse (Jupiterstrasse 40, 3015 Berne), cette journée est une invitation à explorer les mystères de l’initiation à travers l’art. Dominique Freymond, commissaire et membre du Conseil des conservateurs, se tient à disposition pour toute information complémentaire. Que vous soyez maçon, amateur de BD ou simple curieux, ce rendez-vous promet de tisser des liens entre imaginaire et sagesse – une expérience à vivre en personne !Réservez dès maintenant sur https://freimaurermuseum.ch et rejoignez-nous pour un voyage initiatique au pays des cases et des symboles !
Dans un élan de solidarité qui défie l’imagination, le Bloodrun Emergency Voluntary Service vient de renforcer son arsenal de sauvetage avec une nouvelle arme : un Hyundai Kona Hybrid flambant neuf ! Financée par le généreux Mark Benevolent Fund des francs-maçons, cette voiture a été mise sur la route en un temps record, prouvant une fois de plus que l’urgence ne souffre aucun retard. Plongez avec nous dans cette histoire palpitante où bénévoles héroïques, dons providentiels et sauvetages in extremis se croisent pour redonner espoir !
Une livraison éclair qui sauve des vies
Les clés de ce bolide hybride ont été remises le 29 août 2025 à Stockton par David Hanson et Bob Clancey, figures respectées des Mark Masons dans la région. Fournie par SG Petch Ltd de Darlington, la voiture n’a pas perdu une seconde : quelques heures après sa livraison, elle filait déjà de l’hôpital James Cook à Middlesbrough jusqu’au prestigieux King’s College de Londres. À son bord ? Des échantillons de sang cruciaux pour un patient atteint d’une maladie rare. Grâce à cette intervention éclair, un traitement vital a pu être administré dans la nuit, transformant une course contre la montre en victoire contre la fatalité.
Une subvention qui va au-delà de l’argent
« Cette subvention ne se limite pas à un simple financement : elle vise à sauver des vies »
a déclaré David Hanson avec une fierté palpable. Et il a raison ! Ce geste des francs-maçons, via leur Mark Benevolent Fund, n’est pas qu’un acte philanthropique : c’est un pont jeté entre solidarité et urgence médicale. Hanson rend hommage aux véritables héros de cette histoire : les 65 bénévoles de Bloodrun, qui opèrent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, répondant à chaque appel d’urgence par un « oui » sans hésitation. Ces hommes et femmes, souvent méconnus, incarnent l’esprit d’abnégation qui fait battre le cœur de cette organisation.
Bloodrun : une force de la nature
Fondé il y a plus d’une décennie, Bloodrun Emergency Voluntary Service est un pilier discret mais essentiel pour les hôpitaux de la région Nord-Est de l’Angleterre, y compris les NHS Trusts de North Tees et Hartlepool. Avec une flotte désormais enrichie, cette armée de volontaires transporte non seulement du sang, mais aussi des espoirs. Leur mission ? Réduire les coûts pour le système de santé tout en accélérant les diagnostics et les traitements. Que ce soit sous la pluie battante ou en pleine nuit, ces anges gardiens des routes répondent présents, prouvant que l’humanité peut triompher des défis logistiques les plus ardus.
Un appel à la générosité
Ce nouvel ajout à la flotte n’est qu’un début. Avec des coûts annuels avoisinant les 30 000 £ pour l’entretien et le carburant, Bloodrun dépend entièrement des dons publics et des soutiens comme celui des francs-maçons. Leur prochaine étape ? Le traditionnel Santa Run, où les volontaires distribueront des cadeaux aux jeunes patients et au personnel hospitalier. Un moment de magie qui rappelle que derrière chaque mission se cache une volonté de redonner le sourire.
Une histoire qui inspire
Le Hyundai Kona Hybrid de Bloodrun n’est pas qu’une voiture : c’est un symbole d’espoir, porté par la générosité des Mark Masons et la détermination des bénévoles. Cette nuit mémorable où un patient a été sauvé grâce à leur rapidité illustre la puissance de l’entraide. Alors, pourquoi ne pas rejoindre cette cause ? Un don, une action, un simple « oui » pourrait faire la différence. Suivez l’exemple de ces héros et laissez-vous inspirer par leur dévouement exceptionnel !
