Voilà des milliers d’années que les humains s’entretuent pour imposer leur Dieu. Cela revient en quelques sortes à définir avec précision la surface du cercle. A ce jour, personne n’a réussi. Nous n’aurons donc pas la prétention dans cet article assorti de deux vidéos argumentaires de trouver la solution, mais avouez que les deux thèses valent leur pesant d’or. Le débat est ouvert…
Commençons par la preuve de son inexistence. Existe-il des preuves de l’inexistence de quelque chose ? Peut-on prouver l’inexistence de Dieu ? Un autre exemple de raisonnement par inférences Bayésienne.
Maintenant passons aux preuves de son existence
Dieu existe-t-il ? – Dialogue avec Michel-Yves Bolloré
Trois ans de travail avec une vingtaine de scientifiques et de spécialistes de haut niveau : voici révélées les preuves modernes de l’existence de Dieu.
Pendant près de quatre siècles, de Copernic à Freud en passant par Galilée et Darwin, les découvertes scientifiques se sont accumulées de façon spectaculaire, donnant l’impression qu’il était possible d’expliquer l’Univers sans avoir besoin de recourir à un dieu créateur. Et c’est ainsi qu’au début du XXe siècle, le matérialisme triomphait intellectuellement.
De façon aussi imprévue qu’étonnante, le balancier de la science est reparti dans l’autre sens, avec une force incroyable. Les découvertes de la relativité, de la mécanique quantique, de l’expansion de l’Univers, de sa mort thermique, du Big Bang, du réglage fin de l’Univers ou de la complexité du vivant, se sont succédées.
Ces connaissances nouvelles sont venues dynamiter les certitudes ancrées dans l’esprit collectif du XXe siècle, au point que l’on peut dire aujourd’hui que le matérialisme, qui n’a jamais été qu’une croyance comme une autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle. Dans une langue accessible à tous, les auteurs de ce livre retracent de façon passionnante l’histoire de ces avancées et offrent un panorama rigoureux des nouvelles preuves de l’existence de Dieu. À l’orée du XXe siècle, croire en un dieu créateur semblait s’opposer à la science. Aujourd’hui, ne serait-ce pas le contraire ? Une invitation à la réflexion et au débat.
C’est un sujet passionnant en soi, cette question de Dieu ou pas… que, nous maçons devons pouvoir aborder sereinement, sans crainte et en profondeur.
Alors, pourquoi le débat sereinement crispe très vite?
Probablement parce que par principe la « croyance « ne peut supporter le doute, qui , lui, est justement facteur de progrès, échange, émancipation d’autant plus lorsque la fraternité permet de dépasser des oppositions.
Ainsi, lorsqu’une certaine maçonnerie prétend à une vérité révélée définitivement dans la Bible, volume de la loi sacrée, parole de Dieu, toute reflexion, discussion aboutirait à un dieu imparfait (a minima) , négation même de sa nature .
Avec le cortège de menaces d’enfer, apostasie, hérésies.
Par conséquent les croyants , le sachant, se raidissent dans une posture fermée, voire agressive.
Finalement, tout dépend du point de vue où l’on se place, par rappport à l’idée qu’on s’en fait, aurait dit notre F.°. Pierre Dac…
Quelle prétention de parler de ce Dieu, qui, par définition n’est pas mesurable, n’est pas visible, n’est pas analysable, n’est pas compréhensible !
Les arguments des défenseurs de l’existence de Dieu (et singulièrement dans l’interview ci-dessus jointe, et singulièrement encore davantage de la part de son intervieweur, dont la dévotion transpire dans ses propos) ne sont fournis que par des phrases et des mots qui, sur le plan sémantique et sur le plan linguistique, sont des figures de manipulation et d’affirmation sans preuves. Certes, ils ont l’air convaincus…de leurs convictions, de leurs croyances, de leur “vérité”, comme si c’était la “Vérité”.
Tout cela dans un anthropomorphisme, pathétique par sa dévotion et son infantilisme;…comme si Dieu, s’il (ou elle ?) existe, pouvait ressembler à leur image, et raisonner à leur façon.
Leur “Dieu” a été créé à leur image; en Son nom, combien d’abus et de crimes ont été et sont encore commis.
Certes, il ne semble pas invraisemblable que l’existence de Jésus ait été bien réelle, et qu’il ait été “un grand initié”.
Certes, et surtout, il est bien certain qu’il y a (encore) beaucoup de phénomènes dépassant totalement l’entendement et les connaissances des humains.
Donc, oui, le GADLU, dans ce sens, existe; et surtout, stoppons cette manie de Lui attribuer des fonctionnements humains, un raisonnement humain, un “visage” humain.
Il semble que les “textes sacrés”, dont la plupart (mais je suis très loin de les connaître intégralement, bien sûr) n’ont pas de fondement réel, historique, encore moins scientifique, ont essentiellement une fonction métaphorique et symbolique, et sont destinés à nous faire (ou aider ?) à réfléchir à notre destinée d’humains.
Je croyais la Franc-Maçonnerie non dogmatique, y compris dans ses rites “à la gloire du GADLU”; mais quelle étonnement de continuer de rencontrer si souvent des Maçons (Maçonnes probablement aussi, même si j’ai l’impression que c’est beaucoup moins fréquent) si solidement attachés à leurs dogmes et à leurs certitudes de détenir “la Vérité”…
Par ailleurs, rappelons-nous aussi que les “Constitutions” ont été écrites il y a plusieurs siècles (et par des pasteurs)…Venons-nous encore en tenue à cheval, ou bien en diligence pour faire du “co-voiturage”, et armé(e)s de nos épées et protégés par une armure ???
