lun 28 avril 2025 - 23:04

L’initiation, pourquoi ? Pour quoi faire ?

Qu’est-ce que l’initiation ? Qu’est-ce que la démarche initiatique ?

Initier, c’est commencer. Le mot vient du latin initium, qui signifie commencement, sens que l’on retrouve par exemple dans le mot français “initial”.
Le dictionnaire de l’Académie française donne pour le verbe initier le sens d’amorcer, engager, mettre en œuvre la phase initiale d’un processus.
L’initiation est donc un commencement.

Celui qui est initié entame une nouvelle phase, accède à un nouveau statut.

Dans de très nombreuses sociétés, l’initiation marque encore de nos jours le passage de l’irresponsabilité de l’enfance aux droits et devoirs de l’âge adulte. On connaît ainsi les rites et les épreuves, les cérémonies, qui marquent l’initiation des jeunes membres de la plupart des tribus du continent africain. Leur initiation fait d’eux des membres à part entière de la société. Bien qu’il y ait presque toujours une part spirituelle, au cours d’un rituel fondé sur des archétypes mythiques auxquels s’associe l’évocation du divin et du sacré, l’initiation est avant tout un rite de passage profane, qui a ici une fonction d’intégration sociale.

Il faut également évoquer d’un mot les initiations magiques ou magico-religieuses, qui font abandonner la condition humaine normale pour accéder à la possession de pouvoirs surnaturels. On peut citer ici les initiations des rites incas ou encore les initiations vaudoues. De telles initiations qui confèrent à l’initié des pouvoirs qui le rendent supérieurs aux autres hommes le distinguent et le séparent par là – même de la société.

Plus proches de nous, non seulement par la géographie mais aussi par le jeu des influences philosophiques et historiques, les initiations de l’ancienne Égypte et surtout de la Grèce antique doivent retenir notre attention

On sait que le culte d’Amon Râ et des dieux égyptiens est largement à l’origine du Panthéon des Grecs, sous l’autorité de Zeus. La vie quotidienne était rythmée par de multiples rites religieux.
Les Mystères d’Éleusis étaient les plus importants de ces rites. Le culte sacré se déroulait dans le secret du temple de Déméter, déesse de la fécondité et du cycle des naissances et des morts.
Seuls y étaient admis les initiés, qu’ils fussent homme, femme ou esclave.
Tout hellène présenté par un parrain pouvait être initié, sous réserve de ne pas être souillé par un meurtre ou toute autre faute grave et notoire.
On connaît l’essentiel des rituels de ces initiations, basées sur la symbolique de la mort et de la résurrection.

Quittant un monde pour entrer dans un autre, l’impétrant doit mourir pour renaître transfiguré.

Bien qu’il fût possible à tout citoyen grec d’être initié à ces Mystères, ils devaient conserver leur caractère à la fois sacré et secret. Il n’était donc point permis d’en révéler le contenu exact.

La Grèce antique pratiquait aussi les initiations tribales, ou plutôt civiques : à Sparte, les jeunes gens n’étaient admis aux repas sacrificiels que l’on nommait Syssities qu’après avoir subi de dures épreuves, qui marquaient ainsi leur entrée dans le monde des citoyens adultes.

temple égyptien illuminé
temple des Ramsès à Louxor

De L’Égypte et de la Grèce à Rome, les rites se sont transmis en même temps que les croyances. Amon Râ devenu Zeus prenait le nom de Jupiter, sans que sa toute-puissance en fût diminuée ni altérée. Ceux qui connaissaient les mystères après avoir été instruits en étant initiés à l’ordre divin continuaient de se transmettre les connaissances propres à servir de fondement à l’érection des temples et autres édifices sacrés.

On retrouve ainsi des rites d’initiation parmi les artisans et bâtisseurs admis dans les Collegia fabrorum romains. Comme leurs devanciers égyptiens et grecs, ils se transmettaient, selon un mode progressif, les secrets des justes dimensions et de la juste orientation des sanctuaires qu’ils érigeaient et décoraient à la gloire des dieux.
Ils s’efforçaient de créer le beau et l’harmonieux en respectant les proportions, les angles, les rapports de la Nature elle-même, telle que la divinité les avait déterminés.

