mar 03 décembre 2024 - 10:12

Les ultra-cathos québécois accusent les Maçons de faire main basse sur l’école

Supprimer Dieu des salles de classe : un plan maçonnique pour façonner l’esprit des enfants américains

Selon Raymond Maria et traduit par Campagne Québec-Vie, il y a un peu plus d’un siècle, la Juridiction Sud du Rite Écossais Ancien des Accepté aux États-Unis a élaboré un plan pour la sécularisation des écoles publiques américaines et l’endoctrinement des esprits des jeunes Américains par l’imposition d’une religion naturelle entre les murs de la classe. Ce plan a pris des décennies à être réalisé, et ses résultats sont en train de se révéler aujourd’hui. Si l’on veut remédier à l’état intellectuel et moral déplorable des écoles de la nation, il faut connaître les manœuvres politiques, les politiques et les décisions en justice des francs-maçons, qui ont conduit l’Amérique à la crise actuelle. Un parcours à vol d’oiseau du paysage de l’éducation ne sera qu’un début pour tenter de résoudre le problème.

Le plan maçonnique pour l’éducation publique en Amérique

L’intention de la franc-maçonnerie de prendre le contrôle de l’éducation publique ne surprendrait pas ceux qui connaissent l’histoire maçonnique en France et en Europe. Comme le note Paul Fisher, « la Fraternité a fait campagne avec succès en France pour promouvoir l’enseignement laïc obligatoire universel et l’utilisation de textes scolaires comportant des valeurs maçonniques ». (p. 54) Les détails de l’implication maçonnique dans l’éducation publique française peuvent être trouvés dans un article de Mildred Headings intitulé, French Masonry Under The Third Republic, The John Hopkins University Studies In Historical And Political Science, vol. 64.

Mais pour la plupart des Américains, l’histoire des décisions de justice maçonniques et de leur influence sur l’éducation publique au sein du gouvernement américain est largement inconnue. À la lumière des batailles culturelles actuelles pour les esprits et les cœurs des jeunes enfants — batailles qui se déroulent de plus en plus entre les murs de nos écoles — nous ferions bien de comprendre la toile de fond des crises actuelles, à savoir la mainmise maçonnique sur la politique publique et la loi régissant l’éducation. Seuls un démantèlement complet des structures et des lois mises en place par les maçons permettront de revitaliser l’éducation des esprits américains. [L’auteur oublie de mentionner que la constitution même des États-Unis a été rédigée par des francs-maçons et contient des éléments de cette secte, aussi faudra-t-il modifier cette constitution afin d’éradiquer leur influence. — A.H.].

Les détails suivants sont tirés de documents publics d’actes législatifs, de décisions de justice, de journaux maçonniques et de lettres publiées.

Sceau de la Cour suprême

En 1871, le dignitaire franc-maçon du Rite Écossais Albert Pike a écrit Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Rite of Freemasonry, un ouvrage qui sera reconnu comme la base de la philosophie maçonnique pour la Juridiction Sud de la franc-maçonnerie de Rite Écossais aux États-Unis, une juridiction à laquelle appartiennent de nombreux présidents et juges de la Cour suprême. Dans le livre, Pike affirme : « Il relève du domaine de la Maçonnerie d’enseigner toutes les vérités, pas seulement les vérités morales, mais les vérités politiques et philosophiques, et même les vérités religieuses. » (p.148)

En 1920, à Colorado Springs, le Conseil suprême du Rite Écossais a élaboré un plan pour l’avenir de l’enseignement public aux États-Unis. Selon Fisher, il s’agissait d’un « plan d’éducation complet pour la jeunesse du pays. Le plan prévoyait l’envoi de tous les enfants dans les écoles publiques pendant un certain nombre d’années et recommandait une sélection minutieuse des administrateurs et des enseignants, ainsi que des superviseurs des manuels scolaires et des bibliothèques, afin d’exclure toute “propagande sectaire”. » (p.55) Par propagande sectaire, les maçons entendaient le matériel religieux, l’instruction religieuse et la pratique religieuse sous toutes ses formes.

Le plan prévoyait également la création d’un département national de l’éducation dont le secrétaire serait nommé membre du cabinet du président. Ainsi, un président maçonnique, ou un président favorable à la Loge, pourrait facilement imposer le programme séculaire que le Rite Écossais souhaitait répandre dans tout le pays.

Deux ans seulement après l’élaboration du plan maçonnique en 1920 pour l’éducation publique, l’État d’Oregon, aidé par le Suprême Conseil de la Juridiction Sud et le Masonic Imperial Council of the Nobles of the Mystic Shrine, a déclaré illégales les écoles catholiques et autres écoles paroissiales. La loi a été déclarée inconstitutionnelle en 1925 par la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Pierce v. Society of Sisters, mais cette affaire a permis de clarifier deux choses. Premièrement, elle a montré jusqu’où les francs-maçons souhaitaient aller dans leur haine de l’éducation religieuse. Deuxièmement, cela signifiait que l’opinion de la Cour devait changer, ce que la Loge a ensuite cherché à accomplir au sein de la Cour au cours des décennies suivantes.

Efforts pour créer un département de l’éducation et imposer la religion naturelle

Dix ans se sont écoulés après l’affaire Pierce contre Society of Sisters, et le programme maçonnique d’éducation publique laïque n’avait pas encore vu de fruits tangibles au niveau national. Notamment, les francs-maçons n’avaient pas encore établi de département de l’éducation au sein du gouvernement fédéral. De leur propre aveu dans la revue maçonnique New Age, cela était principalement dû à l’opposition de la majorité de la Commission de l’éducation de la Chambre, qui était catholique. « Tant que cette condition existera au Congrès », déclarait la revue, en se référant à la majorité catholique de la commission de l’éducation, « il y aura peu de possibilités de créer un département de l’éducation ».

Commentant les conséquences de la situation au sein du Congrès — qui allait finalement être surmontée de l’extérieur par plusieurs décisions de la Cour suprême — Fisher suppose qu’ « il est maintenant évident que si une poignée de membres catholiques de la Commission de l’éducation de la Chambre des représentants n’avaient pas prévalu, et n’avaient pas été suivis par des membres du Congrès et des sénateurs catholiques tout aussi fermes jusqu’au début des années 60, chaque enfant de l’école publique (y compris cet auteur) aurait pu recevoir la propagande naturaliste comme religion nationale établie, bien avant que la Cour suprême dominée par les francs-maçons n’impose effectivement ce programme au système scolaire public de la nation lorsqu’elle interdit la lecture de la Bible et les prières à l’école en 1962 et 1963 » (p. 56).

Le fait que l’imposition d’une religion naturelle par le biais des écoles publiques était l’intention des maçons a été très clairement reconnu au milieu du vingtième siècle dans le journal New Age. Dans un article de 1948 dans cette publication, intitulé Religion in the Public Schools, Henry Ware Allen écrivait : « la présentation dramatique du 32e degré du Rite Écossais exprime un code d’éthique qui est essentiellement la religion naturelle… Dans ce soutien à la religion naturelle, la maçonnerie du Rite Écossais présente un excellent exemple de ce qui pourrait être suivi dans nos écoles publiques… Il ne peut y avoir d’objection fondée à la présentation de la religion naturelle. »

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