ven 26 avril 2024 - 05:04

Quelle est la place du Franc-maçon dans la cité ?

En quoi les Francs-maçons sont-ils des citoyens engagés dans la vie de la cité ?

Tort-Nouguès avance : « Les Francs-maçons peuvent apporter une méthode de réflexion et d’action qui serait un commencement de solution. […] Éveiller ou réveiller la conscience des hommes par la reconnaissance de certaines idées, de certaines valeurs, de règles, sans lesquelles il n’est pas d’existence humaine possible : valeurs qui ont pour nom liberté, justice, fraternité, vérité – ces valeurs que le Franc-maçon est invité à découvrir et à pratiquer dans la loge maçonnique elle-même. »

Nous devons repenser notre rapport au monde, au temps, à la société, au fond et à la forme de notre parole dans la cité. Nous devons témoigner, par notre exemple, qu’une autre vision de l’homme dans la société est possible.

Ainsi, sans jamais renier nos valeurs, nous les perpétuerons en les actualisant, afin de mieux les vivre et les faire vivre. L’humanisme maçonnique ne peut pas – et ne doit pas – s’extraire de l’humanité à laquelle il l’applique.

Le regard qui se tourne vers soi est une réflexion ; celui qui se tourne vers l’autre est une rencontre. Souvent, deux hommes qui s’entrevoient communiquent entre eux bien plus que ne le ferait un long discours.

Une parole aimable, un sourire franc, un clin d’œil complice, une écoute attentive sont des comportements exemplaires : ils mettent un peu de chaleur, de lumière et d’humanité dans une vie où ces petites attentions fraternelles sont trop souvent ignorées. Le langage des conduites et des comportements est un système de reliance.

Nos valeurs au cœur et nos petites vérités à l’esprit, nous devons nous en tenir au petit monde qui nous entoure. Les grands idéaux, c’est bien… mais c’est trop loin ; trop loin de notre vie au quotidien. Il nous faut agir à côté de chez nous, pour notre famille, nos amis, nos collègues, nos voisins, notre quartier. C’est en testant nos outils là où nous vivons que nous pourrons nous perfectionner. Car pour être prêt à aider, il faut aider de près. Avec humilité.

Ainsi le Franc-maçon assurera-t-il une assise forte à sa démarche de perfectionnement envers lui-même et de progression envers la chaîne humaine, dont il doit être et rester un maillon solide et solidaire.

 

Pierre PELLE LE CROISA, le 27 avril 2015

 

 

 

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