dim 07 juillet 2024 - 02:07

Révélations mystiques : L’essence spirituelle du Maître Écossais de Saint-André

La première de couverture du livre Les sublimes lumières du Maître Écossais de Saint-André de Dominique Vergnolle met en avant le tableau symbolique du grade de Maître Écossais de Saint-André (MESA) du Rite Écossais Rectifié. Le chapitre « Les Lumières-du quatrième grade du Rite Écossais Rectifié ». Cependant, rare sont les représentations animales pouvant jouer un rôle symbolique important dans les rituels maçonniques. Ces symboles animaliers sont souvent utilisés pour illustrer des concepts et des vertus maçonniques. Faisons donc un focus spécifique sur ce tableau et le lion.

Le tableau représente un lion sous un ciel chargé de nuages et d’éclairs, symbolisant la puissance et la résilience face aux tumultes. Le lion, se reposant sous l’abri d’un rocher, incarne la sérénité et la maîtrise. Il joue tranquillement avec des outils et des instruments de mathématiques, indiquant la sagesse et la quête de connaissance. Au-dessus de cette scène, deux mots pour devise sont inscrits Meliora præsimo, signifiant « J’entrevois de plus grandes choses ». Cela reflète l’aspiration constante du MESA à améliorer sa condition, à chercher toujours ce qui est meilleur et plus noble. Cette devise incarne aussi l’idée de toujours rechercher un état de sagesse et de vertu supérieur. Elle incite à ne jamais se contenter de l’état actuel, mais à toujours viser une plus grande compréhension et une plus haute moralité.

Ce tableau est riche en symbolisme, représentant à la fois la force tranquille, la protection et l’aspiration à l’amélioration continue, des valeurs fondamentales du Rite Écossais Rectifié et du grade de Maître Écossais de Saint-André.

L’ouvrage de Dominique Vergnolle est une exploration approfondie du quatrième et dernier grade de la maçonnerie du Rite Écossais Rectifié. Chaque chapitre analysant, avec sérieux, des aspects fondamentaux du grade de Maître Écossais de Saint-André et de son développement historique, doctrinal et symbolique.

Dans son « Avant et pendant l’histoire », Dominique Vergnolle avec « Genèse et premières traces de l’écossisme en France » explore l’apparition et l’évolution initiale de l’écossisme en France. Il décrit comment l’esprit des Lumières a favorisé l’émergence de la maçonnerie spéculative, marquant le début de l’écossisme. Le grade de Maître Écossais fait son apparition, apportant une dimension nouvelle à la pratique maçonnique en France. L’enthousiasme pour l’écossisme se développe, soutenu par l’intérêt spéculatif et les pratiques distinctives qui caractérisent ce mouvement. Puis « Ramsay et la maçonnerie chevaleresque et la légende écossaise » donne à l’auteur l’occasion de se concentrer sur l’influence de Ramsay et son discours célèbre qui a introduit l’idée d’une maçonnerie chevaleresque. Ramsay a joué un rôle crucial en incorporant des éléments de chevalerie dans la maçonnerie, reliant ainsi les pratiques maçonniques à une légende écossaise noble et héroïque. Son discours a contribué à l’essor des hauts grades dits chevaleresques, enrichissant la tradition maçonnique et lui conférant une profondeur historique et légendaire.

Dans la partie consacrée à « L’émergence de la Grande Loge de France », il examine son apparition au milieu du XVIIIe siècle, une institution clé dans l’histoire de la franc-maçonnerie française. La Grande Loge de France a joué un rôle central dans la structuration et la formalisation des pratiques maçonniques en France. Elle a été le cadre institutionnel à partir duquel de nombreux hauts grades ont été développés et promus.

Décors Ecossais de Dresde (Löwen).

Avec l’essor de l’écossisme, cette Grande Loge a dû naviguer dans un paysage maçonnique en évolution rapide. Il décrit les défis rencontrés par la Grande Loge de France face à la prolifération des loges écossaises et des nouveaux grades écossais. L’adaptation à cette nouvelle dynamique a nécessité des efforts de régulation et d’intégration des pratiques écossaises dans le cadre existant de la franc-maçonnerie française.

