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13/06/24 : Message du Grand Maître National de la Fédération Française du Droit Humain

Rassemblons ce qui est épars
et que nos yeux se tournent vers la Lumière…

Dans un monde en constante évolution, où les défis sociaux, économiques, géopolitiques et environnementaux se multiplient, il est crucial de repenser et de revitaliser notre vision de la Nation et de la République, auxquelles nous sommes tant attachés et qui ont été au cœur des combats de nos prédécesseurs.

Faire Nation, ce n’est pas rassembler les « nationaux », ce n’est pas exclure, ce n’est pas construire contre, ce n’est pas valoriser des identités… C’est construire ensemble.

Refaire Nation, c’est avant tout retrouver et renforcer le lien qui nous unit tous en tant que citoyens, en rassemblant ce qui est épars. La Nation n’est pas simplement une entité géographique ou administrative ; elle est le reflet de notre histoire commune, de nos valeurs partagées et de notre volonté collective de vivre ensemble. Aujourd’hui, plus que jamais, au nom des serments que nous avons prêtés, nous devons œuvrer pour une Nation inclusive, où chaque individu, quelle que soit son origine ou sa condition, se sent partie prenante de et vers un destin commun.

Une République citoyenne repose sur les principes de liberté, d’égalité et de fraternité. Ces valeurs qui nous sont si chères ne doivent ni devenir une incantation éthérée dans nos Temples ni rester de simples mots gravés sur les frontons de nos bâtiments publics. Elles doivent être vécues et incarnées dans notre quotidien. Pour ce faire, il est essentiel que chaque citoyen retrouve la place centrale qui lui revient dans le fonctionnement de notre République. Cela signifie renforcer la participation citoyenne, promouvoir l’éducation civique et encourager l’engagement de chacun dans la vie publique.

Renforcer la participation citoyenne implique de créer des espaces et des mécanismes où la voix de chaque citoyen peut être entendue et prise en compte. Les consultations publiques, les assemblées citoyennes et les référendums locaux sont autant de moyens pour que chacun puisse s’exprimer et contribuer aux décisions qui affectent notre vie commune. Il est également nécessaire de moderniser nos institutions pour qu’elles soient plus transparentes, plus accessibles et plus proches des citoyens.

L’émancipation par l’éducation civique est un autre pilier indispensable pour former des citoyens éclairés et responsables. Dès leur plus jeune âge, nos enfants doivent être initiés aux valeurs de la République, à la compréhension de nos institutions et à l’importance de l’engagement civique. Cette transmission est la première pierre de l’édifice citoyen. L’école, mais aussi les associations et les familles ont un rôle primordial à jouer dans cette mission éducative.

Encourager l’engagement citoyen signifie également reconnaître et valoriser toutes les formes de participation à la vie de la cité. Qu’il s’agisse de bénévolat, de militantisme, de participation à des projets collectifs ou de prise de responsabilité dans les instances locales, chaque action compte et mérite d’être soutenue et valorisée. L’engagement citoyen est le moteur d’une société dynamique et solidaire, capable de faire face aux défis de notre temps. Nous, Francs-Maçons, avons le devoir d’être exemplaires en ce sens.

Refaire Nation c’est aussi s’engager résolument pour la justice sociale et l’égalité des chances. Une République citoyenne est une République qui ne laisse personne de côté. La lutte contre les discriminations, la réduction des inégalités et la mise en œuvre d’une véritable solidarité doivent être au cœur de notre action collective.

Enfin, refonder notre République sur des bases citoyennes nécessite de réaffirmer notre attachement aux valeurs de laïcité, de tolérance et de respect mutuel. Dans une société diverse et pluraliste, ces valeurs sont essentielles pour garantir la cohésion sociale, permettre à chacun de vivre librement sa citoyenneté et sa spiritualité. Cette République nous protège en notre qualité de Francs-Maçons, n’oublions pas les périodes lors desquelles nos activités ont été interdites et où certains ont été tyrannisés par le seul fait de leur appartenance maçonnique.

Refaisons Nation en construisant ensemble une République citoyenne. Une République où chaque citoyen se sent écouté, respecté et valorisé. Une République qui s’engage pour le bien commun et qui offre à chacun les moyens de s’épanouir et de contribuer au progrès collectif. Les élections à venir, si elle recouvre un enjeu fort, ne sont qu’un moment de notre vie démocratique, et nous nous devons d’exercer notre droit de vote. Mais tout ne se résume pas à un vote, plus encore qu’hier, sachons être des veilleurs mais surtout des éveilleurs, sachons participer à la construction d’une société juste et fraternelle.

Ensemble, refaisons Nation. Ensemble faisons de notre République un modèle de démocratie participative, de justice et de solidarité. Ensemble, sur la base des valeurs qui nous fédèrent, réinventons notre avenir commun.

Le 13 juin 2024.

Sylvain Zeghni

Grand Maître National de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN

Secrets ancestraux, messages initiatiques, tableaux de loge… Les Rites Égyptiens décryptés

Bien que nous ayons notre petite idée quant à l’usage du pseudo François Figeac – et de qui se cache derrière –, il ne peut cependant manquer d’évoquer une personne curieuse et passionnée par les mystères de l’histoire et des traditions anciennes. L’auteur est donc une personne animée par une quête de connaissances profondes et une fascination pour les symboles ésotériques. Ce pseudo reflète une personnalité engagée dans la découverte et la transmission de savoirs précieux, cherchant toujours à élucider les secrets cachés du passé.

Tant l’ami(e) profane que le maçon ne peut effectivement ignorer que le Musée Champollion à Figeac (Lot, région Occitanie) – lieu incontournable pour les passionnés d’égyptologie et d’histoire – est dédié à Jean-François Champollion, déchiffreur des hiéroglyphes.

François Figeac commet, ici et maintenant, son douzième ouvrage chez MdV, dont onze dans cette belle collection « Les symboles maçonniques ».

François Figeac, par son exploration des symboles maçonniques issus de l’Égypte ancienne, nous invite à un voyage fascinant au cœur des traditions initiatiques les plus anciennes. Son travail s’inscrit dans une démarche érudite et passionnée, visant à révéler les profondeurs cachées des rites et des symboles qui ont traversé les âges.

Les 12 ouvrages de François Figeac

L’Égypte ancienne, avec ses mystères et ses monuments grandioses, a toujours été une source d’inspiration pour les sociétés initiatiques, dont la franc-maçonnerie. Les rituels, les hiéroglyphes et les artefacts égyptiens contiennent une richesse symbolique qui transcende le temps et l’espace. En explorant ces éléments, François Figeac ne fait pas seulement acte d’historien ; il se positionne comme un passeur de savoirs, un guide entre le passé et le présent. D’ailleurs, une des parties du premier chapitre « Pourquoi faut-il un tableau de loge ? » n’est-il pas intitulé « Enseigner et transmettre l’initiation » ?


 Stèle de Meret-Neit

Le lien entre la franc-maçonnerie et l’Égypte ancienne est profond et complexe. Les tableaux de loge étudiés par François Figeac – dont le plus ancien connu –, tels que la stèle de Meret-Neit – au Musée du Caire –, ne sont pas de simples objets d’art, mais des supports de méditation et d’enseignement. Ces objets incarnent des concepts clés de la spiritualité et de la sagesse égyptiennes, intégrés dans les pratiques maçonniques pour enrichir l’expérience initiatique des membres.

