mar 28 octobre 2025 - 15:10

Qu’est-ce que le temps ? Une réflexion à partir de St Augustin

Au IV-Vème siècle de notre ère, au livre XI de ses Confessions, Saint Augustin écrit la chose suivante : « Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne m’interroge, je le sais ; si je veux répondre à cette demande, je l’ignore. » Ce passage, qui fait débuter le texte, pose d’emblée le thème du temps, et précisément sa définition, que l’on est bien incapable de donner.
Il commence par reconnaître que le temps est une notion complexe, difficile à saisir, et qu’il se distingue de la réalité de l’éternité. Pour Augustin, l’éternité de Dieu n’a ni commencement ni fin, tandis que le temps est caractérisé par sa finitude et sa subjectivité. Cette réflexion nous conduit à nous poser la question fondamentale : Qu’est-ce que le temps ?

Le temps et ses divisions
Augustin poursuit sa réflexion en abordant les trois dimensions du temps à travers lesquelles l’âme humaine l’expérimente : la mémoire (le passé), l’attention (le présent), et l’attente (le futur). Il explique que ces trois dimensions sont des processus mentaux, et non des réalités objectives. Le passé, en tant que souvenir, vit dans la mémoire, le futur, en tant qu’anticipation, se projette dans l’imagination, et le présent, en tant que perception consciente, est vécu par l’âme. Cependant, il souligne que le passé et le futur n’ont pas de réalité propre. Le passé n’existe plus, et le futur n’est pas encore. Seul le présent a une existence réelle, mais il est constamment en mouvement, toujours sur le point de devenir passé.

Le véritable présent est un instant fugitif, indivisible, sans aucune étendue de durée, qui passe si rapidement du futur au passé qu’il n’a aucun espace propre.

St Augustin
Saint Augustin dans son cabinet de travail, par Botticelli Eglise Ognissanti, Florence

Pour Augustin, le présent est donc insaisissable, car il n’est qu’une transition entre le passé et le futur. Il explique que le présent de l’âme se compose d’un présent du passé (mémoire), d’un présent du présent (perception) et d’un présent du futur (attente). Ainsi, le temps n’est pas une entité extérieure ou objective, mais un phénomène lié à la perception de l’âme humaine.

Ainsi, pour Augustin, le temps ne se limite pas à une succession d’événements externes, mais dépend de la manière dont l’esprit humain se rapporte à eux. L’âme vit le temps dans une tension constante entre le passé, le présent et l’avenir. Mais ce rapport au temps peut être paradoxal : l’homme ressent une pression constante, et cette expérience du temps est souvent perçue comme une souffrance, car il n’y a jamais de moment qui puisse être pleinement saisi et vécu.

Augustin va plus loin en se demandant si Dieu a créé le temps. Selon lui, Dieu est extérieur au temps. Le temps, comme toute création, a eu un commencement ; il n’a pas existé de toute éternité. Ainsi, Dieu, en créant l’univers, a aussi créé le temps. Cependant, la question se pose alors de savoir si le temps existait avant la création du monde. Augustin répond que, dans la mesure où le temps est lié au mouvement et à la succession des événements, il ne peut exister avant la création de ces événements. Le temps, pour Augustin, est donc un phénomène lié à l’existence et à la succession des choses créées.

Augustin, dans sa vision chrétienne, lie aussi la question du temps à la finalité ultime de l’histoire humaine. Il considère le temps comme un processus qui mène à la rédemption et à la fin des temps. Le temps, en tant que phénomène créé, est donc orienté vers une fin : la rencontre définitive avec Dieu dans l’éternité. Cette dimension eschatologique du temps permet à Augustin de poser une perspective d’espérance pour l’humanité, qui trouve son salut au-delà du temps, dans l’éternité divine.