Ainsi ce qui était en bas était comme ce qui était en haut. Le microcosme était homothétique au macrocosme.

Quelques siècles plus tard, même si la continuité historique n’est pas parfaitement établie, les bâtisseurs des cathédrales du Moyen-âge ont sans nul doute hérité de ces connaissances sacrées. Ils ont aussi hérité de leur mode de transmission, en en conservant en particulier le caractère progressif. La transmission se faisait sous le sceau du secret car il convenait que ces connaissances liées à l’essence même du projet divin ne soient pas divulguées à qui n’aurait pas eu qualité pour les connaître.
Au temps des maçons opératifs, les connaissances nécessaires à la conception et à la construction d’un édifice “juste et parfait”, comme devait l’être un édifice sacré bâti à la gloire de Dieu, n’étaient révélées qu’à ceux des ouvriers qui s’en montraient dignes.

De nombreux documents attestent que ces bâtisseurs, charpentiers, tailleurs de pierre et autres maçons appartenaient à des associations pratiquant des rituels d’initiation, respectant le secret et faisant vœu de solidarité.

On sait ainsi que l’initiation au grade de Compagnon, le degré auquel parvenaient ceux qui s’engageaient sérieusement et durablement dans l’un ou l’autre des métiers utiles à l’édification et à la décoration d’une cathédrale, comportait la transmission d’enseignements concernant la géométrie et l’art de bâtir à la Gloire de Dieu.
On communiquait également au nouveau Compagnon les “mots, signes et attouchements” qui lui permettraient désormais de se faire reconnaître de ses pairs. Enfin, il recevait un enseignement ésotérique lui donnant le moyen de progresser dans sa recherche intellectuelle et spirituelle, de mieux conformer son travail – de sa conception à son exécution – aux prescriptions de l’ordre divin.
Les rites d’admission encore en vigueur chez les Compagnons du Devoir témoignent de l’importance de ces passages, qui marquent pour l’admis, pour l’accepté, le commencement d’une nouvelle phase, d’une nouvelle vie.

Divers textes font explicitement allusion aux Loges, terme qui désigne à la fois le local des ouvriers – leur logement – et leur assemblée. Les siècles passent, la Tradition se perpétue.
On retrouve formellement dans les Statuts Schaw datant de 1598 les détails du fonctionnement de trois Loges, trois assemblées d’hommes se réunissant ainsi régulièrement pour se transmettre, selon ce processus initiatique traditionnel, les fondements de cette architecture sacrée qu’on appelle “Art Royal”.

Peu à peu, des membres n’appartenant pas au métier furent cooptés au sein des Loges. Clercs, érudits, membres de la noblesse des villes où s’érigeaient les cathédrales et basiliques, ils avaient à cœur de partager la Connaissance qui gouvernait la construction de l’édifice qu’ils avaient commanditée. Ainsi les Loges s’enrichirent-elles de membres “acceptés”.
Le premier dont le nom nous soit parvenu est un certain Élias Ashmole, initié en 1646.

Les rituels les plus anciens qui nous soient parvenus datent de 1696. La première fédération de Loges qui ne soient plus du tout des Loges de métier (opératives) mais des Loges dites spéculatives, fût crée à Londres en 1717. Des Loges dites spéculatives fonctionneront en France quelques années plus tard.

C’est en 1743 que la première fédération de Loges fût fondée dans notre pays, elle ne prit le nom de Grande Loge de France qu’en 1756. D’autres obédiences furent progressivement créées au cours des décennies et des siècles suivants.

Dans tous les cas, l’essentiel est ce que l’on nomme le rite, c’est-à-dire un ensemble cohérent constituant un enseignement traditionnel, dispensé de manière progressive et discontinue, formant ainsi, palier après palier, un système à degrés.

La méthode initiatique pratiquée dans toutes les Loges maçonniques du monde transmet ainsi graduellement à la fois le fond de l’enseignement – son contenu – et la forme traditionnelle qui véhicule cet enseignement – son contenant -. Cette forme pluri-centenaire, pluri-millénaire même pour certains de ces composants essentiels, est constituée par les rituels correspondant à chaque degré. Il existe ainsi un rituel pour ouvrir, conduire et fermer les travaux ordinaires d’une Loge, à chacun des degrés auxquels elle peut travailler.