En réponse à la prolifération écossaise, la Grande Loge de France a entrepris de réorganiser les structures maçonniques pour mieux intégrer et gérer les hauts grades écossais. Cette réorganisation a visé à créer une cohérence et une harmonie entre les divers grades et pratiques écossais, tout en conservant l’intégrité et les principes fondamentaux de la franc-maçonnerie française. Cette restructuration a été essentielle pour l’évolution et la pérennité de l’écossisme en France, permettant une meilleure gestion et une plus grande uniformité des pratiques maçonniques.

Dominique Vergnolle ne manque pas d’analyser les origines et le développement de la franc-maçonnerie dans les États allemands. Il retrace les premières étapes de l’introduction de la maçonnerie spéculative en Allemagne et l’influence des courants intellectuels et culturels de l’époque. La maçonnerie allemande s’est rapidement distinguée par son adhésion aux idéaux des Lumières et son engagement dans la recherche spirituelle et philosophique.

Tapis de Parfait Maçon Architecte – FII.8.g6

Il se concentre sur l’émergence des loges écossaises en Allemagne et leur organisation distincte. Les loges écossaises, influencées par les pratiques et les idéaux maçonniques français, ont introduit des grades et des rituels spécifiques qui ont enrichi la tradition maçonnique allemande. L’organisation de ces loges s’est caractérisée par une structuration rigoureuse et une hiérarchie bien définie, permettant une gestion efficace des hauts grades et une intégration harmonieuse des diverses influences maçonniques. Ce processus a également mis en lumière les interactions et les échanges entre les traditions maçonniques françaises et allemandes, contribuant à une compréhension plus profonde et plus globale de l’écossisme en Europe.

Dominique Vergnolle s’intéresse à la figure centrale du Rite/Régime qu’est ce grand maçon Jean-Baptiste Willermoz. S’attachant, bien évidemment, à faire mieux comprendre au lecteur toute l’influence déterminante qu’il a eu sur la franc-maçonnerie non seulement à Lyon mais dans toute la France. Jean-Baptiste Willermoz, un maçon dévoué et visionnaire, a joué un rôle clé dans l’organisation et la structuration des loges maçonniques lyonnaises. Il a cherché à approfondir la dimension spirituelle et mystique de la maçonnerie, influencé par les enseignements de Martinès de Pasqually et les idées de l’illuminisme. Son engagement a conduit à la création d’un système maçonnique distinct, intégrant des éléments ésotériques et chevaleresques.

Grand bourgeois, fabricant d’étoffes de soie et d’argent rue des Quatre-Chapeaux, administrateur bénévole d’œuvres de bienfaisance, Willermoz a vu dans la Stricte Observance, un système maçonnique rigoureux d’origine allemande, une opportunité pour réformer et revitaliser la maçonnerie française. En adoptant et en adaptant les principes de la Stricte Observance Templière, il a introduit des structures hiérarchiques plus solides et des rituels plus profonds et significatifs. Cette réforme a permis de mieux encadrer les pratiques maçonniques et de renforcer la cohésion et l’unité des loges. La Stricte Observance a également servi de base pour le développement du Rite Écossais Rectifié, qui allait devenir un des systèmes maçonniques les plus influents et les plus respectés en Europe.

Explorant la structure hiérarchique des grades dans l’écossisme rectifié primitif, l’auteur nous rappelle que le système des grades, développé dans le cadre du Rite Écossais Rectifié, a été conçu pour offrir un parcours initiatique cohérent et enrichissant. Il nous entretient aussi des structurations apportées par le convent des Gaules qui s’est tenu en 1778 et celui de Wilhelmsbad, tenu en 1782, qui a marqué une étape décisive dans l’extension de la réforme maçonnique française à l’échelle européenne. Ce convent a rassemblé des représentants de diverses loges et systèmes maçonniques, permettant un échange fructueux d’idées et de pratiques. Jean-Baptiste Willermoz y a joué un rôle crucial, en promouvant les principes du Rite Écossais Rectifié et en consolidant son influence. Le convent de Wilhelmsbad a permis de diffuser et d’adapter la réforme française au-delà des frontières, intégrant des éléments allemands et internationaux, et contribuant à la croissance et à l’évolution de l’écossisme rectifié en Europe.

Il explore ensuite les emprunts faits aux grades écossais français et allemands et les diverses influences qui ont contribué à la formation du grade de Maître Écossais de Saint-André.