Préparez-vous à plonger dans l’un des moments les plus intenses de la Révolution française ! A partir du 13 septembre prochain, le Théâtre des Gémaux Parisiens accueillera une pièce d’une actualité saisissante : Danton Robespierre, une création de la Compagnie Fracasse qui met en scène l’ultime confrontation entre deux géants de l’histoire, Georges Danton et Maximilien Robespierre. Avec des représentations les samedis à 15h30 et mardis à 19h, cette œuvre promet de captiver les amateurs de théâtre et d’histoire avec un texte où « tout est vrai » et le reste « vraisemblable », selon les mots de son auteur, Hugues Leforestier.
Un face-à-face légendaire
Le 22 mars 1794, dans un climat de tension extrême, Danton et Robespierre, autrefois frères d’armes, se retrouvent pour un duel à mort. Portée par une mise en scène signée Morgane Lombard, cette pièce explore leur relation complexe, marquée par l’amour, la haine et le respect mutuel. Danton, incarné par Hugues Leforestier, apparaît comme un colosse excessif, spontané, épris de plaisirs terrestres. Face à lui, Nathalie Mann prête ses traits à Robespierre, ascète élégant et philosophe rigoureux, défenseur d’une révolution idéalisée. Ces deux visions opposées du bonheur et de la justice, jouées avec une intensité rare, cristallisent les enjeux d’un monde plus équitable – au prix de vies sacrifiées sur l’échafaud.
Une pépite du festival d’Avignon off
Saluée lors du Best OFF Festival d’Avignon OFF, cette production a été qualifiée de « pépite » par Scèneweb. Le face-à-face des deux comédiens, sublimé par le choix audacieux de faire interpréter Robespierre par une femme, transcende les genres et réconcilie le public avec l’histoire. Les critiques louent une œuvre qui « donne envie de se (ré)intéresser à la politique » et émeut par sa puissance émotionnelle. Ce théâtre vivant, ancré dans une période où les idéaux se payaient au prix fort, résonne étrangement avec nos débats contemporains sur la liberté et la justice.
Un événement à ne pas manquer
Produit par la Compagnie Fracasse (contact presse : 06 16 12 48 55, fracasse@tournees.net), Danton Robespierre s’appuie sur un texte ciselé qui mêle faits historiques et interprétations plausibles, offrant une réflexion intemporelle. Les photographies de Francis Grosjean (licence L-D-191183) immortalisent l’intensité des échanges, promettant une expérience visuelle et dramatique inoubliable.
En qualité de rédacteur en chef de cette revue numérique gratuite, j’ai l’honneur de vous présenter son contenu au nom du comité de rédaction.
Pour ce numéro nous innovons en intégrant un dossier sur un thème particulier relatif à la problématique des addictions.
Au sommaire de l’édition Française – 48 pages :
Une démarche originale Sortir de la loge pour tendre une main fraternelle.