Il existe naturellement, pour chacun de ces degrés, un rituel spécifique. Ainsi, le mode de transmission de la Tradition est lui-même inscrit dans la tradition, et le Rite se pérennise.

Aux degrés des Maçons opératifs du Moyen-âge, essentiellement les degrés d’Apprenti et de Compagnon, la Maçonnerie spéculative a peu à peu ajouté d’autres grades, notamment sous l’influence du Chevalier de Ramsay qui, en 1736, publia un Discours établissant une filiation entre l’Ordre maçonnique et la tradition chevaleresque telle qu’elle s’était illustrée au cours des Croisades.

Ainsi, le travail sur la loi universelle qui inspirait les bâtisseurs gagna-t-il une dimension spirituelle.

Chevalier templier devant des ruines

Les degrés introduits dans le continuum maçonnique vont donc peu à peu intégrer des éléments issus des Ordres chevaleresques, de leurs traditions et de leur symbolisme.

Quel que soit le degré qu’il est atteint dans son cheminement, le Franc-maçon progresse selon une démarche initiatique qui est une quête spirituelle lui ouvrant, progressivement, la voie vers la Connaissance.

De quelle connaissance s’agit-il ici ?
De la connaissance de soi et du rapport du soi aux autres et au monde, d’une compréhension, d’une perception à la fois intime et profonde, d’une conscience.
C’est aussi la conscience de l’ordre universel, de l’unité de la Création, du caractère absolu du « Un – Tout » fondamental que les francs-maçons appellent la Vérité. C’est la Lumière vers laquelle ils s’efforcent de progresser et qui éclaire leur chemin.

Pour chacun des degrés, il existe un rituel d’initiation extrêmement particulier.
Lorsqu’un Maçon a fait suffisamment la preuve qu’il a acquis l’essentiel du contenu du degré qu’il a atteint, il peut être proposé puis initié au degré supérieur.

Chaque cérémonie d’initiation tout au long de son parcours maçonnique sera pour lui un événement marquant, unique. Elle sera également un temps fort et privilégié pour chacun des Frères et des Sœurs de la Loge déjà admis à ce degré et qui auront activement participé à cette cérémonie.
Chaque initiation est un passage, l’ouverture à un nouvel espace de la conscience, de la pensée et de l’action. C’est dans un Ordre universel que l’initié prend peu à peu conscience, en même temps que de son rôle, de sa mission.

En fait, chacune de ces initiations est bien un passage, un tournant, une mutation. Elle est une mort à l’état antérieur, immédiatement suivie d’une renaissance à un état nouveau.
Chaque initiation transforme celui qui la vit.

L’initiation maçonnique est ainsi au cœur même de l’éthique, c’est-à-dire relative aux conduites humaines et aux valeurs qui les fondent.

On dit parfois : “On n’est jamais initié que par soi-même“.
Peut-être, si l’on donne à cette expression le sens d’une démarche délibérée, volontaire, d’une détermination à se remettre en question, à aller à la recherche de soi.
On pourrait dire aussi : “On n’est jamais initié que pour soi-même“.

Cabinet de réflexion maçonnique
Cabinet de réflexion maçonnique

En effet, la méthode initiatique va conduire le maçon ou la maçonne à découvrir non seulement l’importance de l’écoute de l’Autre, en invitant l’Apprenti à garder le silence, à se taire pour mieux écouter et mieux entendre, mais aussi et peut-être surtout le silence intérieur, qui loin d’être une attitude passive et inerte, permet d’être à l’écoute de l’Être à l’intérieur de soi. Ce silence actif, cet éveil, cette écoute, conduit à l’Être intérieur, d’où l’on peut percevoir le Tout, le Un, l’Universel. La démarche initiatique est donc une démarche de l’Homme en lui-même, pour lui-même.

L’initié, étape après étape, degré après degré, va se construire et construire le monde autour de lui, bâtir son temple intérieur et participer au Grand Œuvre, concourir à l’édification du temple de l’humanité, et à l’accomplissement du projet que les francs-maçons attribuent au Grand Architecte de l’Univers dans les obédiences de la Franc-maçonnerie traditionnelle.

