Cet ouvrage d’Alain Subrebost serait-il insupportable pour la plupart de nos Frères, de nos Sœurs . Moi, Je renonce ! Je ne puis faire une recension de ce livre qui soit à la hauteur de mon enthousiasme. Enfin un ouvrage qui ne réduit pas notre quête au respect tatillon d’une certaine Tradition, qui ne résume pas les tenues à des débats bavards, qui ne se roule pas dans les délices obscures de symboles réputés gros de sens occultes. Pas du tout ! Voici un ouvrage qui clame haut et fort ,pour nous et pour nos descendants, que notre quête maçonnique est une voie incomparable de développement personnel ; et impersonnel aussi ! Ce qui fait sa puissance sur le psychisme, ajoute l’auteur. Que n’avance-t-il pas qui ne soit un régal ? Petit échantillon : nous sommes et le chantier et les officiers, au profonds de notre être .Ou encore, ce lien superbe entre les outils et notre corps :où placer, dans notre chair, l’équerre, le levier, la perpendiculaire…au front, dans les jambes… ? ? Ainsi les pages défilent, rêveuses et concrètes ; elles font miroir avec notre vécu. Non, plus loin : notre vie. D’ailleurs, le livre ne nous laisse pas passifs : à un rythme soutenu, des questions nous sont posées ; elles nous happent, nous fatiguent parfois puis allument en notre cerveau-cœur-corps des lumignons pour éclairer notre chemin . En soutien à ce compagnonnage, des tableaux, des dessins, des grisés, des ombres et des pages claires. Dans l’écrin d’une couverture invitante. Au fond le titre même pointe que , ce qui est révélé dans celui-celle qui veut être roi, c’est…A vous la réponse pendant votre lecture. Il est un mot de la Renaissance qui sera le mot de la fin : « psychagogie » soit la pédagogie de la spiritualité vécue. « L’Art royal révélé » est un des fort rares livres actuels qui posent la question ; « Comment, pratiquement, faire éclore en nous nos symboles pour grandir et se développer personnellement ? Le mot de la fin revient au Frère Alain : « Je ne suis pas franc-maçon ; je pratique la franc-maçonnerie ! ». Dont acte !