Le travail François Figeac est d’une importance capitale pour plusieurs raisons. Premièrement, en montrant comment les symboles égyptiens ont été adoptés et transformés par la franc-maçonnerie, l’auteur souligne une continuité historique et spirituelle qui donne une profondeur nouvelle à la pratique maçonnique. Il aborde la maison de vie, sa construction, son plan, sa symbolique, pour finalement construire le temple et comprendre les grands mystères…

Osiris debout entouré par deux nébrides. Tombe de Sennedjem, XIXe dynastie.

Avec ses analyses détaillées, l’auteur enrichit notre compréhension des symboles maçonniques, révélant des couches de signification souvent ignorées ou méconnues. Notamment tout ce qui touche à Osiris, dieu de la vie après la mort et de la résurrection, une des divinités les plus vénérées de l’Égypte antique. Selon le mythe, Osiris fut assassiné par son frère Seth, qui dispersa ses membres à travers l’Égypte. Sa femme, Isis, rassembla les morceaux et, avec l’aide de Thot et Anubis, le ramena à la vie. Osiris devint alors le souverain du monde souterrain et juge des âmes. Dans la franc-maçonnerie, Osiris est souvent associé à l’idée de renaissance et de transformation. Les francs-maçons voient en lui une représentation de la mort symbolique de l’initié, suivie de sa renaissance à une vie nouvelle et éclairée. Cette analogie est particulièrement évidente dans le troisième degré de la maçonnerie, où l’initiation comporte un rituel de mort et de résurrection symbolique. L’auteur donnant sa vision de l’Orient éternel.

En invitant les lecteurs à méditer sur les tableaux de loge et leur signification, François Figeac encourage une réflexion personnelle et une introspection qui sont au cœur de l’expérience initiatique.

La lecture de François Figeac sur l’Égypte ancienne inspirera une profonde admiration pour la richesse symbolique et la sagesse intemporelle de cette civilisation. Elle rappelle l’importance de préserver et de transmettre ces connaissances anciennes, non seulement comme un héritage culturel, mais comme un moyen d’enrichir notre compréhension du monde et de nous-mêmes.

D’après le tombeau mythique d’Osiris, butte surmontée d’un arbre et hiéroglyphe d’Osiris, stèle en grès, temple de Karnak, XXXe dynastie, époque Ptolémaïque, Égypte Ancienne. (Marsailly/Blogostelle)  

L’étude des symboles égyptiens et leur intégration dans la franc-maçonnerie moderne nous montrent que les anciens avaient une connaissance intuitive des vérités universelles qui restent pertinentes aujourd’hui. En suivant les traces de François Figeac, nous pouvons nous reconnecter avec ces vérités et les intégrer dans notre propre cheminement spirituel et intellectuel. Un sujet qui passionnera toujours les Français

François Figeac, par ses écrits sur les tableaux de loge et les symboles de l’Égypte ancienne, nous offre une passerelle vers un passé riche en enseignements et en mystères. Son travail nous rappelle que la quête de la connaissance et de la sagesse est un voyage intemporel, reliant les générations à travers les âges. En explorant les symboles maçonniques et leur héritage égyptien, Figeac nous invite à poursuivre ce voyage avec curiosité, respect et ouverture d’esprit. L’Égypte est un sujet qui passionnera toujours les Français et les Rites Égyptiens les francs-maçons.

Le message initiatique des tableaux de loge de l’Égypte ancienne

François FigeacMdV Éditeur, Coll. Les Symboles Maçonniques,  N° 106, 2024, 128 pages, 12,50 €

Décryptage du mythe : Voyage au cœur des origines judéo-chrétiennes

C’est avec bonheur et joie que nous annonçons la réédition de Le mythe judéo-chrétien- D’après la Genèse et les Évangiles selon Matthieu et Jean de Carlo Suarès. Initialement publié en 1950 par les Éditions Cercle du Livre : Les Univers de la Connaissance, cet ouvrage a été réédité en 2024 par les Éditions de la Tarente, dans sa collection Anastatiques dirigée par Philippe Subrini qui signe la note introductive.

Dans un premier temps, revenons sur le parcours de ce penseur unique que fut Carlo Suarès (1892-1976). Il était un écrivain, penseur et kabbaliste français d’origine égyptienne. Né au Caire, il a passé une grande partie de sa vie en France, où il a développé une carrière prolifique en tant qu’auteur et érudit. Suarès est surtout connu pour ses travaux sur la kabbale, la mystique juive, et ses interprétations originales des textes bibliques – nous avions déjà chroniqué La Bible restituée, le 18 août 2023.

Carlo Suarès est reconnu pour son approche unique de l’exégèse biblique et de la mystique. Il s’est efforcé de relier les concepts anciens de la kabbale aux pensées contemporaines, offrant ainsi une perspective novatrice et souvent controversée. Son travail est marqué par une profonde érudition et une volonté de dépasser les interprétations traditionnelles pour offrir une vision plus ésotérique et spirituelle des textes sacrés.

Carlo Suarès

Carlo Suarès a largement contribué à la diffusion et à la compréhension de la kabbale et des textes mystiques en Occident. Son influence se fait sentir dans les cercles académiques et spirituels, où ses idées continuent de susciter l’intérêt et la réflexion. En tant que penseur avant-gardiste, Suarès a su marier les anciennes traditions avec les besoins spirituels de son époque, créant ainsi un pont entre le passé et le présent.

Carlo Suarès reste une figure fascinante et influente dans le domaine de la mystique et de l’exégèse biblique. Ses œuvres, notamment Le mythe judéo-chrétien, continuent d’inspirer et d’enrichir ceux qui cherchent à comprendre les profondeurs cachées des textes sacrés. Sa contribution à la littérature et à la spiritualité est indéniable, faisant de lui un véritable troubadour de la connaissance ésotérique.

Dans un second temps revenons sur le terme anastatique – mot venant du grec anastasis signifiant réinstallation ou remise debout, évoquant l’idée de redonner vie ou de restaurer quelque chose dans son état original – qui se réfère généralement à un procédé de reproduction qui permet de créer des copies exactes d’un document, souvent un livre ou un manuscrit ancien. C’est une technique de reproduction inventée au 19e siècle, utilisée pour faire des copies fidèles de documents imprimés ou manuscrits. Le procédé anastatique repose sur la lithographie et permet de reproduire des documents avec une grande précision. Et nous ajouterions qualité. Pari gagné pour la Tarente !

Cette nouvelle édition, de belle facture, permet de redécouvrir un texte fondamental qui explore en profondeur les origines et les significations des mythes judéo-chrétiens à travers une lecture attentive des textes de la Genèse et des évangiles selon Matthieu et Jean.

Et, dans un troisième temps, entrons dans l’ouvrage…

Philippe Subrini

Philippe Subrini met en lumière l’importance historique et philosophique de Carlo Suarès, soulignant son impact sur la littérature et la pensée religieuse, tout en honorant ceux qui ont œuvré à préserver et à diffuser ses travaux.

