« Imaginons que des centaines de milliers d’hommes meurent chaque année, seuls face à leurs peurs et à leurs souffrances, ou que des millions d’entre eux soient mutilés ou humiliés, victimes de plaies non traitées sur les parties génitales, avec comme conséquences l’incontinence, la stérilité, les douleurs constantes, une phobie du sexe. Ce phénomène aurait été rendu public il y a bien longtemps et on aurait trouvé une solution. »
Cette phrase a été prononcée par une sage-femme du Fonds des Nations unies pour l’enfance, généralement désigné par l’acronyme UNICEF, est une agence de l’Organisation des Nations unies consacrée à l’amélioration et à la promotion de la condition des enfants.
Aujourd’hui la parole des femmes se libère, particulièrement en Occident, des mouvements de femmes se sont créés, et luttent pour obtenir des droits, des libertés, une égalité avec les hommes. Des aides ont été mises en place, des lois ont été votées en faveur des femmes. En France, comme en Europe, des hommes et des femmes travaillent pour garantir les droits des femmes et leur protection.
La plupart des gouvernements ont signé des traités internationaux qui garantissent les droits des femmes. La CEDAW a été signée en 1979, c’est la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Elle a été adoptée par 20 pays en 1981. Ces pays se sont engagés sur le papier, mais dans les actes, c’est autre chose ! Les discriminations envers les femmes sont moins élevées en Europe qu’ailleurs. Elles sont très élevées en Afrique, Inde, Asie, Europe de l’Est.
Je fais un tour d’horizon général sur la situation des femmes dans le monde aujourd’hui. Nous vivons dans une société patriarcale, c’est défavorable aux femmes, mais c’est la norme.
Portons un regard rapide sur :
LE MARIAGE
Le mariage des mineures est dicté par la tradition, l’insécurité socio-économique, les lois coutumières ou religieuses…
Les filles sont considérées comme un produit monnayable. Les régions rurales les plus pauvres dans le monde sont les plus touchées. 700 millions de femmes ont été mariées dans le monde dans leur enfance et avant 18 ans indique l’UNICEF. Principalement en Afrique, Asie Bangladesh, Inde… Aux USA, entre 2000 et 2015, 210 000 mineures se sont mariées. 5°/° avaient 15 ans au moins. Dans le Tennessee, 3 avaient…10 ans ! En France l’âge minimum du mariage aujourd’hui est fixé à 18 ans, pour les filles et pour les garçons. Pour les mineurs de 16 ou 17 ans, le mariage peut être autorisé par le Procureur de la République. Les mariages forcés ou précoces sont considérés comme une violation des Droits de l’Homme. Ils ont augmenté depuis le réchauffement climatique en Asie et en Afrique, au Bangladesh particulièrement, la dot étant à l’origine de cette augmentation. Les femmes représentent 50°/° des personnes réfugiées dans le monde. Elles sont des cibles de choix pour les trafiquants.
LA VIOLENCE CONJUGALE
Elle concerne des milliards de femmes. Dans tous les pays, dans tous les milieux. Elle se déroule à l’abri des regards dans le secret familial, ou bien elle est légitime dans certains pays. L’Afrique du sud est connue pour son incidence de violences domestique. En Zambie les femmes sont nombreuses à avoir subi des violences physiques avant l’âge de 15 ans. En Arabie Saoudite, le Droit est entièrement dicté par la religion. Les fatwas déterminent ce qu’une femme peut faire ou ne pas faire. Toutes les femmes ont un tuteur, elles ont besoin de sa permission pour sortir du pays et obtenir un passeport, se marier, étudier, travailler, sortir seules, consulter un médecin. En public, dans certains pays les femmes sont gantées voilées couvertes de la tête aux pieds. Elles n’ont pas le droit de côtoyer les hommes qui ne sont pas de leur famille, les femmes médecins n’ont pas le droit de soigner les hommes. Depuis 2018 en Arabie Saoudite elles peuvent passer le permis de conduire avec l’autorisation de leur tuteur. Depuis 2018 les femmes ont le droit de pénétrer dans les enceintes sportives dans les tribunes réservées aux femmes et aux familles. Les mariages peuvent être forcés, les femmes peuvent être confinées ou enlevées. D’autres pays imposent un tuteur aux femmes, au Mali, Guinée, Afghanistan, au Koweït, au Congo, Soudan, Afrique équatoriale, Gabon, Qatar, Egypte Palestine, Irak, Iran, Brunei, Bahreïn. Les femmes peuvent être tuées pour l’honneur. Sur simple suspicion de non-respect aux règles, ou pour homosexualité, ou pour comportements sexuels inappropriés. En Afghanistan, Iran, Egypte, Bangladesh, Inde Irak Maroc, Pakistan Yémen Koweït, Jordanie Syrie Tchétchénie, une femme peut être légitimement battue pour un repas trop cuit, des enfants négligés, une sortie sans autorisation, un refus de rapport sexuel. Aux USA, 32°/° des femmes ont été victimes de violences physiques au moins une fois dans leur vie de la part de leur partenaire sexuel. En France, 25°/°. En Angleterre les violences familiales constituent 1/3 des crimes violents. En Inde 50°/° des crimes commis sur les femmes l’ont été par le mari ou un membre de la famille.