Pourtant, j’ai parfois l’impression que certains “Frères” rêveraient de brûler quelques hérétiques remettant en cause leurs croyances personnelles…Et nous sommes au 21e siècle !
Fraternellement vôtre,
Jérôme Lefrançois
Le Maçon n’a pas de CROYANCE, il n’a que des SYMBOLES qui l’aident à progresser dans la CONNAISSANCE d’un certain nombre de MYSTERES . Rappelons qu’un mystère n’est pas quelque chose de caché ou d’incompréhensible mais quelque chose d’insondable ; le Mystère est un sujet sur lequel on ne fera jamais le tour de la question. Dieu est un Mystère. Ce n’est pas le seul Mystère d’ailleurs abordé en Maçonnerie.
Croire ou ne pas croire sont des hypothèses que l’on pose “par défaut” pour pouvoir utiliser la RAISON. La croyance n’est jamais une certitude et doit être accompagné du doute. Une croyance (o une non croyance) non accompagnée d’un doute n’est plus une croyance cela devient un fanatisme. L’éventualité du fanatisme n’est pas l’apanage de ceux qui croient en Dieu; un athée peut lui aussi devenir un fanatique de sa non croyance (en Dieu).
Existance dans le titre est un jeu de mot ?
Exit la stance, ce qui serait dommage, ou exit la tance ce qui pourrait être assimilé au pardon ?
Plus sèrieusement le sujet est très intéressant et pour ceux qui ne croient pas en dieu peut-être qu’ils faut justes qu’ils continuent encore et encore, en apprenti, à avancer ? (ou pas …).
Toiser des “incroyants” d'”apprentis” donne une idée de la sterilité où mène les demarches de “croyance .
Les rituels de la Franc-Maconnerie (débuts au XVIIIème siècle) sont inspirés de rituels antérieurs, tout particulièrement de ceux de l’Eglise chrétienne (les premiers francs-maçons étaient protestants).
Nombre de francs-maçons croient au « Grand Architecte de l’Univers ».
Qu’une grande majorité de FM ne croient pas en Dieu n’est donc pas directement lié à la question posée, qui doit être : qu’entend-on par Dieu ?
Un principe organisateur de l’Univers ?
Un Dieu révélé ? (judaïsme, christianisme ?)
“La Science dit qu’il y a Big Bang, qui est un début, et puisqu’il y a début, il y a créateur”. Voilà qui serait La Preuve. Sauf que les 38000 ans après le Big Bang supposé étaient absolument opaques à la lumière et on ne saura jamais avec certitude ce qu’il s’y est passé , en particulier vers l’instant zéro.
Il peut s’être passé tout autre chose que ce qu’on extrapole vers ce qui s’est passé avant l’instant de la transparence, par exemple : une contraction du “monde précédent”.
Bref, ne faisons pas dire à la science ce qu’elle ne dit pas.
Lecture suggérée : ” Dieu, la contre-enquête”, de Thomas C Durand ( youtubeur de la Tronche en Biais )
Il faudrait avant tout décrire ce qu’on entend par “Dieu”. Déjà convenir que les seules descriptions proviennent d’humains . C’est donc un concept humain d’une chose pour tenter d’expliquer ce qui nous entoure.
Ces humains se disent inspirés par le concept qu’ils ont eux meme inventé. Raisonnement circulaire donc.
Si nous parlons du “dieu “ decrit dans la Bible, il est en total désaccord avec les connaissances scientifiques d’aujourd’hui. Le dieu de la Bible est raconté comme créant un monde géocentrique (en accord avec les idées de l’époque de l’écriture).
Alors ce personnage du recit serait donc soit menteur, soit ignorant?
Alors oui, dans le monde actuel les théories complotistes recueillent des succès et la crédulité gagne du terrain.
Mais si la science affine, approndit sa compréhension du monde, strictement rien ne donne quelque credit aux imaginations figées des bible, coran, popoh vuhl.
Dieu existe -t-il ou pas? C’est une question que tous les francs-maçons se posent, et y travaillent sans le savoir de midi à minuit. De l’utilité des rituels maçonniques peu de frères et soeurs y auront vu ce que nous en disent les quatre Evangélistes dans la Bible au sujet du chemin de croix et de la crucifixion de Jésus. Jésus est dit fils de Dieu, et dieu lui même simple humain comme nous le sommes tous. Mais là n’est pas le sujet. Les frères et soeurs ayant subi les épreuves rituéliques et symboliques du chemin de croix de midi à minuit, sans le savoir, doivent apprendre qu’elles correspondent à ce qui est raconté par les quatre Evangélistes de la crucifixion de Jésus. Qu’on y croit ou pas les similitudes des rituels y sont troublantes pour le néophytes et avérées pour l’initié. Un exemple de cette vérité : Bible à Matthieu 27 alinea 50 “Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut (midi) jusqu’en bas (minuit)”. Bien sûr, cela est acceptable, que si l’on sait que toutes les antiques religions sont basées sur le cycle lunaire. De midi à minuit, tous les maçons y travaillent, y croient, et rien prouve qu’ils y travaillent réellement, puisque une grande majorité d’entre eux ne croient pas en Dieu.