Il nous instruit quant à l’engagement de Jean-Marc Tapié de Céleyran et Marc Thivolet pour préserver l’héritage de Suarès, en publiant son œuvre dans la collection anastatique.

Carlo Suarès, issu d’une famille juive séfarade, est un écrivain, peintre et cabaliste français né à Alexandrie en 1892 et décédé à Paris en 1976. Ses études d’architecture à Paris furent interrompues par des problèmes de santé et la Grande Guerre, mais il obtient son diplôme en 1920.

Krishnamurti dans les années 1920

De 1920 à 1924, Carlo Suarès exerce son métier d’architecte en Égypte et épouse Nadine Tilche en 1922, avec qui il aura deux enfants. Il rencontre en 1923 Jiddu Krishnamurti, un penseur théosophe, avec qui il lie une forte amitié. Sa carrière littéraire débute en 1926 avec la revue Message d’Orient. De 1930 à 1935, il collabore aux Cahiers du Sud et, jusqu’en 1939, à la rédaction des Cahiers de l’Étoile.

En 1939, il est retenu en Égypte à cause de la guerre et se consacre exclusivement à l’écriture après 1940. De retour en France en 1946, il continue ses activités littéraires et artistiques, exposant à Paris, Le Caire, Vénise, Cracovie et aux États-Unis. Après une période de silence, Suarès se remet à écrire en 1945, approfondissant ses réflexions philosophiques et religieuses.

Subrini conclut en citant Marc Thivolet, qui décrit l’œuvre de Carlo Suarès comme un « feu tel qu’elle éloigne ceux qui seraient tentés de l’aborder dans le seul but d’enrichir leurs connaissances ».

L’ouvrage est divisé en deux parties principales : « La clé du mythe » et « Le mythe incarné ».

La première se compose de plusieurs chapitres qui analysent les éléments fondamentaux de la Genèse et les mythes associés. Le préambule donne une introduction générale du sujet et de l’approche de Carlo Suarès puis offre avec « L’existence » un examen philosophique et théologique du concept d’existence dans le contexte biblique. Carlo Suarès analyse ensuite l’essence de l’humanité et de la divinité, selon les textes sacrés, avec une réflexion sur le mythe du jardin d’Éden, le Paradis terrestre, et ses implications symboliques. Où il nous parle de la solitude d’Adam et de la création d’Ève en explorant aussi l’union entre Adam et Ève et de sa signification. Le décryptage qu’il fait du personnage d’Ève, mère de tous les vivants, de ses actions – avec la prononciation du nom divin – et de sa portée symbolique est de plus intéressantes.

Caïn tue Abel, par Peter Paul Rubens, c. 1600

Il nous enrichi avec l’examen du mythe de Caïn et Abel, et des thèmes de jalousie et de violence et des descendances par Caïn et par Seth en comparant les lignées de Caïn et de Seth, et leurs implications.

L’histoire de Caïn et Abel, relatée dans le livre de la Genèse (chapitre 4), est l’un des récits les plus anciens et les plus emblématiques de la Bible. Elle décrit le premier meurtre de l’histoire humaine, un fratricide qui a lieu peu après la création de l’humanité.

Carlo Suarès offre une lecture profonde et symbolique de cet événement. Voici les principaux points de son analyse sur le chapitre consacré à Caïn.

Caïn (Qayin en hébreu) est souvent interprété comme « possession » ou « acquisition ». Il est l’aîné, celui qui travaille la terre, un symbole de la civilisation naissante et de l’attachement matériel. Quant à Abel (Hevel en hébreu) signifie « souffle » ou « vanité », il est berger, symbole de l’éphémère et de la spiritualité.

Caïn mène Abel à la mort, James Tissot, vers 1900

Le meurtre d’Abel par Caïn symbolise la victoire temporaire des forces matérielles et violentes sur les aspirations spirituelles et pacifiques. Ce premier fratricide marque également l’introduction du péché et de la violence dans l’histoire humaine, selon une perspective mythologique et symbolique.

Sur le plan psychologique, Caïn représente la part sombre de chaque individu, luttant contre ses propres démons et ses jalousies.

Spirituellement, l’histoire de Caïn et Abel est une métaphore de la lutte entre le matériel et le spirituel, un thème central dans la kabbale et la pensée mystique que Carlo Suarès explore en profondeur.

Le récit de Caïn et Abel a profondément influencé la littérature, l’art et la pensée religieuse. Carlo Suarès souligne comment ce mythe fondateur a été interprété et réinterprété au fil des siècles.

En recontextualisant cette histoire, Carlo Suarès invite à réfléchir sur les conflits internes de l’humanité et la quête incessante de rédemption.

L’analyse de Carlo Suarès met donc en lumière la richesse symbolique et la profondeur psychologique de l’histoire de Caïn et Abel. Pour l’homme, le maçon, ce récit, au-delà de son aspect narratif, est une allégorie de la condition humaine, de ses luttes internes et de ses aspirations spirituelles. En revisitant ce mythe, Carlo Suarès nous rappelle l’importance de comprendre nos propres dualités pour évoluer vers une harmonie intérieure et collective.

Noé et ses 3 fils
Le déluge, musée des beaux arts de Nantes

Ensuite, compte tenu de son importance dans l’art royal, l’étude du personnage de Noé et du mythe du déluge ne peut nous laisser indifférent. Avant de passer à une réflexion sur la tour de Babel et le thème de la dispersion des peuples et d’analyser des patriarches de la Bible, de leurs vies et de leurs significations.

La seconde partie « Le mythe incarné » traite de la transition du mythe biblique à l’incarnation dans le Nouveau Testament. Les différents chapitres détaillent la circoncision (rite et symbole dans la tradition juive), Israël, Satan (importance théologique et symbolique), Jésus (sa vie, ses enseignements et son rôle central dans le christianisme), l’Évangile selon Matthieu en explorant les thèmes et messages,  de l’évangile de Matthieu, donnent aussi une comparaison des figures de Pierre et de Judas, et leurs rôles respectifs et l’Évangile selon Jean, ses particularités et ses thèmes distinctifs.

Naissance du Christ, Mosaïque de la chapelle palatine de Palerme, v. 1150

Enfin, en guise de conclusion, Carlo Suarès écrit sur la transformation du mythe à travers les âges et son impact contemporain.

Depuis sa première publication en 1950, Le mythe judéo-chrétien a été largement discuté et critiqué dans divers cercles intellectuels. Les critiques ont souligné la profondeur de l’analyse de Carlo Suarès, son érudition en matière de textes sacrés et sa capacité à rendre accessibles des concepts complexes. Cependant, certains ont trouvé son style dense et parfois difficile à suivre.

Cette réédition souligne l’importance de préserver et de diffuser l’œuvre de Carlo Suarès. Elle permet de redécouvrir un texte fondamental pour comprendre les mythes fondateurs de la civilisation occidentale et leur évolution.

Elle est une œuvre incontournable pour quiconque s’intéresse aux études bibliques, à la philosophie et à la kabbale. L’approche érudite et profondément réfléchie de Carlo Suarès offre, encore et toujours, une nouvelle perspective sur des textes anciens, les recontextualisant dans un cadre moderne et philosophique. Cette heureuse réédition de 2024 est une occasion précieuse de redécouvrir cet ouvrage et de le situer dans le contexte des débats intellectuels contemporains.

