jeu 31 octobre 2024 - 09:10

MEXIQUE : La maçonnerie dans l’histoire hispanique

De notre confrère mexicain sintesis.com.mx par Klaus Feldmann Petersen

La maçonnerie dans l’histoire actuelle hispanique, c’est une des raisons pour lesquelles nous sommes comme nous sommes.

C’est un chapitre très important pour qui veut comprendre pourquoi nous sommes tels que nous sommes devenus aujourd’hui. Historiquement, la franc-maçonnerie avait son centre d’action en Angleterre. Elle commença ainsi à attaquer l’Espagne et l’Église à travers la légende noire (en profitant d’Henri VIII, Luther, Calvin et Zwingli). Puis avec des actions guerrières contre-productives (Francis Drake, Elizabeth I d’Angleterre). 

Ensuite, l’infiltration a commencé avec la fondation d’une Loge maçonnique à Gibraltar en 1726, pour s’établir plus tard avec la première Loge maçonnique en Espagne, en 1728 à Madrid. Mais le Chapitre dont nous allons traiter débute lorsque le centre d’action de la Franc-Maçonnerie se déplace de l’Angleterre vers les États-Unis, qui englobaient alors les 13 colonies britanniques de l’Atlantique.

Eh bien, tout a commencé avec une mission d’exploration en 1803 de deux soldats Lewis et Clark, déguisés en civils. Ils ont voyagé dans le nord des États-Unis actuels, jusqu’en Oregon, descendant à San Francisco et à Los Angeles, revenant par le Nevada, Arizona , Nouveau-Mexique et Texas. L’étape suivante fut d’inviter Alexander von Humboldt à Washington en 1804. Il retourna alors en Europe, après avoir fait des études méticuleuses de la vice-royauté du Pérou et de la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne au nom du roi d’Espagne. Jefferson, alors président des États-Unis, obtient des informations très précieuses sur le futur Mexique. Celui lui permit de planifier les ses actions futures.

Après le cri d’indépendance à Dolores, les États-Unis offrent une aide économique et militaire à Hidalgo et une reconnaissance une fois l’indépendance obtenue en échange de l’abandon de l’État du Texas. Hidalgo refusa. L’offre fut faite à nouveau à Morelos. Mais Morelos exécuta les deux maçons envoyés pour négocier en tant que traîtres.

Une fois l’indépendance acquise avec Iturbide et Guerrero, les États-Unis se lancèrent à fond, comptant sur la complicité d’importants francs-maçons (traîtres au Mexique, Santa Ana, Gómez Farías, Zavala et autres), se prêtant le malheureux Poinsett, expulsé d’Argentine et Chiles pour leur travail subversif. Connaissant son passé, Iturbide interdit son entrée dans le pays, mais Santana, malgré cela, lui facilita la tâche.

Poinsett fit la proposition à Iturbide, qui non seulement ne la reçu pas, mais par l’intermédiaire de son officier Juan Francisco Azcarate (le document ne mentionne pas le grade), lui demanda de quitter le pays.

Poinsett, comptant sur le soutien de toute la franc-maçonnerie Mexicaine, porta l’intrigue au Congrès et ignora Iturbide. Il accepta son exil et plus tard, sans jamais informer Iturbide foula de nouveau les terres mexicaines. Il fut reçu comme un traître et fut exécuté sans aucun procès. Ils fut abattu au retour d’Iturbide, mettant son épée (c’était un brillant militaire) au service de son pays, alors qu’il y avait des menaces d’intervention de l’Espagne et des États-Unis. Peu de temps après avoir été président du Mexique, Vicente Guerrero, se rendant compte des machinations de la franc-maçonnerie, tenta de la mettre de côté. Le Congrès le disqualifia de ses fonctions, le déclarant également traître et l’exécuta. 

DANS QUEL AUTRE PAYS LES HÉROS QUI VOUS ONT DONNÉ LEUR INDÉPENDANCE ONT-ILS ÉTÉ DÉCLARÉS TRAITRES ? 

La question coule de source :

QU’AURAIT ÉTÉ DE L’HISPANITÉ, SI L’EMPIRE MEXICAIN D’Iturbide AVAIT ÉTÉ CONSOLIDÉ ? 

C’est dommage qu’il n’existe pas, mais l’histoire aurait été bien différente.

Il y a une étape dans laquelle le gouvernement du Mexique entre dans un différend entre les LIBÉRAUX (maçons) et les CONSERVATEURS, au cours de laquelle ils auraient réussi (ils avaient de brillants militaires, Miramón, Márquez et Mejía), si les soi-disant libéraux n’avaient pas eu le Le soutien militaire et économique des États-Unis, Juárez et Lerdo de Tejada, mènent la nation à la ruine, le produit de richesse de la saisie des biens de l’Église leur est distribué puis elle fut mise en faillite. Ils furent incapables de payer la dette envers l’Angleterre, la France et l’Espagne, provoquant l’invasion par la France. 

Le général Porfirio Díaz, d’abord franc-maçon à la tête du gouvernement pendant 30 ans, fit passer le pays de la ruine à des niveaux insoupçonnés. 

Le Mexique était à nouveau au niveau des pays les plus avancés, économiquement, culturellement et militairement. Encore une fois, c’était un danger pour l’hégémonie yankee. Ils utilisèrent un idéaliste rêveur Francisco Madero, qui, en n’obéissant pas aux injonctions fut assassiné par l’ambassadeur yankee Woodrow Wilson, au début de l’époque des révolutions, où les États-Unis lui accordèrent une reconnaissance et un soutien, notamment des armes, de l’argent et même des hommes. il était prêt à obéir aveuglément.

C’est pourquoi Venustiano Carranza et même Calles et d’autres tombèrent. Sur recommandation de l’Ambassadeur, le PRN fut d’abord créé. Il s’appellera plus tard le PRI (Parti Révolutionnaire Institutionnel), avec lequel la succession était sous contrôle total. MORENA était un membre de la franc-maçonnerie, dans laquelle tous les partis de gauche devaient obéir, bien qu’apparemment ils soient rivaux. 

Ils infiltrèrent le PAN et profitèrent de l’orgueil des candidats pour annuler toute union. Restant un franc-maçon publiquement déclaré LOPEZ OBRADOR resta aux commandes. 

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