La démarche initiatique est donc simultanément individuelle et universelle.

La première initiation, celle qui fait passer de l’état de profane à celui d’Apprenti franc-maçon, est naturellement la plus importante. Elle marque le début du parcours que chacun parcourra ensuite selon son rythme, selon son besoin.
Cette cérémonie qui va ouvrir à l’impétrant l’accès à la voie maçonnique le fait passer, symboliquement et concrètement, de l’obscurité à la Lumière.
Et c’est vers cette Lumière que ses pas se dirigeront désormais.

Nous pouvons à ce stade faire un constat : cette méthode, venue du passé, est suffisamment attractive aujourd’hui pour que des hommes et des femmes de plus en plus nombreux choisissent d’y adhérer.

En pleine liberté de conscience, en pleine responsabilité, ils vont travailler sur eux-mêmes, à leur propre perfectionnement en même temps qu’au perfectionnement de l’humanité.
Ils feront vivre ces valeurs qui ne sont hélas pour beaucoup que des paroles vides de sens gravées au fronton de nos édifices publics et auxquelles nous nous vouons solennellement dans nos Loges : Liberté – Égalite – Fraternité.

Oui il faut le dire et le faire savoir : la méthode initiatique attire toujours, et de plus en plus. On peut donc s’interroger sur les raisons de cette permanence, sur les motivations qui sous-tendent cet engouement. Nous pouvons y voir une raison essentielle : nous pouvons faire ensemble, assurément, le constat que le monde contemporain est en quête de valeurs, en quête de repères, en quête de sens. Il est aussi, ce qui n’est peut-être qu’une manière de dire la même chose, en quête de spiritualité.

Mais il est aussi en quête de liberté, prônant l’épanouissement des potentialités individuelles, l’abolition des carcans idéologiques, la responsabilité au travers du libre-arbitre.

Les diverses religions, prises dans leurs particularismes et non pas dans ce que leur message a d’universel, et sans même parler des dérives sectaires ou fondamentalistes, les idéologies politiques, souvent contraintes par démagogie d’osciller ou de choisir entre radicalisation et compromis, pour ne pas dire compromission, sont des philosophies de la réponse. Elles se nourrissent de dogmes, de certitudes, de visions pré-établies et de vérités descendantes.

À l’inverse, la Franc-maçonnerie et sa démarche initiatique constitue une philosophie de la question.

Elle ne procède que d’elle-même, réfute les affirmations dogmatiques, invite chacun de ses membres à faire preuve d’une absolue liberté de conscience.
Les laissant libres de leur foi et de leur pratique religieuse, elle n’impose rien et n’exclut personne du fait de ses croyances ou convictions métaphysiques.
Concrètement, la Franc-maçonnerie traditionnelle ne requiert de ses membres – qui doivent être reconnus libres et de bonnes mœurs – qu’une seule croyance : celle dans la conception selon laquelle l’Univers procède d’un Principe Créateur, à l’origine de toute chose, ordonnateur du chaos primordial.
Libre à chacun de rapprocher ou non cette vision de la foi en un Dieu, révélé ou non.
Libre à chacun de pratiquer ou de ne pas pratiquer la religion de son choix.
La croyance des francs-maçons en ce principe qu’ils nomment Grand Architecte de l’Univers leur offre le champ infini d’une spiritualité ouverte, qui ne leur interdit ni ne leur impose aucune appartenance, croyance ou pratique.

maître, apprenti, plans de construction

C’est dans ce cadre ouvert, adogmatique, sans prise aux conflits qu’engendre immanquablement les débats politico-religieux, que s’épanouit librement la conscience et la spiritualité du franc-maçon ou de la franc-maçonne.

Personne ne juge personne. Personne ne censure personne.
Chacun cherche la vérité, sa vérité.
Chacun chemine en lui-même, pour lui-même, l’esprit et le cœur ouverts, en présence des autres Frères ou Sœurs de la Loge qu’il fait également progresser en sollicitant leur écoute et en les écoutant à son tour.

