Frères et sœurs, bienvenue dans cette rubrique où le maillet cogne avec un sourire en coin ! Cette semaine, le thème « Enquête au CHU de Nîmes : des francs-maçons gardois alertent sur des soupçons de dérives » nous tombe dessus comme une planche mal taillée. Midi Libre révèle des liens douteux entre entrepreneurs BTP alésiens, cadres hospitaliers et élus, tous membres d’une loge GLNF, avec des plaintes sur une « dérive affairiste ».
Vicente, lecteur perspicace, soupire : « Triste spectacle d’un temple devenu entrepôt. » Nos ateliers, censés polir des âmes, se muent en dépôts de matériaux ? En vénérable cynique, j’imagine un maître traçant des appels d’offres au lieu de chemins spirituels, transformant le GADU en Grand Architecte des Deals Urbains. Triste, oui, comme un banquet sans vin, juste du vinaigre fiscal !

L’incompétence élevée au rang d’art royal
Rions jaune : chez nous, l’incompétence est une vertu déguisée, à la mode Dilbert – les nullards grimpent, les spirituels polissent. À Alès, avec ses quatre temples et vingt loges, la GLNF, obédience traditionaliste, voit des « frères business » depuis quinze ans détourner tenues en cocktails networking. Recrutement utilitaire, votes pour blacklister des suspects, et certains prêts à « déposer le tablier ». La grande tenue de Gruissan ce week-end, avec 650 frères et le grand maître, promet un exorcisme… ou un apéro. La GLNF clame : « Pas de malhonnêteté ! » Mais perquisitions et un ex-directeur condamné pour favoritisme compliquent l’affaire. Accusons sans preuves ? Non, soupirons comme Vicente et continuons à travailler.
Rire pour mieux rebâtir dans un temple profané
Frères, rions de ce théâtre absurde pour le dépasser. Depuis les opératifs médiévaux jusqu’aux spéculatifs électoraux, la maçonnerie a flirté avec le profane. Face à l’argent et au pouvoir, notre devoir est clair : bâtir en loge, sur soi, avec humilité. Que le temple reste un chantier d’âmes, pas de comptes en banque. Si les marchands y entrent, qu’ils s’amendent – ou paient l’addition ! À la semaine prochaine, pour une planche moins amère. Et souvenons-nous de Pierre Dac :
« La tolérance sait qu’il y a des imbéciles en loge ; la fraternité ne donne pas les noms. »
Fraternellement vôtre.