FM4-76 – Grade de chevalier de la Vraie Vie ou Hiram ressuscité (tableau)

De Charles de Hesse, personnage clé de la franc-maçonnerie européenne, et du système suédois, l’auteur montre l’exercice de son influence significative sur l’évolution du Rite Écossais Rectifié et son implication dans la maçonnerie suédoise, connue pour son organisation rigoureuse et son système de grades bien définis, a permis de renforcer et de structurer davantage les pratiques écossaises.

Il aborde ensuite l’apport crucial de la théosophie de Martinès de Pasqually, particulièrement dans la formation des enseignements ésotériques et spirituels du grade de Maître Écossais de Saint-André. Martinès de Pasqually, avec ses doctrines sur la réintégration des âmes et la spiritualité mystique, a profondément influencé Jean-Baptiste Willermoz et ses réformes. Les concepts théosophiques de Pasqually, intégrés dans le Rite Écossais Rectifié, ont conféré une dimension mystique et illuministe au grade, faisant de celui-ci non seulement un parcours initiatique, mais aussi une quête spirituelle profonde.

Une partie qui nous a passionné, elle aussi, est celle concernant les rituels « De l’Écossais Vert au Maître Écossais de Saint-André ».

Le convent des Gaules, tenu en 1778, est un moment décisif dans l’évolution du Rite Écossais Rectifié. Ce rassemblement a permis de formaliser et de codifier les pratiques maçonniques sous l’influence de Jean-Baptiste Willermoz et de ses contemporains. Le rituel du convent des Gaules a introduit des réformes importantes qui ont transformé le grade d’Écossais Vert en Maître Écossais de Saint-André. Ce rituel a intégré des éléments de la théosophie de Martinès de Pasqually, mettant l’accent sur la réintégration spirituelle et l’élévation morale. Le convent des Gaules a ainsi établi les fondations doctrinales et rituelles du grade, en insistant sur la dimension chrétienne et chevaleresque de la maçonnerie rectifiée.

Puis, le rituel de 1809 marque une étape supplémentaire dans l’affinement et la consolidation des pratiques du Rite Écossais Rectifié. En 1809, des ajustements et des clarifications sont apportés au rituel du grade de Maître Écossais de Saint-André, reflétant les évolutions doctrinales et les besoins pratiques des loges maçonniques. Ce rituel révisé a permis de renforcer la cohérence et l’uniformité des cérémonies, tout en intégrant de manière plus explicite les enseignements ésotériques et mystiques hérités de la théosophie de Pasqually. Le rituel de 1809 a donc permis de parfaire les pratiques initiatiques, consolidant la place du Maître Écossais de Saint-André comme un grade essentiel pour la compréhension des sublimes lumières du Rite Écossais Rectifié.

Dominique Vergnolle détaille « Les Lumières du quatrième grade du Rite Écossais Rectifié » – « Dévoilement du deuxième tableau et restauration de l’homme » ; « La résurrection et l’immortalité » ; « La nouvelle Jérusalem, la vie céleste et Saint-André ».

Il explore le symbolisme et les enseignements profonds du deuxième tableau présenté lors de l’initiation au grade de Maître Écossais de Saint-André. Le dévoilement de ce tableau représente la quête de la restauration de l’homme dans son état primordial de pureté et d’innocence. À travers des symboles riches et des rituels précis, les initiés sont conduits à comprendre les étapes de la réintégration spirituelle, marquant le chemin vers une conscience éclairée et une renaissance intérieure. Ce processus de restauration met en lumière l’importance de la purification et de la transformation personnelle dans la maçonnerie rectifiée.

Il sait nous captiver avec des mots accessibles à tous, abordant des thématiques complexes de manière toujours claire et compréhensible. Le thème de la résurrection et de l’immortalité est central dans les enseignements du quatrième grade. Cette partie du rituel souligne la croyance en la vie après la mort et la transformation spirituelle qui accompagne la progression maçonnique. La résurrection symbolique des initiés reflète l’idée d’une nouvelle naissance, où l’âme est réintégrée dans un état de perfection et de sagesse divine. Cette résurrection est non seulement une renaissance spirituelle mais aussi une promesse d’immortalité, illustrant la continuité de l’existence au-delà de la vie terrestre. Les rituels et les symboles associés à cette étape visent à renforcer la foi des initiés en une existence éternelle et éclairée.

Tapis Écossais Vert SOT 1755 v2 – FXXVI.102.a7X v2.