Le mythe judéo-chrétien-D’après la Genèse et les Évangiles selon Matthieu et Jean

Carlo SuarèsLes Éditions de la Tarente, 2024, Coll. Anastatiques, 222 pages, 23 €

Le Dessin de Jissey « Rituel par coeur »

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L’interview vidéo de Roger Dachez du 7 juin interrogeait: LES RITUELS A QUOI CA SERT ? et un commentaire de Jacques Chauvin expliquait :  » à formater un groupe humain pour créer entre eux une certaine forme d’appartenance. » C’est surtout le rituel anglais EMULATION qui se pratique par coeur.

Probablement en souvenir de la tradition orale des maçons opératifs. Notre ami JISSEY a, encore, comme chaque semaine, ironisé sur ces pratiques d’outre manche. Serait-ce du nationalisme subliminal ?

Classement 2024 des sites Internet maçonniques français

Selon le journal Les Echos, en 2024, la France compte environ 3,4 millions de sites Internet en « .fr », un chiffre qui a connu une croissance significative, notamment en raison de la numérisation accélérée des petites et moyennes entreprises pendant la pandémie de COVID-19. Le nombre de sites Internet dans le monde est en constante évolution. En 2024, il y a environ 1,17 milliard de sites Web dans le monde. Ce chiffre inclut les sites actifs et inactifs, ainsi que ceux qui ne sont pas régulièrement mis à jour​ (BDM)​​ (Le Réveil Digital)​.

Il est intéressant maintenant d’observer le classement des sites Internet maçonniques. Le site de notre confrère Idéal Maçonnique, assisté du service similar.web, s’est attelé à la tâche pour faire un comparatif d’une douzaine de sites d’intérêt, avec pour titre :

Classement de sites Internet maçonniques francophones (juillet 2024)

NDLR : Ce classement est réalisé à partir des données du site similar.web pour la France. Comme tout classement, le 1er est le plus regardé ; comme il s’agit d’un classement qui concerne tous les sites réalisés en France, il est clair que les sites maçonniques ne peuvent prétendre être dans le haut du tableau. Ce classement permet de confirmer la place prépondérante prise par 450.fm qui est aujourd’hui, (après seulement quelques années d’existence) le site maçonnique le plus visité. Signalons la bonne 3e place du site de la Grande Loge Féminine de France.

Cette année encore, 450.fm creuse l’écart et se positionne comme le leader de l’information. Nous avions déjà effectué deux classements identiques le 16 décembre 2022 et le 25 mars 2023.

…Un seul commentaire de la rédaction : « Merci à nos fidèles lecteurs ! »

Les symboles dans la Franc-Maçonnerie

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C’est le titre de la dernière vidéo mise en ligne par « Les Frangins sont pas tous gâteux« . On y explique comment on utilise les symboles en loge, pourquoi ces allégories permettent d’évoquer des choses qui relèvent du domaine de l’intime.

Comme d’habitude, le but est d’expliquer sans dévoiler. Alors pour expliquer un peu comment fonctionne ce qu’on appelle le Symbolisme, on prendra non pas une symbolique de bâtisseurs, mais une symbolique de cuisine.

Alors si vous aimez, partagez !

La Poignée de mains : 3 800 Frères et Ayants-droit ont retrouvé le chemin de l’emploi depuis 1994

Tous les Frères « remerciés » ne se voient pas offrir par leur employeur un « Outplacement » ou un  » Training » ou un » Coaching »… à plusieurs milliers d’euros.

Mais au fil des années, sous les auspices du Congrès Île De France, Outre-Mer, Orients Éloignés et de la Grande Loge de France, quelque 4.000 Frères ou ayants-droits ont retrouvé un emploi avec l’aide de La Poignées De Mains 75.

Des ateliers de « Méthodes », de Techniques », de « Training et de Coaching

L’aide de La Poignée De Mains s’exerce au travers de 28 ateliers animés par de véritables professionnels, tous bénévoles.

28 ateliers orientés sur la maîtrise de techniques essentielles, la pratique d’exercices et le bien-être, tels que :

« Inventaire de compétences »; « Inventaire de personnalité;  »Aide à la définition de son projet » et toutes les formations indispensables aujourd’hui pour rechercher un emploi.

Une méthode éprouvée, marquée au sceau de la bienveillance.

Ne pas s’isoler – Nous rejoindre au plus vite

Trente années d’expérience montrent qu’il est important pour un Frère ayant perdu son emploi ou sur le point de le perdre de rejoindre au plus vite La Poignée De Mains. Plus vite intégré, plus grandes sont les chances de ne pas s’isoler et de retourner à la vie active.

La Poignée De Mains peut aussi aider les Frères, grâce à son réseau de bénévoles, pour tous les problèmes liés aux accidents de la vie et pour favoriser leur réinsertion sociale et professionnelle.

Dans le même esprit de solidarité, La Poignée De Mains 75 a négocié une complémentaire santé pour les Frères et leurs ayants-droit.

« Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours » (Lao Tseu)

Contact : 27 rue Diderot
92170 – Vanves
lpdm75@yahoo.fr
Tél : 01 41 90 82 97

L’association « La Poignée De Mains »

Des Frères de la Grande Loge de France ont créé « La Poignée De Mains » il y a 30 ans pour mettre en accord leur réflexion et leur action. Elle a pour objectif d’agir dans la Fraternité pour tendre la main et aider à se remettre debout les frères de la Grande Loge de France, statutairement membres de l’association ainsi que leurs ayants droit, qui se trouvent dans la difficulté et les accompagner pour surmonter les épreuves de la vie (accidents de vie, perte d’emploi, maladie, isolement, etc.)

L’action

L’association est un espace d’accueil, d’écoute puis de partage de compétences et d’expertises qui se mobilisent pour aider à se remettre en marche les frères temporairement affaiblis. La Fraternité en est le moteur principal. Les besoins en soutiens divers sont importants, car nombreux sont les frères à rencontrer des problèmes dont nous devons faire en sorte qu’ils soient temporaires.

Selon ses statuts, l’association LPDM75 a pour objet le conseil, l’entraide et l’assistance personnalisés afin de favoriser la réinsertion sociale et professionnelle de nos Frères et de leurs ayants droit et plus généralement toutes les activités se rapportant de près ou de loin à cet objet.

Pour cela nous organisons des sessions de formation dans nos locaux, assurées par des bénévoles professionnels et qualifiés, issus des métiers de la formation et des ressources humaines sur tous les aspects techniques de la recherche d’emploi.

Après une première réunion d’intégration notre frère (actif) suivra différents ateliers : Réalisations Probantes – Connais-toi, toi-même au travail – Projet et sa communication – Présentation et préparation aux entretiens – Construire son réseau – stratégie de réponse à une annonce- CV, mini CV, présentation en 4 pages… plus un atelier performance pour ceux qui s’orientent vers la création d’activité. Au besoin, conseils juridiques, financiers, séances de coaching ou d’appui psychologique sont proposés individuellement par des professionnels bénévoles.