Un édito : La Fraternité, un mythe que l’on voudrait voir se réaliser
Un dossier « Addictions et Fraternité » avec :
Un dessin exclusif de notre frère YaKa YaKa. Un Glossaire des termes utilisés pour évoquer l’addictionAddiction pathogène et Déficit en Fraternité. La pratique addictive, un comportement mal compris. Un exemple de création favorisée par l’addiction : Berlioz et la symphonie fantastique par Sylvie Moy, professeure de musique. Le comportement addictif fait-il partie du domaine réservé ? Quelques données de vulgarisation médicale au sujet de l’addictionLe circuit de l’addictionLes critères reconnusLe circuit de la récompenseLes addictions non pathogènes. Au commencement était le mal être, Vers la lumière … par Françoise Renaud-Gurtner. Comment aider un utilisateur occasionnel d’addictions pathogènes à se sevrer
Addictions et franc-maçonnerie ou addictions en franc-maçonnerie par Eduardo Montenegro
Margarita Rojas Blanco: Femme, Franc-Maçonne, engagée pour promouvoir la Fraternité Une interview exclusive
La paix : le droit le plus important à la fraternité par Milton Arrieta-López
A propos du langage des oiseaux , Savoir et Connaître par Gérard Baudou Platon
Fraternité et Confraternité dans la société grecque contemporaine par Giorgos Bousoutas Thanasoulas
Les notes de lectura de Yonnel Ghernaouti : six livres présentés
Le choix des géants de l’agro-alimentaire par Leo Goeyens
Dans la rubrique poésie, deux poèmes : « Quand le silence s’impose » par Mphamed Diop et Vivre en fraternité sur Terre par Michel Renault
Une Gravitation universelle par Patrick Chambard, Président de l’Association fraternité Internationale Laïque
Dans la rubrique Formation et Eveil, le Trois par Gérard Baudou-Platon
Vous pouvez gratuitement télécharger ce numéro, dans l’édition que vous souhaitez, en vous rendant sur la page dédiée en cliquant sur l’image ci-dessous :
Vos réactions, bonnes ou mauvaises, nous intéressent.
Notre prochain numéro, prévu pour janvier 2026, aura pour dossier le thème « Musiques et Fraternité » ; si vous souhaitez apporter une contribution, vous pouvez me contacter revue.fraternite@gmail.com !
À l’occasion du Convent de la Fédération française de l’Ordre maçonnique mixte international Le Droit Humain, tenu à Paris, le Conseil National a procédé à l’élection de son nouveau Président. Maurice Leduc, figure engagée et respectée au sein de l’Ordre, a été élu à la majorité requise pour succéder à Sylvain Zeghni, dont nous avions récemment recueilli les propos dans une interview exclusive.
Cette nomination, annoncée le 29 août 2025, marque une nouvelle étape dans l’histoire de cette obédience maçonnique, pionnière de la mixité et de l’internationalisme depuis sa fondation en 1893 par Maria Deraismes et Georges Martin.
Un parcours au service de l’humain
Maurice Leduc Président de la Fédération Française de l’Ordre Maçonnique Mixte International Le Droit Humain
Né en 1955 à Tourcoing, dans le Nord de la France, Maurice Leduc incarne les valeurs humanistes et progressistes qui sont au cœur de l’Ordre Le Droit Humain. Psychologue clinicien de formation, également diplômé de l’École Nationale de la Santé, Maurice Leduc a consacré sa carrière professionnelle à l’accompagnement des personnes en situation de vulnérabilité. À la tête de divers établissements médico-sociaux spécialisés dans l’aide sociale à l’enfance et le handicap, il s’est distingué par son engagement en faveur de l’inclusion, de l’autodétermination et de l’émancipation des publics qu’il a servis. Son action a été marquée par la mise en place de services innovants, répondant aux besoins spécifiques des individus tout en promouvant leur dignité et leur autonomie.
Homme de terrain, Maurice Leduc a toujours placé l’humain au centre de ses préoccupations, une valeur qu’il porte également dans son engagement maçonnique.
Initié en 2005 au sein d’une loge de Roubaix, il a rapidement trouvé dans la méthode initiatique du Droit Humain un écho à ses convictions. La mixité, principe fondamental de l’obédience, a particulièrement résonné avec son aspiration à œuvrer pour une société plus égalitaire et fraternelle, sans distinction de genre, d’origine ou de croyance.
Une ascension au sein du Droit Humain
Depuis son initiation, Maurice Leduc s’est investi avec constance et rigueur dans les travaux de l’Ordre. Élu Conseiller National en 2022, il a ensuite occupé le poste de Grand Trésorier de la Fédération française à partir de 2023. Cette fonction, qu’il a exercée avec une grande probité, lui a permis de développer une vision globale des dynamiques et des enjeux de la Fédération. Guidé par un souci de solidarité financière entre les loges, il a œuvré pour une gestion transparente et équitable, renforçant ainsi la cohésion interne de l’obédience.