On voit donc que l’initiation maçonnique n’est pas la transmission d’un savoir secret, de fragments d’une vérité révélée qui se reconstituerait à la manière d’un puzzle, degré après degré. Elle est encore moins la clé d’un quelconque pouvoir, si ce n’est, bien sûr, une meilleure emprise sur soi-même, fruit du travail sur soi.

Le secret des rituels n’existe plus depuis bien longtemps. Tout ce qu’ils renferment se trouve dans des ouvrages en vente libre dans n’importe quelle librairie ou sur Internet. S’il persiste un secret, s’il demeure une part d’incommunicable, c’est bien le vécu de l’Initié ou de l’Initiée.

Rien n’est plus intime et personnel qu’un vécu de cette sorte. Et rien, par nature, n’est aussi peu communicable, partageable.
La franc-maçonne ou le franc-maçon va donc échanger et partager, dans sa Loge comme au dehors, à partir d’expériences non échangeables et non partageables.
Il va, cependant, échanger et partager le fruit de son travail, de sa réflexion, de son niveau de compréhension ; échanger et partager la Connaissance telle qu’il ou elle l’appréhende peu à peu.

Il va offrir la part de sagesse qu’il aura acquise, et qu’il ne saurait garder pour lui seul.

Ainsi, on comprend que la méthode initiatique pratiquée en Franc-maçonnerie n’est d’aucun lieu, ni d’aucun temps.
Elle emprunte naturellement le référentiel dont elle a besoin aux grands récits mythiques de l’humanité – et notamment aux récits bibliques. D’autres emprunts évoquent des faits saillants de l’histoire. Mais au-delà de ces supports, elle est fondamentalement universelle en même temps qu’elle est intemporelle.

Les spirales initiatiques d’un vieux franc-maçon
Les spirales initiatiques d’un vieux franc-maçon

Certes, le concept même d’initiation s’inscrit dans la tradition, remontant aux civilisations les plus anciennes.
Dans l’application qu’en fait la Franc-maçonnerie, loin d’établir des divisions entre les Hommes, la voie initiatique s’attache à les rassembler.
L’engagement maçonnique diffère fondamentalement de la plupart des idéologies profanes en ce qu’il n’est ni d’une époque ni d’une contrée, pas plus que d’une croyance ou d’un système de gouvernement.

Surtout, la progression initiatique du maçon ne restreint nullement sa liberté ; au contraire, l’initiation maçonnique est émancipation, conquête progressive de la liberté intérieure.
La franc-maçonne ou le franc-maçon ne sont pas asservis à une idéologie mais fondamentalement libres, pour créer davantage de liberté donc de responsabilité, et s’approcher de l’Homme réalisé, en harmonie avec la Vérité éternelle et universelle.

La voie initiatique se situe en dehors et au-dessus des querelles religieuses et autres rivalités politiques ou économiques.
Plusieurs courants s’en réclament à travers le monde. S’appuyant sur les enseignements de la Tradition, sans que cela signifie nostalgie ni passéisme, l’initiation maçonnique demeure une voie de progression pour les hommes et les femmes d’aujourd’hui.
En Occident, la Franc-maçonnerie en est sans conteste la manifestation la plus importante, témoignant par son dynamisme de la permanence de cette voie qui traverse notre culture, depuis Pythagore et Platon jusqu’à nous.

Ne doutons pas qu’elle le demeurera demain.

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Jean-Jacques Zambrowski
Jean-Jacques Zambrowski
Jean-Jacques Zambrowski, initié en 1984, a occupé divers plateaux, au GODF puis à la GLDF, dont il a été député puis Grand Chancelier, et Grand- Maître honoris causa. Membre de la Juridiction du Suprême Conseil de France, admis au 33ème degré en 2014, il a présidé divers ateliers, jusqu’au 31°, avant d’adhérer à la GLCS. Il est l’auteur d’ouvrages et de nombreux articles sur le symbolisme, l’histoire, la spiritualité et la philosophie maçonniques. Médecin, spécialiste hospitalier en médecine interne, enseignant à l’Université Paris-Saclay après avoir complété ses formations en sciences politiques, en économie et en informatique, il est conseiller d’instances publiques et privées du secteur de la santé, tant françaises qu’européennes et internationales.

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