De plus nous recherchons et essayons de trouver des solutions pour tous à tous les problèmes liés aux accidents de la vie, grâce à nos frères référant (Médecins, Avocats, Assistantes sociale). Tous nos bénévoles s’emploient à redonner confiance et espoir aux Frères, à changer leur état d’esprit afin de les amener à concevoir les choses de façon positive et trouver ainsi une issue favorable à leur situation.

Tél : 01 41 90 82 97

Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité : Un séminaire annuel d’excellence

Au traditionnel séminaire de la Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité (GLCS) des 7 et 8 juin derniers 2024,  ils étaient presque 200 Sœurs et Frères venus, même de très loin, au Château Arribas, à Condé Sainte-Libiaire (Seine-et-Marne, région Île-de-France) !

Un désir partagé : se ressourcer, se réénergiser

Effectivement, ils arrivent sur place chaleureux et souriants : autant les jeunes que les plus anciens initiés au Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA). Celui-ci est le rite principal pratiqué par la GLCS qui compte aujourd’hui plus de 1400 adhérents avec une moyenne d’âge de 43 ans.

D’où viennent-ils ?

La plupart du monde profane, mais aussi du monde maçonnique lorsqu’ils se sont affiliés, en quête de relations de simplicité et de fraternité, mus par un besoin de prendre du recul vis-à-vis d’une société « trop business, trop politique, trop clivante » !

Des besoins que la GLCS s’emploie à satisfaire

Ainsi favorise-t-elle toute l’année des échanges sur Internet qui portent sur l’étude des rituels à tous les degrés du REAA. La réflexion commune contribue à la formation de chacun dans un cadre moins formel que celui de la Loge.

Ces rencontres sont ouvertes à tous sous réserve, bien entendu, de s’y inscrire afin de recevoir le lien de connexion. Pour l’Obédience, cette réflexion sur les contenus initiatiques est essentielle, autant à l’enrichissement personnel qu’à la transmission. De plus, ces rencontres permettent de retrouver et de mieux connaître les Sœurs et les Frères d’orients éloignés, ce qui est important pour la cohésion. Les séances sont conduites par un président ou une présidente de loge, d’un chapitre ou d’un aréopage, avec la présence bienveillante de représentants des grades supérieurs, du 31e, 32e et 33e degrés. Cela n’enlève rien à l’obligation de fréquenter, chaque mois, son atelier où se vit, naturellement, la densité du rituel avec l’écoute et la discussion des planches.

Cette organisation se révèle efficiente pour tisser des liens de reconnaissance dans toute la chaîne maçonnique : déjà pour pouvoir situer sur la carte géographique les membres fréquentant des loges sur le territoire français, jusqu’en Polynésie, La Réunion, la Nouvelle-Calédonie mais aussi en Pologne où le nombre d’initiés grandit régulièrement et ce, malgré les tensions persistantes notamment dues à l’opposition de l’Église catholique, qui influence fortement l’opinion publique.

Des cérémonies d’initiation « groupées » et intenses en émotions partagées

Ceux qui se rencontrent par Zoom, se reconnaissent très vite lors du séminaire annuel avant de littéralement se tomber dans les bras sous la grande tente dressée sur l’avant-terrasse de la belle façade blanche du château.

La manière de les accueillir et de décliner le lourd programme a été minutieusement réfléchie en amont, éprouvée lors des derniers séminaires et perfectionnée chaque année. Ainsi les lieux intérieurs suffisamment grands et quelquefois immenses du château, sont transformés en temples maçonniques majestueux pour être des cadres propices aux émotions et à l’écoute des rituels exécutés.

À l’extérieur, les superbes frondaisons permettent des pauses café et des repas en plein air sur des petites tables et des sièges fort accueillants… 

L’organisation responsabilise sur ces deux jours les plus anciens officiers de la GLCS tant sur le plan matériel que pédagogique. Choisis par le Suprême Grand Commandeur, le Grand Maître de l’Obédience et les illustres titulaires des postes de présidents de loges, chapitres, aréopages, ils prennent place dans les différents collèges et s’impliquent dans la mise en œuvre des rituels. En outre, des répétitions sont toujours prévues à l’agenda contrôlé de manière permanente par le comité des organisateurs pour faire en sorte que les initiations se déroulent « sans faute » !

En ce qui concerne la préparation aux diverses initiations, la GLCS n’hésite pas à faire appel à des personnalités maçonniques extérieures, connues pour leur maîtrise du Rite Écossais. L’ouverture d’esprit est de règle à la GLCS.

De fait, l’expérience des anciens et l’œil critique des nouveaux initiés, comme celui des représentants d’obédiences amies invitées à partager et à collaborer au « Grand Œuvre de la Maçonnerie universelle », tous apportent de la diversité autant que des garanties quant à la réception des candidats au grade auquel ils et elles, vont être élevés.

L’ascension des grades du 1er au 32e (tout en respectant les étapes du chemin initiatique que doit suivre chaque initié) en devient d’autant plus motivante.

En effet, après l’ouverture des travaux qui s’effectue, la première journée, au 33e degré, le séminaire se conclut par le relèvement des nouveaux maîtres par les 33e. La boucle est bouclée, chacun repart le dernier soir avec le fier sentiment d’avoir trouvé toute sa place au sein des 33 degrés du REAA et acquis les questions qui le porteront durant les années maçonniques suivantes…

Marcel Laurent, Suprême Grand Commandeur

Le séminaire de juin 2025 :  une attente confiante

Pour l’année prochaine, sous l’autorité du Suprême Grand Commandeur de l’Ordre, un groupe travaille déjà pour « auditer » le séminaire qui s’achève, relever les réussites et déceler les faiblesses afin d’ajouter, si possible, à l’éclat du prochain tout en préservant son style et sa tonalité chaleureuse.

Une seule visée reste fondamentale à la GLCS : faire advenir une expérience spirituelle dans chaque cœur et maintenir l’Esprit loin de ce qui pourrait s’apparenter à une angoisse existentielle.

« À dire vrai » – pour reprendre le titre du livre de Marcel Laurent, fondateur de cette Obédience où règnent la bienveillance et une vraie fraternité –, la Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité n’a pas fini de faire parler d’elle !

Dévoilement des secrets maçonniques anciens : « Les Constitutions de Roberts (1722) »

Jules Mérias, également connu sous le nom de Gilles Pasquier – nous l’apprenons par le site de l’éditeur –, fut initié le vendredi 13 novembre 1970 à la Grande Loge de France (GLDF). Il a, depuis fort longtemps déjà, rejoint la Grande Loge Nationale Française (GLNF). En 2025, notre frère fêtera donc ses cinquante-cinq de maçonnerie !

Douze ans plus tard, il rejoignait la régularité maçonnique. Il devint alors membre de divers ateliers maçonniques, parcourant divers grades.

Érudit passionné, Jules Mérias s’est distingué par ses nombreux ouvrages et articles consacrés à l’alchimie et à l’initiation maçonnique, qu’il explore comme des voies métaphysiques. Refusant de confondre opinions et vérités, il se sert de l’histoire pour retrouver les sources authentiques de l’initiation. À travers ses travaux, il met en lumière les invariants techniques des traditions ésotériques, transcendant ainsi les divergences doctrinales.

