GADLU ou Père Noël… Après tout, les deux nous apportent des cadeaux de… Lumière !
Dans un tapis de loge, tout en soie brodé,
Un calendrier de l’avent a été découpé.
Une franc-maçonne impatiente et émerveillée
Cherche à chaque fenêtre un symbole caché.
Oh ! le monde secret lentement dévoilé !
Déjà, le compas, ouverture graduelle…
Elle entend le silence puis résonne une voix :
« Reste dans tes limites, si non, c’est le bordel ! »
Voici l’équerre, rigueur et bons angles droits,
Qui souffle tout bas « Adapte chacun de tes pas ! »
Puis dit la pierre brute, toute en aspérités,
« Panique pas ! Ton travail sera bien couronné ».
Et voici le fil à plomb, tout enchevêtré
Il faut le démêler pour pouvoir se centrer.
Maintenant le maillet, pas si simple à manier
« Frappe fort, mais évite ta frangine, pitié ! »
Avec ciseau, maillet, tu tailles et tu sculptes
Entre force et mesure, tu dois cadencer,
Pour cette pierre polie, élégante, sans tutu
A l’édifice insérée sous l’œil du GADLU.
Dans la fenêtre 8, maintenant un niveau !
Et sa bulle qui bouge comme c’est rigolo.
Une truelle sourit, prête à mélanger,
A cimenter la joie et bâtir sans regret.
Le Delta lumineux vient triangulaire,
« Il brille plus que toi, l’as-tu bien vu ma chère ? »
Puis les stables colonnes BOAZ et JAKIN,
Majestueuses et fières, « c’est quand même pas rien ! »
Pour unir dans l’amour, dénouer les embrouilles,
Avec ses entrelacs, voici la corde à nœuds.
Après des gants tout blanc, pour de grands rêves heureux
« Garde pures intentions, c’est pas fait pour les poules ! »
Une bougie qui scintille, prête à se consumer,
Dit « Je brille mais je fonds, n’oublie pas d’en stocker ! »
Entre petites et grandes, la lumière irradie :
« Lève-toi, tôt, soleil c’est un jour si joli ! »
La lune cette nuit bercera tes doux rêves
Secrète et plus timide, elle s’invite à la fête.
Et la Sagesse guète en droit pilier posé,
A tes questions, beaucoup resteront insondées.
Vient ensuite la Force, pilier simple, épuré.
Résistance s’allie à la pugnacité.
Trio inséparable… Voici donc la Beauté.
Elle sauvera le monde, on aime à le penser !
Petits lots scintillant, c’est la voûte étoilée,
Si tu veux la comprendre, pense à tes yeux lever.
Mais garde l’équilibre pour ne pas trébucher,
Avec la règle aussi, sans zigzag, mesurer…
Ton travail, tu pourras le poser sur ta planche
« En cercle ou en spirale, entre donc dans la danse »,
Avec tablier, qu’il soit blanc ou coloré,
« Qu’il reste sans tâche et toujours bien porté ».
24 cases ouvertes sans tenir compte du sablier … Patience et vigilance en sagesse enseignées, apprennent que chaque étape a son temps, chaque jour son lot, pour savourer sa quête tout en visant le haut. A vouloir, trop vite tout découvrir, la charme du voyage plie sous le pas pressé…
Moi qui suis paresseux,, du moins MANUELLEMENT, un tablier “sans tâche” me va très bien : ne sommes nous pas des spéculatifs ? un vrai marteaux , une vraie pierre, non merci : je spécule !!!!
Et gloups… Parmi d’autres, effectivement, en tâche de relecture, il aurait fallu gommer cette faute qui fait – forcément – tache… Merci de l’avoir relevée par ce subtil questionnement 😉
Frat:. 🐭🐭🐭
Un tabler doit-il être sans tache ou sans attache comme le sac aux propositions
Ou sans tâche témoignant d’une certaine imprévision de la part de sa propriétaire pour qui le travail est un devoir