De notre confrère brésilien revistaforum.com.br – Par Plinio Théodore
Dans une note officielle, le Grand Orient du Brésil demande aux «frères élus » de « dépasser leurs clivages politiques pour qu’une fois mis le veto, celui-ci soit effectivement maintenu, évitant son annulation par des membres du Congrès insensibles aux problèmes rencontrés au Brésil ».
Le Club militaire de Rio de Janeiro, l’un des principaux groupes militaires, a repris sur son site Internet une lettre de réprobation dans laquelle l’institution maçonnique Grande Oriente do Brasil demande à Jair Bolsonaro (pas de parti) d’opposer son veto à la hausse du fonds électoral et appelle à « tous nos frères » à «dépasser les clivages politiques, pour q’une fois le veto opposé, le VETO soit effectivement MAINTENU, empêchant son annulation par des membres du Congrès, insensibles aux problèmes rencontrés au Brésil ».
« Le Club Militaire, en affichant ci-dessous la Note de la Grande Oriente do Brasil, apporte son soutien à cette Institution traditionnelle et honorée en ce moment critique de l’histoire de notre pays. Des positions comme celle-ci amèneront notre pays à sa vraie place sur la scène mondiale », dit le texte signé par Club Militaire à la suite de la note.
Dans le document appelant au veto sur l’augmentation du financement des campagnes électorales passant de 1,8 milliard de reais à 5,7 milliards de reais, les francs-maçons affirment que « notre Congrès national, de manière sournoise et irresponsable, a cherché à profiter du moment d’instabilité politique et de crise sanitaire pour décider cette augmentation immorale, manquant de respect à la Société, montrant que notre classe politique a encore beaucoup à évoluer dans le sens humanitaire, elle exprime la position ferme du Grand Orient du Brésil face à cet abus évident et insultant contre notre population (SIC) ».
« En raison de cela, nous demandons au président de la République de faire respecter sa prérogative constitutionnelle et de poser son véto face à l’augmentation de ce financement contraire à l’intérêt général »…