Pour Jules Mérias, il n’existe pas de secret maçonnique au sens trivial du terme, semblable à celui de Polichinelle. Ses recherches et écrits témoignent d’une quête profonde de la vérité et d’une volonté de partager ses découvertes avec un public avide de connaissances métaphysiques.

Ceux qui le connaissent apprécie son désir ardent de transmettre et sa mise en œuvre, avec une belle générosité, des valeurs de la maçonnerie.

Son dernier opus – ouvrage doté de rabats sur la première et la quatrième de couverture, offrant ainsi des informations supplémentaires sur la collection et l’auteur – explore la genèse et l’importance des Constitutions de Roberts, un manuscrit maçonnique majeur publié en 1722, juste avant les célèbres Constitutions dites d’Anderson de 1723. L’initiative pour ces documents est née de la nécessité de corriger et d’unifier les anciens textes gothiques des Constitutions maçonniques.

Image des Constitutions de Roberts avec l’aimable autorisation de la Grande Loge de l’Iowa

Quelques mots sur ces Constitutions de Roberts, premier texte imprimé dédié exclusivement à la franc-maçonnerie. Document prétend provenir d’un manuscrit vieux de cinq cents ans, bien que cette ancienneté soit douteuse et probablement exagérée par Roberts. Ce texte inclut des nouveaux articles attribués à une Assemblée générale de 1663, qui furent ensuite intégrés aux Constitutions dites d’Anderson et utilisées jusqu’en 1784. Contrairement à certaines affirmations, ce pamphlet ne mentionne pas de degrés maçonniques spéculatifs et philosophiques. Ces Constitutions connurent une deuxième édition, publiée par R. Spencer, dans une collection dite « Vieilles Constitutions des francs-maçons » de 1722 à 1730. À ce jour, il existe seulement deux exemplaires connus, un à la bibliothèque de la Grande Loge de l’Iowa et un autre prêté à la Grande Loge Unie d’Angleterre par Sir Lacon Threlford.

Les Constitutions de Roberts sont considérées comme une possession littéraire inestimable pour la maçonnerie américaine et ont été réimprimées par la National Masonic Research Society en 1916, avec une introduction de l’érudit maçonnique Joseph Fort Newton.

Ces constitutions représentent une étape clé dans l’évolution des pratiques et des règles maçonniques, offrant un aperçu précieux des traditions et des lois qui régissaient la maçonnerie au début du XVIIIe siècle.

Nous tenons donc à exprimer notre profonde gratitude à Jules Mérias pour son travail remarquable de vulgarisation dans notre domaine. Par son engagement et sa passion, il rend accessible des connaissances qui ne le sont pas forcément pour le maçon de colonnes, permettant ainsi au lecteur de s’instruire et de mieux comprendre les mystères de la franc-maçonnerie. Son œuvre ouvre des portes vers un savoir précieux, souvent réservé à un cercle restreint, et offre à chacun la possibilité d’explorer et d’apprécier la richesse de notre patrimoine maçonnique. Grâce à son dévouement, les trésors de notre tradition sont désormais à la portée de tous, favorisant une plus grande compréhension et appréciation de notre héritage.

Image de la Grande Loge de l’Iowa

Après une présentation avec son « Autour des Constitutions de Roberts », l’auteur s’attache à détailler ce qu’il qualifie de « d’affirmation sans preuve », analysant des affirmations non prouvées entourant la légitimité et l’origine des Constitutions de Roberts, remettant en question certaines des croyances établies.

Les Constitutions de Roberts, publiées en 1722, occupent une place particulière dans l’histoire de la franc-maçonnerie. Toutefois, leur légitimité et leur origine ont toujours été sujettes à débat. Cette section se consacre à une analyse critique des affirmations entourant ce document, en remettant en question certaines des croyances établies.

Les Constitutions de Roberts apparaissent dans un contexte de grande effervescence maçonnique en Angleterre. Elles se présentent comme une codification des pratiques et des règlements maçonniques, censées garantir l’unité et la régularité des loges. Cependant, leur origine reste floue, et certains historiens questionnent la véracité de plusieurs aspects de ce document.

Des affirmations contestées avec, en premier lieu, la légitimité de l’auteur. En effet, l’identité de Roberts lui-même est enveloppée de mystère. Il n’existe que peu de preuves concrètes permettant d’affirmer avec certitude que Roberts possédait l’autorité ou les connaissances nécessaires pour compiler un tel document. Cette incertitude jette un doute sur la validité des Constitutions attribuées à son nom.

Ensuite les Constitutions de Roberts prétendent s’appuyer sur des traditions anciennes et authentiques de la maçonnerie. Cependant, plusieurs éléments de leur contenu semblent être des ajouts ou des modifications postérieurs, visant à renforcer leur crédibilité. La prétention à une ancienneté immémoriale est donc sujette à caution.

1re de couv., détail

Enfin, certains passages de ces Constitutions montrent des traces évidentes d’influences politiques, notamment stuartistes. Cette dimension politique pourrait avoir été intégrée pour servir des intérêts particuliers plutôt que pour refléter une tradition maçonnique pure. Cette instrumentalisation politique soulève des questions sur la véritable intention derrière la publication de ce texte.

Et puis, nous constatons le manque de sources primaires. Les archives et les documents primaires qui pourraient confirmer les assertions desdites Constitutions sont rares. Cela suggère que beaucoup des affirmations pourraient être des reconstructions ou des mythes plutôt que des faits historiques. Bien sûr, que la maçonnologie et les historiens contemporains ont commencé à déconstruire ces mythes, utilisant des méthodes rigoureuses pour analyser les documents maçonniques. Leurs recherches montrent que plusieurs des prétendues traditions anciennes ne peuvent être tracées de manière fiable avant le début du XVIIIe siècle. Finalement, l’analyse des affirmations entourant les Constitutions de Roberts révèle de nombreuses zones d’ombre et incite à une réévaluation critique. Ce que met en lumière Jules Mérias. Cette démarche est essentielle pour une compréhension plus précise et authentique de l’histoire maçonnique, permettant aux pratiquants modernes de mieux appréhender leur héritage.

Nous retiendrons aussi l’analyse des influences politiques sur la maçonnerie de l’époque où, à l’aube du XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie était profondément influencée par les courants politiques qui divisaient l’Angleterre. Parmi ces courants, les Stuartistes et les Hanovriens jouaient un rôle déterminant. Le chapitre « Maçons stuartistes et maçons hanovriens » détaille comment ces influences politiques ont façonné les pratiques maçonniques et les documents qui en résultent.

Les Stuartistes étaient des partisans de la dynastie des Stuart, qui avait été déposée lors de la Glorieuse Révolution de 1688. Ils cherchaient à restaurer le roi Jacques II et ses descendants sur le trône britannique. Cette faction attirait de nombreux maçons qui voyaient dans les idéaux royalistes une continuité avec les valeurs traditionnelles de la chevalerie et de la monarchie sacrée. Les maçons stuartistes se réunissaient souvent dans des loges secrètes, utilisant des symboles et des rituels chargés de références monarchiques et catholiques.