La réflexion de Saint Augustin sur le temps dans le Livre XI des Confessions met en lumière la complexité de la question, entre subjectivité de l’expérience humaine du temps et réalité objective de l’éternité divine. Pour lui, le temps est à la fois un phénomène réel et une illusion, un processus lié à la création du monde, mais aussi une réalité relative à l’âme humaine. En posant ces questions, Augustin cherche à concilier la foi chrétienne et la philosophie, tout en explorant les limites de la compréhension humaine face à l’infini de Dieu et à l’éternité.

Blaise Pascal dans son opus De l’esprit géométrique ne manque pas de souligner l’ambiguïté d’une définition du temps : Ainsi, si l’on avance ce discours : « Le temps est le mouvement d’une chose créée »; il faut demander ce qu’on entend par ce mot de temps, c’est-à- dire si on lui laisse le sens ordinaire et reçu de tous, ou si on l’en dépouille pour lui donner en cette occasion celui de mouvement d’un chose créée. Que si on le destitue de tout autre sens, on ne peut contredire, et ce sera une définition libre, ensuite de laquelle, comme j ‘ai dit, il y aura deux choses qui auront ce même nom.

Le temps chrétien est une durée originale par rapport au temps commun, étant donné que le temps chrétien entend le moduler sans pour autant rompre avec lui. Il sera alors utile de préciser comment se structure
l’expérience chrétienne. Pour cela lire à partir de la p.162 le DICTIONNAIRE DE SPIRITUALITE ASCÉTIQUE ET MYSTIQUE DOCTRINE ET HISTOIRE

Pour mieux situer la pensée augustinienne dans le cadre contemporain, il est utile de la confronter à quelques propositions majeures du temps chez les philosophes modernes, ainsi que les perspectives des sciences contemporaines.

Les théories modernes du temps en philosophie ont été influencées par des débats sur la nature du temps (relatif ou absolu) et la manière dont il est perçu par les sujets humains.

Ce qui frappe chez Augustin, c’est que sa réflexion sur le temps n’a rien de cosmologique ni de physique — contrairement aux traditions antiques qui cherchaient à mesurer le mouvement des astres. Elle est d’abord une enquête sur l’expérience vécue du temps, c’est-à-dire sur la manière dont le temps se donne à la conscience. En cela, Augustin peut apparaître comme un véritable précurseur de la phénoménologie du temps, telle qu’elle sera développée bien plus tard par Heidegger et Husserl.

Martin Heidegger, dans son œuvre Être et Temps, aborde le temps sous un angle existentialiste. Il considère le temps comme étant intrinsèquement lié à l’existence humaine, particulièrement à l’idée de l’être-là (Dasein). Pour Heidegger, le temps est lié à la finitude de l’homme, qui sait qu’il va mourir. Ce rapport au temps, selon Heidegger, n’est pas simplement une abstraction intellectuelle, mais fait partie intégrante de l’expérience humaine de l’existence. La proximité avec St Augustin est tout aussi frappante, quoique sur un registre existentiel. Heidegger affirme que l’homme — le Dasein — n’est pas dans le temps comme une chose dans un contenant, mais qu’il est le temps. Exister, c’est être tendu vers un avenir, enraciné dans un passé, engagé dans un présent. La temporalité est le mode d’être de l’existence.
Augustin n’aurait pas dit autre chose, bien qu’il l’exprime dans un cadre théologique. La distentio animi traduit déjà l’idée que l’homme n’est jamais enfermé dans un présent ponctuel, mais toujours écartelé entre ce qu’il a été et ce qu’il espère. Pour Augustin, cela manifeste la condition finie de l’homme, en contraste avec Dieu, qui seul est éternité, « présent éternel » hors du temps. Pour Heidegger, cette même finitude se comprend comme un « être-vers-la-mort » : nous sommes des êtres temporels parce que notre existence est limitée et projetée vers une fin.
Ainsi, malgré leurs différences d’horizon — théologique pour Augustin, ontologique pour Heidegger —, tous deux font du temps le cœur même de la condition humaine.

