Le voyage est depuis toujours au centre de tous les imaginaires humains. S’appuyant sur les mythes, l’auteur montre en quoi le voyage est par nature » initiatique » et au c?ur de la dialectique sédentaire et nomade. Il explore les figures archétypales du voyageur, du chevalier errant, du savant cosmopolite. Il montre en quoi le voyage est une tentative de reliance avec l’altérité, ce qui relie à la fois le ici et le là-bas, ce qui unit ces pôles contradictoires que sont le foyer et l’aventure.
Ainsi le contact avec l’étrange et l’étranger, l’ambiguïté que cela induit, le poly-culturisme que la reliance sociale qui y est inhérente, ouvre à des références diverses et permet d’accéder à une plénitude que le rationalisme et le positivisme ne lui accorde pas : le voyage est une ouverture constante à un ailleurs autrement où » une présence invisible » se fait sentir.
AUTEUR
Michel Maffesoli a construit une oeuvre autour de la question du lien social communautaire, de la prévalence de l’imaginaire et de la vie quotidienne dans les sociétés contemporaines. Directeur de la revue Sociétés, il est également secrétaire général du Centre de recherche sur l’imaginaire et membre du comité scientifique de plusieurs revues internationales, notamment Social Movement Studies, Space and Culture et Sociologia Internationalis.
Michel Maffesoli a reçu le Grand Prix des Sciences humaines de l’Académie française en 1992 pour La transfiguration du politique. Il est vice-président de l’Institut international de Sociologie, fondé en 1893 par René Worms, et membre de l’Institut universitaire de France depuis septembre 2008,
Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages, traduits dans une quinzaine de langues dont :
– Le Grand Orient : les lumières sont éteintes
– La franc-maçonnerie peut-elle réenchanter le monde ?
– Apologie : Autobiographie intellectuelle