Image de la Grande Loge de l’Iowa

En contraste, les Hanovriens soutenaient la maison de Hanovre, instaurée après la chute des Stuart. Les Hanovriens représentaient la nouvelle vague politique protestante, qui prônait un gouvernement plus libéral et parlementaire. Les maçons hanovriens, quant à eux, tendaient à privilégier des loges plus publiques et accessibles, intégrant des éléments de rationalisme et de la philosophie des Lumières dans leurs pratiques. Ils se distinguaient par un engagement envers la modernisation et la réforme sociale.

Les divergences politiques entre Stuartistes et Hanovriens se reflétaient dans les rituels, les symboles et les cérémonies maçonniques. Les loges stuartistes mettaient souvent en avant des mythes et des légendes qui évoquaient une nostalgie du passé monarchique, tandis que les loges hanovriennes étaient plus enclines à intégrer des thèmes de progrès et d’égalité.

Les Constitutions maçonniques de l’époque, notamment celles de Roberts et d’Anderson, furent également influencées par ces divisions. Les Constitutions de Roberts, publiées en 1722, portent des traces de la tradition stuartiste, avec une emphase sur la continuité historique et la légitimité ancienne de la maçonnerie. En revanche, les Constitutions d’Anderson de 1723 reflètent une perspective plus hanovrienne, adoptant une approche plus rationaliste et universaliste.

Avec « Les maçons de la Grande Loge de 1717 et les autres », Jules Mérias compare les maçons affiliés à la Grande Loge de 1717 et ceux des autres loges, mettant en lumière les différences et similitudes dans leurs constitutions.

Constitutions de la franc-maçonnerie de Roberts1722 – The-Square-Magazine, tailleurs de pierre

L’année 1717 marque un tournant dans l’histoire de la franc-maçonnerie avec la fondation de la Grande Loge de Londres et de Westminster, connue aujourd’hui sous le nom de Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA). Cette création a conduit à des distinctions notables entre les maçons affiliés à cette nouvelle structure et ceux des loges indépendantes ou préexistantes. Cette section se consacre à une comparaison approfondie des différences et similitudes dans les constitutions et les pratiques maçonniques de ces deux groupes.

La Grande Loge de 1717 a été formée par quatre loges londoniennes qui ont décidé de s’unir pour renforcer la régulation et la standardisation des pratiques maçonniques. Cette initiative visait à créer une autorité centrale capable de garantir l’uniformité et la régularité des rites et des cérémonies.

L’un des principaux objectifs de la Grande Loge était de standardiser les rituels maçonniques. Cela impliquait l’adoption de constitutions communes, comme celles compilées par James Anderson en 1723, qui cherchaient à harmoniser les pratiques à travers toutes les loges affiliées.

La Grande Loge a introduit une structure hiérarchique avec des Grands Officiers, ce qui était moins courant dans les loges indépendantes. Cette centralisation (de l’autorité) visait à offrir une meilleure gouvernance et une supervision plus rigoureuse des activités maçonniques.

Les Constitutions dites d’Anderson, adoptées par la Grande Loge, mettaient l’accent sur la rationalité, le progrès et l’inclusion. Elles reflétaient une philosophie des Lumières, prônant la tolérance religieuse et la fraternité universelle.

En dehors de la sphère d’influence de la Grande Loge de 1717, de nombreuses loges continuaient à fonctionner selon des traditions plus anciennes et souvent plus localisées. Ces loges conservaient une grande autonomie et une diversité de pratiques.

Les loges indépendantes, ou loges de Saint Jean comme on les appelait parfois, possédaient une grande variété de rites et de cérémonies. Chaque loge pouvait développer ses propres rituels en fonction des traditions locales et des préférences de ses membres.

Contrairement à la Grande Loge, ces loges n’avaient pas de structure centrale ou de hiérarchie formalisée. Les décisions étaient prises de manière plus collégiale, et chaque loge était souveraine dans ses opérations internes.

Les constitutions et les pratiques des loges indépendantes s’inspiraient souvent de traditions plus anciennes, parfois remontant aux guildes de métiers médiévales. Ces loges valorisaient un lien plus direct avec l’histoire et les légendes maçonniques.

Sceau utilisé par la Première Grande Loge d’Angleterre sur ses premiers certificats maçonniques

L’auteur explore ensuite les principes doctrinaux présentés dans les Constitutions de Roberts, et comment ils ont influencé ou divergé des pratiques maçonniques contemporaines et analyse de la manière dont les Constitutions d’Anderson ont été formulées en réponse aux Constitutions de Roberts et leur impact sur la maçonnerie. Il développe aussi les doctrines spécifiques aux Constitutions d’Anderson, contrastant avec celles de Roberts et consacre un chapitre entier à l’étude des maçons latitudinaires et leur approche plus flexible et inclusive des rites et pratiques maçonniques. Explorant même, à la suite, « La Révélation faite à Noé » et son mythe dans les Constitutions et son symbolisme pour les maçons.

« En guise de conclusion » synthétise les principaux points abordés et leur signification pour la maçonnerie moderne.

Nous trouvons enfin une traduction de la Lettre Antimaçonnique et de la préface de Roberts parues dans The Post Man, la préface aux Constitutions de Roberts – introduction et contexte historique de la préface des Constitutions de Roberts – ainsi qu’un fac-similé des Constitutions de Roberts, brochure de septembre 1722et une reproduction du fac-similé des Constitutions de Roberts, permettant une analyse textuelle précise, etc.

Une bibliographie donne les références et sources utilisées pour la rédaction de l’ouvrage, offrant des pistes pour des recherches complémentaires.

Les Constitutions de Roberts (1722)-Un Ancien Devoir au temps des Constitutions d’Anderson de Jules Mérias est un ouvrage essentiel pour comprendre les fondements de la maçonnerie moderne et l’évolution de ses textes fondateurs. Chaque chapitre offre une analyse détaillée des documents historiques et de leur impact sur la pratique maçonnique, faisant de ce livre une ressource précieuse pour les chercheurs et les passionnés de franc-maçonnerie.

La Franc-Maçonnerie dévoilée, la collection

Avec cette collection, les Éditions Symbolon ont pour ambition de rendre accessible à tous, chercheurs passionnés comme curieux éclairés, qu’ils soient ou non membres de l’Ordre, des textes précieux et souvent introuvables consacrés à ce phénomène sociologique, philosophique et sociétal qu’est la Franc-Maçonnerie depuis plus de trois siècles.

Cette collection offre des fac-similés, des reproductions fidèles de livres anciens, de dessins et de gravures, aussi proches que possible des sources originales grâce à des procédés de numérisation avancés. Les imperfections présentes dans les éditions originales sont donc volontairement préservées, ajoutant à l’authenticité de ces réimpressions.

Actuellement, cette collection comporte cinq titres, chacun représentant un trésor du patrimoine maçonnique, mis à la disposition de tous ceux qui désirent approfondir leur compréhension de cette auguste confrérie.

Les Constitutions de Roberts (1722)-Un Ancien Devoir au temps des Constitutions d’Anderson

Jules Mérias Symbolon Éditions, Coll. La Franc-Maçonnerie dévoilée, 2024,106 pages, 16 €. Disponible chez SCRIBE.