On retrouve chez Edmund Husserl, dans ses Leçons pour une phénoménologie de la conscience intime du temps, une correspondance étonnante. Husserl montre que la conscience du temps n’est pas une suite d’« instants » isolés, mais un tissu où chaque moment est accompagné de rétentions (mémoire immédiate) et de protentions (anticipations). Le présent n’est jamais pur : il est toujours épaissi par ce qui vient de passer et ce qui est sur le point d’arriver. Or, Augustin avait déjà vu cela.
De part et d’autre, le temps objectif — celui des horloges — est pensé comme une construction secondaire, dérivée de ce temps vécu qui constitue notre conscience.
Edmund Husserl théorise le souvenir à l’aide d’un concept clef : la “rétention” ou “le souvenir primaire”. La rétention est une intentionnalité qui vise l’impression originaire : c’est un phénomène de la conscience. Comme l’explique Rudolf Bernet, “la conscience ne retient pas seulement le temps passé, mais elle se retient elle-même”.
« Ce que nous acceptons n’est pas l’existence d’un temps du monde, l’existence d’une durée chosique, ni rien de semblable, c’est le temps apparaissant, la durée apparaissant en tant que tels. Or ce sont là des données absolues, dont la mise en doute serait vide de sens. Ensuite, il est vrai, nous admettons aussi un temps qui est, mais ce n’est pas le temps d’un monde de l’expérience, c’est le temps immanent du cours de la conscience. Que la conscience d’un processus sonore, d’une mélodie que je suis en train d’entendre, montre une succession, c’est là pour nous l’objet d’une évidence qui fait apparaître le doute et la négation, quels qu’ils soient, comme vides de sens ».

Ajoutons Henri Bergson, le philosophe français, qui a élaboré une distinction fondamentale entre deux conceptions du temps : le temps « scientifique » (mesuré et quantifié, ce qu’il appelle le temps géométrique) et le temps vécu (ce qu’il appelle la durée). Selon Bergson, le temps vécu est celui de l’expérience subjective, celui que l’esprit humain perçoit. Cette vision rejoint la réflexion d’Augustin, qui insiste sur la subjectivité du temps, en particulier le passage incessant du présent au passé. Bergson défend l’idée que la durée (le temps vécu) est qualitative et ne peut être réduite à une simple mesure quantifiable comme le temps scientifique.

La réflexion de Saint Augustin sur le temps, bien qu’elle ait été formulée il y a plus de 1 500 ans, reste profondément pertinente. Elle trouve des échos dans la philosophie moderne et la science contemporaine, notamment dans l’étude de la subjectivité du temps et la relativité du temps. Comme Augustin, de nombreux philosophes contemporains, Bergson et Heidegger…, insistent sur la dimension subjective du temps. Pour eux, le temps n’est pas simplement un mécanisme externe mesurable (comme le pensait Newton), mais une expérience vécue qui dépend de l’être humain. Ils rejoignent Augustin, avec son accent sur la mémoire, l’attention et l’attente.

Toutefois, là où Augustin insiste sur la perception humaine du temps et son lien avec l’âme, les scientifiques contemporains, notamment avec la relativité d’Einstein et la mécanique quantique, traitent le temps comme une dimension objective et mesurable, régie par des lois universelles.

Pour Newton, le temps est absolu, homogène, universel. Il s’écoule indépendamment de la conscience humaine. Isaac Newton croyait à la réalité « substantielle » de l’espace et du temps. Selon lui, l’espace et le temps sont chacun une substance particulière, ce qui signifie qu’ils pourraient exister même si rien d’autre qu’eux n’existait.
Rien n’est plus éloigné de l’intuition augustinienne : le temps y est un cadre objectif, et non une expérience vécue.

