Le Cantique des cantiques et le Temple de Salomon
« Il y avait deux colonnes Yakhin et Boaz. Mystère de : ‘Ses jambes sont des colonnes de marbre -shaish- fondées -Meyoussadim- sur des bases -adoni- d’or pur » (Cantique des cantiques 5,15) » (Joseph Gikatilla Les portes de la Lumière)
Le Cantique des cantiques

Le Cantique des cantiques, Shir ha shirim en hébreu, fait partie des Kétouvim, « Écritures », troisième partie de la Bible hébraïque, venant donc après la Torah, La « Loi » et les Nevi’im, Les « Prophètes ».
On le nomme, également « Cantique » ou « Poème » ou « Chant » de Salomon, car il commence ainsi : Shir ha shirim acher li-Shlomo
Soit Shir ha shirim « Poème des poèmes » acher « qui » (sous-entendu « est ») li « de » Shlomo « Salomon »[1].
Sur l’image ci-dessus :
Sur quatre lignes sont le titre suivi de la première phrase « Chant des chants de Salomon : « Qu’il me baise des baisers de sa bouche car ton amour est meilleur que le vin. »
Au deuxième siècle de notre ère, Rabbi Akiva[2] en parlait ainsi : «L’univers entier ne vaut pas le jour où le Poème des poèmes a été donné à Israël, car tous les écrits de la Bible sont sacrés, mais le Poème des poèmes est sacré entre tous. »
C’est lui d’ailleurs qui obtint de faire figurer le Cantique parmi les Écritures sacrées.
Un peu plus tard Rabbi Yossé[3], son disciple, ajoutait : « le roi Salomon a chanté ce Cantique, lorsqu’il avait achevé la construction du Temple et lorsque tous les mondes d’en haut et d’en bas avaient été perfectionnés »
À son tour le Zohar, le Livre de la Splendeur (Zohar 144 a) pourra dire qu’en rédigeant ce Cantique, le roi Salomon avait été inspiré par l’Esprit Saint.
On comprend alors pourquoi, au huitième jour de la Pâque, a lieu la récitation du poème par les Juifs et pourquoi, dans le rite séphardi, il est chanté chaque Vendredi soir.
Une ode à l’amour
Le Shir ha shirim le « Chant des chants », ou « Poème des Poèmes », plus connu sous le nom de « Cantique des cantiques » est, à première vue, une ode à l’amour.
« Il m’a introduite dans la maison du vin », dit l’Amante, « et sa bannière au-dessus de moi c’est Amour (Ahava) » (Verset II, 4)
Un hymne à l’amour entre un homme et une femme (voir plusieurs couples) exaltant la beauté physique de l’amant tout autant que celle de l’amante.
Toutefois les amants ne cessent les comparaisons entre la beauté de leurs corps et celle des plantes et des animaux, en fait, entre celle de leurs corps et celle de la nature. On ne peut les dissocier. On a donc deux plans de lecture.
Deux plans de lecture qui se marient : un plan humain et un plan cosmique
Le plan humain parle de l’amour entre un homme et une femme, le plan cosmique se réfère à la création tout entière.
Le portrait de l’Amante
L’Amante est comparée par l’Amant :

-À des animaux :
« À ma jument, aux attelages du pharaon, je te compare »
« Belle aux yeux de palombe »
« Tes cheveux, tels un troupeau de caprins qui dévalent le mont Guil’ad.
« Tes dents, tel un troupeau de tondues (brebis) qui montent de la baignade.
« Tes deux seins, tels deux faons jumeaux de la gazelle, pâturent dans les lotus. »
-À la Terre et aux plantes :

