jeu 25 avril 2024 - 09:04

BRESIL : La Vérité, un défi

De notre confrère brésilien folhadolitoral.com.br

La « Vérité » est-elle vraiment devenue quelque chose de superflu, relégué au second plan de l’importance pour la majorité ?

La « vérité » est-elle vraiment devenue quelque chose de superflu, relégué au second plan de l’importance pour la majorité ? L’observation du comportement moyen des personnes montre que la personne inattentive, ou celle qui est sujette à limiter sa recherche de connaissances à la lecture de messages “whatsapp”, est facilement empêtrée par des informations dont l’origine et la véracité sont inconnues. Bientôt, il diffusera également et amplifiera la résonance de ces « nouvelles » : si des « fausses nouvelles », littéralement de fausses informations, sont délibérément créées pour une raison obscure, elles trouvent généralement une plus grande diffusion face au manque d’intelligence individuelle. 

Une hypothèse plausible est que cela se produit avec des informations qui touchent l’émotion, souvent profondément. Presque personne ne publie quelque chose sur ses réseaux sociaux qu’il n’aime pas, et presque personne n’aime quelque chose qui valorise sa propre conviction, même si ce n’est pas vrai. L’identification émotionnelle se produit lorsque des informations, douteuses ou non, prennent tout leur sens face aux convictions personnelles (politiques, religieuses, sportives, discriminatoires, etc.), et plus encore lorsqu’elles sont censées prouver non seulement leur propre “raison” mais preuve aussi de « l’erreur » de l’autre. 

Ajoutez à cela la légèreté de caractère, qui conduit à l’acceptation et à la reproduction faciles du mensonge, et même si l’homme du commun est vaniteux et qu’il ne lui suffit pas d’avoir raison (ou de croire qu’il a raison), il faut convaincre, et même convertir d’autres à sa propre croyance, quoique par la force. Nous sommes donc face au portrait d’une société qui a de plus en plus besoin d’hommes vraiment libres et de bonnes mœurs, qui valorisent la liberté, l’égalité et la fraternité, et qui s’engagent pour la vérité comme objectif institutionnel. 

Selon les mots de Rui Barbosa, la vérité n’est pas impatiente parce qu’elle est éternelle. Il faut le rappeler, c’est un devoir intrinsèque du franc-maçon : l’engagement et le zèle d’agir constamment conformément à la vérité, ainsi que d’éviter, ou du moins de ne pas contribuer et de ne jamais être l’agent lui-même, de la diffusion de quoi que ce soit ce n’est pas la “vérité” la plus pure. Il n’y a aucune facilité à cela. La franc-maçonnerie elle-même ne définit pas la “vérité”, mais enseigne à ses adhérents, à travers des symboles et des allégories, que la vérité constitue un attribut de la Divinité, “la poursuite de toutes les vertus”. Par l’étude, la recherche et la méditation, chaque maçon doit arriver à ses propres conclusions, qui satisfont la morale et la raison en tout.

En fait, définir la vérité est, encore aujourd’hui, l’un des problèmes philosophiques les plus complexes. Les dictionnaires ne le présentent que comme la qualité par laquelle les choses apparaissent telles qu’elles sont. En métaphysique, la vérité est « ce qui est réellement ». Ce qui est vrai, c’est simplement « est », la troisième personne du singulier du verbe être. En logique, c’est « la conformité de la pensée avec son objet », par opposition à l’erreur. En morale, « la conformité d’un énoncé à la pensée », par opposition au mensonge. La « vérité » est la propriété de quelque chose d’être conforme aux faits ou à la réalité, c’est la chose, le fait ou l’événement qui existe réellement.

Il y a cependant une voie sûre à suivre : « la vérité a pour caractère l’ évidence et produit la certitude dans l’esprit qui la possède. La coordination des vérités constitue la science. La « science » est la connaissance acquise par le respect des règles et procédures de base, la méthode scientifique, un processus organisé, logique et systématique de recherche, d’instruction, d’investigation et de présentation des résultats. 

La méthode scientifique est la logique appliquée à la production du « savoir », terme qui vient de la même racine latine, « scientia ». Comme nous l’avons vu au cours des semaines précédentes, la « connaissance » est la perception ou la compréhension, par le raisonnement, c’est-à-dire l’intelligence, et/ou par l’expérience, des informations reçues par la personne tout au long de sa vie, tandis que la « sagesse » est la capacité d’appliquer bien la connaissance, conduisent à la conclusion qu’il faut d’abord « savoir » avant de pouvoir « savoir ».

Basé sur des livres de N. Aslan et des informations du dictionnaire des langues d’Oxford et de wikipedia. 

Responsable : Loja Masônica Perseverança – Paranaguá – PR ( loja159@fgsia.com )

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