La relativité restreinte et générale d’Einstein (1905 et 1915) a radicalement modifié ces compréhensions du temps. Cependant, là où Augustin parle de cette relativité dans un cadre de perception personnelle et intérieure, Einstein parle de la relativité du temps en termes d’observateur et de cadre spatial. : le temps cesse d’être absolu et devient relatif à l’observateur, indissociable de l’espace dans le continuum espace-temps.
Selon la théorie de la relativité, le temps n’est pas absolu et universel, comme le croyait Isaac Newton. Au contraire, le temps est relatif : il dépend de la vitesse de l’observateur et de la courbure de l’espace-temps. Un observateur en mouvement percevra le temps différemment de celui qui est au repos. Ce phénomène, appelé dilatation du temps, montre que le temps est étroitement lié à l’espace dans une structure qu’Einstein qualifie de « espace-temps ». Ainsi, le temps n’est plus une simple donnée objective, mais une dimension fluide qui varie en fonction du contexte.
Or, cette conception dite « réaliste du bloc » semble abolir l’importance du présent vécu, qui était au centre de la réflexion d’Augustin, Husserl et Heidegger. La théorie de la relativité générale montre que l’Univers n’est pas régi selon un ordre unique, mais selon une nébuleuse de temps «locaux». Ses équations permettent de calculer la différence qui existe entre eux et leur évolution les uns par rapport aux autres. Ce que nous appelons «maintenant», n’est qu’une bulle de temps autour de la Terre, si on la définit, par exemple en nanosecondes, elle s’étend seulement sur quelques mètres, en millisecondes sur quelques kilomètres. L’idée qu’il existe un «présent» défini à travers l’Univers est une extrapolation illégitime de notre expérience. Ce qu’Einstein a découvert peut-être de plus étrange, c’est que certains événements ne se situent ni entièrement dans le passé, ni entièrement dans le futur mais dans un intervalle entre les deux, une espèce de «présent étendu» dont la durée peut-être très longue: trente minutes sur Mars, huit années sur Proxima b… Il existe bien une trame indépendante qui tisse le temps: c’est le champ gravitationnel qui interagit avec tous les autres champs. Einstein l’appelait «la méduse». Mais ce champ n’est ni absolu, ni uniforme. Il se plisse comme les autres. Si les horloges ralentissent c’est parce que là où la gravité est différente, ce champ se déforme, il est élastique et s’étire là où le temps est plus long, se contracte là où il est plus rapide.

La mécanique quantique, qui décrit le comportement des particules subatomiques, introduit encore une nouvelle notion de temps. Contrairement à la relativité, où le temps est une dimension du continuum espace-temps, la mécanique quantique suggère que le temps au niveau microscopique n’est pas toujours linéaire ou continu. Les événements peuvent être superposés (état quantique superposé), et les phénomènes comme l’entrelacement quantique défient la compréhension traditionnelle du temps. Cela introduit une idée de non-linéarité et d’indétermination du temps qui, bien qu’elle semble lointaine de l’approche d’Augustin, rejoint l’idée d’une réalité du temps qui échappe à la perception humaine immédiate.

Étienne Klein : Démystifier le Temps, la Quantique et la Réalité

En thermodynamique, le temps est souvent vu comme une flèche irréversible, liée à l’entropie (la tendance des systèmes physiques à évoluer vers un état de plus grand désordre). Le deuxième principe de la thermodynamique stipule que l’entropie d’un système fermé ne cesse d’augmenter, ce qui introduit une direction du temps, celle du passé vers le futur, marquée par la perte d’énergie utilisable. Ce concept est en partie en accord avec la conception augustinienne selon laquelle le temps est une succession d’événements, mais en même temps, cette vision repose sur une idée de continuité objective du temps, qui contraste avec l’expérience subjective du temps.

