De notre confrère espagnol murcia.com – José Luis Ortiz Guell
Le 3 juillet 1979, la Chambre contentieuse-administrative du Tribunal national a annulé, par décision publique, la résolution de la Direction générale de la politique intérieure du 7 février déclarant illégale l’Asociación Grande Oriente Español (Franc-maçonnerie symbolique espagnole). régulier).
Depuis lors, les francs-maçons espagnols pouvaient déjà s’inscrire au Registre national des associations et être une association légale.
Dans l’arrêt, le Tribunal national a considéré que l’Administration n’était pas habilitée à procéder à une appréciation “a priori” de “la légalité ou de la détermination des buts et moyens exprimés dans les statuts de ladite organisation”.
C’est le 1er mars 1940 que fut promulguée la loi pour la répression de la franc-maçonnerie et du communisme, bien qu’ils aient également été persécutés auparavant et il faudra attendre la Seconde République pour qu’ils soient respectés.
Bien qu’ils aient été une obsession pour le dictateur Francisco Franco, il a tenté d’entrer à plusieurs reprises et n’a pas été admis et c’était pour cette attitude revancharde et haineuse à leur égard.
C’était la légalisation de la franc-maçonnerie et du communisme, à partir de l’attitude de respect qui a donné à la démocratie espagnole la stabilité et le prestige international dont elle a joui dès le début.
La franc-maçonnerie, contrairement à ce qu’on en a dit, n’est rien d’autre qu’une association humanitaire, morale et civique, qui ne cherche rien d’autre que l’amélioration de ses membres et de la société en général. Tout cela en défendant les droits des personnes, hommes et femmes, les libertés de promotion de l’ordre public et la famille comme colonne vertébrale de la société.
La franc-maçonnerie a toujours été opposée à toute forme de violence, de terrorisme et de toute autre forme assimilable et son fondement fondamental a toujours été et est de respecter la souveraineté des États, ce qui a été reconnu à l’époque par la Cour suprême d’Espagne.
C’est alors la voix de la démocratie, Diario 16, qui s’est fait l’écho de l’actualité et depuis, le journal continue d’entretenir sa même vocation et continue de parcourir le même chemin.
La franc-maçonnerie était visionnaire de la mondialisation que nous vivons actuellement.
Dès le début, il a cherché à surmonter les limitations territoriales, confessionnelles et sociales, une partie essentielle de celle-ci depuis 1723 et aucun frère ne pouvait être admis dans une loge sans avoir été accepté par les frères des autres loges et c’est Johann Georg Krünitz lui-même qui Il le soulignaient à cette époque et pour eux le monde, global, était une république démocratique.
Selon des documents trouvés dans les Archives de l’Ordre maçonnique de Copenhague à la Bibliothèque de l’Université de Posen à Ciazén, ils ont déclaré :
“…, un citoyen de Hambourg au même titre qu’un Anglais, habitué à la liberté républicaine, doit surmonter bien des préjugés avant de se rendre compte que le strict respect face à de justes supérieurs est compatible avec une liberté qui permet de s’élever contre les lois pernicieuses contre les droits fondamentaux et c’est pourquoi aucune loi n’est considérée comme contraignante si elle n’est pas déclarée acceptée à la majorité des voix”
C’est peut-être la raison de la légende noire qui s’abat sur la franc-maçonnerie ? En ces temps agités qui s’annoncent, reviendrons-nous vers des temps sombres ?
C’est entre nos mains, celles des citoyens, de pouvoir l’éviter, qu’attendez-vous ? Notre vote est la meilleure arme que nous ayons pour cela.