Elle est pour lui paradis de grenades. Ses seins ressemblent à des pampres de vigne, sa taille à un palmier, son nez sent les pommes et son palais le vin. Son ventre est une meule de blé.
Elle est nectar, miel, lait, myrrhe, aloès, nard. Ses aromates ruissellent évoquant évidemment la promesse de Yahvé à Moïse : une terre fertile où « ruissellent le lait et le miel » En fait, l’Amante est le symbole de la Terre.
Elle est source des jardins, puits, eaux vives.
Elle-même se décrit comme l’amaryllis du Sharôn, le lotus des vallées.
Le portrait de l’Amant
Il est d’abord décrit par l’amante comme un pommier, à l’ombre duquel elle peut se tenir.
Puis en mouvement « Il bondit sur les monts, il saute sur les collines. Il ressemble à la gazelle, au faon des chevreuils.
C’est ainsi que le poème se lit sur deux plans de signification celui de l’humain et celui de la création :
Plan de l’humain : homme femme.
Plan cosmique : qui se réfère à la création entière.
En effet on trouve auprès de l’homme et de la femme le Soleil, la Lune, la Terre, le Ciel, l’aurore, la nuit, le Liban et on ne peut dissocier la beauté des amants de celle de la nature à tel point que l’on ne sait parfois si la nature est représentée par une femme ou la femme comparée à la nature.
Un hymne à Jérusalem et à son temple
Rabbi Yossé, on l’a vu disait que le roi Salomon a chanté ce cantique, après avoir achevé la construction du Temple.
L’histoire en tout cas se déroule au temps de Salomon à Jérusalem.
L’Amante est semblable à un rempart, elle est identique à deux villes, Tirsa[1] et Jérusalem. Et pendant qu’elle cherche l’amant on nous décrit Salomon sur son palanquin entouré de soixante héros.
« Il s’est fait une litière en bois du Liban, avec des colonnes d’argent, de la tapisserie d’or, des montants de pourpre et l’intérieur tapissé d’amour (Verset III, 9 et 10).
A.D. Grad[2] y voit la représentation symbolique du Saint des saints
Le sens ésotérique du Cantique des cantiques
Le nombre de Shir ha-shirim
La Bible hébraïque est codée et les lettres de l’Alef Beith (l’alphabet hébraïque) sont des nombres.
Aussi, avant même de nous plonger dans le texte littéral, voyons ce que signifie le titre du Livre Shir ha shirim.
Shir hashirim s’écrit :

Shir s’écrit : Shin 300, Yod 10, Reish 200, soit un total de 510 soit 5+1 = 6
Ha-shirim (Ha est l’article qui se colle au nom) s’écrit : Hé 5, Shin 300, Yod 10, Reish 200, Yod 10, Mem 40, soit un total de 565 soit 5+6+5 soit 16 soit 6+1 = 7.
Soit pour Shir ha-shirim 6+7 = 13
Soit le nombre de Ahava « Amour » et celui de E’had « Un »
Ahava (Alef 1 + Hé 5 + Beith 2+ Hé5 = 13)
E’had (Alef1+Heith 8+ Daleth 4 = 13)
Et rappelle A.D. Grad le mot « Amour » st un rappel du nom de l’Éternel -Un.e
Ainsi écrit-il c’est le chant de l’amour entre le Créateur et sa création ou l’union mystique de Dieu et son peuple.
Voyons ce qu’il en est :
L’Amant : Dodi et le nombre 26, le nombre de YHVH
L’Amant du Cantique est nommé par l’Amante le Bien Aimé, sous sa forme possessive, « Mon Bien Aimé », Dodi en hébreu.
Or Dod sous la forme Dodi (Daleth Vav Daleth Yod) « Mon Bien Aimé » revient vingt-six fois, et vingt-six est le nombre du Tétragramme YHVH (Yod 10 + Hé 5 + Vav 6 +Hé 5 = 26).
En clair, le Bien Aimé est YHVH. L’Amante est Israël décrivant son Dieu mais s’étend au-delà : Elle est la Création.
Ils sont dans une ivresse mystique symbolisée par le vin
Ainsi le « vin », iaîn en hébreu qui s’écrit : Yod 10, Yod 10, Noun 50, a pour nombre soixante-dix (10+10+50 = 70) tout comme le mot Sod « Mystère », « Secret », qui s’écrit Samekh 60, Vav 6, Daleth 4, (60+6+4=70).
Quant au vin, s’il nous aide à découvrir les mystères, il est aussi l’ivresse mystique : il ne faut pas oublier qu’il est en homophonie avec ein la source, le néant, qui devient la Cause première, l’unité indivisible et infinie l’ein sof.
Ce qui, « aux yeux des rabbis » ; écrivait Chouraqui, « invite à appliquer le poème au mystère de l’amour de YHVH. Le vin est source d’ivresse mais l’amour l’est encore plus »[1] et l’amour est feu.
Le Shin, le Feu et le Cantique des cantiques