LE VIOL (acte sexuel commis sur une personne sans son consentement)
Dans de nombreux pays le code pénal permet au violeur d’échapper à sa peine s’il épouse sa victime avec ou sans son consentement. Aux USA, 19 % des femmes ont été victimes de violences sexuelles au moins une fois dans leur vie. En France et en Allemagne, 12 %. Au Mexique, 39 %. Aux Pays Bas, 18 %. En Australie, 19 %. Les chiffres explosent pour les femmes victimes de contacts physiques à caractère sexuel, comme les attouchements les baisers etc. En Afrique les viols sont monnaie courante. Par exemple au Congo, le viol est une pratique habituelle. Les hommes s’en vantent. On estime que 40°/° des Sud-Africaines sont victimes de viols. Très peu de femmes déposent plainte. En Inde les viols sont nombreux. En Arabie Saoudite, une femme qui dépose plainte pour viol peut être condamnée pour adultère et écoper d’une peine de prison assortie d’une flagellation. Dans certains pays le viol est autorisé dans le cadre du mariage. Les viols à la maison concernent 4 % des femmes espagnoles, 5 % en Australie, USA, France, en Jordanie 9 %, Royaume Uni Suède, 10 %, Turquie 12 %, Cameroun 20 %, Bangladesh 37 %. En France, il y aurait un viol toutes les 8 minutes. Le procès Pélicot qui se déroule actuellement soulève une prise de conscience à l’échelon mondial titrait Courrier International du 17 septembre dernier. » L’onde de choc à l’étranger est d’une ampleur rare, même les médias indiens évoquent ce procès « peut-on lire encore.
LES FÉMINICIDES
Aux USA 4 femmes blanches et une femme noire par jour ont été tuées en 2020. En 2020 au Maroc on a enregistré 16 590 affaires de violences faites aux femmes dont 1106 mineures. Dans les pays où les femmes ont peu de droits il est difficile d’avoir des chiffres exacts. En France en 2021, 122 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex conjoint. On compte 147 femmes tuées par un homme en 2021 en France.
LES FONDAMENTALISTES ET LES FEMMES
Les fondamentalistes bouddhistes au Myanmar catholiques en Pologne, Chrétiens aux USA, Hindous en Inde Islamiques en Égypte et autres pays, mettent à mal les droits des femmes. Depuis une vingtaine d’années, Al Qu’aida, Boko Haram, les Talibans, Daesh, ont des théologies basées sur l’oppression radicale des femmes. Boko Haram enlève des lycéennes, les viole puis les marie de force. Elles servent aussi de kamikazes. Daesh invente les interprétations théologiques pour justifier le viol et l’esclavage des femmes et des jeunes filles. A partir de 9 ans toute femme esclave ou non peut être mariée à un combattant ou réduite à l’esclavage. Les femmes doivent être gantées voilées cachées et accompagnées d’un tuteur. Dans beaucoup de pays les décisions d’avoir ou non des enfants n’appartiennent pas aux femmes. Elles n’ont pas de contraception, pas de liberté dans l’éducation, dans la vie économique, civile, politique, pas d’autonomie financière. Dans le monde, moins de la moitié des demandes contraceptives est couverte par des méthodes modernes.