Il nous conduit aisément à la nouvelle Jérusalem. La vision de la nouvelle Jérusalem, symbole de la cité céleste et parfaite, joue un rôle clé dans la symbolique du quatrième grade. Elle représente l’ultime destination spirituelle des initiés, un état de bonheur éternel et de communion divine. La vie céleste, telle qu’enseignée dans ce grade, est une existence en harmonie avec les lois divines et en présence de la sagesse éternelle. Saint-André, en tant que patron de ce grade, incarne les vertus chevaleresques et spirituelles nécessaires pour atteindre cette nouvelle Jérusalem. Son exemple inspire les initiés à poursuivre leur quête de perfection et de réalisation spirituelle, en alignant leur vie sur les idéaux du Rite Écossais Rectifié.

L’auteur aborde ensuite variation christique sur le deuxième tableau montrant comment ce deuxième par ses enseignements symboliques, aide les initiés à comprendre et à intégrer les principes chrétiens et maçonniques, les guidant vers une vie de vertu, de sagesse, et de réintégration spirituelle.

Dominique Vergnolle met l’accent sur l’importance des nombres – 7, 9, 16, 25 – et leur symbolisme au sein des différents grades du Rite Écossais Rectifié. Les nombres jouent un rôle crucial dans la maçonnerie, représentant des concepts et des principes spirituels profonds et renfermant des enseignements spécifiques et une signification symbolique.

Source site FM

L’auteur détaille aussi le bijou du grade – le double triangle entrelacé, formant une étoile à six branches, souvent appelée l’Étoile de David ou le Sceau de Salomon dans la tradition ésotérique. – et le symbolisme macrocosmique du bijou – en vertu des rapports analogiques entre le microcosme et le macrocosme.

De Saint-André, patron du grade des MESA, retenons qu’il est vénéré non seulement comme un apôtre, mais aussi comme un guide spirituel, un passeur d’âmes. Dans la tradition chrétienne, Saint-André est souvent représenté comme celui qui conduit les âmes vers la lumière divine. En tant que passeur d’âmes, il symbolise la transition de l’initié d’un état de conscience profane à un état de connaissance spirituelle. L’auteur nous apporte aussi quels lumières quant à la croix en X, représentant le martyr de l’apôtre, et les colonnes brisées posées en sautoir, représentant les piliers du temple de Salomon, brisés mais réorganisés en forme de X (sautoir). Cela symbolise la destruction et la reconstruction, l’idée que, à travers la souffrance et la destruction, vient la possibilité de renouveau et de renaissance spirituelle.

Source site FM

Le symbole de la croix en X, également connue sous le nom de croix de Saint-André, est un élément central de l’iconographie associée à ce grade. Cette croix, combinée aux colonnes brisées posées en sautoir, renferme une richesse de significations symboliques.

Enfin, le dernier chapitre reprend un extrait du rituel :

« Oui, l’Ordre est chrétien. »

Ici, Dominique Vergnolle aborde explicitement la dimension chrétienne du Rite Écossais Rectifié. Ce chapitre affirme et clarifie l’ancrage chrétien de l’Ordre, en mettant en lumière ses fondements théologiques et spirituels.

L’auteur commence par rappeler que le Rite Écossais Rectifié est profondément enraciné dans la tradition chrétienne. Il souligne que les rituels, les symboles, et les enseignements du Rite sont imprégnés de références chrétiennes, allant de l’influence des Évangiles aux valeurs morales prônées par le Christ. Cette orientation chrétienne est essentielle à la compréhension de la doctrine et de la pratique maçonnique au sein de ce Rite.

Les sublimes lumières du Maître Écossais de Saint-André est un ouvrage érudit et profondément enrichissant, qui offre une exploration exhaustive du quatrième grade du Rite Écossais Rectifié. Il se distingue par sa rigueur historique et doctrinale. Vergnolle démontre une connaissance approfondie de l’histoire maçonnique et des subtilités du Rite Écossais Rectifié. Il retrace de manière précise et documentée l’évolution des rituels et des symboles, ainsi que l’influence déterminante de figures clés comme Jean-Baptiste Willermoz.

Le livre excelle dans l’interprétation symbolique et spirituelle des rituels et des enseignements du grade de Maître Écossais de Saint-André. Chaque symbole, chaque rituel est décortiqué avec soin, révélant des couches de significations ésotériques et mystiques. Cette profondeur offre aux lecteurs, qu’ils soient initiés ou non, une compréhension riche et nuancée de la dimension spirituelle de la maçonnerie rectifiée.