La première lettre du Cantique des Cantiques est la lettre Shin. De plus ce Shin première lettre du mot Shir « Chant » est non seulement plus grande que les autres lettres du livre, mais elle est couronnée tout comme le Beith la première lettre du premier mot Beréchit « Au commencement » de l’Écriture (la couronne étant en général symbolisée par une petite étoile).
Or cela est une exception : En dehors du Beith de Béréshît il existe seulement deux autres lettres commençant un texte qui soient plus grandes que les autres :
-La première lettre du texte de « I Chroniques » « Adam, Seth, Enosh » : un Alef.
-La première lettre du texte des « Proverbes de Salomon » Mishlei Shelomo : un Mem.
Or, si le Beith qui démarre la création (Bé-réshit), le Beith de « Au commencement » et qui signifie « Maison », la Maison du monde, car il est fabrication du monde, dit le Zohar, le Alef représente l’élément Air le Mem l’élément Eau et le Shin l’élément Feu.
Pour le Sefer Yetsirah[1] le « Livre de la Formation », il est patent que « Les cieux ont été créés à partir du Feu (III : 3) par la manifestation du Shin. « Il a fait régner la lettre Shin par le feu et lui a attaché une couronne. Il les a combinées l’une avec l’autre et Il scella avec : le ciel dans l’univers, la chaleur dans l’année et la tête dans le vivant, mâle et femelle. » (III : 8)
Ainsi donc le Cantique des cantiques démarre sous le signe du Feu.
Tout comme la Bible, qui commence avec « l’Alliance de Feu » :
En effet, les deux lettres centrales du mot Beréshît Aleph et Shin forment le mot Esh « Feu ». Reste le mot Bérith « Alliance » ce qui fait que nous pouvons lire Bérit Esh « Alliance de Feu ». Aussi, écrit A.D. Grad dans son livre La Kabbale du feu, le Feu est au cœur de la Création.
Enfin l’Éternel est un feu. La Bible le dit assez :
Dans le Deutéronome : « L’Éternel, ton Dieu est un feu dévorant » (Deut. IV :24) ou encore « Sur la terre il t’a fait voir son feu imposant et du milieu de ce feu tu as entendu ses paroles »(Deut. IV, 36)
Dans le Lévitique : « Et un feu sortit de devant le Seigneur et les dévora » dit le (Lév. X ; 2)
Dans Rois : « Et moi j’invoquerai l’Éternel. Le dieu qui répondra en envoyant la flamme celui-là sera le vrai Dieu » (I Rois XVIII : 24)
On va donc retrouver dans le Cantique des cantiques (C. VIII, 6) le Bien Aimé en rapport avec le Feu « Ses ardeurs sont des ardeurs de feu une flamme divine » verset qui selon Rabbi Hiyâ fait allusion à « la flamme, qui descend du monde suprême et s’attache à l’assemblée d’Israël afin que l’union soit parfaite,c’est la flamme divine. »
Le corps du Bien aimé, le Temple de Salomon et les Séfiroth

