De notre confrère elnacional.com – Par Mario Munera Muñoz PGM
La franc-maçonnerie depuis sa création a eu plusieurs points qui ont influencé sa philosophie et son ésotérisme. Le monde hébreu, dans sa formation religieuse, possède une connaissance et une compréhension impressionnantes des plans supérieurs, du monde initiatique, d’où la franc-maçonnerie a puisé ses connaissances pour son instruction. Parmi eux le Pentateuque, la Kabbale et le Tarot, qui renforcent cette connaissance que les Maçons recherchent tant dans leur symbologie. Dans le domaine de la philosophie, l’auguste institution étudie les grands philosophes de l’Antiquité, notamment ceux de la Grèce, de Rome, des Arabes, des Hindous, etc. En Grèce se sont distingués entre autres Platon, Socrate, Aristote, Thalès de Milet, Hippocrate, Archimède, Pythagore, etc. A cette occasion, nous allons jeter un petit regard sur un philosophe grec très important tel que Pythagore.
Pythagore est grec, il est né sur l’île de Samos en 569 av. C. Reconnu comme le premier mathématicien pur, dans son école la démonstration en mathématiques a été instituée par le “raisonnement déductif”. Il était philosophe, ésotériste, mathématicien et géomètre. C’était un penseur abstrait, logique et moraliste. Ses enseignements tournaient autour d’une vie juste et équilibrée. Pythagore a concentré sa philosophie sur deux colonnes: une ère mystico-religieuse, où il a enseigné la réincarnation, qu’il a appelée la transmigration des âmes, et d’autres sujets ésotériques; et l’autre colonne est celle des mathématiques scientifiques, où, à partir de la géométrie et des nombres, l’existence et la compréhension du GADLU (Dieu) ont été démontrées. Pythagore disait de lui-même qu’il était philosophe, parce qu’il était un amoureux de la sagesse. Dire que l’on est sage est l’arrogance de l’être humain. Le sage a ce que le philosophe cherche. Pour être sage il faut savoir, comprendre la raison de son existence, pratiquer et maîtriser divers sujets, par contre le philosophe est un chercheur constant, curieux, sans limites, il est subjectif, plus il investigue, plus il y a de portes et de fenêtres ouvertes à la connaissance. .
La philosophie ne nie jamais et ne reproche jamais, car chaque être humain est un univers de connaissance et chacun a sa raison selon son état de conscience. D’autre part, la science est très précise dans ses investigations, et seulement corrigée dans ses pratiques : réussites et erreurs. Autour de la philosophie de Pythagore, le pythagorisme s’est créé, un mouvement philosophique et religieux appelé “l’école pythagoricienne”, où se trouvaient des astrologues, des musiciens, des mathématiciens et des philosophes, connus sous le nom de pythagoriciens. Pour Pythagore, la science et la religion étaient convergentes et non séparées. À l’heure actuelle, la science est davantage associée à la raison, où elle n’accepte pas le dogme et la foi ; la science contemple, investigue, démontre et la religion se fonde sur ses livres sacrés, sur la foi et le dogme.
Pythagore, dans ses voyages en Orient, rencontra Zoroastre en Perse, en Egypte il étudia la géométrie, en Phénicie il étudia l’arithmétique et le calcul, en Chaldée il étudia les astres. Les pythagoriciens se distinguaient entre “novices” (ils n’écoutaient qu’en silence) et “initiés” (ils pouvaient parler et exprimer ce qu’ils pensaient et comprenaient). Le nom de la femme de Pythagore était Teáno, grâce auquel on a appris qu’en dehors des hommes philosophes, il y avait aussi des femmes. Les pythagoriciens ont donné à leurs femmes des documents pour qu’ils puissent également étudier la science et la religion, ils s’appelaient les pythagoriciens, parmi lesquels se distinguaient les suivants: Archytas de Tarente, Epicarmus de Mrgara, Hippasus de Metaponto, Fintis, Melisa, Perictione et autres.
Dans l’école pythagoricienne, la contemplation était pratiquée dans la partie religieuse, mais ils étaient également conscients que le corps avec ses besoins retenait l’être humain et rendait difficile cette action. Pythagore disait que le corps humain avec ses besoins était une prison ou un tombeau, qu’il fallait le vaincre mais pas le perdre, car il est nécessaire pour remplir sa mission. Nous devons laisser la Divinité entrer en nous. Vous devez vous détacher des besoins du corps pour atteindre un État Divin. L’être humain qui y parvient devient sage. Dans l’école pythagoricienne, ses membres étaient végétariens, c’est pourquoi on l’appelait le régime pythagoricien. L’obéissance, l’ascèse et le silence, la simplicité vestimentaire et de possession étaient conseillés. Pour Pythagore, la mort n’était pas la fin, mais un changement d’état vers quelque chose de caché et que l’âme a réincarné, ou comme il l’appelait : métempsycose ou transmigration. Ils ne rejetaient aucun mode de vie, car chaque être humain vivait et accomplissait sa mission en fonction de son état de conscience. L’âme pour Pythagore était pure, rationnelle et incorruptible, tandis que le corps était le contraire. Le mot parfait avait un sens moral et mathématique. Deux caractéristiques de l’école pythagoricienne : son secret et l’unité de ses membres. Pythagore n’est connu que par ses disciples. Connaissant une grande variété de disciplines, on suppose qu’il avait de bons moyens économiques.
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