De notre confrère Le Phare Dunkerquois – Par Remi Foulon
Vendredi dernier, le quotidien dunkerquois consacrait un article à l’Art Royal en interviewant le Frère André Lesage et en titrant son article :
Dunkerque : « La franc-maçonnerie n’est pas une secte ! », peste André
et de continuer
Le 13 octobre 1721 était créée la première loge maçonnique de France, à Dunkerque : L’Amitié et fraternité.
À l’occasion du 300e anniversaire de cet événement, Pierre-Marie Adam, le grand maître de la Grande loge de France, s’est déplacé au temple de Dunkerque.
Cet anniversaire est l’occasion de se demander où en est la franc-maçonnerie à Dunkerque, 300 ans après.
Un seul frère a accepté de témoigner à visage découvert.
L’interview du Frère André permet de mieux comprendre ce qui l’a incité à entrer la Grande Loge de France :
« Ça a commencé au début des années 2000 », prévient-il, le triangle de la franc-maçonnerie accroché autour du cou.
Parce que, oui, André aime énormément parler. « La première fois, je suis entré dans un lieu que je ne connaissais pas. »
Quand ce peintre amateur termine un tableau qui lui a été commandé par un ami, il ne sait alors pas qu’il a mis les pieds dans un nid de francs-maçons.
Très vite, il est parrainé ; très vite, il devient franc-maçon à la Grande loge de France.« Mais on n’y entre pas comme ça, ce n’est pas une secte ! Il faut montrer patte blanche, mais on peut partir à tout moment. Si on ne trouve pas ce qu’on cherche, alors on est libre. »
Quand on demande à André ce qu’il est justement venu chercher auprès de ses frères, il n’en a aucune idée.
Les abonnés peuvent retrouver l’intégralité de ce premier article à cette adresse : le journal
L’article du 13 novembre complète donc celui de la veille. Le titre est le suivant :
À Dunkerque, seuls 5 % des francs-maçons se dévoilent : mais qui sont-ils ?
Concernant la Grande loge de France, à Dunkerque, ils sont 120 francs-maçons. Avec les autres obédiences présentes dans la cité de Jean-Bart, on tourne plutôt autour de 300. Et près de 400 dans l’agglomération.
Le journaliste Remi Foulon continue son article avec les mots suivants…
Pierre-André Adam était en visite le mois dernier dans la cité de Jean Bart pour saluer ses frères de la loge L’Amitié et fraternité qui fêtait ses 300 ans.
La Grande loge de France est une obédience réservée aux hommes.
À Dunkerque, le profil du franc-maçon correspond à un homme d’une quarantaine d’années – « parce que c’est l’âge où on se pose dans la vie et où on se demande quel sens lui donner ».
L’Amitié et fraternité se rassemble deux fois par mois dans son temple.
Présence obligatoire de ses membres, s’ils souhaitent rester actifs au sein de l’entité.
Chaque franc-maçon appartient à une loge.
Il en existe trois dans la cité de Jean Bart ; la création d’une quatrième est sérieusement envisagée.
Quand on évoque au président de l’association (qui préfère garder l’anonymat) le souhait du grand maître de la Grande loge de France de s’ouvrir davantage vers l’extérieur, il hausse les sourcils. « À Dunkerque, peu de francs-maçons se dévoilent. » 5 % selon lui.
D’après nos informations, ils sont essentiellement commerçants, avocats, huissiers, élus, commerciaux, médecins et craignent d’être jugés.
Alors ils font profil bas.
Pour découvrir l’intégralité de cet article sur le journal du 13 novembre
N’hésitez pas à relire notre article “Dunkerque 1721, la première Loge maçonnique du Royaume de France L’Amitié et Fraternité” mis en ligne le 18 octobre dernier se faisant l’écho de cette exposition temporaire https://450.fm/2021/10/18/dunkerque-1721-la-premiere-loge-maconnique-du-royaume-de-france-lamitie-et-fraternite/