Nous avons vu que, suivant Rabbi Yossé, Salomon écrivit le Cantique des cantiques, quand il eut fini de construire le Temple à la gloire de l’Éternel. Temple où résidait son Nom.
Gikatilla va nous donner une clef ésotérique à partir du portrait du Bien Aimé, et nous allons finir par comprendre que ce corps décrit comme une statue dont la tête est d’or pur, le ventre une sphère d’ivoire recouverte de saphirs et les jambes des colonnes de marbre, est le corps du Temple de Salomon, reflet du corps humain sur lequel se projette l’arbre des Séfiroth.
Mais si l’on veut bien comprendre il ne faut pas oublier que les noms des séfiroth ne sont que ceux des attributs des émanations divines. À chacune d’elles correspond un des noms de l’Éternel
Pour Kéter c’est E’hié
Pour Hokhma Ya
Pour Binah Yahvé
Pour Guedoulah ou ‘Hessed : El
Pour Guevourah ou Din : Elohim
Pour Tiférét : Yahvé
Pour Hod : Elohim Tsavaoth « Elohim des armées »
Pour Nets’ah : Yahvé Tsavaoth « Yahvé des armées »
Pour Yessod : El ‘Hai « Dieu le Vivant »
Pour Malkouth : Adonaï « Mon Seigneur »
Le Bien Aimé et la statue d’un dieu
En fait il ressemble à la statue d’un dieu (Cantique des cantiques 5,15)
« Mon Bien aimé est brillant et rose, distingué parmi dix mille. Sa tête est d’or fin (ketem), d’or pur (paz). Ses boucles sont des palmes noires comme le corbeau. Ses yeux sont comme des colombes sur des ruisselets d’eau, elles se baignent dans du lait.
Ses mains sont des bracelets d’or. Son ventre est un ivoire resplendissant recouvert de saphirs.
Ses jambes sont des colonnes de marbre fondées sur des socles d’or pur… »
Gikatilla dans son livre sur les Séfiroth intitulé Les Portes de la Lumière[1] reprenant la phrase : Ses jambes sont des colonnes de marbre fondées sur des socles d’or pur… » nous décrypte le texte, faisant un décodage qu’il nomme « Mystère ».
« Il y avait deux colonnes Yakhin et Boaz. Mystère de : ‘Ses jambes sont des colonnes de « marbre » shaish ; « fondées » Meyoussadim ; sur des « bases » adoni, d’or pur’ » Les jambes du Bien Aimé
Les jambes du Bien Aimé : les colonnes de Six et Yakhin et Boaz

Shaish « marbre » pouvant aussi bien se traduire par six, on peut lire « les jambes sont les colonnes des six ».
Soit les six séfiroth latérales :
-Sur la jambe gauche : Hod (n°8 sur la figure), Guevourah (ou Din) (n°5) et Binah (n°3) :
Cette jambe gauche c’est Boaz, la colonne du Nord : « Sache qu’en correspondance à cet attribut Hodah (revêtu de Hod) Salomon a fait édifier la seconde colonne du Temple (celle du Nord) désignée par le nom Boaz »
-À droite sur la jambe droite : Netsah (n° 7 sur la figure), ‘Hessed (ou Guedoulah) (n° 4) et Hokhmah (n°2) : C’est Yakhin.
Les séfiroth se placent sur les deux colonnes de la façon suivante :
-Netsah et Hod sur les fûts.
-Guevourah ou Din et ‘Hessed ou Guedoulah sur les deux chapiteaux.
-‘Hokhmah et Binah sur les bourrelets des chapiteaux soit sur les grenades.
Le mont Sion le Fondement ou Yessod
Ces deux colonnes sont fondées Meyoussadim, Meyoussadim fait allusion à Yessod, (racine de Meyoussadim) « Fondement » la séfirah au-dessus de Malkouth.
Yessod fondement fait allusion au mont Sion. C’est là que se trouvent les fondations du Temple.
La mer d’Airain ou Malkouth
« ‘Ses jambes sont des colonnes de « marbre » shaish ; « fondées » Meyoussadim ; sur des « bases » adoni, d’or pur’ »
Adoni « bases » s’écrit comme Adonaï « Seigneur » le nom divin de la séfirah Malkouth