DES FEMMES MEURENT EN METTANT LEURS ENFANTS AU MONDE
La mortalité infantile est en baisse partout dans le monde, sauf aux USA, elle augmente surtout chez les Afro-Américaines, on ne sait pas pourquoi. Les taux de mortalité infantile sont les plus élevés au monde en Afghanistan, sierra Leone Angola Liberia.
L’AVORTEMENT
Il est illégal en Afrique sauf en Afrique du Sud. Illégal au Brésil et au Mexique. Il est garanti dans la majorité des pays d’Europe sauf à Malte et en Andorre l’avortement est illégal. En France le droit à l’avortement vient d’être allongé à 14 semaines au lieu de 12. Il va jusque 18 semaines aux Pays Bas. Il est légal pour des raisons économiques dans certains pays d’Amérique du Sud, légal en Chine, USA, Russie Canada. 73°-/° des IVG dans le monde concernent des femmes mariées. Près de la moitié des IVG dans le monde comporte des risques sanitaires, en Afrique, Amérique Latine. Aux USA depuis TRUMP, les mutuelles ne remboursent plus la contraception jusqu’alors incluse dans la convention de base. L’accès aux IVG aux USA a été diminué. Aux USA, appliquant le principe religieux selon lequel la vie commence dès la fécondation, certains états imposent la tenue d’un enterrement pour les tissus fœtaux. Dans un nombre croissant de pays la préférence pour les garçons a induit un déséquilibre de la démographie. Bangladesh Chine Inde Pakistan Azerbaïdjan Arménie Albanie Géorgie Monténégro, Vietnam… Il y a plus de négligences et d’infanticides sur les petites filles. Une fille vaut moins qu’un garçon sur le plan de la dot, de la succession. Préférer un fils trouve sa source dans la culture, la religion, la conjoncture économique. En Inde il manquerait 43 millions de filles d’après un rapport des Nations Unies. En France, le 9 mars 2024 la loi constitutionnelle modifie l’article 34 de la constitution pour y inscrire que la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. Nous sommes le premier pays au monde à reconnaître dans sa constitution la liberté de recourir à l’avortement qui relève de la seule appréciation des femmes. C’est une garantie pour l’avenir. C’est une avancée historique. Il sera très difficile de changer ce droit. Ça envoie un signal fort dans le monde entier. Le 11 avril 2024 les députés européens ont voté en faveur de l’inclusion du droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’union Européenne. Pour qu’elle aboutisse il faudra l’accord unanime des états membres. Politiquement c’est une victoire collective car des élus de tous bords se sont battus. C’est rassurant pour la démocratie ! Ce vote a eu lieu 50 ans après Simone Veil !
Dans le monde 47 000 femmes meurent à la suite d’IVG clandestines. Une femme meurt toutes les 9mn dans le monde.
On combat pour la liberté des femmes à disposer de leur corps. Dans les gouvernements d’extrême droite l’IVG n’est pas bienvenue ! On constate les difficultés des femmes en Pologne, Hongrie, Italie, où l’accès à l’ivg est très difficile. Nous devons combattre les idéologies qui malmènent les femmes. En France, il y a 230 000 avortements par an. Dans les zones où il y a des déserts médicaux, il est difficile d’avorter. Surtout au mois d’aout ou à Noël. 130 centres d’IVG ont fermé ; il y a un décalage entre la constitution et les conditions concrètes. On constate un faisceau de facteurs qui rend difficile l’accès à l’IVG dans un délai légal.
LA BEAUTÉ
Les concours de beauté tels que Miss Monde ou Miss Univers permettent aux pays émergents de signaler leur intention d’entrer dans le circuit mondial économique. L’industrie cosmétique est particulièrement juteuse. La France est le leader mondial avec L’OREAL. Les produits de régime et la chirurgie esthétique rapportent de plus en plus d’argent. Les femmes s’imposent des souffrances pour avoir un corps de rêve selon les critères occidentaux. L’augmentation mammaire est la plus demandée dans le monde. La labioplastie qui consiste à retirer les tissus excédentaires des lèvres vaginales affiche le taux de croissance le plus rapide. La vaginoplastie qui consiste à resserrer le vagin est de plus en plus demandée. Les USA et le Brésil sont de grands consommateurs.