Les développements récents de la physique théorique — comme ceux de Carlo Rovelli — suggèrent que le temps pourrait être une variable émergente, non fondamentale, résultant des relations entre systèmes physiques : « La nature profonde du temps reste, à bien des égards, un grand mystère, peut-être le plus grand de tous. La physique a déjà découvert des choses étonnantes à son sujet. La plus simple et la plus directe, c’est que le temps ne s’écoule pas à la même vitesse selon l’altitude: il passe plus rapidement en haut d’une montagne qu’en plaine. Étonnamment, cette idée se rapproche d’Augustin : le temps n’est pas une substance mais une modalité relationnelle, un effet du rapport au monde. »

Enfin, la question de l’éternité dans la pensée chrétienne d’Augustin, qui lie l’éternité divine à l’absence de temporalité, reste très distincte de l’approche scientifique contemporaine. En physique moderne, l’éternité n’est pas un concept qui trouve une place dans les équations, et les théories sont davantage axées sur la transformation du temps en fonction des conditions physiques et de l’espace.

Vous aurez compris qu’Augustin voyait le temps avant tout comme un phénomène subjectif, intrinsèquement lié à l’expérience humaine, et il le liait profondément à la mémoire et à la perception. La différence essentielle aujourd’hui réside dans le fait que la science, en particulier la relativité et la mécanique quantique, traite le temps comme une dimension objective, mesurable et gouvernée par des lois physiques universelles, indépendamment de l’observateur humain.

Auteur / ThéorieNature du tempsRapport passé / présent / futurRapport au sujetRapport à l’éternité / absolu
Saint Augustin (Confessions XI)Nous ne mesurons pas les choses elles-mêmes, écrit-il, mais « quelque chose dans notre esprit », le temps est un flux de conscience.  Le passé existe sous la forme de la mémoire (memoria), le futur sous la forme de l’attente (expectatio), et le présent sous la forme de l’attention (attentio). Cette triade, mémoire–présent–attente, structure notre rapport temporel.Il appelle cela une distentio animi,  une « distension de l’âme ».Seul Dieu est hors du temps, éternel présent
Kant Forme a priori de la sensibilité, condition de l’expérienceUniverselle et nécessaire, pas subjective au sens psychologiqueTemps = condition humaine, pas applicable aux choses en soi
HusserlTemps = structure de la conscience intentionnelleDans ses Leçons sur la conscience intime du temps (1905), une correspondance étonnante. Husserl montre que la conscience du temps n’est pas une suite d’« instants » isolés, mais un tissu où chaque moment est accompagné de rétentions (mémoire immédiate) et de protentions (anticipations). Le présent n’est jamais pur : il est toujours épaissi par ce qui vient de passer et ce qui est sur le point d’arriver.Le temps est le mode même de la consciencePas de référence théologique, mais analyse descriptive de l’expérience
HeideggerDans Être et Temps (1927), la temporalité est un mode d’être du Dasein (être-vers-la-mort)Futur (projet), passé (avoir-été), présent (être-là)L’existence humaine est tempsTemporalité radicale, pas d’éternité divine mais authenticité de l’être
NewtonTemps absolu, homogène, universelFlux continu et identique pour tousIndépendant de la conscience humaineTemps absolu, cadre de la création
Einstein (Relativité)Dimension de l’espace-temps, relative à l’observateurPassé, présent et futur coexistent dans le « bloc universel »Observateur local mesure le temps, mais structure indépendantePas d’éternité, mais un continuum spatio-temporel
Physique contemporaine (Rovelli, etc.)Le temps peut être émergent, relationnelPas de « présent universel » ; dépend des interactionsDépend des relations et systèmes physiquesTemps non fondamental, pas d’absolu intemporel

La conception du temps, chez Augustin, se place ainsi dans un cadre plus spirituel et psychologique, alors que dans la physique moderne, elle se présente comme un phénomène physique et mathématique fondamental pour comprendre l’univers.

Illustration de l’article : Hommage à Tautavel, 1981 de Pierre-Yves TRÉMOIS

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Solange Sudarskis
Solange Sudarskis
Maître de conférences honoraire, chevalier des Palmes académiques. Initiée au Droit Humain en 1977. Auteur de plusieurs livres maçonniques dont le "Dictionnaire vagabond de la pensée maçonnique", prix littéraire de l'Institut Maçonnique de France 2017, catégorie « Essais et Symbolisme ».

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