Apologie est une réflexion profonde sur le cheminement intellectuel de Michel Maffesoli, marqué par une critique du modernisme et une quête du sens plus profond. L’ouvrage invite à repenser les fondements de la pensée contemporaine et à explorer les dimensions spirituelles et symboliques de l’expérience humaine.
Trois thèmes parcourent l’ouvrage :
– Relativisme et Vérité : le sociologue aborde le concept de relativisme, soulignant que la vérité est relative et que seule la vraisemblance prévaut
– Critiques du Modernisme : il critique le subjectivisme moderne cultivant l’individualisme.
L’ouvrage souligne que le monde existe indépendamment de la conscience individuelle et qu’il se caractérise par une vision « holistique » intégrant le réel et l’ordre naturel des choses dans leur quotidienneté.

– Retour du sacré : L’auteur évoque, en particulier chez les jeunes générations, une « nostalgie du sacré » suggérant que la société contemporaine est en quête d’une dimension spirituelle et transcendante. Il parle de « reliance » pour désigner une forme de solidarité universelle fondée sur le symbolisme et la tradition.
Sociologue, professeur émérite à la Sorbonne et membre de l’Institut universitaire de France, Michel Maffesoli est l’auteur d’une œuvre fondamentale. Il a récemment publié, aux éditions du Cerf : Le temps des peurs et Logique de l’assentiment.

Gardien des traditions modernes et précurseur de la postmodernité, le professeur émérite à la Sorbonne est un prophète des Temps.
En effet, Michel Maffesoli par sa pensée futuriste est un visionnaire engagé qui constate et interpelle avec une plume de sociologue les défis et enjeux qui se profilent à l’ère du temps.
Il est une bibliothèque vivante dans un personnage emprunt de modestie et d’humilité; son livre ‘L’apologie’ illustre la perspicacité et l’inexorable mutation et transversalité qui plane au-dessus de l’atmosphère telle une épée de Damoclès.
J’aurais bien aimé l’avoir comme professeur.
Très respectueusement…
J’apprécie ses thèses qui peuvent bousculer certains.
J’ai eu le plaisir de le côtoyer a Isaac Newton fin des années 80.