L’EXCISION
Elle concerne 200 millions de femmes dans le monde. Elle consiste à l’ablation du capuchon clitoridien ou l’ablation totale ou partielle des organes génitaux externes. On suture aussi l’orifice vaginal ; cela se pratique au rasoir dans un milieu non médicalisé ou au bistouri sur les petites filles. Tchad Égypte Soudan Somalie Ethiopie Nigeria Afrique Indonésie. Un mouvement de résistance commence à s’organiser.
LA PÉDOPORNOGRAPHIE
Elle est très répandue en Angleterre Jamaïque, Nouvelle Zélande, Chili Belgique Allemagne France. Les touristes sexuels viennent du Canada et des USA en premier, et en second d’Europe. L’Allemagne est une plaque tournante de la prostitution avec la Moldavie, l’Estonie, la Bulgarie, Les Pays Bas, le Cambodge Indonésie Philippines Thaïlande, Vietnam.
LA PROSTITUTION
Légale en France Suède Norvège Irlande, légale au Royaume Uni Allemagne Espagne Portugal Turquie Italie Pologne Finlande. 21 millions de femmes et d’enfants sont victimes de trafic sexuel. Le trafic des femmes en constitue 96°/°. Les femmes prostituées ont une moyenne de vie de 42 ans.
LA SANTÉ
VIH : 20,8 millions de femmes selon l’ONUSIDA (Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida) en 2023, vivent dans le monde avec le sida. Ça représente plus de la moitié des personnes qui vivent avec ce virus. 51 ou 52 %.
Tuberculose : touche 1/3 de la population mondiale elle est très répandue chez les femmes.
Paludisme : il y a 168 millions de cas de paludisme dans le monde.
La pollution de la planète tue 3 fois plus que le sida la tuberculose et le paludisme réunis. Les femmes sont plus touchées que les hommes. Les femmes enceintes sont plus sensibles aux polluants atmosphériques tels que les particules fines, produits chimiques, métaux lourds. Elles passent plus de temps en milieu clos où elles sont exposées à la fumée des foyers, des combustibles. Elles ont moins accès aux soins de santé, aux informations sur les dangers de la pollution, et aux technologies qui pourraient réduire leur exposition, leurs conditions de santé les rendent plus vulnérables aux maladies respiratoires chroniques, ou à l’anémie. Pendant la Covid-19 la situation des femmes s’est fragilisée, certains pays n’avaient plus de médicaments, de contraceptifs.
LE TRAVAIL
Le travail non rémunéré touche plus les femmes que les hommes. Elles sont moins payées. Elles travaillent 60°/° de plus que les hommes. En Inde par exemple, les femmes sont soumises à la famille et elles sont exploitées, elles sont considérées comme des citoyennes de deuxième classe. Leur travail est sous-évalué. En France les femmes sont moins payées que les hommes à diplôme égal.
L’ÉDUCATION
En Afrique la scolarisation pose un problème. De plus en plus de filles vont à l’école mais 75°/° d’entre elles arrêtent avant la fin du primaire. Aujourd’hui il y a plus de femmes que d’hommes à l’université dans le monde. C’est en Afrique et en Afghanistan et en Afrique qu’il y a le plus d’analphabètes. C’est la politique des pays qui est responsable de la pauvreté des femmes.
LA PROPRIÉTÉ ET LA PAUVRETÉ
80°/° de la terre en Afrique est régie par le droit coutumier avec des règles discriminantes pour les femmes en ce qui concerne l’héritage, l’accès, la gestion. Les femmes sont obligées de céder leur héritage à un parent masculin. Afrique Irak Afghanistan Egypte. En France 14°/° des femmes sont dans une extrême pauvreté et 13°/° des hommes le sont aussi. Madagascar est en tête de la pauvreté. En Europe, 1 à 25°/° des femmes sont exposées à des risques de pauvreté.
