Dans le monde feutré de la Franc-maçonnerie, où l’on manie l’équerre et le compas avec plus de sérieux qu’un chef étoilé sa pince à dresser, simplicité et humilité sont les stars du show initiatique. Mais attention, mes Frères et Sœurs, derrière ces vertus bien polies se cache un paradoxe qui pourrait faire rire même un Vénérable Maître un peu trop sérieux : certains maçons jouent les modestes pour mieux grimper les échelons et collectionner les décors comme des badges de scout ! Alors, vrai dépouillement ou stratégie de haut vol ? Enfilez votre tablier blanc (sans taches, s’il vous plaît) et partons explorer ce paradoxe avec un sourire en coin !

Simplicité et humilité : les VIP du Temple… en théorie !
Quand on pousse la porte d’une Loge, on est tout de suite briefé : ici, on laisse son ego au vestiaire avec son portable (et ses notifications qui clignotent). La pierre brute, c’est vous, mon cher Apprenti, et il va falloir la polir à coups de simplicité et d’humilité. Pas de bling-bling, pas de « regardez-moi » : on parle peu, on écoute beaucoup, et on porte un tablier blanc qui ressemble plus à un serviette de table qu’à une cape de super-héros. Le message est clair : on se fait tout petit pour devenir grand… spirituellement, bien sûr !
L’humilité, c’est le mantra du maçon. On apprend à dire « je ne sais rien » avant même de savoir où est la sortie de secours du Temple. La simplicité, c’est notre uniforme : pas de chichis, pas de selfies avec l’équerre, juste un Frère ou une Sœur qui bosse sur soi pour construire l’édifice collectif. Comme dit la sagesse maçonnique (et probablement un Frère un peu farceur) : « Baisse-toi pour mieux t’élever… mais fais gaffe à pas te cogner la tête sur la voûte étoilée ! » On est tous égaux, tous maillons de la même chaîne d’union – même si, soyons honnêtes, certains maillons rêvent d’être en or massif.
Le paradoxe : l’humilité, ou l’art de briller en mode ninja !
Mais voilà, derrière ce tableau idyllique, il y a un hic qui pourrait faire rougir un compas : certains maçons transforment l’humilité en arme secrète pour… briller plus fort qu’une lanterne en pleine tenue ! C’est le paradoxe du siècle : afficher la modestie pour mieux grimper les échelons et décrocher les décors – ces cordons et médailles qui font de vous le rockstar de la Loge (ou du moins, le Frère que tout le monde salue en premier au banquet).
Imaginez un peu : Frère Modeste, qui baisse les yeux en disant « Oh, moi, les grades, ça m’intéresse pas, je suis juste là pour polir ma pierre », mais qui, mine de rien, se retrouve Vénérable Maître avant même que vous ayez compris comment nouer votre tablier. Il parle doucement, il aide tout le monde, il fait même semblant de pas savoir où est le maillet… mais hop, le voilà avec un cordon brodé qui brille plus que le lustre du Temple ! Coïncidence ? Je ne pense pas !
Et puis, il y a les décors, ces petits trophées maçonniques qui font rêver. Dans certaines Loges, comme celles du Rite de Memphis-Misraïm, on vous offre des titres à rallonge – « Souverain Grand Inspecteur Général, Gardien des Secrets de l’Univers » (rien que ça !) – et des tabliers tellement brodés qu’on dirait une tapisserie de Versailles. Ces décors, censés récompenser un chemin spirituel, deviennent parfois l’objectif ultime de Frère Ambitieux, qui se dit humble mais rêve secrètement d’être le maçon le plus décoré depuis que le compas existe. En 2025, alors que les Loges galèrent à peser sur le monde extérieur, certains se consolent en collectionnant ces breloques comme des cartes Pokémon – « J’ai un 33e degré, je te bats ! »
Quand l’ego joue les apprenants modèles
Le plus drôle, c’est que ce paradoxe est presque un art. Vous avez Frère Discret, qui arrive en tenue avec un « je suis personne, juste un maçon qui apprend »… mais qui passe la soirée à glisser qu’il a été invité à une tenue ultra-secrète de hauts grades. Ou Sœur Modeste, qui insiste pour porter le tablier le plus simple, mais qui s’assure que tout le monde sache qu’elle a refusé un poste d’officier « par pure humilité » – tout en lorgnant sur le siège de la Grande Maîtresse. C’est un peu comme si, dans une course, vous faisiez semblant de marcher lentement pour laisser les autres passer… mais en sprintant dès que le podium est en vue !
Et ne parlons pas des banquets maçonniques, ces moments où l’humilité prend un sacré coup. Vous avez Frère Simple, qui dit « je prends juste un verre d’eau »… mais qui finit par raconter ses exploits en Loge avec un enthousiasme qui ferait pâlir un influenceur TikTok. L’humilité, dans ces cas-là, ressemble à un costume qu’on enfile pour la photo, mais qu’on enlève vite fait pour attraper les projecteurs.
Alors, simplicité sincère ou stratégie brillante ?
Ce paradoxe, au fond, c’est une blague de l’ego humain qui s’invite dans le Temple. La Franc-maçonnerie demande de se dépouiller, de se faire petit pour grandir, mais certains ont trouvé la combine : être humble, c’est bien, mais être humble et remarqué, c’est mieux ! Alors, on joue les apprenants modèles, on baisse la tête devant le maillet, mais on lorgne sur le cordon doré et le titre qui va avec.
Mais soyons justes : tous les maçons ne tombent pas dans ce piège. Beaucoup vivent l’humilité et la simplicité avec une sincérité qui force le respect, polissant leur pierre brute sans jamais chercher les feux de la rampe. Pour eux, le vrai décor, c’est la lumière qu’ils trouvent dans leur cœur, pas celle qui brille sur leur tablier. Et si l’ego joue parfois des tours, c’est peut-être aussi une leçon maçonnique : même dans la quête de l’humilité, il faut rester vigilant… et garder le sens de l’humour !
Alors, mes Frères et Sœurs, la prochaine fois que vous croiserez un maçon « trop humble pour être honnête », souriez et passez-lui l’équerre : après tout, polir son ego, c’est aussi un travail maçonnique… à condition de ne pas trop briller en chemin !
On pourrait donner e à la réflexion de Jissey le titre suivant : EQUIVOQUE CRATOPHILE . La cratophilie désigne l’attrait ou l’amour du pouvoir. Elle peut permettre de comprendre les motivations des individus attirés par des rôles d’autorité. La cratophilie peut être vue comme un trait de caractère positif, lorsqu’elle se traduit par une volonté de leadership et un désir de bien faire. Elle peut cependant avoir parfois aussi des connotations négatives si elle pousse un individu, par élitisme, à rechercher le pouvoir pour le pouvoir, au détriment d’autrui, elle peut alors mener à des comportements autoritaires ou manipulateurs. Selon Chap. GPT , la cratophilie est l’amour de la puissance sacrée ; ce terme concerne souvent les rapports de l’humain au sacré ou au mystère ; c’est un terme peu utilisé ; il l’est surtout en anthropologie, en théologie ou plus généralement en études religieuses…….