Malkouth ou Adonaï est la Mer d’airain Gikatilla compare Malkout à un bassin qui reçoit en lui toutes les émanations qui proviennent de la source d’Ein sof et descendent à travers les séfiroth et ruissellent jusqu’au bas.
Malkout est la dernière Mer, la Mer de la fin Yam sof.
D’ailleurs Adonaï (le nom divin correspondant à Malkout) transportant l’eau du bassin est là pour les besoins de toute la création pour irriguer le jardin et fournir l’eau à boire.
D’ailleurs une dénomination pour Adonaï est Barak’ah « bénédiction », qui vient du mot berik’ah « bassin ». Ou encore Beer « puits », car il est le puits des eaux vives.
Et enfin Adonaï porte aussi la dénomination de Yam mer.
Malkhouth le Royaume est le monde sublunaire, celui où nous vivons
Et Jérusalem est la ville du Royaume.
Cette mer circulaire, reposant sur douze bœufs, trois à chaque point cardinal, représente le monde terrestre en correspondance avec les douze tribus d’Israël, elles-mêmes constituées à l’image du monde céleste et les 12 tribus du Seigneur.
Malkout est la première porte en commençant par le bas car c’est là que nous sommes.
D’ailleurs en maçonnerie au Royal Arche 13ième degré du REAA, la première porte que le maçon découvre est bien celle de Malkouth.
Nous pouvons donc continuer logiquement à placer les séfiroth sur le corps du Bien Aimé et sur le Temple de Salomon.
Restent alors Tiféréth la séfirah centrale et Kéter. Tiféréth se plaçant logiquement dans le Héikhal et Kéter dans le Debir.
Le Ventre du Bien Aimé, Tiféréth dans le Héikhal ou lieu saint

Tiféréth est la Séfirah centrale et le mot séfirah a le même radical que le mot saphir Les séfiroth sont lumières on peut les voir comme des sphères de lumière.
Le ventre du Bien aimé, d’ivoire resplendissant recouvert de saphirs évoque bien le ciel lumineux et étoilé. Il correspond au Héikhal, le lieu Saint le lieu du culte. Les objets symboliques qui s’y trouvent font référence au ciel aux planètes, au zodiaque et à la Lune.
Côté sud, les dix chandeliers au sept branches aux sept planètes.
Côté nord, les douze pains de proposition aux douze mois, aux douze signes du zodiaque, marqués par les douze Pleines Lunes
La tête d’or du Bien Aimé Kéter dans le Débir le Lieu très saint
La tête d’or correspond bien à l’Arche d’Alliance qui se trouve dans le Saint des saints en rapport évident avec Kéter la Couronne
La représentation d’un corps humain sur le temple de Salomon semble venir d’Egypte où cela était particulièrement marqué dans les temples. On la trouve en Inde aujourd’hui encore, tout comme le corps se projette sur le plan des églises chrétiennes.
Nul doute qu’on retrouvera cette projection dans les temples maçonniques avec les séfiroth.
[1] « Les portes de la Lumière » Shaaréi Orah de Joseph Gikatilla (1248- 1325) traite des dix séfiroth et des noms divins qui leurs sont associés. C’est l’un des commentaires les plus volumineux sur les séfiroth. Il fut traduit en latin en 1516 sous le nom de Porta Lucia par Paul Ricci . Reuchlin l’utilisa pour convaincre le Pape Léon X de ne pas brûler tous les livres juifs. Il est traduit et annoté en français par Georges Lahy (2001- 2003)
[1] Le Sefer Yetsirah
[1] Chouraqui L’Univers de la Bible tome VI
[1] Tirsa première capitale d’Israël avant Samarie
[2] A.D. Grad Le véritable cantique des cantiques
[1] Que certains traduisent par qui est « pour » Salomon et non écrit par lui.
[2] Rabbi Akiva mort en 135 de notre ère.
[3] Rabbi Yossé : un tanna (docteur) de la Mishna du II° siècle. Disciple de Rabbi Akiva.
À remarquer que l’alcool éthylique que contient le vin -ce qui le différencie du jus de raisin- a pour formule chimique C2H5OH, formé de 26 électrons : 12 de Carbone (6×2) + 5 d’hydrogène (5×1) + 8 d’Oxygène (8×1) + 1 hydrogène. Bénir avec du vin, c’est bénir avec le tétragramme (car 26 est une des ses valeurs guématriques la plus communément utilisée).
Le tétragramme, avec ses 4 lettres, pourrait faire allusion à une autre association des lettres en hébreu aux 4 éléments avec : Yod, le feu, le 1er Hé, l’air, Vav, l’eau et le 2ème Hé, la terre.