L’un des aspects marquants de l’ouvrage est l’affirmation claire et argumentée de la nature chrétienne du Rite Écossais Rectifié. Dominique Vergnolle démontre comment les valeurs et les enseignements chrétiens sont intégrés de manière organique dans les rituels et les symboles, offrant une vision cohérente et inspirante de la spiritualité maçonnique.

Bien que l’ouvrage soit dense et érudit, il reste accessible grâce à une structure claire et à une écriture fluide. Dominique Vergnolle parvient à équilibrer les détails complexes avec des explications claires, ce qui rend le livre à la fois informatif et agréable à lire. Les sections bien délimitées et les résumés des chapitres permettent de suivre facilement l’évolution des idées et des concepts.

Les annexes et la bibliographie, exhaustive, fournissent des ressources inestimables pour les chercheurs et les passionnés de la franc-maçonnerie. Elles complètent parfaitement le texte principal, offrant des perspectives supplémentaires et des détails historiques cruciaux pour une compréhension complète du Rite Écossais Rectifié.

Les illustrations incluses dans le livre sont remarquables, enrichissant le texte par des représentations visuelles des symboles, des documents historiques, et des tableaux rituels. Elles servent de support visuel aux descriptions détaillées et permettent une meilleure compréhension des concepts ésotériques et historiques abordés dans l’ouvrage.

Dominique Vergnolle a réalisé une œuvre majeure avec Les sublimes lumières du Maître Écossais de Saint-André. Le livre est un guide indispensable pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance du Rite Écossais Rectifié, et il inspire par sa profondeur spirituelle et sa rigueur intellectuelle.

L’ouvrage est une lecture essentielle pour tout franc-maçon désireux de comprendre les fondements et les évolutions du Rite Écossais Rectifié. L’érudition de Dominique Vergnolle, alliée à une présentation claire et structurée, fait de cet ouvrage un guide précieux pour appréhender la quintessence mystique et spirituelle du grade de Maître Écossais de Saint-André.

Il constitue une contribution significative à la littérature maçonnique. Il offre non seulement une ressource précieuse pour les maçons du Rite Écossais Rectifié, mais aussi pour toute personne intéressée par l’histoire, la symbolique et la spiritualité maçonnique. Il enrichit la compréhension du grade de Maître Écossais de Saint-André et met en lumière son importance au sein du parcours initiatique.

Nous adressons nos plus fraternels remerciements à Dominique Vergnolle qui nous a autorisé à reproduire certaines de ces illustrations.

Les sublimes lumières du Maître Écossais de Saint-André 

Dominique Vergnolle

Les Éditions de la Tarente, 2024, 416 pages, 37 €

1 COMMENTAIRE

  1. Excellente analyse pleine d’un grand savoir. Venant d’émulation, je ne voyais pas toutes les significations apprises depuis comme MESA. Le Maître classique n’est vraiment Maître qu’après avoir vécu le grade de MESA, là il est en pleine quête spirituelle. Hiram, n’était pas un simple architecte mais comme Abraham un prophète considéré “mineur” par les Israélites. Merci

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Yonnel Ghernaouti
Yonnel Ghernaouti
Yonnel Ghernaouti est directeur de la rédaction de 450.fm. Il a fait l’essentiel de sa carrière dans une grande banque ancrée dans nos territoires. Petit-fils du Compagnon de l’Union Compagnonnique des Compagnons du Tour de France des Devoirs Unis (UC) Pierre Reynal, dit « Corrézien la Fraternité », il s’est engagé depuis fort longtemps sur le sentier des sciences traditionnelles et des sociétés initiatiques. Chroniqueur littéraire, membre du bureau de l'Institut Maçonnique de France (IMF) et médiateur culturel au musée de la franc-maçonnerie (Musée de France), il collabore à de nombreux ouvrages liés à l’Art Royal et rédige des notes de lecture pour plusieurs revues obédientielles dont « La Chaîne d’Union » du Grand Orient de France et « Perspectives » de la Fédération française de l’Ordre Mixte International Le Droit Humain ou encore « Le Compagnonnage » de l’UC. Initiateur des Estivales Maçonniques en Pays de Luchon, il en a été le commissaire général. En 2023, il est fait membre d'honneur des Imaginales Maçonniques & Ésotériques d'Épinal (IM&EE).

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