LES FEMMES ET LA POLITIQUE
Femmes députées au Brésil et aux USAQ : 10à 19 % France, Espagne, Allemagne, Portugal 30 à 39 %. À l’ONU il y a 16 % de femmes. En France il y avait dernièrement 8 femmes ministres de plein droit. Aujourd’hui, le gouvernement est composé de femmes ministres.
Les femmes et la franc-maçonnerie dans le monde et en France
La FM a d’abord été une organisation exclusivement réservée aux hommes, dans le monde occidental. En France le GODF a été créé en 1773, puis il est passé mixte en 2010. Le GODF a créé une loge de recherche sur les violences faites aux femmes. En 1893, Le Droit Humain mixte International naissait, avec Georges Martin et Maria Deraismes. L’article premier des principes fondateurs de l’ordre maçonnique mixte international le droit humain, affirme l’égalité de l’homme et de la femme. « En proclamant le Droit Humain, l’ordre veut qu’ils ou elles, parviennent, sur toute la terre, à bénéficier d’une façon égale de la justice sociale dans une humanité organisée en sociétés libres et fraternelles. » C’est l’ADN du Droit Humain. Plus tard, d’autres loges exclusivement masculines se sont créées, n’autorisant la visite des sœurs Franc-maçons, comme la GLDF en 1894, la GLNF en 1913, la GLTSO en 1958. La loge exclusivement féminine, l’Union Maçonnique Féminine de France – devenue Grande Loge Féminine de France (GLFF) en 1952, s’est créée en 1945, cette obédience acceptant la visite des frères. En France il existe une foule de petites obédiences, plus ou moins “sauvages” ou dites indépendantes. Certains parlent de plusieurs centaines. En ce qui concerne les obédiences reconnues, beaucoup sont fermées aux visites des femmes. Comment ces obédiences justifient -elles leurs interdictions aux femmes ? Peut-on parler de discrimination à l’égard des femmes ? Comment sont-elles considérées par les frères francs- maçons qui qui semblent oublier l’autre moitié de l’humanité ? Antigone, Olympe de Gouges, Maria Deraismes, Louise Michel, Marie Curie, Simone Veil, et bien d’autres encore, d’autres femmes anonymes ont œuvré et œuvrent au progrès de l’humanité. Quand les femmes seront -elles reconnues pour leur qualité à part entière en Franc-Maçonnerie ?
Au fil des siècles les femmes ont été vendues, abîmées, violées, exploitées comme du bétail. Puis les femmes sont devenues politiciennes, (Atchepsout, Cléopâtre, Zénobie reine de Palmyre, l’impératrice chinoise Wu Zetian, Catherine de Médicis, Elisabeth d’Angleterre, Golda Meir, Elisabeth Thatcher, Angela Merkel, Simone Veil…). Les femmes artistes se sont exprimées dans le monde entier à travers les arts, la peinture, la musique, le théâtre, le cinéma… De nombreux mouvements féministes se sont développés dans le monde, comme #Metoo, qui a libéré la parole des femmes et dénoncé les violences subies encore aujourd’hui, particulièrement dans le monde du travail, des mouvements sont conduits par des milliers de femmes anonymes quoi luttent pour l’égalité des droits, pour l’émancipation des femmes, contre la prostitution, contre les discriminations de genre, de classe sociale, de couleur de peau, contre les violences, l’esclavage, les trafics… Tous ces mouvements disséminés dans le monde, aboutissent petit à petit à des progrès effectifs. Des millions de femmes luttent dans leur vie quotidienne et gagnent petit à petit du terrain, gagnent de la reconnaissance. Les femmes ont pris conscience de leur force, de leur capacité de résilience, et elles n’oublient pas que leur place dans la société reste fragile.
Simone de Beauvoir, dans son livre « Le deuxième sexe », écrivait ceci :
« N’oubliez pas qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse, pour que les droits des femmes soient remis en question. »
Rien n’est acquis.
Mes Soeurs, mes Frères,
je suis bouleversé par le contenu de cet article, même si j’en connaissais déjà la plupart des faits évoqués, mais sans avoir la précision des chiffres et pourcentages fournis.
Continuons ce combat !
Fraternellement vôtre,
Jérôme Lefrançois