Bandeau Facebook de l’éditeur
Le YouTube « INTERVIEW J CARLETTO » : « constitutions de Roberts« 

Pourquoi un franc-maçon se doit de voter aux élections !

Un franc-maçon peut considérer le vote aux élections comme un devoir civique et moral. Pour plusieurs raisons tels, au premier chef, l’engagement citoyen, la promotion de la démocratie ou encore une certaine responsabilité morale…

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Les valeurs maçonniques encouragent l’engagement actif dans la société. Voter est une façon de participer activement à la vie démocratique de son pays et de contribuer à la prise de décisions collectives.

La franc-maçonnerie valorise les principes de liberté, d’égalité et de fraternité. Voter est un moyen de soutenir et de renforcer ces principes en choisissant des représentants qui partagent et défendent ces valeurs.

Les francs-maçons sont souvent encouragés à agir de manière éthique et responsable. Voter de manière éclairée et consciente est une expression de cette responsabilité morale envers la société.

En votant, un franc-maçon peut aider à influencer la direction de la politique et des lois dans un sens qui reflète les idéaux maçonniques de justice, de tolérance et de progrès social.

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En somme, pour un franc-maçon, voter est une manière de vivre ses principes et de contribuer positivement à la société dans laquelle il vit.

Qu’est-ce que l’engagement citoyen pour un franc-maçon

L’engagement citoyen est un aspect fondamental de la vie maçonnique et se manifeste de différentes manières. Pour un franc-maçon, cet engagement implique déjà une participation active dans la société.

Les francs-maçons sont encouragés à être des membres actifs et responsables de leur communauté. Cela peut inclure le fait d’exercer son droit de vote pour influencer positivement les décisions politiques, de s’impliquer dans des fonctions publiques, qu’elles soient électives ou volontaires, pour contribuer au bien commun ou encore participer à des initiatives locales, des associations et des projets communautaires pour améliorer la qualité de vie de la communauté.

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Quid de la promotion des valeurs démocratiques

Les valeurs maçonniques incluent la liberté, l’égalité et la fraternité, qui sont également des piliers de la démocratie. Un franc-maçon s’efforce de défendre les droits humains comme l’action de soutenir et protéger les droits et les libertés fondamentales de chaque individu, d’encourager la tolérance et l’inclusion en promouvant le respect et la compréhension entre les différentes cultures, religions et opinions mais aussi soutenir l’éducation en favorisant l’éducation civique et politique pour informer et responsabiliser les citoyens.

C’est ainsi que de nombreux maçons, mais pas que, sont formés à transmettre ce savoir à travers les journée de formation « Valeurs de la République et Laïcité » (VRL)

À ce titre, vous pouvez relire utilement le papier du rédacteur en chef Yonnel Ghernaouti en date du 13 octobre 2023 « Connaissez-vous la formation « Valeurs de la République et Laïcité » ? »

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La franc-maçonnerie met l’accent sur le développement moral et éthique de ses membres. Cela se traduit par et commence par adopter une conduite exemplaire dans la vie publique et privée, en étant honnête, juste et intègre, par prendre des décisions et des actions qui contribuent au bien-être de la société dans son ensemble, en tenant compte des conséquences sociales et environnementales mais aussi participer activement à des œuvres de bienfaisance et des actions philanthropiques pour aider ceux qui sont dans le besoin.

Les francs-maçons s’engagent à un développement personnel continu pour être des citoyens mieux informés et plus efficaces. Sans doute, pour cela faut-il participer à des formations et des discussions pour enrichir ses connaissances et sa compréhension des enjeux sociaux, économiques et politiques. Tout comme s’engager dans une introspection régulière pour aligner ses actions avec ses valeurs et ses principes maçonniques. Ce qui n’est pas si facile que cela… nous le voyons bien avec toutes ces batailles d’ego, du tout à l’ego comme le proclamait un ancien grand maître d’une des grandes obédiences françaises…

Quid, pour un initié, de la promotion de la démocratie ?

Pour un franc-maçon, la promotion de la démocratie est une mission importante qui s’aligne étroitement avec les valeurs et les principes fondamentaux de la franc-maçonnerie.

Les francs-maçons croient fermement en des principes tels que la liberté, l’égalité et la fraternité, qui sont aussi les fondements de la démocratie. Ils s’efforcent de soutenir et de promouvoir ces principes à travers divers moyens :

  • défendre les libertés individuelles et les droits de l’homme, y compris la liberté d’expression, la liberté de conscience et la liberté de réunion ;
  • égalité : promouvoir l’égalité des droits et des opportunités pour tous les citoyens, indépendamment de leur origine, de leur religion, de leur sexe ou de leur statut social ;
  • Fraternité : encourager la solidarité et l’entraide entre les individus et les communautés.
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Mais aussi dans son engagement dans le processus électoral

Comme, bien sûr, participer activement aux élections. Ce qui est une manière concrète pour les francs-maçons de promouvoir la démocratie. C’est, bel et bien, exercer son droit de vote de manière éclairée et responsable et encourager les autres citoyens à participer aux élections et à s’informer sur les enjeux politiques. Et pourquoi pas aussi choisir de se présenter aux élections pour représenter leurs concitoyens et défendre les valeurs démocratiques.

Être franc-maçon au XXIe siècle, c’est aussi faire la promotion de la justice et de l’éthique

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La franc-maçonnerie met l’accent sur la moralité et l’éthique, éléments cruciaux pour le bon fonctionnement de la démocratie. C’est donc bien œuvrer pour une distribution équitable des ressources et des opportunités, exiger des dirigeants et des institutions une conduite transparente et responsablenous connaissons tous le cas de nombreux maçons en disgrâce, notre journal s’en étant déjà fait l’écho avec, par exemple (mais il y en a sûrement d’autres), les ex membres de la GLNF Benalla, Gardère et Solère (et encore, nous n’avons pas parlé du très récent cas d’Oneto, maire d’Ozoir-la-Ferrière…) – et encourager les individus à adopter une conduite éthique dans leurs vies personnelles et professionnelles. Oui, une conduite éthique, c’est bien le moins pour un frère ou une sœur quand on reçoit la lumière !

Le F de Femme, Féminité remplacerait-il désormais le G ? moins que cela ne soit que le F de France, comme France, réveille-toi !

Les francs-maçons s’engagent aussi à protéger et à promouvoir les droits de l’homme, qui sont indissociables d’une véritable démocratie et ainsi de combattre toutes les formes de discrimination et de préjugés.

Pour un franc-maçon, il en va de sa responsabilité morale pour être en accord avec son serment.

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C’est un engagement profond et constant à vivre selon des principes éthiques élevés. Cela implique non seulement d’agir avec intégrité, justice et bienveillance, mais aussi de contribuer activement au bien-être de la société, de rechercher la vérité, de respecter les lois et les droits humains, et de protéger l’environnement. Cette responsabilité morale guide le franc-maçon dans sa quête de devenir une meilleure personne et de créer un impact positif sur le monde qui l’entoure.

Alors mes sœurs et mes frères, votez pour qui vous voulez, mais votez !

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