Son expérience de Grand Trésorier, alliée à son esprit pédagogue et à son attachement à la décentralisation, fait de Maurice Leduc un leader particulièrement qualifié pour prendre la tête de la Fédération française. D’esprit girondin, il prône une gouvernance qui valorise la parole des loges et favorise leur autonomie, tout en maintenant une unité fraternelle et des valeurs communes.
Une vision pour l’avenir
Sylvain ZEGHNI
La nomination de Maurice Leduc intervient dans un contexte de transformation pour la Fédération française du Droit Humain. Succédant à Sylvain Zeghni, dont le mandat a été marqué par des réformes structurelles visant à moderniser l’organisation et à renforcer l’autonomie des loges, Maurice Leduc s’inscrit dans la continuité de cette dynamique. Il entend poursuivre et approfondir ces réformes, en accompagnant les loges dans la mise en place d’une animation régionale plus marquée. Cette approche vise à donner aux loges une plus grande latitude dans leurs initiatives, tout en préservant l’esprit universaliste et solidaire qui caractérise Le Droit Humain.
Lors de la clôture du Convent, ce samedi 30 août 2025, Maurice Leduc prononcera un discours très attendu, où il détaillera les grandes lignes de son projet pour la Fédération.
Ce moment sera l’occasion pour les membres de l’Ordre, ainsi que pour les observateurs, de découvrir les priorités de sa mandature. On peut d’ores et déjà anticiper que son engagement pour l’égalité, l’inclusion et la liberté de conscience, des principes fondamentaux de l’obédience, guidera ses actions. Sa vision s’appuiera également sur les valeurs de tolérance et de progrès social, chères aux francs-maçons du Droit Humain, qui travaillent ensemble dans plus de 60 pays pour promouvoir une humanité plus juste et fraternelle.
Une Obédience ancrée dans l’histoire et tournée vers l’avenir
Fondé en 1893, l’Ordre maçonnique mixte international Le Droit Humain s’est imposé comme un acteur majeur de la franc-maçonnerie mondiale, grâce à son engagement pionnier en faveur de la mixité et de l’internationalisme. Présente sur les cinq continents, l’obédience regroupe des loges dans des villes aussi diverses que Paris, New York, Tokyo, Johannesburg ou encore Valparaiso. En France, la Fédération française, créée en 1921, compte environ 740 loges réparties dans plus de 300 localités, témoignant de son ancrage territorial et de sa vitalité.
Maria Deraismes
Sous la présidence de Maurice Leduc, la Fédération française est appelée à continuer son œuvre de réflexion initiatique et d’engagement sociétal, fidèle à sa devise : liberté, égalité, fraternité. Les défis contemporains, qu’il s’agisse de la défense des droits des femmes, de la promotion de la laïcité ou de la lutte contre les inégalités, trouveront dans son leadership une voix déterminée et humaniste.
Un moment de transition et d’espoir
La passation de pouvoir entre Sylvain Zeghni et Maurice Leduc symbolise à la fois la continuité et le renouveau au sein de la Fédération française. Sylvain Zeghni, dont le mandat a été marqué par des avancées significatives, laisse une obédience renforcée et prête à relever les défis du XXIe siècle. Maurice Leduc, avec son expérience, sa sensibilité et sa vision, est appelé à écrire une nouvelle page de cette histoire, en s’appuyant sur les fondations solides posées par ses prédécesseurs et sur l’engagement des frères et sœurs de l’Ordre.
Georges Martin
En cette veille de clôture du Convent, les Francs-maçons du Droit Humain et leurs sympathisants se tournent avec confiance vers Maurice Leduc, impatients de découvrir les initiatives qu’il portera pour faire vivre les idéaux de l’obédience. Ce samedi 30 août, son discours marquera le début d’une nouvelle ère pour la Fédération française, une ère placée sous le signe de l’unité, de la liberté et de l’humanisme.
Paris, le 29 août 2025 – Sources : Communiqué officiel de la Fédération française de l’Ordre maçonnique mixte international Le Droit Humain.